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Monsieur Pierre AUBRY, pouvez-vous vous présenter ?
J'ai 37 ans et le bonheur d'avoir deux filles de 8 et 11 ans, je suis
juriste d'entreprise.
J'habite dans la circonscription et m'investis dans la vie de la cité.
On me dit ouvert, pragmatique mais volontaire, sincère et à
l'écoute de tous, préférant convaincre qu'imposer
mes idées.
J'ai été élu représentant des parents
d'élèves de l'enseignement public à l'école
de ma fille sur la liste de la fédération PEEP.
Je ne souhaite pas être un "professionnel de la politique"
mais peser sur la vie publique et agir afin de servir au mieux l'ensemble
des citoyens.
J'ai toujours été intéressé par la vie
politique parce qu'elle touche à la vie quotidienne.
J'avais voté aux élections présidentielles de
1995 (comme en 2002) pour Jacques CHIRAC parce que je pensais qu'il
pouvait rompre avec le socialisme et conduire les changements et les
réformes nécessaires à notre pays.
Déçu par l'action d'Alain Juppé qui a poursuivi
l'augmentation des impôts et des taxes, préoccupé
par la montée du Front National et par l'avenir de la France,
j'ai décidé de m'investir en politique.
Je pense que l'action politique peut faire bouger les choses, lorsque
l'on a un projet, une réelle volonté et que l'on reste
en contact permanent avec les réalités quotidiennes.
Je me suis présenté aux élections législatives
de juin 2002 dans la circonscription de Puteaux-Neuilly: plus de 300
électeurs ont placé mon nom à la 8ème
place sur 17 candidats. Je remercie les électeurs qui ont soutenu
mon projet et m'ont fait confiance.
- Qu'est ce que le RSL ?
Le Rassemblement Social et Libéral (RSL), est un mouvement
politique indépendant créé en 1997 et rassemblant
des hommes et des femmes issus de la société civile
qui ont décidé de s'investir dans la vie publique pour
construire une France dynamique et ambitieuse, humaine et généreuse.
Je suis secrétaire général et membre fondateur
du RSL.
Le RSL est présidé par Corinne Barrière, 38 ans,
deux enfants et chargée d'environnement dans une entreprise.
Comme tous les citoyens, nous constatons que :
- depuis 25 ans les mêmes hommes, les mêmes méthodes
donnent les mêmes résultats : chômage, impôt
et violence,
- il existe en France une concentration excessive du pouvoir aux mains
d'une technocratie tournée vers elle-même, qui étouffe
le dynamisme, les initiatives et les compétences,
- les dépenses de l'Etat, de la Sécurité Sociale
et des collectivités locales s'effectuent sans réel
contrôle,
- l'argent public, prélevé sur les citoyens et les entreprises,
est gaspillé,
- les réformes nécessaires ne sont pas réalisées,
- la Démocratie est menacée par la montée de
l'abstention et des extrêmes, par le corporatisme de certaines
catégories avantagées.
Nous pensons que seule une nouvelle génération d'hommes
et de femmes peut rendre crédible les réformes nécessaires
à la France et à ses citoyens.
Nous proposons un projet Social et Libéral, le seul aujourd'hui
permettant le progrès humain :
- Social, parce que l'objectif de la France reste toujours le progrès
humain. Mais ce n'est pas l'assistanat qui déresponsabilise
et démotive les initiatives.
- Libéral, parce que le dynamisme économique et la liberté
d'entreprendre permettent le progrès humain.
Nous luttons contre les idées reçues et le politiquement
correct qui escamotent les vrais débats et empêchent
les vraies réformes comme celles de l'Etat et de la fiscalité.
En effet, beaucoup de nos difficultés proviennent notamment
d'un poids trop important de l'Etat et des dépenses publiques
sur l'économie.
Le volontarisme de l'Etat dans un secteur ne doit pas se mesurer à
la lumière de l'augmentation du budget qu'il lui accorde mais
à l'efficacité des moyens mis en uvre.
Avec la création de l'UMP et la disparition de Démocratie
Libérale, le RSL est le seul mouvement à porter un projet
libéral équilibré.
Le RSL a vocation à participer à toutes les échéances
électorales : il a présenté une liste à
Paris aux Elections Régionales de 1998 qui a convaincu près
de 10.000 électeurs.
Lors d'une élection municipale en Isère dans une ville
de plus de 30.000 habitants, près de 8 % des suffrages se sont
portés sur la liste du RSL
- Pourquoi vous présentez-vous à Puteaux ?
Je suis candidat à Puteaux pour les raisons suivantes :
- habitant la circonscription, je souhaite peser utilement sur les
décisions prises par le Conseil Général des Hauts
de Seine pour le Département et pour le canton de Puteaux.
La vie politique a besoin à Puteaux, comme dans notre Département,
d'oxygène et de renouveau.
Un petit nombre d'élus occupe l'ensemble des mandats, se coopte
et empêche tout renouvellement démocratique.
Il faut une nouvelle génération d'hommes et de femmes
issus de la société civile.
Je présente ma candidature pour proposer aux électeurs
un projet pour le Département.
- parce que ce scrutin comporte un enjeu national, six mois après
le changement de majorité à l'Assemblée Nationale
: il permet aux citoyens d'adresser un message fort.
En effet, nous sommes toujours en attente des grandes réformes,
notamment la réforme de l'Etat et des Retraites, et nous sommes
inquiets de certaines mesures prises par le gouvernement conduit par
M. Raffarin.
Nous dénonçons avec force le véritable hold-up
dont ont été victimes les salariés du secteur
privé : le gouvernement a autorisé la ponction de 830
millions d'euros dans leur caisse de retraite en faveur de la caisse
de retraite des fonctionnaires alors que ces derniers ont un régime
de cotisation et de pensions beaucoup plus favorable que les autre
catégories.
Je souhaite que le gouvernement rétablisse l'égalité
entre le secteur privé et le secteur public.
Nous proposons une réforme de l'Etat conduisant à augmenter
l'efficacité, la responsabilité dans la fonction publique
et à instaurer le service minimum.
- Si vous êtes élu, quelle serait votre action pour
le canton de Puteaux ?
Je serai élu conseiller général du Département
des Hauts-de-Seine : mon action portera aussi bien sur le Département
que sur le canton de Puteaux.
Les principales mesures que je propose pour le département
:
- pour lutter contre la surdensification urbaine facteur de pollutions,
je défendrai une urbanisation maîtrisée et respectueuse
du cadre de vie, la rénovation et la reconstruction de logements
anciens et vétustes, la création de plus d'espaces verts
et d'espaces de jeux pour les enfants, la réduction des nuisances
sonores,
- traquer les gaspillages dans le budget départemental et dans
les subventions, diminuer l'endettement du Département, tout
en n'augmentant pas les impôts et les taxes départementales,
- maîtriser les coûts des marchés de travaux publics,
- favoriser la politique familiale en mettant en uvre un véritable
plan de création de logements à loyers intermédiaires
pour les familles, en encourageant la garde d'enfant à domicile
ou en crèche et en proposant plus d'activités culturelles
et sportives,
- en matière de transports, réaliser les investissements
nécessaires en faveur des tramways et en faveur de la sécurité
routière,
- favoriser la collaboration entre les communes du département.
Si j'étais élu, j'organiserai des réunions publiques
tous les six mois pour écouter les électeurs du canton
et rendre compte de mon action et de celle du Conseil Général.
Etre le conseiller général du canton de Puteaux est
un honneur et j'assumerai cette fonction avec fierté et conviction
pour défendre les intérêts des habitants des Hauts-de-Seine.