LES
ELUS DE L'OPPOSITION TIENNENT UNE PERMANENCE
dimanche 24 novembre 2002
Les Putéoliens vont pouvoir rencontrer plus facilement les
conseillers municipaux de l'opposition. Le PS de Puteaux a annoncé
ce week-end sur son site
la création d'une permanence régulière. Les représentants
du groupe de l'opposition vous attendent à partir du 7 décembre
au local des élus, Maison des associations, 40, rue Benoît
Malon, les 1er et 3ème samedis du mois de 10h30 à 12h.
Toujours sur son site, le PS de Puteaux diffuse un message de Nadine
Jeanne adressé aux Putéoliens qui ont voté pour
elle le 17 novembre. "Ce scrutin marque un tournant dans la vie
politique locale. Par votre vote, vous nous avez encouragés
à poursuivre notre action. Soyez assurés que nous n'y
manquerons pas", écrit notamment la conseillère
municipale socialiste.
"LES
CECCALDI SERONT TOUJOURS PRESENTS", DECLARE LE MAIRE
mardi 19 novembre 2002
Dans un édito
sur son site internet, le maire revient sur le résultat de
l'élection de dimanche. Il affirme notamment que "les
Ceccaldi nont pas quitté la compétition pour toujours,
mais pour un scrutin. Lun ou lautre sera toujours présent
pour faire barrage aux illusions. Lun ou lautre accompagnera
la victoire et pour longtemps". Voilà un parfait exemple
de texte propagandiste sur un site municipal payé avec nos
impôts (cela est-il légal ?) ! Bien entendu, on attend
le droit de réponse du groupe de l'opposition sur la même
page (ou alors il faudra rebaptiser le site www.mairie-puteaux.fr
en www.mairie-ceccaldi.fr).
Dans cet article, le maire oublie de retranscrire ses insultes odieuses
("vous, les vichystes" etc...) adressées dimanche
soir à la candidate de l'opposition. N'assume-t-il plus son
délire verbal ? Ses troupes lui ont demandé de se calmer
? Certaines voix à droite ont osé s'élever pour
exprimer leur désaprobation. Une première à Puteaux
!
Le maire qui se félicite de l'élection de "sa"
candidate pour mieux prévenir qu'au prochain scrutin, dans
1 an et demi, c'est un "Ceccaldi" qui se présentera
à "sa" place... c'est tout de même très
drôle. Au moins, on rigole beaucoup à Puteaux.
VICTOIRE
"HONORABLE" DU CANDIDAT DE LA MAIRIE - LA GAUCHE PROGRESSE
TRES FORTEMENT
lundi 18 novembre 2002
Reine Denoulet, 74 ans, succède à Joëlle Ceccaldi
au siège de conseillère générale des Hauts-de-Seine
jusqu'en 2004, année des prochaines élections cantonales.
La candidate de la municipalité a été élue
au second tour, hier, avec 58% des suffrages exprimés. La candidate
socialiste Nadine Jeanne obtient 42%.
L'écart entre le candidat municipal et celui de la gauche n'a
jamais été aussi réduit. Il faut rémonter
à 1981 pour retrouver à Puteaux un score socialiste
presque comparable dans un scrutin local : lors de la législative
qui avait suivie l'élection de François Mitterrand,
le PS avait alors obtenu 38%.
Par rapport à ses 73% obtenus lors de la dernière élection
municipale, la droite locale est très loin de réaliser
le résultat "éclatant et sans appel" désiré.
Le score de Reine Denoulet a d'ailleurs seulement été
qualifié d'"honorable" hier soir par un Charles Ceccaldi
habituellement plus prolixe en superlatifs. Cette fois, dans le camp
ceccaldiste, l'autosatisfaction n'était pas de mise. Mais à
Puteaux, la droite ne craint pas d'ajouter le ridicule à la
provocation : devant une centaine de ses fans réunis à
l'hôtel-de-ville pour la proclamation des résultats,
le maire, en reconnaissant la forte progression de la gauche, a prévenu
-théâtral- qu'"il y aura TOUJOURS un CECCALDI à
PUTEAUX pour faire BARRAGE aux socialistes, ces Vichystes !!!".
"Une ville comme Puteaux ne va pas basculer du jour au lendemain.
Mais cet excellent score de la gauche est un signe de la déliquescence
de la dynastie Ceccaldi" a estimé Nadine Jeanne.
La participation de ce second tour a été légèrement
plus forte qu'au premier : 36,5% (contre 30% le 10 novembre). Le scrutin
a aussi été marqué par un taux de "nuls"
très élevé (7,5%) : 647 électeurs se sont
déplacés dans les bureaux... mais ont refusé
de choisir entre les 2 candidates. S'agit-il d'électeurs du
Front national ou bien de ceccaldistes rejetant la candidature Denoulet
?
Ce qui
est certain, c'est que ce second tour rééquilibre le
paysage politique putéolien. Le rapport de force ceccaldisme/gauche
a grandement changé hier soir.
RESULTAT DU SECOND TOUR :
Inscrits
: 24.054
Votants : 8.591
Nuls : 647
Exprimés : 8.144
Reine Denoulet : 4.730 (58,08%)
Nadine Jeanne : 3.414 (41,92%)
VERS
UNE PARTICIPATION LEGEREMENT PLUS IMPORTANTE
dimanche 17 novembre 2002 16:30
Le second
tour de la cantonale partielle de Puteaux semble marqué par
une légère augmentation de la participation par rapport
à dimanche dernier. A 11 h, le taux de participation atteignait
en effet 13 pour cent, contre 10 pour cent lors du premier tour organisé
en plein week-end du 11 novembre.
Rappelons qu'au premier tour, la participation avait finalement atteint
30,12 pour cent.
Les bureaux de vote ferment à 20h.
Le résultat et les premieres réactions à lire
ce soir et demain sur monputeaux.com.
ON
RETOURNE AUX URNES DIMANCHE
vendredi 15 novembre 2002
Rappelons-le encore, car les électeurs de Puteaux n'ont plus
l'habitude : il y a un second tour pour l'élection cantonale
partielle ! Dimanche 17 novembre, Reine Denoulet, qui n'a pas réussi
à se faire élire dimanche dernier, affrontera Nadine
Jeanne.
La candidate de la municipalité, arrivée largement en
tête au premier tour avec 49,66 % des voix, devrait très
logiquement être élue.
Si elle l'emporte, Reine Denoulet remplacera au conseil général
Joëlle Ceccaldi, la fille et première adjointe du maire,
devenue députée.
La semaine dernière, à peine 1 électeur sur 3
s'est rendu aux urnes. Quelle sera la participation cette fois ? La
quasi absence de campagne et un résultat sans surprise pourraient
en décourager beaucoup ; et en même temps ceux qui ont
manqué le premier tour pour cause de week-end prolongé
pourraient vouloir se rattraper. La mairie, qui a peu apprécié
le vote de défiance du 10 novembre, a d'ailleurs sonné
le rappel des troupes. Dimanche, elle espère pour sa candidate
un résultat éclatant !
Autant que le résultat, il faudra surveiller le déroulement
du scrutin lui-même. Dimanche dernier, le vote a en effet été
marqué par quelques incidents (lire mes articles). A Puteaux,
la municipalité aime mener la vie dure à l'opposition.
Ainsi, dans les bureaux de vote, les délégués
des candidats doivent rester debout ! Ce détail, qui peut paraître
insignifiant, est en fait très symbolique d'une attitude plus
générale...
LE
FACE A FACE DE 2 CANDIDATES
jeudi 14 novembre 2002
Vous devez avoir reçu par la Poste les professions de foi et
les bulletins de vote pour le second de la cantonale partielle de
dimanche prochain (17 novembre). 2 femmes sont en lice : Reine Denoulet,
la candidate de la municipalité, et Nadine Jeanne, la candidate
de la gauche "rassemblée".
Reine Denoulet et Nadine Jeanne
Reine Denoulet appelle "tous les Républicains" à
"se rassembler autour de la municipalité élue"...
et donc de voter pour elle. Comme lors du premier tour, elle affirme
que choisir la gauche se serait "ruiner la ville pour un siècle
dans l'enfouissement de la Nationale 13", un projet, selon elle,
"pharaonique et mégalo".
Pour sa part, Nadine Jeanne appelle les électeurs à
dire "non à la ségrégation urbaine"
et au "clientélisme" de la droite locale. Face aux
attaques lancées contre son programme, elle souligne que la
majorité municipale se garde bien d'expliquer selon quels critères
sont attribuées les places en crèches et les logements
HLM.
PEMEZEC
DEMISSIONNE... LE PCF DENONCE LE SCANDALE...
mardi 12 novembre 2002
A la suite de la démission de Philippe Pemezec, conseiller
général du Plessis-Robinson, la veille du premier tour
de scrutin à Puteaux, Patrice Leclerc, le secrétaire
de la Fédération des Hauts-de-Seine du PCF et conseiller
général, affirme que :
"La droite départementale fait passer les intérêts
personnels de Charles Pasqua avant les intérêts des populations
des Hauts-de-Seine. C'est véritablement scandaleux ! On nous
organise les élections cantonales à Puteaux le 10 novembre,
pour que cela soit le plus tard possible. Tant pis pour la participation
électorale: 30,12% ! Puis, le Conseiller général
Philippe Pemezec démissionne le samedi 9 novembre. Pas avant
comme il pouvait le faire depuis plusieurs mois, ni après comme
il peut encore le faire, mais maintenant, dans un seul but: repousser
le plus tard possible l'élection de la présidence du
Conseil général. L'objectif est de laisser le temps
au gouvenement de faire un amendement "Pasqua" permettant
le cumul mandat européen et exécutif départemental!
Tout cela au mépris du bon fonctionnement de l'Assemblée
départementale puisqu'il n'y a plus vraiment d'exécutif
et au mépris de l'intérêt des Alto-séquanais
puisque des décisions risquent d'être retardées
de ce fait".
On comprend
mieux maintenant le pourquoi d'une élection organisée
en plein week-end du 11 novembre...
PIERRE
AUBRY... LA SURPRISE DU PREMIER TOUR...
mardi 12 novembre 2002
Pierre Aubry, le candidat RSL, a diffusé le communiqué
suivant :
"Je
remercie les nombreux électeurs qui mont accordé
leur confiance et voté pour le projet que jai soutenu.
Le score que jai obtenu (7,39% !) est considéré
par les commentateurs comme lune des deux surprises du scrutin
malgré une campagne très courte, lautre surprise
étant le score de Madame Denoulet en dessous de la barre des
50%, bien inférieur aux performances habituelles du candidat
soutenu par la majorité municipale dans les précédents
scrutins.
Ces deux évènements sont liés et marquent un
tournant : les électeurs ont témoigné par
leurs votes leur volonté dun renouveau politique à
Puteaux comme dans notre département et en France. Ils ont
aussi apprécié ma présence sur le terrain et
mon écoute.
Un second tour opposera dimanche prochain Mme Jeanne (PS) à
Mme Denoulet (UMP) : tout en laissant à chacun la liberté
de voter selon sa conscience, je considère quil est dans
lintérêt des habitants de Puteaux comme des habitants
des Hauts de Seine de voter pour la candidate représentante
de lUMP.
Le message qui ma été adressé par les habitants
de Puteaux mencourage à continuer et à développer,
avec le Rassemblement Social et Libéral, mon action politique
à Puteaux et dans notre département.
Merci et à bientôt .
Pierre Aubry"
LE
PCF APPELLE A VOTER NADINE JEANNE
lundi 11 novembre 2002
Dans
un communiqué, la candidate du Parti communiste remercie les
258 électeurs qui ont voté pour elle. Pour le second
tour, dimanche prochain, Annick Herbin appelle à voter pour
la candidate de la gauche, Nadine Jeanne.
UN
FRONT NATIONAL CONTENT DE LUI...
lundi
11 novembre 2002
Bruno
Ligonie est satisfait du résultat de son parti : le Front national
a progressé par rapport aux dernières législatives
: 12,85 pour cent, contre 9,4 pour cent en juin dernier.
"La non élection de Madame Denoulet ne m'étonne
pas du tout", déclare le candidat FN, "il y a plusieurs
raisons à cela : ce n'était pas un Ceccaldi qui se présentait
et il s'agissait d'un long week-end du 11 novembre pluvieux".
"La date du 10 novembre n'a pas non plus été choisie
par hasard", note Bruno Ligonie. Selon lui, cette élection
partielle et celle à venir du Plessis-Robinson ont été
retardées le plus possible, le temps de permettre au parlement
de voter un amendement (dit "pasqua") à la loi anti-cumul.
Amendement qui permettra à Charles Pasqua de récupérer
la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine.
"Avec 26 pour cent des suffrages, Nadine Jeanne n'a pas réussi
à mobiliser fortement ses troupes", souligne enfin Bruno
Ligonie. Il s'en réjouit.
TEMPETE
PUTEOLIENNE : LA DEFAITE DES CECCALDISTES
dimanche 10 novembre 2002 23:30
Pour la première fois depuis 33 ans, le camp ceccaldiste a
perdu une bataille. Reine Denoulet n'a pas franchi les 2 fameux obstables
: elle ne fait pas 50 pour cent des voix et n'obtient pas le quart
des inscrits. C'est une première victoire de l'opposition putéolienne.
Dimanche prochain, Madame Denoulet sera opposée à la
conseillère municipale socialiste Nadine Jeanne, arrivée
2eme de ce scrutin marqué par une forte abstention. La défection
est notamment venue des électeurs ceccaldistes qui n'ont pas
toujours très bien compris le choix de la candidature Denoulet.
Bien entendu, au second tour, la droite a toutes les chances de l'emporter.
Le ballottage lui est très favorable. Mais, comme le disait
un candidat, cette élection marque un tournant... et ses effets
se ressentiront au-delà du 17 novembre.
Résultats du premier tour :
Nombre d'électeurs inscrits : 24.054
Nombre de votants : 7.246 (30,12%)
Abstentions : 16.808 (69,88%)
Nombre de nuls : 383 (5,29%)
Suffrages exprimés : 6.863 (94,71%)
- Bruno Ligonie (Front national) : 882 (12,85%)
- Reine Denoulet (UMP) : 3.408 (49,66%)
- Pierre Aubry (RSL) : 507 (7,39%)
- Nadine Jeanne (Parti socialiste) : 1.808 (26,34%)
- Annick Herbin (PCF) : 258 (3,76%)
UNE
JOURNEE D'ELECTION A PUTEAUX
dimanche 10 novembre 2002 20:01
Ca y est, le scrutin est clos. Place maintenant au dépouillement.
Ce sera rapide, car la participation, on s'en doutait, a été
faible : seulement un électeur sur 3 s'est rendu aux urnes.
La question de la participation est très importante, car pour
être élu au premier tour un candidat doit non seulement
obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés (la
moitié, plus 1), mais aussi un nombre égal au quart
des électeurs inscrits, soit ici : 6.000 voix (il y a 24.000
électeurs inscrits à Puteaux).
Reine Denoulet, hyper favorite, a-t-elle réussie ce soir à
franchir ces 2 obstables ? Etant donné le faible taux de participation,
il lui faudra atteindre un score très élevé (autour
de 75 pour cent).
Habituellement présidente au bureau 8, école de la Pyramide,
Madame Denoulet tenait cette fois le bureau 25, dans le quartier Berthelot.
Qu'une candidate tienne elle-même un bureau a de quoi étonner.
Ce n'est pourtant pas contraire au code électoral. Toutefois,
à 74 ans, Reine Denoulet aurait pu s'épargner cette
charge.
La candidat indisponible, c'est donc Joëlle Ceccaldi, la maire
par intérim, qui a fait, en voiture avec chauffeur, la tournée
des différents bureaux de vote.
C'est dans sa propre voiture que Nadine Jeanne, la candidate socialiste,
a fait cette même tournée.
Par 2 fois, des présidents de bureau, obscurs élus du
conseil municipal, ont refusé de lui serrer la main ! Pascal
Caumont, président du 23eme bureau, à l'ancien couvent
(rue Gutenberg), et Franck Cavaye, président du 18eme bureau
(à la tour Défense 2000), ont eu une attitude franchement
limite. Un président de bureau doit faire preuve d'une totale
neutralité. Par leur manifestation, nos 2 "jeunes"
conseillers ont exposé leur position politique au sein même
du bureau, ce qui est interdit par le code électoral. En plus,
refuser ostensiblement une poignée de main qu'une dame vous
tend n'est pas des plus courtois ! Mais plus grave, un assesseur a
dit tout haut, et devant plusieurs témoins, que des consignes
avaient été données pour ne pas saluer la candidate
de l'opposition. Une question : qui a donné ces consignes ?
Tout cela n'est pas très joli. Certains seront tentés
de dire que "dans le fond... c'est le jeu politicien"...
Moi, je dis que c'est vraiment petit. Encore une fois, Puteaux mérite
vraiment mieux que ces pratiques d'un autre temps et qui font se détourner
de la politique bon nombre de gens.

Pierre Aubry, le candidat du RSL, n'a pas eu ce genre de problème.
Effectuant sa tournée, ce matin, il a reçu un plutôt
bon accueil. Petit nouveau à Puteaux, il attend avec impatience
les premières tendances. Réussira-t-il à franchir
le cap des 5 pour cent ?
Bruno Ligonie, le candidat du Front national, n'a pas ce souci. A
1 heure de la clôture, il estimait fort probable un second tour...
VERS
UNE PARTICIPATION TRES FAIBLE
dimanche 10 novembre 2002 18:00
A 11h, le taux de participation était de seulement 10 pour
cent. A noter qu'on votait nettement plus ce matin dans les bureaux
du haut de Puteaux que dans ceux d'en bas.
Dans l'après-midi, la tendance s'améliorait tout de
même un tout petit peu :
à 17 heures, à 3 heures de la clôture du scrutin,
la participation atteignait 30 pour cent.
Cela reste faible.
Le mauvais temps, un long week-end, la veille du 11 novembre... autant
d'éléments qui n'ont pas incité l'électeur
à se déplacer.
LE
RISQUE D'UNE TRES FORTE ABSTENTION
samedi 9 novembre 2002
C'est demain que les Putéoliens sont appelés à
choisir leur nouveau conseiller général. Malheureusement,
ce scrutin, comme il est partiel, ne bénéficie pas de
la publicité médiatique d'une élection nationale.
Il est par ailleurs organisé en plein week-end du 11 novembre.
2 éléments qui font que l'abstention risque dimanche
d'être très grande : surement plus de 70 pour cent. Dans
un article paru ce matin dans Le Parisien, les candidats regrettent
cette situation. La question est de savoir à qui elle profitera
? Demain soir, Monputeaux diffusera les résultats, ainsi que
les premières réactions.
FIN
DE LA CAMPAGNE OFFICIELLE
vendredi 8 novembre 2002
La campagne officielle du premier tour s'achève. Les candidats
n'ont plus le droit de s'exprimer jusqu'à la clôture
du scrutin, dimanche à 20 heures. Pour les sites, aucune nouvelle
déclaration ne peut plus être publiée. Lire la
réglementation sur ce sujet.
Cette
campagne, très courte, aura été marquée
par la forte présence sur le terrain de l'opposition et par
l'absence quasi totale de la candidate de la majorité. La sécurité,
l'éducation, les crèches, l'aide aux personnes agées
ont été les principaux sujets évoqués
par les candidats.
La campagne a aussi et enfin été marquée par
une polémique née d'une déclaration de Reine
Denoulet. La candidate de l'UMP a écrit dans l'un de ses tracts
qu'un conseiller général de gauche ne pourrait pas obtenir
de subventions de l'assemblée départementale pour son
propre canton. Une affirmation qui a été vivement dénoncée
par le PS et le PCF et qui a mis dans l'embarras la majorité
départementale.
LA MAIRIE INTERVIENT DANS LA CAMPAGNE
vendredi 8 novembre 2002
La majorité municipale a utilisé cet après-midi
le site internet de la ville pour intervenir dans la campagne ! La
droite locale répond à un point précis de la
profession de foi de la candidate socialiste. Nadine Jeanne réclame
la mise en place de l'allocation pour l'autonomie, qui donne les moyens
aux personnes dépendantes de rester chez elles (plus de 8.000
dossiers reçus au 31 mai 2002 par les services du conseil général).
Le site de la mairie lui répond notamment qu'"à
Puteaux, 171 dossiers ont été déposés".
"Le département, comme tous les autres, accomplit sa mission",
ajoute la mairie. Utiliser le site internet municipal pour répondre
à une candidate au dernier jour de la campagne officielle,
voici un cas limite : "Lattention de la Commission Nationale
des Comptes sera attirée sur cette situation, le moment venu",
pour reprendre un précédent article de ce même
site municipal, pour le moins propagandiste.
CANTONALE : LES SOCIALISTES ALERTENT A LEUR TOUR LE CONSEIL GENERAL
vendredi
8 novembre 2002
Après le PCF, la candidate socialiste, Nadine Jeanne, a écrit
au président du Conseil général, Jean Paul Dova,
pour l'alerter sur les propos de Reine Denoulet :
"Nadine
JEANNE
Conseillère municipale de Puteaux
Candidate à l'élection cantonale partielle
à Monsieur Jean-Paul DOVA
Président du Conseil général des Hauts-de-Seine
Puteaux, le 7 novembre 2002
Monsieur
le Président,
Je souhaitais vous informer des propos que je qualifierai de "diffamatoires"
qui sont tenus à l'égard du Conseil général
par ma principale adversaire, à savoir Reine Denoulet.
"La ville a besoin d'un Conseiller général qui
obtient des subventions, pas d'un Conseiller général
qui ne peut en obtenir"
"Un Conseiller général d'opposition rencontrerait
l'indifférence de la majorité en place au Conseil général."
Ces phrases sous-entendent que le Conseil général n'accorderait
des subventions qu'aux cantons qui auraient élu un Conseiller
de droite. C'est tout à fait scandaleux car je sais pour ma
part que vous accordez des subventions selon des critères objectifs
qui n'ont rien à voir avec l'appartenance politique de tel
ou tel. Wilfried Vincent, Conseiller général de Montrouge,
qui était notre invité à la réunion publique
que nous avons tenue hier soir, nous l'a encore reconfirmé.
J'espère de votre part un démenti formel à de
telles allégations qui mettent en doute l'objectivité
et l'honnêteté du Conseil général.
En vous remerciant par avance, je vous prie d'agréer, Monsieur
le président, mes très respectueuses salutations.
Nadine JEANNE"
REINE
DENOULET SORT UN AUTRE TRACT TRES SECURITAIRE
vendredi 8 novembre 2002
Absente du terrain pendant toute la campagne, Reine Denoulet se reveille
le tout dernier jour en sortant encore un autre tract
dans lequel elle vante cette fois "l'endettement zéro
de la ville".
Grâce en effet à La Défense, Puteaux a la chance
d'être une ville très riche. Nous en profitons tous.
Sur un budget de presque 200 millions d'euros, nous reversons environ
3 millions au titre de la péréquation en faveur des
villes pauvres. Voici un bel acte de solidarité qui ne risque
vraiment pas de nous ruiner, contrairement à ce que n'arrête
pas de dire la municipalité. D'autre part, l'argent que la
ville a pu placer grâce au magot de La Défense nous rapporte
bien plus en intérêts chaque année. Tout cela
ne justifie donc en rien la dernière hausse de 3 pour cent
des impôts locaux. Ainsi à Courbevoie, notre voisine,
la taxe d'habitation est moins élevée qu'à Puteaux.
Reine Denoulet conclu son tract par un tout autre sujet, très
sécuritaire celui-là. Elle indique qu'un "jeune"
(sic : pourquoi dire un "jeune", alors qu'il s'agit ici
d'un "voyou" ? pourquoi pratiquer volontairement et systèmatiquement
cet amalgame malsain ?) a été arrêté sur
un parking des Bergères avec du haschich et que s'il y avait
eu des caméras "il aurait été coffré
depuis longtemps". Pour commencer, Madame Denoulet, gentille
mamie putéolienne, utilisant le mot "coffrer" à
la place d'"interpeller"... cela a de quoi étonner.
Nous n'irons pas jusqu'à dire qu'elle n'a pas écrit
ce tract... mais bon quand même... Enfin, tout démontre
que seule la présence sur le terrain de personnels formés
(policiers, éducateurs, etc..) peut effectivement donner des
résultats sur la sécurité. Une caméra
ne remplacera jamais la présence humaine. Ainsi, à Levallois,
malgré ses 80 caméras, la délinquance a fortement
augmenté l'an dernier.
LE
PCF ALERTE LE PRESIDENT DU 92
vendredi
8 novembre 2002
Les propos
de Reine Denoulet, qui affirme que seul un conseiller de droite pourrait
obtenir des subventions pour le canton, provoquent du remous à
gauche. Le responsable départemental du PCF, Patrice Leclerc,
a écrit hier à Jean Paul Dova, le président du
Conseil Général. Voici ce courrier :
"Nanterre,
le 7 novembre 2002
MonsieurJean-Paul
Dova
Président du Conseil Général
Conseil général des Hauts-de-Seine
2/16 rue Soufflot
92015 Nanterre
Monsieur
le Président,
Je viens de prendre connaissance d'un dépliant électoral
de Madame Reine Denoulet, Maire-Adjointe de Puteaux, candidate aux
élections cantonales partielles soutenue par "l'exécutif
et la majorité départementale en place, de l'U.M.P.,
de l'U.D.F. et du R.P.F."
Je suis stupéfait et inquiet, qu'avec le soutien "de l'exécutif
départemental", Madame Reine Denoulet puisse écrire:
"Un conseiller Général d'opposition rencontrerait
l'indifférence de la majorité en place au Conseil général".
J'ose espérer qu'il s'agit de sa part d'un dérapage
malencontreux du à une fougue mal contrôlée dans
le cadre de sa campagne électorale. Si tel n'était pas
le cas, il s'agit d'une vision extrêmement dangereuse du (non)
débat démocratique, une remise en cause des droits et
rôle de l'opposition (quelle que soit son étiquette politique).
Il s'agirait aussi d'un changement d'attitude de la majorité
départementale vis à vis de son opposition.
Jusqu'à ce jour, j'avais l'impression que la majorité
du Conseil général respectait son opposition. Je voudrais
donc savoir, Monsieur le Président, si, comme l'annonce Madame
Denoulet, vous avez décidé de changer d'attitude.
En vous remerciant de votre attention,
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression
de mes sentiments distingués.
Patrice
Leclerc"
LES
NOUVELLES ATTAQUES DE REINE DENOULET
vendredi 8 novembre 2002
En ce dernier jour de campagne, Madame Denoulet a fait distribuer
un nouveau tract,
dans lequel elle se contente encore d'attaquer les propositions des
autres candidats, mais sans toujours en faire elle même. Cette
méthode est habituelle à Puteaux ; il en a toujours
été de même au cours des précédentes
campagnes. Mais cette fois, la gauche a eu plusieurs fois l'occasion
de répondre, sur le net, ainsi que dans la presse locale. Il
est d'ailleurs à souligner que grâce à internet,
les propos de Madame Denoulet que j'ai mis en ligne se retrouveront
bientôt référencés sur les moteurs de recherche
et constitueront pour les internautes, notamment les étudiants
en sciences politiques, un contre-modèle de bonne pratique
politique. Ses propos sur le Conseil général du 92,
qui n'accorderait des subventions qu'aux élus de droite, seront
lus bien au-délà de Puteaux, par toutes les personnes
qui feront dans le futur une recherche sur l'assemblée départementale.
PIERRE
AUBRY : "C'EST LE DEBUT D'UNE NOUVELLE PERIODE POUR PUTEAUX"
vendredi
8 novembre 2002
Pour le petit nouveau de la droite putéolienne, Pierre Aubry,
"quel que soit le résultat de dimanche prochain, cette
élection marque certainement le début d'un changement
de période politique à Puteaux". "Une page
est en train de se tourner. On ne fait plus de la politique aujourd'hui,
comme on la pratiquait il y a 20 ou 30 ans", nous a déclaré
le candidat RSL.
Celui-ci espère, dimanche, dépasser les 5 pour cent
et même atteindre 6 ou 7 pour cent des suffrages.
LES DECLARATIONS DE REINE DENOULET FONT BONDIR L'OPPOSITION
vendredi 8 novembre 2002
Dans un dernier tract distribué dans nos boîtes aux lettres,
Reine Denoulet affirme que "la ville a besoin d'un conseiller
général qui obtient des subventions, pas d'un conseiller
général qui ne peut pas en obtenir". Elle ajoute
: "un conseiller d'opposition rencontrerait l'indifférence
de la majorité en place au conseil général".
Cela revient-il à dire que le conseil général
des Hauts-de-seine n'accorde de subventions qu'aux cantons de droite
!? Tout cela est faux bien entendu. Les conseillers socialistes, communistes
et vert des Hauts-de-Seine obtiennent, on l'espère, globalement
autant de subventions pour leurs cantons que les autres. Mais s'il
était vrai que les subventions étaient distribuées
en fonction de l'étiquette politique, le scandale serait énorme,
les juges saisis et le département condamné.
Cette affirmation de Reine Denoulet a d'ailleurs fait bondir Patrice
Leclerc, le sécrétaire du PCF des Hauts-de-Seine : "Cela
démontre de la part de la candidate de l'UMP une conception
dangereuse de la démocratie", nous a-t-il déclaré.
Dans son dépliant, Reine Denoulet écrit également
: "je m'engage à demander une large subvention pour l'installation
d'un système de vidéo-surveillance nécessaire
à la sécurité de la ville". "Bravo,
répond Patrice Leclerc, mais le conseil général
a déjà voté cette subvention lors de la dernière
séance !".
Le département financera à hauteur de seulement 12 pour
cent un projet qui coûtera à la ville plus de 4 millions
d'euros (26 millions de FF), sans compter les frais de fonctionnement
et de maintenance très élevés des caméras
(plusieurs centaines de milliers d'euros chaque année), pour
une efficacité qui reste à démontrer (En 2001,
la délinquance a augmenté de 25 pour cent à Levallois,
ville pourtant équipée de 80 caméras !).
Autre
sujet évoqué par Madame Denoulet : la proposition des
socialistes d'aménager enfin le quartier des Bergères.
Nadine Jeanne propose notamment l'enfouissement de la RN13, comme
cela a déjà été fait pour d'autres grands
axes traversant des communes du 92. Reine Denoulet affirme que ce
projet nous coûterait 76 millions d'euros et que "la ville
serait ruinée pour un siècle" (sic). "Nous
n'avons pas l'intention de ruiner la ville !", s'est insurgée
Nadine Jeanne, mercredi soir, lors d'une réunion publique,
précisant que "cette opération devrait être
bien entendu financée par l'Etat, la région, le département...
et non pas uniquement par la ville !".
"Un conseiller général doit être une personne
calme, pas une passionnaria, ni un agité" conclu Reine
Denoulet. De qui veut-elle parler ? Cette attaque est à rapprocher
d'une déclaration faite par Joëlle Ceccaldi dans le dernier
"Puteaux Infos" : "l'opposition recourt à la
violence verbale". Qui pratique la violence verbale dans le cas
présent ? Et surtout qui recourt au mensonge ?
RECEPTION
DES PROFESSIONS DE FOI
jeudi 7 novembre 2002
Je ne sais pas vous, mais moi j'ai reçu ce matin dans mon courrier
les professions de foi et les bulletins des 5 candidats pour le vote
de dimanche :
- Sous le slogan "Identité et Sécurité",
Bruno Ligonie, pour le Front national, affirme que Jean-Marie Le Pen
et son parti "constituent la seule alternative à la politique
conduite depuis des années par les socialistes et la droite
chiraquienne". Enumérant les 10 engagements du FN pour
"les Français d'abord", il n'aborde par les questions
locales.
- Reine Denoulet, pour l'UMP, "opte pour les subventions et pour
la sécurité". De manière assez surprenante,
elle écrit, noir sur blanc, qu'un conseiller de l'opposition
ne pourrait obtenir aucune subvention du conseil général.
Affirmation douteuse, car si cela était vrai, cela vaudrait
à l'assemblée départementale un rapport sévère
de la cour des comptes !
Sous la forme d'un petit texte manuscrit, Joëlle Ceccaldi apporte
son soutien à Madame Denoulet, "une élue expérimentée".
- Nadine Jeanne, présentée par le Parti socialiste,
sous le slogan "Puteaux pour tous", affirme qu'"il
est temps de mettre un terme dans notre commune" aux "décisions
prises sans consultation préalable des administrés"
et aux "mesures d'intimidation à l'égard de toute
personne se permettant la moindre critique".
- Pierre Aubry, du Rassemblement social et libéral, explique
qu'il faut "une nouvelle génération d'hommes et
de femmes pour entreprendre les réformes nécessaires
à la France et à notre département". "La
démocratie, ajoute-il, est asphyxiée dans les Hauts-de-Seine
et à Puteaux. Un petit nombre d'élus occupe l'ensemble
des mandats..."
- Et enfin, Annick Herbin, du Parti communiste, affirme que "face
à la droite, contre le pouvoir de l'argent, "pour faire
grandir une force résolument anticapitaliste" et "pour
dire ce que vous pensez de la politique du gouvernement", il
n'y a que "le vote communiste".
LES
PETITS MALHEURS DE NOTRE REINE
jeudi 7 novembre 2002
La candidate de l'UMP à la cantonale de dimanche prochain cumule
les petits soucis. Son affiche a été refusée
par la préfecture ! Elle était imprimée sur fond
blanc. Or, il est interdit d'utiliser l'une ou l'autre des 3 couleurs
du drapeau national pour la propagande électorale. Le coquille
d'oeuf remplace donc le blanc sur l'affiche de Madame Denoulet. A
croire que sa campagne est menée dans la plus grande des improvisations.
A croire aussi que lorsque ce n'est pas un Ceccaldi qui se présente,
la majorité locale, d'habitude si efficace pour ce genre d'exercice,
s'en fiche un peu cette fois. La Reine est bien seule en son royaume.
CANDIDAT
CHERCHE SON PANNEAU
lundi 4 novembre 2002
Une erreur s'est glissée dans l'ordre des candidatures publié
par la mairie. Si Bruno Ligonie a bien le panneau numéro 1
et Reine Denoulet le 2, en revanche Annick Herbin est rétrogradée
en 5eme place. Ce qui fait que Pierre Aubry et Nadine Jeanne remontent
d'un cran, avec respectivement les panneaux 3 et 4. Vous avez tout
suivi ?
Pour résumer :
1. Bruno Ligonie
2. Reine Denoulet
3. Pierre Aubry
4. Nadine Jeanne
5. Annick Herbin
La campagne
officielle a commencé. Vous allez recevoir, dans la semaine,
les professions de foi de chaque candidat et les bulletins. Pour voter
dimanche prochain, vous devez vous présenter dans votre bureau
habituel, muni de votre carte d'électeur (ou à défaut
de votre carte d'identité). Si vous êtes absent de Puteaux
ce jour là, vous pouvez voter par procuration. Dans ce cas,
rendez-vous au commissariat de police pour remplir la demande. La
personne qui vote à votre place doit être de la commune,
mais par obligatoirement du même bureau.
UN
DIMANCHE DE CAMPAGNE-L'OPPOSITION ESPERE UN BALLOTTAGE
dimanche 3 novembre 2002
Les candidats ont eu de la chance : le soleil aidant, beaucoup de
Putéoliens se sont rendus ce matin au marché... une
temps idéal pour se montrer et distribuer ses derniers tracts
avant le premier tour de scrutin.
4 des 5 candidats à la cantonale de dimanche prochain étaient
donc présents :
- la communiste Annick Herbin et ses troupes ont distribué
un tract qui reprend en fait l'interview donnée à MonPuteaux.
Quel honneur pour moi !
- la socialiste Nadine Jeanne a distribué un tract intitulé
"Puteaux pour tous - sécurité et solidarité".
- le front national Bruno Ligonie était également présent
avec plusieurs de ses militants.
- enfin, petit nouveau à Puteaux, Pierre Aubry, du Rassemblement
social et libéral, a distribué un tract ("Une nouvelle
génération pour notre département et pour la
France") en compagnie de Corinne Barrière, la présidente
de ce mouvement de centre-droit.
En revanche, Madame Reine Denoulet, la candidate de l'UMP, s'est faite
remarquer par son absence. Ni elle, ni ses troupes n'étaient
là pour mener campagne. Messieurs Gaston Garino et Henri Boumendil
ont été les seuls représentants de la mairie
visibles ce matin sur le marché.
J'ai pu aussi constater personnellement la présence du nouveau
directeur du service des sports, Ali Bouaouina. Bizarrement, tout
le monde à Puteaux semble vouloir me connaître, m'approcher
et me parler !
M. Boumendil nous a dit qu'il souhaitait qu'il n'y ait pas de second
tour. Ainsi, la mairie pense que Madame Denoulet sera élue
conseillère générale dès le 10 novembre.
De son côté, la concurrence espère bien un ballottage
: avec un Parti socialiste à plus de 28 pour cent, un PC a
4, un front national autour de 14 et un candidat centre-droit à
4 pour cent... l'objectif semble -en effet- fort possible. D'autant
que cette fois-ci, les électeurs n'auront pas de bulletin "Ceccaldi"
à prendre sur la table.
Un ballottage serait déjà une grande victoire pour l'opposition
municipale et un événement à l'échelle
de Puteaux.
"PUTEAUX
ALTERNATIVE" APPELLE A NE PAS S'ABSTENIR
samedi 2 novembre 2002
Pour "Puteaux Alternative", une association qui regroupe
des militants issus de différents mouvements de gauche et d'extrême-gauche,
la campagne actuelle ressemble "à un numéro de
chaises musicales visant à assurer le pouvoir de la dynastie
Ceccaldi et le maintien de la baronnie de droite au Conseil général".
Dans un tract distribué dans la ville, "Puteaux Alternative"
estime que la candidature de Madame Reine Dénoulet, "chaudement
recommandée par M. Ceccaldi et sa fille", apparaît
comme une solution de dernière minute ; "M. Ceccaldi ayant
été, au cours des trois décennies de pouvoir
personnel, plus soucieux d'assurer sa succession que de promouvoir
des cadres à même de gérer la commune".
Dans ce tract, "Puteaux Alternative", qui a choisi de ne
pas se présenter à ce scrutin, appelle à ne pas
s'abstenir "face à la droite et à l'extrême
droite" et à voter pour une des deux candidates de gauche,
"sans aucune tractation et sans taire nos critiques", précisent
les "Alternatifs".
LA PAROLE AUX CANDIDATS
jeudi 31 octobre 2002
Pour la première fois à Puteaux, une tribune web est
offerte aux candidats d'une élection. J'ai demandé aux
5 postulants pour le siège de conseiller général
s'ils voulaient bien m'accorder une interview : 4 ont accepté,
une seule a refusé. Je vous invite à lire leurs réponses
:
Pierre Aubry, du Rassemblement social
et libéral
Reine Denoulet, de la majorité
municipale
Annick Herbin, du Parti communiste
Nadine Jeanne, du Parti socialiste
Bruno Ligonie, du Front national
OUVREZ VOS OREILLES, LA REINE PARLE !
mardi 29 octobre 2002
La candidate de la majorité municipale à l'élection
cantonale du 10 novembre a enfin lancé sa campagne : un tract
a commencé à être distribué dans nos boîtes.
On a craint un moment que Madame Reine Denoulet reste muette ! Mais
non...
Dans ce tract, elle explique justement qu'elle n'a pas besoin de faire
campagne ("je n'ai pas besoin de tribune politique") , qu'elle
n'a pas besoin d'expliciter son programme ("Je prends devant
vous les engagements qui me paraissent conformes à la logique
dans la position où je suis"), puisqu'elle suivra à
la lettre la politique municipale ("Je prends l'engagement de
demander le soutien financier du département pour tous les
projets municipaux tels qu'ils seront votés par la majorité
élue du conseil municipal"). A la limite, on se demande
pourquoi il faut aller voter le 10 novembre !
A la fin de son message, Madame Denoulet émet tout de même
quelques idées : elle appelle le Conseil général
"à soutenir davantage les communes qui investissent dans
la sécurité" et elle dit approuver la "vidéo-surveillance",
les "grilles de protection" et le "projet de loi sur
la sécurité intèrieure". En revanche, sur
la culture, sur l'éducation, les crèches, les transports,
le logement, l'aide aux personnes agées, etc... Madamne Denoulet
reste ... totalement muette.
Télécharger
le tract de Madame
Reine Denoulet (230k - format jpeg)
>Un
lecteur de MonPuteaux m'a envoyé le petit mot suivant :
"Quel
langage châtié ! Combien de Putéoliens (liennes)
- que je ne prends pourtant pas pour des illétrés -
devront, comme moi, ouvrir leur Petit Larousse ou leur Robert pour
comprendre (encore que) la deuxième phrase : "Il a été
excipé de ..." ?"
Personnellement, même avec mon dico, je n'ai pas encore très
bien compris ce qu'on a -fichtrement- voulu lui faire dire !!!
>autre
réaction d'un lecteur :
" Excipée, mais pas excitée...
Le tract de Madame Denoulet, me rappelle la fameuse tirade du roi
Agamemnon dans " La Belle Hélène" d'Offenbach
:
Je cite : " Le roi barbu qui s'avance, bu qui s'avance...C'est
Agamemnon.
Et ce nom seul me dispense d'en dire plus long.
J'en ai dit assez je pense en citant mon nom...."
Si le texte de la sus-nommée est assez semblable, la musique
est moins belle...
Un mélomane."
ILS
SERONT FINALEMENT 5...
lundi 28 octobre 2002
Il y aura donc 5 candidats à l'élection cantonale du
10 novembre, 3 femmes et 2 hommes. C'est le Front National Bruno Ligonie
qui a déposé le premier son dossier de candidature,
vendredi matin, à la préfecture des Hauts-de-Seine.
Il prend donc le panneau électoral numéro 1. Panneau
N°1 que d'habitude la majorité municipale met un point
d'honneur à occuper... mais voilà, Madame Denoulet,
la candidate de la mairie, est arrivée en préfecture
avec un dossier incomplet !!! Elle s'est donc faite coiffer au poteau
par le FN et occupera le panneau N°2. Ca commence bien pour elle
!!
En N°3, c'est la candidate communiste, Annick Herbin. En N°4,
c'est l'invité surprise de cette cantonale : Pierre Aubry du
"Rassemblement Social et Libéral". Le RSL est un
mouvement indépendant créé en 1997 qui veut baisser
les impôts, les charges et le chômage, augmenter les moyens
pour l'éducation et la culture, tout en luttant contre la misère.
Pierre Aubry a 37 ans. Juriste d'entreprise, il est père de
2 enfants. Il s'était présenté à la législative
en juin dernier.
Enfin, 5eme et dernière inscrite en préfecture, la candidate
socialiste Nadine Jeanne.
Le dépôt des candidatures en préfecture est possible
jusqu'à jeudi 16h30, mais sauf nouvelle grosse surprise, il
ne devrait pas y avoir d'autre partant.
LA
DROITE LANCE ENFIN SA CAMPAGNE
vendredi 25 octobre 2002
Mieux vaut tard que jamais... La droite, qui s'est enfin trouvée
une candidate, a lancé sa campagne pour la cantonale partielle
du 10 novembre : 2 tracts ont été distribués
ces jours-ci dans nos boîtes aux lettres par de serviables militants
putéoliens de l'UMP. Ces 2 tracts sont signés pour l'un
par Joëlle Ceccaldi et pour l'autre par Charles Ceccaldi. En
revanche, la candidate, elle, n'a pas encore pris la parole. Présente
au Conseil municipal de mercredi, on ne l'a pas entendu. Qui est Madame
Reine Denoulet ? Adjointe déléguée à l'action
sociale, elle est l'ancienne directrice de la maison de retraite Wallace,
un poste aujourd'hui occupé par son fils. Elle est aussi directrice
de publication de "Puteaux Infos", le magazine qui sert
la propagande de la mairie (rappelons les 9 photos du maire et de
sa fille dans le dernier numéro d'octobre).
Dans un courriel, Madame Denoulet m'écrit qu'elle ne
souhaite pas s'exprimer sur monputeaux, car "elle n'a pas besoin
de ma page pour se faire connaître des Putéoliens".
Voilà une attitude bien surprenante de la part d'une candidate
en campagne... elle repousse une occasion de s'adresser aux électeurs.
Je prends acte. Vous aussi sans doute. Cela ne m'empêchera pas
de vous communiquer ses tracts et son programme..
UNE
CANDIDATE PROBABLE A DROITE
lundi 21 octobre 2002
selon nos informations, Reine Denoulet pourrait représenter
la majorité municipale à l'élection cantonale
du 10 novembre. Madame Denoulet est 8ème Maire-adjointe, déléguée
à l'action sociale et aux relations publiques.

DU MONDE SUR LE MARCHE
lundi 21 octobre 2002
Il y avait du monde sur le marché dimanche matin :
- une demi douzaine de militants socialistes et Verts ont distribué
un tract consacré à la gestion des crèches et
des collèges à Puteaux et dans le 92.
- Le FN était également présent en force : une
dizaine de militants... Bruno Ligonie en tête. Ils ont distribué
une plaquette à la gloire du front national. Bruno Ligonie
serait candidat à la cantonale.
- "Puteaux alternative" était également sur
le terrain avec le n°3 de son journal.
En revanche,
personne de la majorité municipale : le maire malade, la mairie
semble tourner au ralenti.
LES
COMMUNISTES NE SONT PAS CONTENTS DE LA DATE
vendredi 18 octobre 2002
Le premier tour de l'élection cantonale partielle de Puteaux
aura lieu le dimanche 10 novembre. "Avec le lundi 11 novembre
férié, ce week-end de trois jours est davantage propice
à des départs à la campagne qu'à la participation
à un scrutin électoral" fait remarquer Patrice
Leclerc, le secrétaire fédéral du Parti communiste,
dans un courrier adressé au préfet des Hauts-de-Seine.
"Quand on connaît les taux importants d'abstention lors
des élections partielles, il me semble que vous rajoutez ainsi
des conditions plus favorables à l'abstention qu'à la
participation. Cela est dommageable pour la démocratie",
écrit encore le responsable communiste, qui demande donc au
préfet d'étudier une autre date pour ce scrutin. C'est
Annick Herbin qui représentera à Puteaux les couleurs
du PCF.
LES 10 ET 17 NOVEMBRE
vendredi 11 octobre 2002
On connait enfin les dates de l'élection cantonale partielle
à Puteaux. Le premier tour aura lieu le 10 novembre et le second
tour le 17 novembre. Ces dates ont été annoncées
ce matin à Nanterre par Jean-Paul Dova, le remplaçant
de Charles Pasqua à la tête du département, lors
de la session d'ouverture du Conseil général.
On ne connait en revanche toujours pas le nom du candidat de la droite.
Beaucoup pensent à présent que le maire ne se présentera
pas et laissera le soin à l'un de ses adjoints de mener campagne.
Sa fille a dit à plusieurs interlocuteurs qu'elle ne se voyait
pas maire dans l'immédiat. Le scénario reste donc ouvert.
Il n'y a plus que quelques jours à attendre... On en saura
peut-être plus à l'occasion du prochain conseil municipal.