UN
MOIS SANS CONSEIL MUNICIPAL
samedi 31 janvier 2004
Le mois de janvier se termine sans que le maire ait trouvé le
temps de réunir le conseil municipal, sans doute était-il
trop pris par les réceptions du nouvel an.
Alors qu'en novembre et décembre 2003, Charles Ceccaldi avait
réuni le conseil trois fois en l'espace de quatre semaines (!),
cela fait deux mois qu'il n'y pas eu de séance. Cherche t-il
à battre son record de l'an dernier avec presque trois mois sans
réunion des élus entre les 23 juillet et 17 octobre 2003
? Alors que dans la plupart des autres villes de France, le conseil
municipal se réunit régulièrement à une
date annoncée longtemps à l'avance ; à Puteaux,
c'est selon le bon vouloir du maire. Et, malgré nos demandes
répétées, les citoyens sont toujours prévenus
irrespectueusement au tout dernier moment.
Avec des périodes de 2 ou 3 mois sans réunion du conseil,
on peut légitimement de demander si la ville est encore gérée
!
J./C.
CHANGEMENT
DE DIRECTION A LA DEFENSE
jeudi 29 janvier 2004
Le conseil d'administration de l'Etablissement Public d'Aménagement
de la Défense (EPAD) a désigné le directeur général
adjoint, Michel Gérin, pour succéder par intérim
au directeur général, Christian Bouvier, qui a pris
sa retraite mardi.
L'EPAD a été créé en 1958 pour développer
le quartier d'affaires de la Défense, devenu le premier quartier
d'affaires d'Europe avec 3,3 millions de m2 de bureaux.
Michel Gérin en sera peut-être le dernier dirigeant.
Les derniers immeubles sont en effet en cours de construction ou de
négociation alors qu'un état des lieux est en cours
afin de transmettre le domaine public, actuellement sous responsabilité
de l'EPAD, aux 3 communes concernées, Courbevoie, Nanterre
et Puteaux, et au département des Hauts-de-Seine.
La taxe professionnelle dégagée par le quartier est
estimée chaque année à plus de 150 millions d'euros,
répartie entre les 3 communes et le département. L'entretien
du domaine public entraîne actuellement un déficit pour
l'EPAD d'environ 5 millions d'euros... une broutille par rapport aux
revenus que La Défense engendre.
LE
GRAIN DE SABLE
jeudi 29 janvier 2004
Il y
a quelques mois, la presse s'était fait l'écho d'une
répartition des mandats électoraux entre les familles
Ceccaldi et Sarkozy.
Charles Ceccaldi, qui se présente au poste de conseiller général
du canton de Puteaux en mars 2004, aura droit, s'il est élu,
à une vice présidence au Conseil Général
des Hauts-de-Seine. En septembre 2004, il céderait ensuite
son poste de sénateur des Hauts-de-Seine à sa fille
Joëlle Ceccaldi lors du renouvellement de la haute assemblée.
Joëlle Ceccaldi, élue au sénat, démissionnerait
de son poste de député qui reviendrait à Cécilia
Sarkozy, l'épouse du ministre de l'Intérieur. Nicolas
Sarkozy succéderait à Charles Pasqua en tant que conseiller
général de Neuilly avec à la clé la présidence
du Conseil Général des Hauts-de-Seine s'il était
amené à quitter son poste ministériel plus rapidement
que prévu.
Il ne reste plus qu'à faire valider par les électeurs
ce scénario élaboré en famille et entre amis.
Simple formalité, pensaient-ils ! Sauf qu'entre temps, la justice
s'est intéressé à certaines affaires alto-séquanaises.
En décembre 2003, les journaux nous apprenaient que les domiciles
à Puteaux et en Corse du maire de Puteaux Charles Ceccaldi
avaient été perquisitionnés, ainsi que son cabinet
d'avocat à Paris (on a ainsi appris que notre maire avait un
"cabinet d'avocat". maire, sénateur, conseiller général...
n'a-t-il pas déjà assez à s'occuper ?). En janvier
2004, les journaux nous informaient d'une nouvelle perquisition effectuée
à la mairie de Puteaux dans le bureau du maire et dans celui
de sa fille, Joëlle Ceccaldi, première adjointe. Plusieurs
documents, nous dit-on, ont été saisis.
Tant qu'il est sénateur, Charles Ceccaldi est protégé
par son immunité parlementaire ; par contre, si en septembre
2004, il abandonnait son poste de sénateur au profit de sa
fille, il perdrait l'immunité qui va avec.
Ces mêmes journaux écrivent, avec une certaine malice,
que l'affaire est suivie par la Chancellerie et l'Elysée. Quand
on connaît les rapports entre l'hôte de l'Elysée
et celui du ministère de l'Intérieur, on peut penser
que cette affaire risque de devenir une sacré peau de banane
sur le chemin du bouillonnant et ambitieux ministre de l'Intérieur.
Même le Canard Enchaîné en a parlé en page
2 de son édition du mercredi 21 janvier 2004.
Même si les Ceccaldi ont été reçus par
Jacques Chirac à l'Elysée, comme « Puteaux Infos
» s'en était fait l'écho en son temps, il a fort
à parier qu'ils ne pèseront pas bien lourds dans la
lutte Chirac-Sarkozy et qu'ils risquent d'être les dindons de
la farce.
En tout état de cause, les Putéoliens pourront toujours
signifier à Charles Ceccaldi qu'après avoir exercé
tous les mandats au cours des 40 dernières années, il
est grand temps qu'il passe la main.
J.
RÉHABILITATION
DE LA TOUR HORIZON : OUVERTURE D'UNE ENQUETE PUBLIQUE
mercredi 28 janvier 2004
Officiellement fermée pour un dysfonctionnement dans le système
de sécurité incendie, la tour Horizon, au 52 quai Dion
Bouton, va être réhabilitée. Cette réhabilitation
va donner lieu à une enquête publique, préalable
à la délivrance d'une permis de construire. Chacun pourra
prendre connaissance du dossier et y apporter des remarques en se
rendant au service de l'urbanisme, à la mairie, du 9 février
au 10 mars, du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30.
Le commissaire enquêteur désigné, Jean Bourcin,
se tiendra à la disposition du public :
- le lundi 9 février de 9h30 à 12h
- le mercredi 18 février de 14h30 à 17h30
- le lundi 1er mars de 9h30 à 12h
- le mercredi 10 mars de 14h30 à 17h30
RISQUE
DE LÉGIONELLOSE À LA DÉFENSE : UNE PHOTO ALARMANTE
mercredi 28 janvier 2004
L'association CRAC
a envoyé à la ministre de l'environnement, Roselyne
Bachelot, cette photo prise il y a quelques jours du "panache
de vapeur, issu des 34 Tours aéro réfrigérantes
de l'unité de production de climatisation, balayé sur
les HLM construits en limite d'installation par les vents d'ouest
dominants !" :

Rappelons que ces
tours aérofrigérantes sont les sources principales des
dernières épidémies de légionellose qui
ont touché notre pays.
DES
POLICIERS DE PERMANENCE DANS LES COLLÈGES DU 92 ???
mercredi 28 janvier 2004
Une pétition "contre la présence permanente
dun policier dans un établissement scolaire"
est actuellement diffusée dans le département par le
syndicat d'enseignant SNES.
En voici le texte intégral :
Le 9 janvier, une bouteille dacide, venant de la rue, est
jetée dans la cour du collège Manet à Villeneuve-la-Garenne
(Hauts-de-Seine). Les enseignants décident dexercer leur
droit de retrait et demandent audience auprès des ministres
concernés : de lEducation nationale, de la Ville
et de lIntérieur. Le 15 janvier, le Ministre de lIntérieur,
Nicolas Sarkozy en personne, reçoit une délégation
et lui propose à titre « expérimental »
laffectation à temps plein dun policier « référent »
qui exercerait au sein de létablissement. Le 23 janvier,
et cela contre lavis de nos collègues enseignants, le
CA du collège Manet vote un protocole daccord sous la
pression du préfet et de lInspecteur dacadémie.
Le policier référent aura pour mission « détablir
une collaboration étroite » avec la communauté
éducative » pour « renforcer lefficience
du travail de chacun en matière de sécurité »,
« dintervenir dans le travail denquête »
et « dorganiser les rappels à la loi ».
Si des liens de coopération- que nous jugeons indispensables-
ont été tissés entre des établissements
scolaires et la police, cest seulement et uniquement pour des
missions de prévention (ex. : prévention du racket,
de la drogue, etc.
). La présence dun policier
changerait radicalement le caractère propre des établissements
centré sur des missions éducatives et la co-éducation
lorsquil sentoure de partenaires extérieurs. Cette
présence ferait des établissements scolaires un lieu
de répression et des personnels de lEducation nationale,
de simples auxiliaires de police. Cette confusion des genres serait
totalement préjudiciable aux liens de confiance que nous pouvons
tisser avec les élèves et, par contrecoup, à
toute forme éducative.
Installer un professionnel de la sécurité dans un établissement
scolaire, cest laisser croire que linsécurité
est telle quil ne peut y avoir de solution éducative ;
cest un désaveu et une méconnaissance du savoir-faire
des personnels enseignants et non enseignants; cest aussi oublier
que la violence, les débordements et leurs raisons sont le
plus souvent extérieurs aux établissements scolaires
et ne doivent se régler pénalement quà
lextérieur.
Traiter de la délinquance des mineurs uniquement sous laspect
répressif est totalement contraire à lesprit de
lordonnance de 1945 qui donne priorité à la prévention.
Supprimer 40 000 emplois de personnels déducation en
deux ans, au nom de la réduction des dépenses publiques,
c'est pour l'Etat démissionner de ses responsabilités
éducatives à l'égard de la jeunesse.
Nous, personnels attachés au service public d'enseignement,
exigeons qu'il soit mis un terme à des dérives dangereuses,
et que l'Education reçoive dans tous les quartiers, et dans
toutes les régions, les moyens humains (les créations
de postes et les recrutements) nécessaires à ses missions
.
UN
MORT OUBLIÉ RUE DES PAVILLONS
mardi 27 janvier 2004
Le cadavre d'un homme de 70 ans a été découvert
vendredi dernier au dernier étage d'un vieil immeuble, 29 rue
des Pavillons. Le décès remonte à plusieurs mois
! Tout ce temps, les voisins n'ont rien remarqué.
Les pompiers ont du passer par les combles pour pénétrer
dans l'appartement, l'homme s'étant barricadé. Isolé
depuis longtemps, suicidaire, il n'avait plus de contact avec sa famille,
qui ne s'est donc pas alarmé non plus de n'avoir pas de nouvelle.
C'est la propriétaire de l'immeuble qui -s'inquiétant
de ne plus percevoir les loyers- a alerté les secours.
Une autopsie est en cours pour déterminer la cause -sans doute
naturelle- de la mort. Par ailleurs, des voisins auraient, à
plusieurs reprises, attiré l'attention des services municipaux
sur le cas de cet immeuble vétuste et insalubre... en vain.
B./C.
REVUE
DE PRESSE : L'EX-SUPPLÉANT DE SARKOZY INQUIÉTÉ
(LIBÉRATION)
mardi 27 janvier 2004
A son tour, Libération publie ce matin un article sur l'affaire
:
"Puteaux:
l'ex-suppléant de Sarkozy inquiété
L'enquête concerne le marché public du chauffage de la
Défense.
Par Renaud LECADRE
La justice s'intéresse à Charles Ceccaldi-Reynaud,
sénateur-maire (UMP) de Puteaux, ancien député
suppléant de Nicolas Sarkozy. Une information judiciaire pour
corruption, ouverte en juillet 2002, sommeillait au tribunal de Nanterre
avant que la juge Isabelle Prévost-Desprez, fraîchement
promue, ne la réveille subitement, perquisitions à la
clé. Elle vise le marché public du chauffage de La Défense
(2,8 millions de mètres carrés de bureaux). Ceccaldi-Reynaud
l'a accordé en tant que président du syndicat intercommunal
(Sicudef), structure à cheval sur Puteaux, Courbevoie et Nanterre.
Lors de son renouvellement, en 2001, la Direction de la concurrence
(DGCCRF) avait transmis ses doutes au parquet, certains candidats
ayant endossé plusieurs casquettes. Mais il est surtout question
d'une cagnotte de 100 millions de francs, dont la destination finale
fait fantasmer.
A l'origine, l'usine de chauffage de La Défense était
gérée par une filiale à 50 % de Charbonnages
de France (CDF), Climadef. Outre que CDF était dans une logique
de liquidation de tous ses actifs, sa concession de vingt-cinq ans
à La Défense prenait fin en août 2002. Mais son
patron, Jean Bonnefont, malgré ses 65 ans, n'entendait pas
lâcher prise. Il fait alors tandem avec Bernard Forterre, ancien
n° 3 de Vivendi débarqué par Jean-Marie Messier,
qui piaffe de revenir aux affaires. Le tandem Bonnefont-Forterre devient
trio avec le renfort de Laurent Gimel, intermédiaire en Indonésie
de Lagardère ou Dassault. Ils sont candidats sous leurs propres
couleurs, via la société Enerpart créée
à cet effet, mais rachètent parallèlement Climadef,
candidat à sa propre succession. D'où leur double casquette
qui fait alors jaser.
L'intérêt d'une double candidature, au nom de l'ancien
et d'un futur concessionnaire, réside dans les réserves
pour fin de concession - les fameux 100 millions enregistrés
dans les caisses de Climadef. En fin de parcours, un concessionnaire
est censé remettre les équipements en bon état
de marche. Pour s'en assurer, il doit constituer progressivement des
provisions en cas de travaux à effectuer. Dans l'usine de chauffage
de La Défense qui avait explosé en 1994, il y avait
du boulot. L'intérêt du trio était d'être
désigné en tant que nouveau concessionnaire, tout en
récupérant la cagnotte de l'ancien.
Des documents de travail laissent entendre que le trio se disait sûr
de gagner sur les deux tableaux, compte tenu de ses relations étroites
avec les décideurs locaux. Bernard Forterre et Charles Ceccaldi-Reynaud
rétorquent que le marché a été accordé
à l'unanimité des élus du Sicudef et que le préfet
des Hauts-de-Seine n'avait rien trouvé à redire. Et
Forterre assure que les 100 millions ont bel et bien été
réinvestis dans l'usine plutôt que dans un éventuel
compte bancaire au Luxembourg".
LIRE
L'ARTICLE SUR LE SITE
DE LIBÉ
REVUE
DE PRESSE : CA CHAUFFE A LA DÉFENSE (L'EXPRESS)
mardi 27 janvier 2004
L'hebdomadaire L'EXPRESS publie cette semaine une importante enquête
sur les affaires de Puteaux : "Une juge de Nanterre s'interroge
sur les conditions d'attribution, en 2001, du marché du chauffage
du quartier d'affaires. Elle a perquisitionné chez le maire
de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud".
"C'est un dossier ultrasensible. Suivi de près à
l'Elysée et au ministère de l'intérieur",
écrit le magazine. "La juge Prévost-Desprez
s'interroge sur les conditions dans lesquelles le Syndicat de chauffage
urbain de La Défense (Sicudef) -présidé par le
maire de Puteaux et dont sa fille a été administratrice-
a attribué, en 2001, le marché du chauffage de La Défense
à la société Enertherm. Un marche colossal -230
millions de francs par an- qui serait entaché d'illégalité".
Un rapport de la DGCCRF évoque des faits de corruption et de
favoritisme.

"Mais là où cette histoire prend un tour incroyable,
écrit L'EXPRESS, c'est qu'un homme d'affaires français
installé au Luxembourg, Thierry Brutmann, affirme dans une
lettre écrite à la fin de 2002 que, à l'occasion
de ce contrat, 100 millions de francs de commissions auraient été
versés". Le parquet de Nanterre a ouvert une information
contre X pour corruption, suivie d'une autre, au début de 2003,
pour abus de biens sociaux.
"Pendant 18 mois, l'instruction avance lentement. Jusqu'à
ce qu'une nouvelle juge, Isabelle Prévost-Desprez, soit désignée,
en octobre 2003. Dès lors, tout s'accélère :
perquisition à la mi-décembre dans la superbe propriété
de Ceccaldi, à Porto-Vecchio (Corse-de-Sud), puis, le 14 janvier
2004, dans son bureau ainsi que dans celui de sa fille, à la
mairie de Puteaux. De nombreux documents ayant trait à l'appel
d'offres lancés par le Sicudef sont saisis. Tout comme une
liste de membres de la Grande Loge nationale française, à
laquelle appartien le maire de Puteaux".
Interrogé par L'EXPRESS, notre maire affirme qu'il ne connait
pas l'intermédiaire du Luxembourg : "Tout ce que je
sais, c'est qu'il a réclamé en vain une commission de
5 millions de francs. Alors il s'est sans doute vengé",
déclare Charles Ceccaldi-Raynaud à l'hebdomadaire.
"Certains, visiblement, en veulent au maire de Puteaux, conclu
L'EXPRESS : la juge vient de recevoir 3 lettres anonymes, une mini-cassette
audio et une carte sur laquelle sont écrits, bien visibles,
des chiffres. S'agirait-il d'un numéro de compte bancaire ?
La PJ se livre aux expertises..."
LIRE L'ARTICLE : PARTIE 1,
PARTIE 2, PARTIE
3
LES
BREVES DES PUTEAUX ET DES ENVIRONS
lundi 26 janvier 2004
- Quand la droite se tire un coup dans le pied... Les militants
ceccaldistes ont distribué dimanche matin sur le marché
des tracts qui rappelaient que Charles Pasqua, le président
du conseil général, était le "cofondateur
du SAC", de triste mémoire. En pleine campagne électorale,
on comprend mal la logique d'une telle attaque contre son propre camp
!!!
- Les
Verts présentent une candidate à la cantonale de Puteaux
: Brigitte Cassigneul représentera le mouvement écolo
sur notre ville. C'est la 5eme candidate déclarée, après
le maire Charles Ceccaldi (jusqu'à présent toujours
soutenu par l'UMP), la conseillère socialiste Nadine Jeanne,
la communiste Annick Herbin et le Front National Bruno Ligonie.
-
Un débat sur la "démocratie participative"
à Puteaux... C'est la section locale du PS qui organise
cette réunion le mardi 3 février de 19 à 21h,
salle Delcour, rue des rosiers (à 100 m du rond-point des Bergères).
Invitée : Marie-Laure Meyer, maire-adjointe de Nanterre et
auteur du livre "Qui veut tuer la démocratie ?".
- La
manif contre les nuissances aériennes, dimanche à Paris,
a rassemblé 5.000 personnes... dont plusieurs élus
et représentants associatifs des Hauts-de-Seine. Les manifestants
ont demandé à l'Etat de prendre des mesures pour réduire
rapidement les nuisances conséquences du trafic aériens
(bruit, pollution de l'air).
(photo A.M.)
L'ART
EN DANGER A PUTEAUX : UNE PEINTRE MENACÉE D'EXPULSION
samedi 24 janvier 2004
On peut surement mesurer le degré de développement d'une
civilisation à l'attention qu'elle porte à l'art. Protéger
et encourager les artistes est un devoir... car, à travers
leurs oeuvres, ils nous aident à mieux comprendre le monde
et à nous faire sentir homme. Ne pas respecter les artistes...
c'est insulter l'humanité.
A Puteaux, l'histoire de Sophie Rocco pourrait avoir valeur de démonstration.
Cette artiste peintre est installée dans notre commune depuis
une quinzaine d'année. Elle y a son atelier sur le boulevard
Richard Wallace (au 46). Elle pensait s'y être installée
pour la vie. Mais en 1999, elle reçoit un avis d'expropriation.
Son immeuble va être démoli... pour laisser place à
un jardin. Des grilles à la place d'un espace de liberté.
Peu après, la vie de Sophie Rocco semble s'effrondrer tout
à fait quand elle perd son mari, emporté par un cancer.

Seule désormais, elle doit se battre : l'indemnisation que
lui propose la ville est bien inférieure au prix du marché.
Pour cette somme, elle n'arrive pas à trouver un nouveau local
suffisamment grand pour installer ses toiles et continuer à
travailler.
Que fait alors la mairie pour aider cette artiste ? N'y a-t-il
pas de locaux disponibles dans notre commune ? Pourquoi Puteaux ne
propose pas comme le font de nombreuses autres villes des atelier
aménagés pour ses artistes ?
Jusqu'à présent, la municipalité s'est contentée
de saisir la justice pour obtenir l'expulsion au plus vite de cette
femme qui résiste. Sophie Rocco reste dans ses murs promis
à la démolition, entourée de ses oeuvres.
Qui pourra l'aider ? Il lui faut un lieu pour poursuivre son art...
Encore une fois, une ville -surtout riche comme Puteaux- n'a-t-elle
pas le devoir d'aider ses artistes ?
Aux dernières nouvelles, le maire lui a proposé un HLM
! Mais ce n'est pas d'un toit dont elle a besoin... c'est d'un local
pour créer !
Christophe Grébert
DEPOLLUTION
SOUS SURVEILLANCE RUE DE L'OASIS
vendredi 23 janvier 2004
Dans un article publié ce matin dans Le
Parisien (édition des Hauts-de-Seine), nous apprenons
que la police scientifique a réalisé des prélèvements
sur le chantier de la rue de l'Oasis, où une pollution a été
découverte par un riverain (lire notre brève du 20 janvier).
Depuis 2 semaines, ce dernier et sa famille sont à l'hôtel,
une odeur suffocante remontant de leur cave. Le promoteur Kaufman
& Broad, responsable du chantier, explique au Parisien avoir décelé
une "pollution au trichloréthylène". Selon
lui, la dépollution pourrait être achevée d'ici
une quinzaine de jours. L'inspection du travail suit de près
ce chantier, précise Le Parisien, et a préconisé
des mesures de précaution pour protéger les ouvriers.
Quant aux résultats des analyses effectuées par la police,
leur publication est "imminente". Les habitants du quartier
se plaignent de n'avoir reçu aucune information des autorités
locales.

Vendredi matin,
le chantier du "Clos des Arts", rue de l'Oasis, est arrêté,
en attendant la dépollution du terrain.
ENCORE
UN IMMEUBLE DE STANDING RUE ROUSSELLE
vendredi 23 janvier 2004
Un nouveau projet de BOUYGUES IMMOBILIER est lancé rue Rousselle,
à l'angle de la rue Roque de Fillol : il s'agit d'une immeuble
de "standing" de 26 logements sur 7 étages, plus
un local d'activité au RDC (permis de construire délivré
par le maire le 6 octobre dernier). Tout ce quartier est actuellement
"donnée" par la mairie aux promoteurs. C'est une
partie importante du vieux Puteaux qui est en train de disparaître...
Si encore, des projets de logements sociaux ou des espaces verts étaient
prévus... mais rien.
une nouvelle parcelle du vieux Puteaux est condamnée
REVUE
DE WEB : 50 ANS D'ARCHIVES (PUTEAUX92.COM)
vendredi 23 janvier 2004
Le site PUTEAUX92.COM
lance une nouvelle rubrique "50 ans d'archives". On y découvre
plusieurs vieux documents sur notre ville et en particulier sur l'arrivée
et sur les débuts de Charles Ceccaldi-Raynaud à la tête
de la mairie. Puteaux92 nous promet d'autres documents "très
bientôt".
Charles Ceccaldi distribuant (déjà) des cadeaux aux
anciens, en 1969
Dès le début, le clientélisme est au coeur du
système ceccaldiste.
REVUE
DE PRESSE : CHARLES CECCALDI EN BAISSE (NOUVEL OBS)
jeudi 22 janvier 2004
Le Nouvel Observateur classe "en baisse" notre maire à
la suite des perquisitions menées dans ses bureaux dans le
cadre d'une enquête pour l'attribution frauduleuses de marchés
publics.

Nouvel Obs, 22 janvier 2004
REVUE
DE PRESSE : L'ELYSÉE SUIT LES AFFAIRES PUTÉOLIENNES
(LE CANARD ENCHAÎNÉ)
mercredi 21 janvier 2004
"L'Elysée suit avec une attention gourmandes les dernières
avancées de l'enquête pour "corruption et abus de
biens sociaux" qui intéresse le maire UMP de Puteaux,
Charles Ceccaldi-Raynaud", écrit le Canard Enchaîné
dans son édition du 21 janvier 2004. En effet, notre maire
se présente comme un proche de Nicolas Sarkozy. Selon le Canard,
"Un conseiller juridique du Château (l'Elysée) n'hésite
pas à faire le lien entre les dernières provocations
anti-Chirac de Sarkozy et la récente perquisition à
la mairie de Puteaux".

Le Canard, 21 janvier 2004
QUAND
PUTEAUX S'OUBLIE LE LONG DU CIRCULAIRE
mercredi 21 janvier 2004
Les abords de la route d'accès au circulaire depuis le rond
point de la rue Paul Lafargue voient, depuis des semaines, s'accumuler
les détritus. Comme rien n'est fait, cela va bien sûr
en s'empirant. Cet endroit draîne chaque jour des centaines
de véhicules. Les usagers doivent apprécier le spectacle.
Au pied des prestigieux immeubles du quartier de La défense
et sur le territoire d'une commune parmi les plus riches de France,
ça fait pas sérieux...
S.

REVUE
DE PRESSE : A PUTEAUX, CA CHAUFFE ! (MARIANNE)
mercredi 21 janvier 2004
Le magazine
Marianne publie un nouvel article sur notre maire (N°352 du 19
au 25 janvier) : "A Puteaux, ça chauffe !". "Charles
Ceccaldi-Raynaud ne sait plus où donner de la casserole.
Dans le collimateur de la justice (..), le sénateur maire
UMP de Puteaux a fait l'objet d'une nouvelle perquisition",
écrit l'hebdomadaire de Jean-François Kahn. L'hebdo
revient aussi sur l'histoire des casseroles achetées par la
ville pour les anciens et sur le procès que fait le maire au
fournisseur. Notre maire n'est-il pas en train de ridiculiser notre
ville avec toutes ses casseroles ?

LOGEMENTS
ANCIENS A PUTEAUX : EN UN AN, LES PRIX ONT AUGMENTÉ DE 14,7%
mercredi 21 janvier 2004
Les Parisiens achètent de plus en plus en proche banlieue,
selon la Chambre des notaires de Paris, qui a publié hier (mardi
20 janvier) sa traditionnelle étude sur l'état du marché
de l'ancien libre. Résultat : les prix flambent. En variation
annuelle, au 3eme trimestre 2003, les prix ont progressé en
moyenne de 12,4% dans les Hauts-de-Seine (+12,4 également à
Paris, +12,7 en Seine St Denis et +13,1 dans le Val-de-Marne) pour
atteindre 2.863 euros le m2.
Pour Puteaux, la hausse a été de 14,7%. Le prix moyen
du m2 dans l'ancien atteignant dans notre ville 2.623 euros.
La situation est semblable dans les villes voisines, avec quelques
records de hausse, notamment à Asnières :
Asnières
+ 21,8% (2 281 €/m2)
Montrouge
+ 19,7% (2 542 €/m2)
Bois-Colombes + 18,2%
(2 252 €/m2)
Suresnes
+ 17,1% (2 804 €/m2)
Colombes
+ 17,1% (1 849 €/m2)
Antony
+ 14,7% (2 285 €/m2)
Issy-les-Moulineaux + 14,6% (2 858 €/m2)
Courbevoie
+ 14,1% (2 688 €/m2)
Clichy
+ 13,9% (2 067 €/m2)
Levallois-Perret + 13,5% (3 498 €/m2)
Neuilly
+ 12,7% (4 608 €/m2)
Boulogne-Billancourt + 12,4% (3 360 €/m2)
Vu le
niveau du marché parisien et si le dispositif d'amortissement
fiscal du ministre du Logement Gilles de Robien (incitant à
l'achat d'immobilier ancien destiné à la location) ne
répond pas aux besoins, les Franciliens "n'auront pas
d'autre choix que de migrer de plus en plus loin pour se loger",
relèvent les notaires. Selon eux, l'immobilier neuf ne suffira
pas à combler les besoins.
Ce phénomène de déplacement de la demande du
centre de Paris vers les quartiers périphériques, de
Paris vers la Petite couronne et de cette dernière vers la
Grande couronne est observé depuis déjà plusieurs
trimestres, soulignent-ils.
CONSULTER
L'ETUDE SUR LE SITE
DE LA CHAMBRE DES NOTAIRES DE PARIS
UNE
GRAVE POLLUTION SUR UN CHANTIER DU CENTRE DE PUTEAUX
mardi 20 janvier 2004
"Un chantier faire rejaillir une pollution cachée",
titrait lundi le journal "20 minutes". Ce chantier, c'est
"Le
clos des Arts", 20 rue de l'Oasis : une centaine de logements
de "grand standing" réalisés par Kaufman &
Broad et livrables fin 2006. Le terrain sur lequel viennent de commencer
les travaux était autrefois occupé par une fabrique
de peinture. En creusant, les pelleteuses ont découvert une
fosse septique non signalée sur les plans. Le problème,
c'est qu'une partie des liquides contenus dans cette fosse se sont
semble-t-il propagées dans dans la cave d'une maison de la
rue Roque de Fillol. Le propriétaire de cette maison, géné
par une forte odeur venant de sa cave, a appelé la police qui
a fait intervenir les pompiers. Sur place, les sapeurs ont aussitôt
fait évacuer tout le monde. Tout cela se passait la semaine
dernière. Depuis cette famille putéolienne est à
l'Hôtel. Ils ne savent pas quand ils pourront rentrer chez eux.
Ils ne savent pas non plus ce qu'ils ont respiré. Les analyses
sont en cours. Que font les autorités, le responsable du chantier
et le promoteur ? Qui informera et indemnisera cet habitant de Puteaux
? Signalons aussi que le chantier est proche d'une crèche
municipale et que les parents attendent toujours d'être informés.

journal 20 Minutes
du 19-1-2004
LES
BRÈVES DE PUTEAUX ET DU 92
mardi 20 janvier 2004
- Cécilia Sarkozy ne sera pas candidate à l'élection
régionale en Ile-de-France sur la liste de l'UMP.... C'est
son mari, Nicolas Sarkozy, qui l'annonce ce matin dans Le
Parisien.
"Cécilia a décidé librement de ce qu'elle
devait faire. Elle a fait connaître sa décision dans
une lettre personnelle qu'elle a adressée à Jean-François
(..) Elle veut privilégier sa famille et le travail qu'elle
fait à ses côtés. C'est la raison pour laquelle
elle n'est pas candidate", explique le ministre de l'intérieur.
Mais Cécilia a-t-elle aussi renoncé à se présenter
à la mairie de Neuilly ou à une éventuelle législative
partielle sur la circonscription de Puteaux-Neuilly ? Sans doute,
son porte-parole de mari nous en dira plus le moment venu...
- Charles Pasqua n'a pas pris de décison concernant son
avenir à la tête du conseil général des
Hauts-de-Seine... "Je ne suis sûr de rien, et personne
n'est sûr de rien", a-t-il dit lundi matin sur LCI.
"Ceux qui spéculent, ceux qui affabulent, risquent
de se trouver un peu démentis par les faits", a-t-il
ajouté. Le Parisien a affirmé lundi que Charles Pasqua,
76 ans, s'apprêtaità mettre un terme à son mandat
d'élu local et qu'il cédera son fauteuil de conseiller
général de Neuilly à Nicolas Sarkozy. "Rien
n'est décidé, ni par lui ni par moi. Nous nous reverrons
avant que la décision soit prise. Nous sommes suffisamment
amis pour décider ensemble", a dit Charles Pasqua.
"Au plus tard, ce sera vers le 20 février, puisque
c'est le dépôt des candidatures" pour les élections
régionales et cantonales, a ajouté le président
du conseil général des Hauts-de-Seine.
-
Que devient Reine Denoulet ? Page 13 du dernier « Puteaux
Infos » (N° 157 - Janvier 2004), dans un article intitulé
« Charte département-handicap », on apprend qu'elle
a été signée par Reine Denoulet en présence
de Charles Pasqua, président du Conseil Général
des Hauts-de-Seine. C'est la première fois que « Puteaux
Infos » relate une action de notre conseillère générale
depuis son élection en novembre 2002. N'aurait-elle rien d'autre
à son actif ou est-ce pour lui mettre un peu de baume au coeur
à deux mois de la fin de son mandat et la remercier d'avoir
gardé au chaud la place des Ceccaldi, empêchés
de cumuler tous les mandats putéoliens ?
- Neuilly
fête le nouvel an chinois le vendredi 23 janvier à 10h30,
sur l'esplanade du Souvenir Français (au dessus de l'avenue
Charles-de-Gaulle). Un grand défilé parcourra les rues
de Neuilly, auquel participeront de nombreux artistes de l'orchestre
militaire des enfants, des troupes de chant et de danse de l'école
d'opéra de Pékin, ou de l'école des arts martiaux
de la province de Shandong. Près de quatre cents personnes
venues de la République Populaire de Chine se produiront pendant
une heure et demie pour offrir aux Neuilléens un superbe spectacle.
LA
RUE DE NOTRE DEPUTÉE REFAITE À NEUF
lundi 19 janvier 2004
Commencés
cet été, les gros travaux de réfection de la
rue de Brazza (derrière la mairie) viennent de s'achever. Ce
n'est pas un secret : Joëlle Ceccaldi, la députée,
1ère adjointe et fille du maire, y a sa maison.

La mairie a dépensé sans compter : les travaux de la
courte rue de Brazza ont coûté 1.000.000 (bien 1 million)
d'euros !

Les bordures des trottoirs sont en granit rose, le dallage en dalle
calcaire de Bourgogne. Pour l'éclairage, des candélabres
de style Saint-Germain de 4 m de hauteur ont été installés.
Les habitants
de la rue de Brazza ont bien remarqué qu'au niveau de la maison
de la députée, et uniquement là, des bacs de
plantes ont été installés :
La mairie
a particulièrement soigné ce morceau de trottoir, le
long de la maison de Joëlle Ceccaldi... A quand des Palmiers
???
REVOIR
LA RUE DE BRAZZA AVANT
LES TRAVAUX
NOTRE
TERRAIN DE FOOT, IL PENCHE !
samedi 17 janvier 2004
La ville de Puteaux ne fait pas grand chose pour les adolescents.
A Lorilleux, il y a bien un terrain de foot. Mais celui-ci, construit
sur le parking souterrain de la résidence, présente
un gros défaut : il est en pente ! Ca prête à
sourire... mais pour les jeunes du quartier, ça craint ! De
toute façon, le terrain est la plupart du temps fermé.
Heureusement d'ailleurs : il serait dangereux d'y pratiquer un quelconque
sport vu son état !


UNE
SAINT VALENTIN DÉMOCRATIQUE
vendredi 16 janvier 2004
Pour la Saint Valentin, le 14 février, la ville nous invite
à diffuser une déclaration d'amour qui sera diffusée
sur tous les panneaux lumineux de la commune. Pour déclarer
votre flamme à l'élu(e) de votre coeur, vous pouvez
téléphoner au service communication de la mairie ou
passer par le site
internet de la municipalité (mais vous serez fichés
: vous devrez en effet indiquer votre nom, votre adresse et votre
numéro de téléphone !).
Personnellement, j'ai laissé un message, mais je me demande
s'il sera diffusé !!! :o)))
LES
DÉCORATIONS DE NOÊL FONT DES HEURES SUP'
vendredi 16 janvier 2004
Toute la semaine, les 51.000 ampoules des décorations de Noël
sont restées allumées en plein jour, comme l'attestent
les photos ci-dessous prisent jeudi avant 16 heures. Imaginez la facture
EDF que cela représente pour notre ville ! Après la
mairie nous fera des discours sur le développement durable
!!! pffff

PERQUISITION
A LA MAIRIE : DES REVELATIONS DANS LE MONDE
jeudi 15 janvier 2004
Le Monde, dans son édition du vendredi 16 janvier 2004, a publié
un article qui nous en apprend plus sur la perquisition effectuée
hier (mercredi 14 janvier) à la mairie de Puteaux, et notamment
sur les motifs de l'enquête en cours qui est bien liée
à la chaufferie de La Défense. Le versement de commissions
occultes à hauteur de "100 millions de Francs" serait
en jeu.
L'article
du Monde (à lire aussi sur le site
du quotidien) :
"Longue
perquisition chez le maire (UMP) de Puteaux
La juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) Isabelle Prévost-Desprez
a conduit, mercredi 14 janvier, une très longue perquisition
à la mairie de Puteaux. La magistrate s'est rendue dans le
bureau du maire, Charles Ceccaldi-Raynaud, également sénateur
(UMP) des Hauts-de-Seine. Elle y a saisi plusieurs agendas, de même
que dans le bureau de la première adjointe, qui n'est autre
que la fille de M. Ceccaldi-Raynaud, Joëlle.
Mme Prévost-Desprez, qui enquête sur des irrégularités
commises lors de l'attribution de marchés publics, s'était
déjà rendue, le mois dernier, au domicile parisien de
M. Ceccaldi-Raynaud, ainsi que dans sa résidence secondaire
en Corse, comme l'indiquait Le Parisien du 17 décembre
2003.
Suivie de près à la chancellerie, l'affaire l'est également
au ministère de l'intérieur. Agé de 78 ans,
l'inamovible maire de Puteaux qu'il dirige, d'une main de fer,
depuis 1969 est proche de Nicolas Sarkozy. Il l'avait remplacé
à l'Assemblée nationale entre 1993 et 1995, lorsque
ce dernier était ministre du budget. Et c'est Joëlle Ceccaldi-Raynaud
qui siège depuis 2002 à l'Assemblée, en lieu
et place du ministre de l'intérieur, dont elle était
le suppléant, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine,
lors des dernières législatives. Elle faisait partie
des parlementaires invités à dîner par M. Sarkozy,
mardi soir, dans les appartements privés du ministre de l'intérieur.
COMMISSIONS OCCULTES
Mme Prévost-Desprez instruit deux enquêtes susceptibles
d'inquiéter le maire de Puteaux, en sa qualité de président
du Syndicat de chauffage urbain de la Défense (Sicudef), qui
regroupe les communes de Courbevoie, Nanterre et Puteaux. La première,
ouverte mi-2002 pour "corruption" à la suite d'un
rapport de la direction générale de la concurrence,
de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF),
recoupe largement la seconde, déclenchée début
2003 pour "abus de biens sociaux" et qui s'est essentiellement
nourrie des déclarations d'un intermédiaire luxembourgeois.
Selon ce témoin, plusieurs marchés importants passés
par le Sicudef l'auraient été au mépris des procédures
d'appel d'offres. Ils auraient donné lieu au versement d'importantes
commissions occultes. Dans une lettre adressée début
2003 au parquet de Nanterre, l'intermédiaire évoquait
le versement, en France, de "rétrocommissions" à
hauteur de 100 millions de francs. Le Sicudef gère notamment
la centrale de la Défense, qui dessert le plus grand réseau
de France, fournissant chauffage et climatisation à près
de 90 immeubles de bureaux, 9 800 logements et une
quinzaine d'écoles et de commerces, le tout réparti
sur onze communes.
Fabrice Lhomme"
URGENT
: PERQUISITION A LA MAIRIE DE PUTEAUX
jeudi 15 janvier 2004
Des policiers ont effectué une perquisition, mercredi (bien
mercredi) à la mairie de Puteaux. La nouvelle a été
annoncée à la mi-journée par une dépêche
de l'Agence France Presse. Cette fois, ce ne sont pas les domiciles
et les bureaux privés du maire qui étaient visés,
mais l'Hôtel-de-ville ! On peut raisonnablement penser que la
justice a des éléments précis pour se permettre
de faire perquisitionner ce lieu symbolique d'autorité. Il
est par ailleurs à noter que cette fois ce ne sont pas des
policiers du département qui ont procédé à
cette perquisition mais des policiers parisiens (de la brigade financière
?). Autre preuve que l'enquête a pris un nouveau tour.
La dépêche de l'AFP diffusée à la mi-journée
:
"Enquête sur des marchés publics: perquisition
à la mairie de Puteaux
Une perquisition judiciaire a été effectuée lundi
à la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine), notamment dans les
bureaux du maire (UMP) Charles Ceccaldi-Raynaud, a-t-on appris de
source proche de l'enquête jeudi à Nanterre.
Cette perquisition, effectuée par des policiers parisiens,
a duré toute la journée et s'est déroulée
dans le cadre d'une enquête concernant l'attribution frauduleuse
de marchés publics menée par Isabelle Prévost-Desprez,
juge d'instruction à Nanterre.
Aucune confirmation n'a pu être obtenu à la mairie ou
de source judiciaire.
Cette visite des policiers fait suite à une série de
perquisitions effectuées mi-décembre dans les différents
domiciles du sénateur-maire (UMP), à Puteaux et en Corse.
Son cabinet d'avocat, dans le 17ème arrondissement de Paris,
avait également été visité.
Ces perquisitions avaient alors été confirmées
par le parquet. Le maire, interrogé par l'AFP, avait pour sa
part affirmé que ces perquisitions n'avaient pas eu lieu "à
(sa) connaissance".
L'enquête menée par la juge Prévost-Desprez, ancienne
magistrate au pôle économique à Paris, porte sur
l'attribution de marchés publics et un compte bancaire au Luxembourg.
Selon des sources proches de l'opposition à Puteaux, une lettre
anonyme détaillée serait parvenue au parquet et, après
les premières perquisitions, de nouvelles informations plus
précises sur la localisation des archives seraient parvenues
au magistrat.
Une autre information judiciaire est en cours portant sur le marché
de la chaufferie de La Défense, attribué par un syndicat
présidé par le maire de Puteaux.
L'entreprise bénéficiaire, dirigée par un proche
de M. Ceccaldi-Raynaud, n'aurait pas fourni les documents obligatoires
habituellement, ne s'étant constituée juridiquement
qu'après le lancement de ce marché".
(AFP 15 JANVIER 2004 12:27)
UN
NOUVEAU LIVRE SUR LA DEFENSE
jeudi 15 janvier 2004
Architecte et docteur en histoire de l'art, Virginie Lefebvre s'intéresse
beaucoup à l'histoire de La Défense. Elle avait déjà
écrit un livre sur "La Grande Arche". Elle récidive
avec "Paris-Ville Moderne Maine-Montparnasse et La Défense
1950-1975". Ce livre, publié aux éditions Norma,
raconte comment sont nés de la volonté politique ces
2 grands projets urbanistiques un peu fous que sont la tour Montparnasse
et le quartier d'affaires de La Défense. "La dalle,
sol artificiel maîtrisé par la technique, apparaît
comme le socle idéal de la ville du futur". Des premiers
projets utopiques des années 50, aux réalisations des
années 70, on voit ce concept d'une ville sur dalle "naître,
évoluer, puis disparaître, marquant la fin d'une époque
optimiste où l'on croyait possible de modifier les conditions
de la vie urbaine".
"PUTEAUX
INFOS" DE JANVIER : UN MONUMENT DE MÉGALOMANIE ET D'ÉLECTORALISME
mercredi 14 janvier 2004
"Puteaux infos", le magazine de la municipalité,
vient d'être distribué dans les 19.000 boîtes aux
lettres de la commune. Ce numéro de janvier est un monument
de mégalomanie et d'électoralisme. A commencer par le
titre de la couverture : "Puteaux en Neige classe la ville
en avance sur son temps" ! Qui a trouvé ce titre mégalo
? Je cherche encore ce que cela veut dire. Mais si ce n'était
que ça...
Page 2, la mairie a trouvé après coup une signification
à la couleur rouge des décoration de Noël : c'est
l'année de la Chine ! 51.000 ampoules ont illuminé les
rues de la ville... ce qui représentait 17 km de guirlandes
!
Page 3,
on peut lire un texte certainement ironique : "Selon les recommandations
de la commission nationale des comptes de campagne et des financements
politiques, la publication des tribunes politiques dans "Puteaux
infos" est suspendue jusqu'au 30 mars 2004 afin de respecter l'égalité
de traitement entre tous les candidats aux élections cantonales
et régionales des 21 et 28 mars 2004, conformément aux
lois sur le financement des campagnes électorales".
En fait, cela fait déjà plusieurs numéros que les
tribunes sont supprimées... Les lois, telles qu'elles sont interprétées
par la majorité actuelle, n'empêchent pas le magazine municipal
de servir sur 40 pages la propagande du clan Ceccaldiste. Charles, notre
sénateur-maire et candidat en mars prochain à l'élection
cantonale, n'a pas besoin d'apparaître. Son nom (son ombre ?)
est partout : sa fille est 10 fois en photo
dans ce numéro ! soit un portrait toutes les 2 feuilles ! presque
un record !
Des photos, il n'y en a pourtant pas énormément dans ce
"Puteaux infos" de janvier. Il y a en revanche beaucoup de
texte. Du contenu, cela change ! Et oui, il faut bien montrer combien
le maire travaille ! D'un seul coup, tous les projets bloqués
depuis 2 ans semblent, à quelques semaines du scrutin cantonal,
se débloquer ! Surprenant non ?
Page 4, on a le droit pour la première fois à une image
du projet de la future médiathèque. Les Putéoliens
seront contents de découvrir enfin ce qu'on leur réserve
: un long bloc de béton et de verre avec un entrée monumentale
marquée par 4 immenses arches. Du néo-mussolinien ! C'est
franchement moche !
Une autre image de la future piscine de l'île (le "palais"
des sports) nous révèle qu'en fait la piscine sera composée
de 4 bassins, dont 2 extérieurs. Pourquoi la ville n'a jamais
présenté à la population la maquette de ce nouveau
"palais" mégalomane ? Pourquoi devons-nous nous contenter
d'une minuscule représentation dans "Puteaux infos"
alors que les travaux ont déjà commencé.
Page 5, la mairie (très ennuyée par ce dossier brûlant
pour elle) éoque à nouveau l'affaire de la Soclip, en
affirmant agir pour que l'ensemble des abonnés au réseau
de chauffage urbain soient remboursés des surfacturations opérées
par le concessionnaire. Elle oublie de dire que si elle agit aujourd'hui,
c'est après être longtemps restée inactive. Le texte
comporte d'ailleurs plusieurs contre-vérités soulignées
ci-dessous par un Putéolien bien au courant du dossier :
-
"En janvier 2003, Soclip acceptait de rembourser en partie
les abonnés" : les remboursements ont été
annoncés par Soclip en Septembre 2002, alors que l'expertise
dont se prévaut la Ville n'était pas encore terminée.
- "Certaines copropriétés n'avaient pas
voulu attendre le résultat de cette expertise qui devait
pourtant bénéficier à l'ensemble des abonnés
..." : le Tribunal de Grande Instance de Nanterre dit
exactement le contraire : "Les demandeurs ne peuvent se prévaloir
de l'existence d'une autre procédure de conciliation engagée
par la Ville de Puteaux, en qualité d'abonné, et
la Soclip, dès lors que chaque différend doit donner
lieu à une procédure spécifique ..."
(Jugement Bellerive contre Soclip).
- "L'avenant n° 3 est en effet muet sur l'indexation
devant être appliquée en cas de changement de combustible"
: le règlement de service découlant de l'avenant
n° 3 stipule : "Toutefois en cas d'utilisation de fuel
lourd par la Soclip, les redevances R1c (chauffage) et R1e (eau
chaude) seraient indexées en remplaçant les prix
H et Ho (houille) par F et Fo (fuel) correspondant au prix du
fuel lourd. |
Page
6, la municipalité publie un texte sur la "bonne situation
financière" de Puteaux. Bien sur ! notre ville est
l'une des plus riches d'Ile-de-France grâce aux impôts
des entreprises de La Défense. Puteaux n'a pas de difficulté
à équilibrer ses comptes... Au contraire, elle ne sait
pas quoi faire de son argent, comme l'a souligné le magazine
"Capital" dans son numéro de janvier. Ce qui n'empêche
pas la majorité municipale de rejeter, dans ce texte, toute
solidarité avec les villes pauvres. Honteux...
Page 6 toujours, la mairie revient à nouveau sur la fameuse
histoire des 23.000 casseroles offertes il y a quelques années
aux personnes agées. Elle affirme que "les plaintes
affluent" Ah bon ? lesquelles ? "du boudin blanc
est devenu noir" ! Le fournisseur a proposé de changer
les ustensibles qui ne donnaient pas satisfaction. C'est la "preuve
de sa mauvaise foi" affirme la mairie ! "Il appartient
à chaque Putéolien de soutenir les anciens"
conclue-t-elle. Je ne vois pas en quoi soutenir les délires
de notre maire (qui -étant avocat de formation- s'éclate
en entamant des procédures judiciaires tous les 4 matins et
pour un oui ou pour un non) va servir l'intérêt de nos
"anciens" ! En fait, c'est l'argent de la ville (notre argent)
qui est dilapidé en procès parfaitement inutiles !
Page
6, Joëlle Ceccaldi photographiée avec les enfants du "conseil
communal des jeunes". Ces enfants sont utilisés pour la
propagande électoraliste ceccaldiste. Je ne comprends pas comment
leurs parents peuvent accepter cela. Quand ce conseil des enfants
a été créé, je m'attendais à ce
que des propositions en sortent... En fait, ces jeunes sont baladés
d'un endroit à un autre, ils sont couverts de cadeaux et clientélisés
à mort. Tout simplement honteux !
De la
page 8 à la page 11, "Puteaux infos" parle de l'école...
avec 2 pages sur le "grand débat national" voulu
par l'UMP et 2 pages sur les journaux scolaires. Si seulement, "Puteaux
infos" pouvait ainsi s'intéresser chaque mois à
se qui se passe dans les écoles !
Page
12, une rubrique "distinctions" ou comment la mairie se
passe elle-même la brosse à reluire. Puteaux a reçu
2 trophées de la communication : "mairie-puteaux.fr"
est le 3eme meilleur site internet des communes et "Puteaux Infos"
est le 5eme meilleur magazine municipal. Il ne faut pas être
un pro de la communication pour se rendre compte de la piètre
qualité des 2 supports municipaux ! Ces trophées sont
complètement bidons : il suffit en fait aux municipalités
de remplir un dossier de candidature (payant) pour obtenir un prix.
Page 13, une page sur le handicap. "La municipalité
oeuvre pour une politique volontariste d'aménagement de la
ville en faveur des personnes handicapées". bravo
! Mais avec tout l'argent qu'a notre ville, on pourrait faire beaucoup
mieux, non ?
Page 14 et 15, "Puteaux infos" essaye de nous faire croire
que la culture est présente dans notre ville : une expo à
l'hôtel-de-ville, du théâtre au théatre...
Mais à part les invitations aux spectacles offerts aux habitants
qui les réclament, dans un clientélisme généralisé,
quelle véritable politique culturelle est menée dans
notre ville ?
Page 16 et 17, hommages aux anciens. Gaston Garino donne et reçoit
des médailles...
Page 18, la fête de l'aïd. Très bien. Mais on connait
la tendance de notre maire à jouer de tous les communautarismes.
Il faudra un jour que les uns et les autres ne se laissent plus manipuler
par ces hommes politiques qui adaptent leurs discours à leur
public.
Page 19, encore Gaston Garino... qui baptise cette fois.
Page 20, les tous petits (et leurs parents) avec le "père
Nöel des crèches". Ce numéro de "Puteaux
infos" fait vraiment le tour de tous les électorats !
Suivent plusieurs autres pages (21, 22 et 23) sur les festivités
de Noël. A plus d'un million d'euros, heureusement que "Puteaux
en neige" fut un "succès" !
Page 24, encore la fille du maire... en visite à la soirée
du Lion's Club. Après les enfants et les anciens... un petit
sourire pour les chefs d'entreprises !!!
Page 25, une page santé : "Cancer du sein : mise en
place d'un dépistage gratuit". Heuu, précisons
qu'il s'agit d'une campagne nationale.
Page 26 et 27, place aux associations... la Shalp, l'association franco-portugaise...
et "Femmes en avant", une nouvelle association, dont nous
aurons bientôt l'occasion de parler largement ici ! :o)))
Page 28, "Puteaux infos" nous apprend la réouverture
soudaine de la bibliothèque Jules Verne pour adulte. Formidable
! Fermée depuis plus d'un an, voilà que d'un coup l'espace
rouvre à quelques semaines des élections. Il y a des
petits miracles... comme ça... qui ne s'expliquent pas ! Parquet,
étagères en bois, cheminée ! La ville n'a pas
lésiné sur les moyens ! A-t-elle prévu tout de
même un petit budget pour acheter des livres ???
Page 29, 2 portaits de sportifs dans la rubrique "gens d'ici".
Que pensent-ils du fait que Puteaux a jeté des clubs locaux
des centaines de sportifs comme eux ?
Page
30, une page sur la sortie de films en DVD. Pourquoi cette publicité
dans un magazine municipal ?
Page 31, une page pour les ado (vraiment personne n'est oubliée
dans ce numéro !) : un atelier disc jockey vient d'ouvrir au
"palais" de la jeunesse. A quand l'atelier "Star Academy"
?
Page 32 et 33, la "voix des anciens". Le programme 2004
du club 102 s'annonce riche. Le maire aime beaucoup les anciens...
Page 36, une page pour expliquer l'épiphanie. Et page 38, des
mots-croisés. Et si ces 2 pages avaient plutôt été
utilisées pour parler de Puteaux ?
Au final, la lecture de ce "Puteaux infos" me donne l'impression
que la mairie voulu faire le tour de chaque catégorie de Putéoliens
: jeunes, vieux, parents, sportifs, etc... Mais en transformant ainsi
chaque citoyen en client markété, ne fait-on pas reculer
la société et la démocratie...
Christophe
LEGIONELLOSE
: LA DEFENSE, UN QUARTIER À RISQUE ?
mardi 13 janvier 2004
Les 180.000
habitants et travailleurs de La Défense sont sous la menace
de "la plus forte concentration de tours aéroréfrigérantes
d'Europe", s'alarment dans un communiqué Les Verts
de Courbevoie-Nanterre.
Principal vecteur de la légionellose, dont une épidémie
dans le Pas-de-Calais vient de faire 8 morts, les tours aéroréfrigérantes
de la centrale thermique de La Défense (usine Enertherm ancienne
Climadef) "déversent 1.000 tonnes de vapeur chaque
jour sur le quartier" indiquent les écologistes qui
réclament leur remplacement par des systèmes étanches
fermés.
"La recherche du profit maximum des uns (dirigeants industriels),
la peur du chômage des autres (employés et ouvriers)
rend quasi-impossible la mission de veille des comités dhygiène
et de sécurité intra entreprises sur la bonne conduite
environnementale des usines. Seuls des agents indépendants
dotés de moyens suffisants et la société civile
via les associations environnementales et de riverains peuvent tirer
la sonnette dalarme avant quil ne soit trop tard. Encore
faut-il que lEtat écoute et agisse, via les préfets"
ajoutent les Verts.
Interpellée, la préfecture des Hauts-de-Seine a répondu
en assurant que des normes "destinées à renforcer
la prévention du risque de contamination par légionellose"
ont été imposées à l'exploitant de la
centrale de La Défense. Selon la préfecture, des prélèvements
confiés à un organisme extérieurs sont faits
2 fois par mois et leurs résultats sont publiés en mairie
de Courbevoie (note : pourquoi pas aussi à Puteaux ?). La préfecture,
qui a délivré en octobre dernier une autorisation d'exploitation
définitive de la chaufferie de La Défense, affirme enfin
surveiller ce site avec "rigueur et régularité".
Rappelons que la centrale de La Défense s'est déjà
faite tristement connaître en 1994 : son explosion avait fait
2 morts.
LE
PARISIEN (édition des Hauts-de-Seine) PUBLIE CE MATIN UN ARTICLE
SUR LE SUJET : LA
CHAUFFERIE DE LA DEFENSE INQUIETE LES VERTS
LA
TEMPETE IMMOBILISE LE TRAMWAY
lundi 12 janvier 2004
Le tramway T2, entre Issy-les-Moulineaux et La Défense, a été
immobilisé cet après-midi en raison de la chute d'une
palissade sur la voie. Des autobus de remplacement ont été
mis en place. Météo-France annonçait des vents
de 100 km/heure.
UNE
COHUE INDESCRIPTIBLE A LA "GALETTE PARTY" DE LA MAIRIE
lundi 12 janvier 2004
7.000 personnes, selon la mairie, ont participé samedi à
la "galette pour tous". Larges banderoles déployées
dans les rues, des milliers d'affichettes distribuées dans
nos boîtes, messages sur le site municipal et les panneaux électroniques
de la commune : la mairie n'avait pas lésiné pour faire
venir du monde.
Dès 15 heures, les Putéoliens se pressaient en nombre
devant l'entrée de la salle des colonnes pour déguster
un morceau de galette offert non pas par le maire, mais grâce
à nos impôts. Surveillants municipaux, brigade canine
et employés filtraient attentivement l'entrée... Pas
assez semble-t-il, puisque nous avons pu entrer.
Ce n'est pas le cas de tout le monde : un jeune homme se présente
devant la porte. Un agent de surveillance lui signifie que la galette
est terminée. Le jeune homme lui répond qu'il vient
chercher sa soeur. Réponse du Cerbère : "T'es qui
toi pour vouloir rentrer dans la mairie ?". Le ton monte. Les
gestes sont joints à la parole : le jeune est mis a terre.
La police municipale intervient, devant des parents consternés
et des enfants effrayés par la scène violente. Qui a
commencé ? qui a porté les premiers coups ? N'y avait-il
pas d'autres méthodes ? Le jeune méritait-il un tel
châtiment et les Putéoliens un tel spectacle ?
C'est dans les salons du premier étage que galettes, boissons
et bonbons étaient distribués derrière une longue
rangée de tables disposées le long des fenêtres.
Joëlle Ceccaldi, la fille du maire, visiblement sur les nerfs
devant la pagaille, officiait en personne. Ce fût une indescriptible
cohue. Chacun voulant sa part, on a frôlé l'accident.
On a eu peur pour la sécurité des nombreux enfants présents.
Quand on pense que le maire limite à 49 le nombre de Putéoliens
autorisés à assister aux conseils municipaux en invoquant
des raisons de sécurité et que l'on voit les conditions
dans lesquelles cette distribution de galettes s'est déroulée,
on se dit qu'il y a deux poids et deux mesures.
La photographe de la mairie était là pour immortaliser
l'événement et pour une séance de photos autour
de la grande galette disposée à l'entrée du grand
salon avec sûrement de belles photos dans le prochain "Puteaux
Infos". Quelques conseillers municipaux étaient présents
aux côtés du maire. Charles Ceccaldi, candidat au scrutin
cantonal de mars prochain, se fit photographier aux côtés
d'une petite fille couronnée et assise à côté
de l'immense galette. Petite anecdote, il était assez plaisant
de voir l'adjoint Gaston Garino, tel un enfant, jouer avec un ballon
rouge.
Visiblement dépassée, la mairie demandait à intervalles
réguliers aux personnes qui avaient récupéré
leur galette de bien vouloir sortir, afin de laisser la place à
ceux qui arrivaient.
Il est dommage qu'un événement qui aurait du être
convivial en permettant aux Putéoliens de se retrouver pour
discuter autour d'une galette, se transforme en une distribution de
nourriture.
C'est triste à dire, mais la municipalité actuelle a
le don de transformer en eau de boudin des initiatives plutôt
sympathiques et qui fonctionnent à merveille dans d'autres
villes.
En réalité, cette nouvelle opération de propagande
organisée à quelques semaines d'une élection
locale à une fois de plus été la démonstration
de la folie des grandeurs de l'actuelle équipe municipale.
J. F. et C.
LES
BREVES DE PUTEAUX ET DES ENVIRONS
vendredi 9 janvier 2004
- Dans
un texte publié sur son site internet, la mairie se vante de
"l'excellence" de la situation financière de notre
ville. Et pour cause : La Défense nous rapporte des dizaines
de millions (d'euros) chaque année... L'argent tombe tout seul
! Oui, mais pour combien de temps encore ?
Lors de ses voeux, cette semaine, le président Chirac a annoncé
une réforme de la taxe professionnelle. Le MEDEF milite pour
la suppression de cet impôt. Même si l'Etat versera aux
municipalités des fonds pour compenser le manque à gagner,
il est à craindre que des villes bénéficiant
de situations exceptionnelles, comme Puteaux et le quartier d'affaires,
ne retrouvent pas toutes leurs billes dans cette réforme à
venir. Que fera Puteaux le jour où les entreprises de La Défense
ne financeront plus ses dépenses somptuaires, le fonctionnement
de ses "Palais" et les salaires de ses 2.000 employés
? Tout le poids de l'impôt ne pésera alors plus que sur
les ménages !
- Puteaux
est peut-être riche... mais saviez-vous que notre ville compte
700 bénéficiaires du RMI ?
- Le
prochain conseil municipal de Suresnes aura lieu le 11 février.
La mairie de Suresnes en a annoncé la date 1 mois à
l'avance ! ah, si sa voisine Puteaux en faisant autant ! Quand aura
lieu le prochain conseil dans notre commune ? dieu (le maire) seul
le sait... Les citoyens n'ont qu'à aller voir ailleurs...
- L'épidémie
de légionellose dans le Pas de Calais vient nous rappeler le
danger des Tours aéro réfrigérantes (TAR). "Nous
vivons sous la menace de la plus forte concentration de TAR avec l'unité
de climatisation de la centrale thermique de la Défense,
rappelle l'association CRAC.
Cette technologie induit presque forcément les légionelles.
On ne peut jamais s'en débarrasser totalement et personne ne
peut se vanter d'avoir une maintenance miracle dans ce domaine. Seule
vraie mesure : changer de technologie". Rappelons que Charles
Ceccaldi-Raynaud est le président du syndicat responsable de
la centrale de climatisation de La Défense.
- Un
salon de thé égyptien vient d'ouvrir sur le boulevard
Richard Wallace.
- La société SFR va procéder à des travaux
pour camoufler ses antennes-relais situées sur un immeuble
au 20-22 rue Auguste Blanche.
PUTEAUX
DÉPENSE 2 MILLIONS D'EUROS POUR LES FÊTES
jeudi 8 janvier 2004
Plus de 2 millions d'euros (soit 15 millions de FF... ou bien
encore 1 milliard et demi de centimes !), c'est la somme dépensée
par la ville de Puteaux à l'occasion des fêtes de Noël
et du nouvel an. Il s'agit d'une somme astronomique pour une ville
de 40.000 habitants... Lors du dernier conseil municipal de l'année,
le 19 décembre, le maire ne s'en était pas vanté,
préférant s'enorguellir des 3.000 euros de subvention
qu'il venait d'accorder aux Restos du coeur.

La mairie de Puteaux : 2 millions d'euros en confettis, champagne
et petits-fours... contre 3.000 euros pour les Restos du coeur...
A elle
seule l'opération "Puteaux en neige" a coûté
pas loin d'un million d'euros : avec sa piste de ski (et ses
centaines de tonnes de neige transportées par camion tous les
3 ou 4 jours depuis les Alpes !), sa patinoire et son village savoyard,
"Puteaux en neige" a été la plus grosse opération
jamais organisée par la société "Scène
Morel" pourtant déjà organisatrice de Bercy Village
l'hiver dernier. "Gratuit pour les Putéoliens"
proclamaient les affiches ! Quelle tromperie absolue ! Qui a payé
tout cela, sinon les contribuables putéoliens ? La mairie affirme
que "Puteaux en neige" a réalisé 22.000 entrées
en 15 jours. Mais en réalité, seuls 4 ou 5.000 Putéoliens
ont pu profiter de l'opération. Ce qui fait 200 euros d'argent
public dépensés pour chaque visiteur !

"Puteaux en neige" et son "petit train". Mais
pour 1 million d'euros, la ville aurait pu envoyer tous les
enfants de la commune à la montagne (la vraie) pendant toutes
les vacances de Noël !!!
Le "village
de Noël" installé pour la première fois cette
année sur la place de la Vieille Eglise a lui coûté
plus de 200.000 euros, en grande partie versés par la
municipalité à un organisateur qui a fourni clé
en main maisonnettes, vendeurs et marchandises. Peu importe pour lui
de vendre fromages, foie gras ou foulards... la ville avait payé
la prestation. Chacun a d'ailleurs pu constater le peu d'affluence
de ce marché, malgré une campagne de publicité
télévisée sur France 3 Région ! Aburde
! A quoi servait-il d'annoncer dans toute l'Ile-de-France un marché
de Noël dont on retrouve désormais la copie exacte dans
chaque commune, fournie d'ailleurs sur catalogue par le même
prestataire ! Ces 200.000 euros n'auraient-ils pas été
mieux dépensés dans une opération de promotion
du commerce local ?
Comme chaque année, la mairie a par ailleurs été
généreuse avec les personnes agées et les enfants
: plus de 300.000 euros de cadeaux ont été distribués
aux 3.500 personnes inscrites à la caisse d'action sociale
de la commune et aux 4.000 enfants des crèches et des écoles
municipales.
Depuis le début décembre et tout le mois de janvier,
le maire et sa filles recoivent à l'hôtel-de-ville :
banquets, déjeuners, dîners "des personnalistes".
Plusieurs milliers de personnes sont invités à boire
champagne et manger les petits-fours d'un grand traîteur parisien.
400.000 euros seront dépensés pour cette grande
bouffe à répétition...
Ajoutez
à ces grosses dépenses encore plusieurs centaines
de milliers d'euros en illuminations (rouges), en pères
noël de contreplaqué, en petit train, en carte de voeux
avec confettis, en distribution soit disant "pour tous"
de galettes... et vous dépassez ce chiffre pharaonique de 2
millions d'euros, quand des villes de même importance dépensent
10 ou 15 fois moins pour les fêtes !

Puteaux : ville lumière ou poudre aux yeux ?
En fait,
jamais la ville de Puteaux n'avait autant dépensé d'argent
pour les fêtes de Noël et du nouvel an : environ 110
euros par foyer fiscal putéolien ! A 3 mois d'une élection
cantonale à laquelle le maire participera, tout cela a de quoi
franchement surprendre...
Christophe Grébert
SPORT
: PUTEAUX SURTOUT CHAMPION DES ADDITIONS
mercredi 7 janvier 2004
Dans
un article intitulé "Le sport en chiffres en décembre
2003 : 7.844 sportifs de Puteaux" et publié sur son
site web, la mairie se décerne un satisfecit qui mérite
le détour.
On peut admirer la précision de ce chiffre... sauf qu'en additionnant
des litres et des kilomètres, on obtient n'importe quoi et
le comble, c'est que la mairie reconnaît en partie l'entourloupe
au détour de quelques phrases sibyllines ("Il est possible
que certains Putéoliens soient inscrits dans deux activités
et quils aient été comptabilisés deux fois"
!!!).
Dans l'introduction, la mairie ne mégote pas sur les couronnes
de lauriers qu'elle se décerne : "La libération
de places au profit des Putéoliens porte ses fruits. Jamais
le nombre de Putéoliens inscrits dans les différentes
activités sportives na été aussi important.
Jamais de tels sommets nont été atteints".
Qu'en est-il réellement ?
Dans "Puteaux Infos" de mars 2003 (N°148, page 6), il
est écrit qu"il y a 3.500 Putéoliens dans les associations
sportives et qu'en septembre 2003, l'objectif des 4000 sera atteint.
Or la mairie en recense 3.515 en décembre 2003. Non seulement
l'objectif des 4.000 est loin d'être atteint, mais un rapide
calcul permet de constater une diminution du nombre des sportifs putéoliens
car dans les 3.515 sont comptabilisés des dirigeants bénévoles,
comme ceux de la fantomatique association du rugby putéolien,
qui ne pratiquent pas de sport.
Il est aussi écrit dans cet article "Voici moins de
six ans, le nombre de sportifs à Puteaux était remonté
à environ 3.000".
Mais dans "Puteaux Infos" d'octobre 1995 (N°67, page
12), il est écrit qu'en 94/95, le CSMP (Club Sportif Municipal
de Puteaux) compte 4.151 adhérents répartis en 23 sections
et la SMP (Société Municipale de Puteaux) compte 500
adhérents. Dans "Puteaux Infos" de décembre
1995 (N°69, page 12), il est écrit que le CSMP compte 4.000
adhérents. Dans le guide pratique de Puteaux (Edition 2001),
il est écrit qu'il y a près de 4.500 licenciés
dans les associations sportives.
Bon an mal an, il y avait donc 4.500 sportifs inscrits dans les associations
sportives de Puteaux au cours des dix dernières années
(4.000 au CSMP + 500 à la SMP).
Cela signifie qu'il y avait 1.500 sportifs non putéoliens,
si le chiffre de 3.000 sportifs putéoliens est véridique.
Suite à la décision abracadabrantesque du maire, la
plupart de ces non putéoliens ont été exclus,
sauf dans certaines sections comme le football.
Bref, c'est prés de 1.500 non putéoliens qui ont été
exclus sans pour autant être remplacés par des Putéoliens.
Avec ses propres chiffres, la mairie reconnaît bien involontairement
une diminution de 30% du nombre d'adhérents dans les associations
sportives de Puteaux.
Alors pour arriver au nombre de 7.844 sportifs putéoliens,
on en rajoute 3.098 pour les activités sportives municipales
et 1.231 pour les structures municipales de danse et de mise en forme
qui jusqu'à présent étaient comptabilisés
par ailleurs.
Il est assez plaisant de constater que dans le guide pratique de Puteaux
(Edition 2001), les amateurs de salsa et autres danses de salon ou
d'activités corporelles étaient répertoriés
à la rubrique « Vie culturelle » et qu'en décembre
2003, ils le sont à la rubrique « Sports ».
Sans doute, aura t-on bientôt droit à un nouvel article
sur l'augmentation fulgurante des "cultureux" à Puteaux
qui comptabilisera non seulement les adhérents du palais de
la culture, mais aussi ceux des associations sportives ?!
Quitte à publier des chiffres qui ne veulent rien dire, pourquoi
ne pas comptabiliser également les visiteurs de "Puteaux
en plage" ou "Puteaux en neige" ? Barboter dans un
bassin riquiqui ou dévaler une piste de ski miniature, n'est-ce
pas une activité sportive ?
L'article se termine comme il a commencé avec des louanges
"Aujourdhui, avec 7844 sportifs, en attendant mieux,
la politique d'appel aux Putéoliens connaît un résultat
encourageant". Il clair qu'avec une telle politique, on devrait
sans peine atteindre 50.000 voire 60.000 sportifs putéoliens
en décembre 2006, sauf si quelqu'un ose faire remarquer au
maire qu'avec 40.000 habitants à Puteaux, il doit y avoir un
léger problème dans l'addition des chiffres.
J.
LES
BREVES DE PUTEAUX ET DES ENVIRONS
mardi 6 janvier 2004
- 2
médecins de l'hôpital de Courbevoie-Neuilly sont morts
dans l'accident d'avion de Charm-el-Cheikh. Yvon Chotard, cardiologue,
était chef du service des spécialités médicales.
Son épouse Pascale était chef du service de la médecine
préventive et des maladies du travail. A ce titre, elle prenait
en charge les 4.500 salariés des villes de Puteaux et de Courbevoie.
- 16.000
euros pour des associations caritatives... La municipalité
vient d'attribuer des subventions à l'Armée du salut
(2.500 euros), le Centre d'action sociale protestant (2.500 euros),
Emmaüs (2.500 euros), la Mie de pain (2.500 euros), les Restaurants
du coeur (3.000 euros) et le Secours Catholique (3.000 euros). C'est
bien, mais il est tellement plus facile de donner un peu d'argent,
plutôt que d'agir... Les restaurant du coeur recherchent des
terrains. La ville de Puteaux ne pourrait-elle pas leur en accorder
un ? Par exemple sur les friches des Bergères ? ou sur des
terrains de projets abandonnés de HLM du centre ville ?
Par ailleurs, 2.000 euros seront versés par la ville à
l'association Laurette Fugain pour son action menée en faveur
des personnes atteintes de leucémie.
- D'autres
subventions : La municipalité a voté une subvention
de 20.000 euros à l'association des Résidents du quartier
Boieldieu, où d'ailleurs plusieurs élus demeurent. Une
subvention de 7.000 euros a aussi été accordée
à l'association de parents d'élèves PEEP, dont
le soutien actif au maire de Puteaux n'est pas un secret.
- Le
roi de Puteaux offre la galette... Comme l'an dernier, la mairie
de Puteaux organise une galette party, samedi 10 janvier. Défilé
des rois mages à 15 heures sur l'esplanade de l'hôtel-de-ville.
Ensuite, "dégustation pour tous" dans la salle des
colonnes. On sait ce qu'il en a été en janvier
2003...
- Cuisine
exotique à Puteaux... Un restaurant de spécialités
corses ouvre à Puteaux au 42 rue Godefroy.
- Des
soldes très matinales à La Défense... Le
centre commercial des 4
temps ouvrira ses portes dès 8h30 mercredi à
l'occasion du premier jour des soldes ! Tapis rouge et petit-déjeuner
offert accueilleront les premiers clients. Les boutiques elles ouvriront
à 9 heures. Et pour ceux qui n'ont pas le temps de faire les
soldes la semaine, les 4 temps seront ouverts dimanche 11 janvier,
de 10h à 19h.
- Toujours
à La Défense, la démolition du viaduc Gambetta
(côté Courbevoie) devient un spectacle ! Samedi 10
janvier 2004 à 18h30, la levée d'une poutre de 70 tonnes
par une grue géante sera mise en son et lumière par
Alain Correard, auteur l'été dernier du spectacle "Berlioz"
sur le parvis. L'opération spectaculaire sera retransmise en
direct sur l'écran géant du parvis.
- Sachez
enfin qu'une "messe pour les peuples" sera célébrée
mercredi 7 janvier à 12h30 à Notre Dame de Pentecôte,
l'église de La Défense...
ENCORE
UNE RÉSIDENCE DE "STANDING" RUE PAUL BERT
vendredi 2 janvier 2004
L'année 2004 commence comme l'année 2003 s'est achevée
: avec (encore) un projet de résidence de "standing"...
cette fois dans l'agréable (pour combien de temps ?) rue Paul
Bert : la "Villa Gauguin" comptera 19 logements vendus entre
262.500 euros (pour un 3 pièces) et 547.000 euros (pour un
5 pièces). Sur son site, la SOGEPROM,
le promoteur, explique : "Vivre dans une résidence
intimiste, entre rue calme et jardins, c'est opter pour le bien-être.
Le charme de la ville est bien visible. Massifs de fleurs, arbres
exotiques, patrimoine architectural préservé...Puteaux
soigne son caractère résidentiel"... pour le
plus grand intérêt des promoteurs pourrait-on ajouter....
17/19 rue Paul Bert : ce pavillon avec un grand jardin à
l'arrière laissera bientôt place à un anonyme
immeuble