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PRESSIONS, INSULTES ET MENACES...

- Le 1er mai 2002, je lance mon site MonPuteaux.Com. Je croise le maire sur l'île de Puteaux. Je vais vers lui pour l'informer de la création d'un site sur Puteaux : MonPuteaux.Com.
Je lui donne ma carte avec l'adresse de ma page. Il me dit "c'est très bien, très bien...".
Je réalise ensuite qu'il ne sait pas ce qu'est un "site internet".

 

- Le mardi 23 juillet 2002, je publie un premier compte-rendu du conseil municipal : « Les devoirs de vacances de nos conseillers municipaux ». Je peux accéder normalement à la tribune du public. Elle est presque vide. Seules 3 ou 4 autres personnes sont présentes. Du haut de la tribune, je prends une photo, sans utiliser de flash, donc sans gêner le débat en cours. D'ailleurs personne ne me remarque.

 

- Le 8 août 2002, le Maire, dans un arrêté, interdit désormais à tout Putéolien de pénétrer dans la salle du Conseil municipal avec un appareil photographique. Raison invoquée pour justifier cette interdiction : si une photo était prise, le flash de l'appareil pourrait gêner le travail des élus.

 

- En plein mois d'août 2002, la mairie embauche un webmaster. Depuis le lancement de MonPuteaux, le site officiel de la Mairie de Puteaux est soudainement sorti de sa torpeur. Désormais, après chaque article mis en
ligne sur MonPuteaux.Com, la ville répond sur www.mairie-puteaux.com. Voici l'annonce passée par la mairie :

URGENT - recherche assistant webmaster pour le service communication de la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine) du 15.07.02 au 30.08.02 : revue de web, site Internet, notes de synthèse, numérisation du journal municipal, etc Convention de stage Non rémunéré Lieu : Puteaux

 

- En septembre 2002, c'est la "bataille de l'eau". Je rends compte sur mon site.

 

- Le 3 septembre 2002, la mairie publie le texte suivant sur son site internet : "Des ignares irresponsables Il y a ceux qui défendent Puteaux. Il y a ceux qui défendent l'idéologie. La SOCLIP ne possède pas les capacités pour chauffer La Défense. Elle ne dispose pas d'autorisation à cet effet. Elle peut seulement chauffer le front de Seine en produisant elle-même la chaleur au lieu de l'acheter au concessionnaire de La Défense, paralysé par le refus de l'autorisation provisoire préfectorale. Dire que la SOCLIP pouvait prendre le relai constitue une billevesée imbécile. La délibération du SICUDEF affirme que les usagers privés d'eau restent indifférents à des arguties juridiques qu'ils se moquent de comprendre, à supposer qu'elles soient compréhensibles. Non, les Putéoliens ne sont pas des idiots. Il n'y a qu'un seul idiot, celui qui essaye de déformer les écrits et les faits pour des raisons politiciennes subalternes. Que les gens soient privés d'eau chaude, lui et ses amis politiques n'en n'ont cure. Ce qui les intéresse c'est l'exploitation politicienne lamentable qu'ils vont pouvoir faire pour leur triste boutique."

 

- Le 4 septembre 2002, le maire organise une manifestation devant la préfecture de Nanterre. CCR avait bien fait les choses : pas moins de 4 cars de la municipalité ont assuré le transport des manifestants de la mairie de Puteaux vers Nanterre... C'est une véritable claque (des membres du personnel communal en particulier) qui a accueilli le maire à son arrivée devant la mairie de Nanterre, point de départ de la manif. L'occasion pour lui d'accuser devant les caméras le préfet et de s'en prendre par la même occasion aux représentants de l'opposition, les accusant de "lâches".

Des gros bras de la mairie m'entourent et m'empêchent, parfois en me bousculant, de prendre des photos. Un commissaire de police de Nanterre intervient verbalement pour les calmer. Plusieurs journalistes sont témoins de la scène.

 

- Le 18 septembre 2002, la mairie publie la « mise en garde » suivante sur son site internet :

"Mise en garde
On sait depuis mai-juin 2002 qu'il y aura une élection cantonale partielle à Puteaux. Depuis, deux sites ont vu le jour à cette époque ou un peu plus tard. L'un, créé par un membre de la section socialiste de Puteaux. L'autre, par la candidate socialiste elle-même. Sur ces deux sites, on assiste à une critique systématique de la municipalité, d'où sera issu le candidat de la majorité. L'attention de la Commission Nationale des Comptes sera attirée sur cette situation, le moment venu
".

 

- Le 20 septembre 2002, je vais voir à l'Hôtel-de-ville l'exposition du projet de Palais de la Communication. Quelques minutes après mon arrivée, je suis entouré par 4 policiers municipaux. Une employée municipale ne me quitte pas d'un cheveux. Et 4 (oui 4 !) chefs de service font le pied de grue dans le hall de l'hôtel-de-ville !!! Qu'attendent-ils ??? De quoi ont-ils peur ??? De ma faute (ou plutôt de la leur), pendant 1/2 heure, la mairie de Puteaux fonctionne au ralenti ! Heureusement, il y a un témoin pour confirmer mes dires, car c'est tellement énorme... Nous ne pouvons pas laisser notre réaction sur le cahier prévu à cet effet. En effet, ils l'ont retiré lorsque nous sommes arrivés.

 

- Le 9 octobre 2002, le site de la mairie diffuse le message suivant :

"Protestation du syndicat du personnel de la mairie de Puteaux
Le syndicat FO du personnel communal proteste contre les critiques inadmissibles dont il fait l'objet sur un site politique. Le personnel s'est vu reprocher d'avoir participé à une manifestation de solidarité en vue du rétablissement de l'eau chaude. Il a été accusé de vouloir se mettre en grève pour refuser une adaptation des horaires plus conformes aux besoins de la population, alors que sa seule vocation est de servir le public. D'autres services encore ont fait l'objet de réflexions désagréables, toujours sur ce site politique.Le personnel n'a pas besoin d'un militant politique pour défendre ses intérêts professionnels, surtout lorsque le prétendu défenseur dément par la voie du mensonge les propos tenus par le délégué syndical. Ce n'est pas par le mensonge et la critique de chaque catégorie de personnel que l'on peut prétendre combattre pour la liberté d'expression. On ne peut à la fois insulter le personnel et se présenter en prétendu défenseur pour des motifs bassements politiciens".

La mairie de Puteaux renonce à m'attaquer directement. Alors elle le fait faire par d'autres, en l'occurence par le syndicat maison, et en utilisant le site internet municipal pour diffuser le message ! Quand on dit qu'un site est "politique" ou qu'il défend des "motifs bassements politiciens" pour le discréditer, alors c'est toute la fonction
politique qu'on attaque. En dévalorisant systèmatiquement la fonction plus que valeureuse du policien, c'est la démocratie qui est mise en cause. Dans ce message, le syndicaliste de la mairie, militant politique lui-même, défend des positions très éloignées des préoccupations du personnel de la mairie, si j'en crois les courriels que ces derniers m'envoient. Que dire enfin d'un représentant syndical, qui au lieu de s'en tenir à la défense de ses collègues, diffuse un message partisan sur un support servant à la propagande municipale ? Qu'en pensera la direction du syndicat dont il dépend ?

 

- Le 23 octobre 2002 se tient un conseil municipal. "Contrairement à ce qui a été annoncé sur un site socialiste, il n'est pas question que le débat devienne folklorique", déclare Joëlle Ceccaldi, qui préside la séance. La 1ere adjointe reproche aussi à un conseiller de l'opposition de m'avoir communiqué l'ordre du jour du conseil ! Or, cet ordre du jour est affiché devant la mairie. C'est une obligatoire légale. L'ordre du jour doit être publié. Pourquoi donc ne pourrait-on pas diffuser cet ordre du jour ? La mairie a-t-elle des choses à nous cacher ?
Une "claque" municipale monopolise la tribune du public. Cette claque s'exprimé très bruyamment lors des interventions des élus de l'opposition, les interrompant et couvrant leurs propos. Pourtant chargée de faire respecter l'ordre et le calme, la présidente de séance laisse faire.

 

- DEPUIS OCTOBRE 2002, LA CONSULTATION DE MONPUTEAUX.COM EST IMPOSSIBLE DEPUIS LES ORDINATEURS DE LA MUNICIPALITÉ (ADMINISTRATIONS, LIEUX PUBLICS ET ÉCOLES PRIMAIRES...). UN FILTRE A ÉTÉ INSTALLÉ.

 

- Le 10 novembre 2002, en marge du premier tour de l'élection cantonale partielle, je fais l'objet de menaces et d'agressions verbales. Je dépose une main courante.

 

- Le 11 novembre 2002, tard le soir, un personnage important de Puteaux est surpris dans l'entrée de mon immeuble. Enquête de voisinage ?

 

- Le 17 novembre 2002, au soir du second tour de l'élection cantonale partielle, le maire insulte les militants de gauche (dont moi) réunis dans le hall de l'hôtel-de-ville : "vous les Vichystes !". Insultes et menaces sont encore lancés contre moi à la sortie de la mairie.

 

- LE 19 NOVEMBRE 2002, DANS UNE MISE EN DEMEURE TRANSMISE PAR HUISSIER, LA MUNICIPALITE DE PUTEAUX ME MENACE D'UN PROCES SI JE PUBLIE DES IMAGES APPARTENANT A LA VILLE.

Un huissier a frappé à ma porte cette semaine pour me remettre une "mise en demeure" de la Mairie. Ma municipalité me reproche d'avoir diffuser sur mon site plusieurs couvertures des "Puteaux Infos" et des affiches de manifestations municipales (la "fête d'Halloween", "Puteaux Danse", la "fête du sport", etc...). "Ces diffusions sont de nature à porter préjudice à la ville", est-il notamment écrit. La mairie me met en demeure de retirer ces images "sans délai". A défaut, elle menace de saisir le juge "aux fins d'exécution forcée et de réparation de préjudices subi". "Pour l'avenir et d'une façon générale, ajoute le courrier municipal, la ville de Puteaux ne vous donne pas l'autorisation de diffuser sur votre site une quelconque oeuvre dont elle serait l'auteur au sens de l'article L.112.2 du Code de la propriété intellectuelle". Cette mise en demeure ne trompera personne. Qui va croire que je porte préjudice à ma ville en reprenant sur mon site des affiches de manifestations publiques diffusées partout ! Personne ! la majorité municipale cherche tout simplement et par tous les moyens à me faire taire. Mais en m'empêchant de vous informer librement, elle apparaît comme un censeur. Et finalement, en me prenant pour cible, elle m'accorde une crédibilité inattendue de sa part !

 

- Le 3 décembre 2002 se tient un conseil municipal. J'en suis interdit. Je récolte à la sortie les témoignages de ceux qui ont pu y assister : "Vous pouvez aller vous torcher" a notamment lancé le maire en s'adressant aux élus de l'opposition. D'autres insultes ont suivi :" bestioles de fosses septiques"... "souriceaux des égouts"... Soumis continuellement aux insultes, aux remarques blessantes et aux provocations, les conseillers municipaux de gauche resteront dignes... Quel courage ils ont ! Comme d'habitude, la tribune du public était "bien" garnie et les policiers municipaux présents en force avec leurs détecteurs et leurs tenues de CRS.

 

- Le 5 décembre 2002, Le Parisien, dans son édition du 92, revient sur les propos du maire lors de la proclamation des résultats du second tour de la cantonale, le 17 novembre. "Les Vichystes sont sortis" avait notamment lancé Charles Ceccaldi-Raynaud, alors que la candidate socialiste et quelques militants de gauche -dont moi- quittaient l'hôtel-de-ville. "Il y a des allusions historiques qu'il n'est pas bon de faire, surtout lorsqu'elles concernent l'une des périodes les plus sombres de l'histoire de France", écrit Le Parisien. Le 2 décembre, pendant le conseil municipal, le maire a nié l'insulte. Je l'ai pourtant personnellement entendue.

- Le 19 décembre 2002, nouveau conseil municipal. J'en suis encore interdit. Comme le site de la section locale du PS le raconte, le moment le plus tendu du conseil a été lorsque la conseillère socialiste Nadine Jeanne a pris la parole pour dénoncer les sommes astronomiques consacrées aux réceptions de fin d'année (plusieurs centaines de milliers d'euros !). Le maire l'a qualifiée de "tyrannique" et de "totalitaire", entre autres gentils "mots", avant d'interrompre la séance pendant plusieurs minutes !!!

 

 

(à suivre...)

 

- JE SUIS SYSTEMATIQUEMENT PHOTOGRAPHIE PAR LA PHOTOGRAPHE DE LA MAIRIE -COMME POUR ME SIGNIFIER QUE JE SUIS SOUS SURVEILLANCE- QUAND JE PARTICIPE A UNE MANIFESTATION LOCALE.

 

 

- DEPUIS LE 27 MARS 2003, LA MUNICIPALITÉ DE PUTEAUX M'EMPÊCHE D'ACCÉDER À L'HÔTEL-DE-VILLE LES SOIRS Où LE CONSEIL MUNICIPAL SE RÉUNIT. ELLE EXPLIQUE QU'ELLE NE POURRAIT PAS ASSURER MA SÉCURITÉ (SIC).

 

- LE 2 JUILLET 2003, UN MAIRE-ADJOINT LAISSE UN MESSAGE MENAçANT SUR MON RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE. Il ME TRAITE DE SALOPARD ET ME CONSEILLE DE CHANGER DE TROTTOIR SI JE LE CROISE.

 

- DURANT L'ÉTÉ 2003, LA VILLE DE PUTEAUX A ACHETÉ L'APPARTEMENT VOISIN DU MIEN !!! ELLE Y A INSTALLÉ UN EMPLOYÉ MUNICIPAL, ALORS QUE LA MUNICIPALITÉ POSSEDE DEJA DE TRES NOMBREUX APPARTEMENTS DE FONCTION !!!

 

 

VOUS ÊTES LIBRE DE PENSER QUE TOUS CES FAITS SONT DES ATTEINTES GRAVES ET INTOLÉRABLES À LA LIBERTÉ D'EXPRESSION CITOYENNE.

LE MAIRE AFFIRME QUE MON SITE N'EST QUE PUR MENSONGE... ALORS POURQUOI N'A-T-IL PAS PORTÉ PLAINTE CONTRE MOI ?

TOUT SIMPLEMENT PARCE QUE SES AVOCATS N'ONT JAMAIS RIEN TROUVÉ À REDIRE A CE QUE J'ÉCRIS...