PLUS
D'EAU CHAUDE NI DE CHAUFFAGE POUR LES ABONNES DE LA CHAUFFERIE
DE LA DEFENSE...
samedi 31 août 2002
La nouvelle a été annoncée ce matin dans
le journal LE PARISIEN : ce soir à minuit, la chaufferie
de La Défense s'arrêtera ! Cela concerne des milliers
de logements et de bureaux des communes de Puteaux, Courbevoie
et Nanterre. 30.000 foyers (selon Le Parisien) vont être
privés de chauffage et d'eau chaude, si un accord n'est
pas rapidement trouvé entre l'administration et la société
propriétaire de la centrale.
Petit retour en arrière : depuis l'explosion de la chaufferie,
en 1994, celle-ci fonctionne avec des autorisations provisoires
de la préfecture renouvelées chaque année
ou tous les 2 ans. La dernière autorisation prend fin ce
soir. L'exploitant de la centrale, la société Enerthem
(qui succède à la Climadef), a décidé
de stopper ses installations, s'engageant dans un étonnant
bras de fer avec la préfecture des Hauts-de-Seine. Mais
ce bras de fer pénalise avant tout la population !!!
"C'est incroyable d'en arriver là", déclare
notre maire et président du Sicudef (le syndicat intercommunal
propriétaire de la chaufferie). C'est effectivement incroyable,
d'autant que Charles Ceccaldi-Raynaud savait, comme tout le monde,
que le 1er septembre 2002 la centrale devrait s'arrêter.
Peut-être pensait-on que le préfet donnerait une
nouvelle autorisation sans sourciller... 8 ans après l'explosion,
le problème de la centrale reste entier.
Entretien
avec Joelle Paris, présidente de l'association CRAC,
Collectif des Riverains Anti Centrale :
- pouvez-vous nous présenter votre association
?
- Le CRAC a été fondé en mars 2001,
date anniversaire de l'explosion, par une poignée
d'habitants du quartier Faubourg de l'arche déjà
actifs, mais désireux de se faciliter l'accès
aux documents administratifs, d'où l'association.
Son objet principall : préserver l'environnement,
la santé et la sécurité des riverains
de la centrale Climadef. Obtenir toute l'information sur
les risques industriels que la proximité des habitations,
écoles, etc fait courir aux habitants. Lutter pour
l'emploi des meilleurs technologies disponibles, et la recherche
d' alternatives intelligentes et de bon sens qui n'hypothèquent
pas l'avenir. La coexistence centrale / zac est une erreur.
La recherche de responsabilités passées semble
vaine (même la justice française ne semble
pas avoir bougé d'un pouce en 8 ans !). En revanche,
les riverains seront très attentifs aux responsabilités
déterminées par les décisions actuelles.
- Quelle est votre réaction à la double
décision de la préfecture d'une part
de ne pas renouveler son autorisation de fonctionnement
de la centrale et de la société responsable
de la chaufferie d'autre part de cesser ses activités
dés ce soir ?
- Lorsqu'on a l'historique conjoint de la centrale depuis
son explosion de 1994 et de la construction de la ZAC devenue
Faubourg de l'Arche, la situation de ce jour offre un spectacle
pitoyable. Notre première réaction est "8
ans pour en arriver là, beau travail !". Après
8 ans, il nous semble que personne ne peut se déclarer
pris au dépourvu...
Ce qu'il faut bien comprendre : Il est inexact de dire que
le préfet n'accorde pas d'autorisation. Le préfet
dit que le dossier de demande de renouvellement d'autorisation
ne lui est pas parvenu dans les temps, et ce malgré
les mises en garde répétées adressées
des mois à l'avance au concédant (SICUDEF,
syndicat intercommunal regroupant Courbevoie, Nanterre,
Puteaux et le conseil général, actuellement
présidé par M. Ceccaldi Raynaud) et à
l'industriel concessionnaire.
Le Préfet serait hors la loi s'il accordait une autorisation
sans attendre l'enquête publique, phase absolument
obligatoire. Le fait que l'industriel cesse son exploitation
à l'échéance de la fin de l'autorisation
est aussi logique, car c'est lui le premier responsable,
et une installation classée soumise à autorisation
n'a pas le droit de fonctionner sans autorisation. Sauf
dispositions particulières, et d'après le
préfet c'est le cas, le ministère de l'Ecologie
ayant validé le principe de cette période
de transition (d'après fax du préfet adressée
au CRAC le 29 aout).
Notre interprétation est donc que pour l'instant
l'Etat et le tandem Sicudef Enertherm n'ont pas trouvé
d'accord satisfaisant sur le partage des responsabilités,
nécessité par cette situation absurde de transition
entre 2 autorisations temporaires, après 8 ans d'immobilisme.
- Comme on ne peut pas laisser des milliers de foyers
sans eau chaude ni chauffage, quelle solution d'urgence
envisagez-vous ?
- Nous ne pensons pas que cette situation soit tenable très
longtemps pour ces
initiateurs. Néanmoins elle a l'avantage de prouver
qu'il est possible d'arrêter cette centrale, et c'est
tout ce que le CRAC attendait ! Une solution d'urgence pourrait
être que tous les foyers privés d'eau chaude
aillent baigner leurs enfants ou laver leur vaisselle Tour
Eve à la Défense (siège du Sicudef)
ou à la mairie de Puteaux, ou encore au siège
social de la société Enertherm dans Paris...
Plus sérieusement, on peut s'interroger sur le principe
même de cette prise d'otages. Et sur ces motivations
réelles.
- Que souhaitez-vous pour l'avenir ?
- Que les risques industriels et sanitaires exacts auxquels
les riverains de cette installation sont soumis soient clairement
identifiés, mesurés, rendus publics, et que
les habitants décident en toute connaissance de cause
de partir ou rester, si les protagonistes persistent dans
l'absence d'étude de solutions alternatives visant
soit à déplacer cette installation, soit à
déplacer les 15 000 habitants du quartier Faubourg
de l'Arche !
|
A
LIRE :
- l'article du PARISIEN http://jdj.leparisien.com/jdj/Sat/HAUTSSEINE/3364097.htm
- l'article de MonPuteaux 1
MILLION D'EUROS POUR BELLERIVE du 13 août 2002
-
le courrier du prêfet sur le site du CRAC
LA
RENTREE, LA TETE DANS LES ETOILES...
samedi 31 août 2002
Comme tous les ans, les enfants et leurs parents étaient
invités à la Mairie pour fêter la rentrée
des classes. A chaque jeune inscrit en maternelle ou à
l'école primaire, la municipalité a offert un cartable
avec des cahiers, des crayons... tout ce qu'il faut pour bien
apprendre en classe ! Pour l'occasion, le hall de la Mairie était
transformé en cité des étoiles... peuplé
d'astronautes et de créatures venues d'autres planètes.
Les enfants ont pu participer à des jeux, se faire maquiller
ou bien encore appendre des tours de magie... Ahhhh, si seulement
l'école c'était comme ça tous les jours !!!

Une fête placée sous le signe des Etoiles...
VOIR LES PHOTOS
UN
BAR DE MOINS... UNE BANQUE
DE PLUS...
vendredi
30
août 2002
Le bar qui se trouve à l'angle du boulevard Richard Wallace
et de la rue Jean Jaurès va bientôt fermer. A la
place, c'est une agence du Crédit Lyonnais qui ouvrira.

A la place de ce bar, une agence du Crédit Lyonnais ouvrira
bientôt
Avec
aussi le CIC, qui s'est installé il y a quelques mois à
la place d'une boulangerie à l'angle Jaurès/esplanade
de la Mairie, on ne manquera vraiment pas de banquiers dans le
quartier ! On compte pratiquement une dizaines d'agences différentes
sur quelques centaines de mètres.
LA RENTREE POLITIQUE : LES SOCIALISTES DE PUTEAUX SE LANCENT SUR
LE NET...
jeudi
29 août 2002
Inspirés peut-être par l'expérience MonPuteaux,
les socialistes de Puteaux ont officiellement lancé mercredi
soir leur propre site internet : www.ps-puteaux.com.
Pour son ouverture, le site militant publie la liste des emplacements
des 101 caméras de vidéosurveillance que la mairie
compte prochainement installer dans les rues de notre ville. Un
projet sur lequel la municipalité s'est depuis le début
refusée à communiquer, alors que celui-ci devrait
mobiliser la bagatelle de 4 millions d'euros (plus de 25 millions
de FF) rien qu'en investissement.

Dans une ville où la population est fortement informatisée
et connectée au Net (Puteaux a été trés
tôt cablé et ADSLisé), le web peut servir
l'expression citoyenne. Je souhaite donc la bienvenue à
ce nouveau site. Je sais que d'autres projets sont en cours. De
cela, nous devons tous nous réjouir. Car l'Internet est
bien plus qu'un immense supermarché... c'est aussi un formidable
moyen pour accéder au savoir et pour faire circuler les
idées..
Christophe Grébert
|
Entretien
avec Madame Nadine Jeanne, Conseillère municipale
de Puteaux et chargée de communication à la
section PS de Puteaux :
- Quel est l'objectif de votre site ?
- Notre but est de renforcer la présence de l'opposition
municipale en accroissant sa visibilité. Nous espérons
mieux faire connaître nos actions et favoriser l'émergence
d'un débat démocratique à Puteaux.
-
Quelles informations pourra-t-on trouver sur ps-puteaux.com
?
-
On y trouvera des renseignements sur la vie de la section,
sur le travail des élus, sur les questions discutées
en Conseil municipal, sur les dossiers que nous avons suivis...
-
Que représente le Net pour vous, en tant que militante
?
- C'est un nouvel outil de communication, mais pas seulement
pour les partis. Il est intéressant parce qu'il permet
une plus grande interactivité. Et aussi parce qu'il
constitue une banque de données à laquelle
on peut se référer.
|
PUTEAUX-SUR-MER AURA DU POISSON FRAIS TOUS LES JOURS...
mercredi 28
août 2002
Puteaux n'avait pas de poissonnerie (à part celles du Monoprix
et des marchés). Il fallait corriger cela... c'est fait
: Gilles Cohen, qui est "dans le poisson depuis 25 ans",
ouvrira sa nouvelle boutique demain matin à 9 heures dans
la rue Eichenberger ( juste à côté
du Leader Price). Il possède déjà la "plus
grosse poissonnerie du 92" à Levallois-Perret et il
en inaugure une 3ème, cette semaine aussi, à Neuilly
! Autant dire que ce n'est pas un amateur. Aux Putéoliens,
il promet le meilleur rapport qualité/prix, des promotions
chaque jour selon l'arrivage direct des côtes françaises
et hollandaises et un choix parmi
plus de 200 variétés.

Gilles Cohen : un poissonnier heureux...
Son secret : le service. Ses vendeurs seront
toujours prêts à vous expliquer la provenance d'un
poisson et la meilleure façon de le préparer...
La poissonnerie sera ouverte du mardi au samedi de 9h à
13h et de 15h à 19h30, le dimanche de 9h à 13h (fermeture
le lundi).
A partir du 16 septembre, on pourra aussi se faire livrer son
poisson, en téléphonant au 01 47 67 03 99.
1.500 JEUNES BASKETTEURS SUR LE PARVIS DE LA DEFENSE
mardi 27 août 2002
Mais que faisaient ces alpinistes, lundi, sur la façace
du CNIT ? Ils étaient en train de poser l'affiche annonçant
la "Nike Battleground" !
A partir d'aujourd'hui et jusqu'à dimanche, 1.500 jeunes
vont s'affronter dans un tournoi de basket. Terrains et paniers
ont été installés sur le parvis, entre le
CNIT et les 4 TEMPS :

derniers préparatifs avant le
début de la compétition
Les
50 meilleurs jeunes champions auront ensuite la chance de s'entraîner
avec l'une des stars du basket : Tony Parker. Le plus jeune meneur
de jeu européen de la NBA annoncera lui-même les
noms des 50 sélectionnés vendredi à 18 heures.
Enfin, dimanche, une SUPER FINALE opposera les meilleurs des meilleurs.
L'accès est libre.
QUAND
UN PRESSING EN CACHE UN AUTRE...
lundi 26 août 2002
Lorsque l'année dernière, Maurice Charbit, commerçant
depuis plus de 25 ans dans la rue Jean Jaurès, a vu s'installer
un concurrent juste à côté de chez lui, il
n'en a tout d'abord pas cru ses yeux ! Et pourtant, c'était
bien vrai :
2 pressings côte à côte
: cherchez l'erreur !
Certains clients ont même pensé qu'il avait vendu
sa boutique ou que celle-ci avait été agrandie !!!
C'est en fait l'une des méthodes habituelles de certaines
grosses chaînes de pressing : ouvrir une boutique à
la porte d'un petit indépendant et casser les prix pour
profiter d'une clientèle déjà établie.
Une concurrence sauvage contre laquelle un commerçant ne
peut rien faire du tout. Monsieur Charbit s'accroche... malgré
une baisse de 20 pour cent de son chiffre d'affaires.
LA
MAIRIE EMBAUCHE UN WEBMASTER POUR REPONDRE A MONPUTEAUX.COM
dimanche
25 août 2002
Depuis
la création de MonPuteaux.Com, le site officiel de la Mairie
de Puteaux est soudainement sorti de sa torpeur. Désormais
après chaque article mis en ligne sur MonPuteaux.Com, la
ville publie sa propre réponse sur www.mairie-puteaux.com.
En pleine période estivale, la municipalité a pour
cela dû trouver d'urgence un webmaster !
Voici l'annonce de recrutement (publiée à cette
adresse http://emploi.journaldunet.com/php/offre/offre.php?id_offre=958)
:
URGENT - recherche assistant webmaster pour le service communication
de la
mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine) du 15.07.02 au 30.08.02 : revue
de web, site
Internet,
notes de synthèse, numérisation du journal municipal,
etc
Convention de stage
Non rémunéré
Lieu : Puteaux
Il s'agit d'un stage non rémunéré. Notre
ville n'a pas les moyens de se payer un webmaster ? Ce n'est pas
très sérieux ! On dénonce les entreprises
qui passent des conventions de stage l'été pour
remplacer leurs employés partis en vacances, on attend
mieux de sa municipalité.
PUTEAUX-CROISETTE
(3eme partie)
Vendredi
23 août 2002
Après 4 mois de travaux, la circulation a été
rétablie dans la rue Jean Jaurès, entre Wallace
et la Mairie. Comme indiqué dans l'article du 21 août,
la rue est désormais bordée d'une rangée
de palmiers, les trottoirs ont été agrandis, les
autos ne circulent plus que sur une seule voie et les places de
stationnement ont toutes été supprimées.
Par ailleurs, pour les livraisons, des horaires stricts vont être
mis en place. Ca risque de bouchonner le matin !
A terme, la mairie veut réaliser une zone piétonne
dans ce quartier. Mais Jean Jaurès étant un
axe important de notre ville, on voit mal comment la municipitalité
pourrait décider de le fermer totalement aux voitures.
"les
personnes agées ne peuvent plus traverser"
La
Municipalité promet de consulter les commerçants
sur ce projet. Des commerçants qui ne semblent pas particulièrement
heureux : les trottoirs très hauts ne facilitent
pas la tâche des livreurs et les personnes agées
ne peuvent plus traverser avec leurs caddies. Plusieurs commerçants
affirment que leurs chiffres d'affaires étaient déjà
en forte baisse depuis le début des travaux (de -10 à
-15 pour cent). Mais en pleine période estivale, il est
encore trop tôt pour tirer un bilan sérieux. Alors,
attendons...
Le Maire (toujours en vacances) et la présidente de l'association
des commerçants (elle aussi encore en vacances) doivent
s'attendre à beaucoup de travail dès leur retour
!
PUTEAUX-CROISETTE
(2eme partie)
Jeudi 22 août 2002
Dans
un communiqué, qui a aussitôt suivi la publication
de l'article "Puteaux-Croisette" du 21 août, la
mairie affirme : "Il a été mis fin à
la petitesse des trottoirs, mais pas à la petitesse d'esprit
des grincheux idéologues, dévots de la médiocrité".
Ces insultes me sont-elles directement adressées ? Franchement,
les gens de la mairie n'ont pas grand chose à faire pour
répondre -surtout de manière aussi creuse- au tout
petit internaute que je suis ! J'énerve parce que je m'exprime
librement ? Il faudra s'y habituer : Puteaux est aussi ma ville...

A quelques mètres des palmiers,
une autre promenade peu "poétique"
de notre ville !!!
Mais
puisque la mairie se met tout d'un coup à "communiquer",
j'espère qu'elle dira aussi aux contribuables (c'est à
dire à nous) combien cette "promenade poétique
et exotique" a coûté... Au prix du palmier,
sans doute quelques dizaines de milliers d'euros... Cela fera
plaisir aux Putéoliens qui habitent des logements insalubres
à seulement quelques mètres de là. Qu'attend-on
pour les réhabiliter ces vieux immeubles de la rue Collin
? Certains préfèreraient peut-être les raser
pour construire du "Haussmannien" à la place
? :o(((((((
APRES
PARIS-PLAGE, VOICI PUTEAUX-CROISETTE !!!
mercredi 21 août 2002
La rue Jean Jaurès a pris cet après-midi un petit
air de Croisette : des camions sont venus déposer une vingtaine
de Palmiers dans la partie en cours de réaménagement
de la rue, entre le carrefour Wallace et l'esplanade de la Mairie.
Ces palmiers occupent les emplacements qui semblaient réservés
au stationnement. Et cette occupation est définitive !
La mairie envisage de créer à terme une zone piétonne
dans ce secteur. Interrogés sur les détails et les
délais de ce projet, les services municipaux concernés
ont répondu "qu'ils n'en savaient rien" (encore
une fois, la communication n'est pas le fort de notre administration
locale).

Ceux qui pestaient déjà devant la perspective de
ne plus pouvoir se garer devant le Monoprix devront s'y faire
et aller plus loin : les parkings de la Mairie et de la rue Mars
et Roty vont être agrandis, un 3eme parking devrait être
créé rue Saulnier, et à plus longue échéance
un projet de nouveau parking rue du Bicentenaire (à la
place de l'ancien magasin Ford) serait à l'étude.
Plus de 200 nouvelles places seront mises rapidement à
la disposition des automobilistes. Cela compensera donc largement
la neutralisation du stationnement rue Jean Jaurès... il
faudra marcher un peu, c'est tout !

Quant aux commerçants, qui n'avaient pas été
prévenus de l'installation de ces palmiers, ils attendent
de voir l'effet que cela aura sur le chaland ! La municipalité
tente de les rassurer en affirmant (avec son habituel style alambiqué)
que "cette reconquête des trottoirs offre aux Putéoliens
un meilleur accès aux commerces ainsi quune promenade
poétique et exotique à lombre des palmiers".
Notre Maire voudrait-il copier Bertrand Delanoë ? Pourquoi
pas ! Enfin une bonne idée !!!
VOS
REACTIONS :
>
Les palmiers, ça gèle en hiver (NB : cette
variété résisterait au gel) et ça
coûte cher !!! Il vaut mieux planter 100 platanes que 10
palmiers !!!! Et il vaut mieux refaire 20 trottoirs en bitume
rouge avec pistes cyclables que 2 trottoirs en granit ! Christian
>
la rue J. Jaurès sans places de stationnement, c'est très
bien, cela rendra théoriquement la circulation plus fluide.
Quant à l'aggrandissement du parking Mars et Roty, moi
qui subi déjà les nuisances olfactives, sonores
et visuelles de ce parking déja agrandi deux fois depuis
mon installation à Puteaux, cela me rend furieux. Il m'avait
semblé lire quelque part que le parking Mars et Roty devait
être enterré et qu'un jardin serait créer
sur la dalle de celui-ci !? En savez-vous plus ?
Stéphane
ET
SI PUTEAUX ETAIT SOUS LES EAUX ?
dimanche 18 août 2002
Les images en provenance de République Tchèque et
d'Allemagne nous ont tous choquées. Et si une crue catastrophique
touchait la région parisienne ? De vieilles cartes postales
sont là pour nous rappeler la crue de 1910.

Tout au long du siècle dernier, des travaux ont bien entendu
été réalisés sur le bassin de la Seine
pour éviter qu'un tel événement ne se reproduise
: des barrages et de vastes bassins de rétention ont été
construits en amont de Paris.
Toutefois, l'homme ne peut pas grand chose face aux grandes catastrophes
naturelles... et plus encore aujourd'hui qu'en 1910, une crue
de la Seine aurait des conséquences humaines et économiques
considérables.
C'est le travail de la DIREN (direction régionale de l'environnement
d'Ile-de-France) de prévoir et d'annoncer les risques d'inondation.
Sur son site, vous pouvez trouver des informations et des cartes.
C'est l'une de ces cartes que je vous livre aujourd'hui : celle
des plus hautes eaux connues sur Puteaux.
Cliquez sur l'image pour la voir en grand
Il ne s'agit pas des zones inondables... mais des zones qui ont
par le passé été déjà inondées.
Cette carte correspond donc à un "scénario
déjà observé mais toujours susceptible de
se reproduire à l'identique, voire en plus grave",
explique le document de la DIREN.
Si vous habitez les rues Voltaire, Gehard, Benoit Malon, des Pavillons
ou Arago... sachez qu'en cas de grande crue... vous risquez fort
d'avoir les pieds dans l'eau !
Consultez le site de la DIREN : http://www.environnement.gouv.fr/ile-de-France/phecrues/default.htm
CHAUFFAGE
URBAIN : 1 MILLION D'EUROS POUR BELLERIVE...
mardi 13 août 2002
En plein mois d'août, les résidents de Bellerive
viennent de recevoir une lettre du Maire portant sur "l'affaire"
du chauffage urbain. Dans ce courrier de 2 pages, Charles Ceccaldi-Raynaud
annonce que la SOCLIP (la société concessionnaire
du chauffage urbain à Puteaux) a bien surfacturé
ses services. Le Maire avance même des montants pour les
3 copropriétés de Bellerive : plus d'un million
d'euros de surfacturation sur la période 1994/2000.
Il annonce que la Municipalité a mis en demeure la SOCLIP
de rembourser ces sommes.
C'est la première fois que le Maire, qui est aussi le président
du Syndicat Mixte de Chauffage Urbain de la Défense (SICUDEF)
propriétaire de la Centrale de Courbevoie, reconnaît
officiellement des faits dénoncés depuis des années
par les habitants. Cette reconnaissance "estivale" arrive
2 mois seulement avant la conclusion du procès engagé
contre la SOCLIP par les résidents de Bellerive.

Une partie de cette affaire remonte à 1994, lorsque la
centrale CLIMADEF de Courbevoie explose. La centrale de Puteaux
reprend alors du service. Elle utilise du fioul qui est à
l'époque moins cher que les combustibles utilisés
à Courbevoie : le gaz et le charbon. Mais la SOCLIP ne
change pas ses bases de calcul. La surfacturation atteint en moyenne
30 pour cent ! Les résidents de Bellerive ont bien obtenu
récemment une réindexation des tarifs... mais ce
qu'ils réclament, c'est le remboursement depuis 94.
Aujourd'hui, le maire leur donne totalement raison. "Mieux
vaut tard que jamais", déclare un habitant. Voyons
maintenant ce que la justice décidera : RDV en octobre.
LE
MAIRE PREND UN ARRETE QUI VISE MONPUTEAUX.COM
vendredi 9 août 2002
Après seulement 3 mois d'existence, MonPuteaux.Com subit
pour la première fois les foudres de la Mairie.
Le Maire, dans un arrêté daté du 8 août,
interdit désormais à tout Putéolien de pénétrer
dans la salle du Conseil municipal avec un appareil photographique.
Raison invoquée pour justifier cette interdiction : si
une photo était prise, le flash de l'appareil pourrait
gêner le travail des élus.
Je dois malheureusement avouer que cette limitation de la liberté
du citoyen putéolien à se balader avec un appareil
photo (y compris dans sa mairie) est de ma faute.
En effet, lors du Conseil municipal du 23 juillet, du haut de
la tribune du public, j'ai photographié de loin mes élus
(voir la photo du délit ci-dessous). Je précise
que cette photo a été faite sans flash. Sur le moment,
personne n'a remarqué que j'avais prise une photo... preuve
que cela n'a gêné en rien les débats. C'est
seulement lorsque je l'ai publiée sur mon site qu'une personne
m'a envoyée un e-mail pour m'expliquer que j'avais "dérogé
au droit" en prenant ce cliché.

Je ne savais pas que photographier ses élus en train de
travailler était mal ! d'autant qu'une réunion du
Conseil municipal est non seulement accessible au public, mais
qu'aussi par tradition républicaine elle se tient "toutes
portes ouvertes, afin que rien ne soit décidé en
cachette".
En assistant aux Conseils et en vous en parlant ensuite sur ma
page perso, suis-je en tort ? Ma démarche n'est-elle pas
parfaitement civique et ne devrais-je pas plutôt recevoir
des louanges de la part de nos représentants élus
? Tout ce qui peut contribuer à faire connaître les
délibérations municipales est bon pour la démocratie
locale. Et je suis fier d'y participer désormais.
Tout
cela valait-il un arrêté municipal ? Que craint-on
? Quelle menace je représente ?
Ce qui gêne peut-être, c'est qu'un simple citoyen
se permette d'exercer son droit le plus normal et le plus défendable
: la liberté d'expression.
Mais comme justement je ne suis qu'un simple citoyen (sans organisation
derrière lui, ni avocat, ni conseiller juridique... et
pour tout argent que celui qu'il gagne chaque mois...), en cas
de procédure judiciaire engagée contre moi (on ne
sait jamais), je ne jouerai pas au martyr : je fermerai aussitôt
et définitivement mon site.
Si cela devait arriver, je vous préviendrais et je le ferai
savoir.
Si MonPuteaux.Com devait être fermé dans les prochaines
semaines, certains parleront de victoire. Moi, je dirai que c'est
la liberté qui a perdu.
Je me permets à ce propos de vous conseiller la lecture
d'un livre de poche : "LE DROIT ET LA LOI ET AUTRES TEXTES
CITOYENS" de Victor Hugo (éditions 10/18).
Christophe Grébert
LES
PIGEONS PIGEONNéS...
jeudi 8 août 2002
Après plusieurs années de réflexion, le Conseil
Municipal vient de voter la réalisation de 2 pigeonniers
sur le territoire communal.
Les pigeons, que l'on surnomme aussi parfois les "rats avec
des ailes", sont la plaie des villes : leurs déjections
dégradent les bâtiments et les monuments... et ils
sont soupçonnés -mais à tort- de transporter
des maladies. Entre la pause de grilles de protection (pas toujours
très esthétiques) et le nettoyage des façades
"fientées", le pigeon coûte cher aux collectivités.
Pour se débarasser "en douceur" de cette nuisance,
le Conseil Général des Hauts-de-Seine incite financièrement
les communes du 92 à s'équiper... de pigeonniers.
Le principe de ces pigeonniers est assez simple : on y attire
les pigeons en leur offrant une demeure agréable et de
la nourriture... Une fois qu'ils sont bien installés, on
vient régulièrement stériliser leurs oeufs. Il
suffit de laisser les couples avoir un petit de temps en temps
pour qu'ils ne désertent pas l'endroit. Rapidement,
la population diminue... et nos rues sont plus propres !
EN 1 AN SEULEMENT, LE NOMBRE DE PIGEONS
PEUT ETRE DIVISÉ PAR 5, selon les promoteurs de cette méthode
!
Une méthode qui a l'intérêt de n'être
pas agressive pour les oiseaux, contrairement aux captures pratiquées
par beaucoup de municipalités. Elle satisfait donc pleinement
les associations de protection des animaux, avec qui les élus
doivent désormais compter.
Mais construire un pigeonnier représente un investissement
: 14.000 euros hors taxes pour un abris capable d'accueillir
300 à 400 oiseaux. A cet investissement de départ,
il faut ajouter un minimum de 6.000 euros hors taxes en frais
annuels d'entretien.
un véritable pigeon de Puteaux !
Plusieurs sociétés proposent aux municipalités
des pigeonniers "clés en main" : SERVIBOIS en
réalise depuis 1995. Ses pigeonniers en bois ont été
adoptés par plusieurs villes des Hauts-de-Seine, notamment
par Meudon, où ils ont montré leur efficacité.
Mais, Puteaux semble avoir choisi une autre entreprise : PRO URBA.
Spécialisée dans le mobilier urbain, cette société
de Fontenay-sous-Bois fabrique depuis peu un pigeonnier qui est
lui en métal. Les pigeonniers des 2 sociétés
valent environ le même prix. En revanche, PRO URBA réclame
9.000 euros H.T. de coût d'entretien annuel, contre 6.000
euros H.T. pour SERVIBOIS. Il faudra consulter les devis pour
voir ce qui justifie une telle différence.
LA POPULATION D'UN PIGEONNIER DEVORE
100 KILOS DE BLÉ PAR MOIS !
Installer un pigeonnier n'est pas une chose simple. L'une des
difficultés est de trouver le bon endroit où les
oiseaux se sentiront assez bien pour y nicher : il faut des arbres,
du calme et un point d'eau à proximité (pour Puteaux,
l'île serait idéale). Par ailleurs, le "rayon
d'action" de ces pigeonniers n'est que de 500 mètres
: avec cette solution, on ne peut donc "traiter " qu'un
seul quartier... mais pas toute une ville. Enfin, parallèlement
à l'installation du pigeonnier, une campagne d'information
doit être menée par la municipalité auprès
des personnes qui avaient l'habitude de nourrir les pigeons. Elles
ne pourront plus le faire, au risque autrement de faire rater
toute l'expérience. Ce sera difficile d'expliquer ça
aux petits vieux dont c'est la passion !
Le Conseil Général apporte une aide d'environ 5.000
euros par pigeonnier construit. Puteaux veut en réaliser
2. Ils pourraient être inaugurés en 2003, si le dossier
de subvention est accepté. Réponse en octobre.
Lire
aussi l'article sur le site du conseil general : www.hauts-de-seine.net/doc.jsp?DocId=24789
LA
CLE DES CHAMPS...
mercredi 7 août 2002
Puteaux au mois d'août... comme partout, c'est le désert.
Mais ceux qui sont encore là, comme moi, auraient aimé
pouvoir profiter un peu des jardins, parcs et places de la ville.
Dommage, à voir ces quelques photos prises cet après-midi
dans le bas de Puteaux, le "maître des clés"
semble être parti en vacances... avec son trousseau :

à
lire aussi l'article sur les nouveaux jardins de Puteaux dans
la rubrique PEUX MIEUX FAIRE
L'AVENIR
DE LA DEFENSE EN DISCUSSION, LUNDI, AU CONSEIL MUNICIPAL
vendredi 2 août 2002
Apres les élus de Courbevoie, le mois dernier, le conseil
municipal de Puteaux se penchera lundi 5 août sur un gros
dossier : l'avenir de la gestion de La Défense.
Il est proposé aux conseillers de voter contre le transfert,
proposé par l'Etat, des "ailes" du domaine public
de l'Epad dans celui des collectivités territoriales. Autrement
dit, il s'agirait de faire peser sur le budget des 2 communes
l'entretien de tous les espaces publics de La Défense qui
se trouvent sur leur territoire et qui ne relèvent pas
spécifiquement de la dalle. Courbevoie a voté contre.
Puteaux fera donc de même.
Petite explication : en 2007, l'EPAD cessera juridiquement d'exister.
Sa mission d'aménageur de La Défense sera même
achevée un peu plus tôt (vers 2004), après
la réalisation de 3 derniers programmes de bureaux : la
tour CBX, le projet Gambetta pour Bouygues Immobilier et le Palatin
II. Problème : qui succédera à l'EPAD pour
gérer la dalle de 30 hectares entre le Pont de Neuilly
et la Grande Arche ? On pourrait imaginer un comité de
gestion regroupant Puteaux, Courbevoie et le conseil général
des Hauts-de-Seine. Mais les 2 communes ne veulent pas en entendre
parler.
Non seulement, l'intercommunalité n'a jamais été
leur fort, mais en plus cela leur coûtera de l'argent :
le budget d'exploitation de la dalle se solde chaque année
par un déficit de 9 millions d'euros pour l'Etablissement
Public gestionnaire du quartier d'affaires. Cependant, il ne faut
pas oublier que La Défense rapporte à Courbevoie,
mais surtout à Puteaux 137,2 millions d'euros par an de
taxe professionnelle !
Un consensus reste à trouver entre les communes et l'Etat...
chacun cherchant pour l'instant à se décharger sur
l'autre de la gestion future de La Défense.
CG (à lire sur le sujet : "La Défense à
la recherche d'un gestionnaire" Les Echos n° 18694 du
11/07/2002 p. 6)