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ARTICLES DE JANVIER 2004

REVUE DE PRESSE : LES LOCATAIRES OUBLIÉS DE L'IMMEUBLE MURÉ (LE PARISIEN)
vendredi 30 janvier 2004

Le Parisien (dans son édition du 92) publie ce matin un reportage sur les derniers locataires du 10 rue Delarivirère-Lefoullon. "COMME ABANDONNÉ au pied des buildings flambant neufs du quartier d'affaires, l'immeuble fantôme aux fenêtres murées donnerait presque la chair de poule", écrit le journal."Le mur du silence est difficile à percer. Impossible en effet de connaître les intentions du promoteur ni même d'entrer en contact avec un responsable sur place. Certains locataires affirment même ne pas connaître le nom du propriétaire". Incroyable !

 

 

 

REVUE DE WEB : CHRISTIAN BOUVIER QUITTE LA TETE DE L'EPAD (BATIEMPLOI.COM)
jeudi 29 janvier 2004

Le site batiemploi.com annonce le départ du président de l'EPAD :

"A la tête de l'établissement public d'aménagement de la Défense (EPAD) depuis 14 ans, Christian Bouvier vient de prendre sa retraite. Un directeur général par intérim a été nommé.Le conseil d'administration de l'établissement public d'aménagement de la Défense (EPAD) a désigné le directeur général adjoint, Michel Gérin, pour succéder par intérim au directeur général, Christian Bouvier, qui a pris sa retraite le 27 janvier.
L'EPAD a été créé en 1958 pour développer le quartier d'affaires de la Défense, devenu le premier quartier d'affaires d'Europe avec 3,3 millions de m2 de bureaux.
Les derniers immeubles sont en cours de construction ou de négociation alors qu'un état des lieux est en train d’être réaliser afin de transmettre le domaine public, actuellement sous responsabilité de l'EPAD, aux communes concernées, Nanterre, Courbevoie et Puteaux, ainsi qu’au département des Hauts-de-Seine. L'entretien du domaine public, assuré jusqu'à ces dernières années par les revenus des terrains, entraîne actuellement un déficit pour l'EPAD d'environ 5 millions d'euros.
Si les collectivités locales ne bénéficient pas du produit des transactions, elles profitent en revanche de la taxe professionnelle dégagée par le quartier. Cette taxe - répartie entre les quatre collectivités - est estimée chaque année à au moins 152 millions d'euros
".

 

 

 

 

 

REVUE DE WEB : ET LA CLIMADEF (PS-PUTEAUX.COM)
mardi 27 janvier 2004

Sur son site, le PS de Puteaux publie de nouveaux éléments sur le dossier brûlant du chauffage urbain : une déclaration de Michel RICHARD, expert de SOCLIP dans son rapport de conciliation avec la ville de Puteaux, où il apparaît que CLIMADEF a surfacturé SOCLIP, qui a surfacturé ses abonnés, avec l'accord tacite des autorités concédantes (SICUDEF -Syndicat Intercommunal de Chauffage Urbain de la Défense- et Ville de Puteaux).

A LIRE SUR PS-PUTEAUX.COM

 

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE : BILAN DE SANTÉ POUR LES ARBRES DE PUTEAUX (LE PARISIEN)
jeudi 22 janvier 2004

Ce matin, dans le Parisien (édition du 92), on apprend que la mairie va "ausculter les arbres de la ville pour tirer d'ici à deux ans un bilan de santé de chacun d'entre eux". C'est la conséquence de la tempête qui s'était abattue sur l'Ile-de-France dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 janvier. Ce fort coup de vent avait en effet causé à Puteaux "la chute d'un peuplier de la
résidence Lorilleux, face à l'annexe des maternelles Marius-Jacotot
». La mairie souligne par ailleurs que, « derrière la rue Cartault et dans la résidence Anatole-France, près du CMS, des arbustes » avaient également plié suite aux intempéries. « Les équipes municipales restent sur le qui-vive pour intervenir et assurer la sécurité des espaces verts dans les résidences HLM de la ville », assure la mairie, qui tient néanmoins à vérifier la bonne santé de ses sujets verts « pour éviter que de tels incidents se reproduisent ».

 

 

 

 

REVUE DE WEB : LES DERNIERS MURÉS DE LA RUE DELARIVIÈRE LEFOULLON (PS-PUTEAUX.COM)
mardi 20 janvier 2004

C'est une histoire incroyable que rapporte le site local du parti socialiste : des dizaines de personnes agées sont délaissées par la mairie dans une résidence murée, rue Delarivière Lefoullon. L'une de ces habitantes a 97 ans !
"Le Maire a envoyé une lettre très sèche aux résidants pour bien leur faire comprendre que c'était au nouveau propriétaire (une société) de les reloger et que cela ne concernait absolument pas la Municipalité. Les résidants, Putéoliens de longue date, en ont été choqués", déplore le PS.

A LIRE SUR LE SITE DU PS


MonPuteaux.Com vous parlait de ce scandale le 23 février 2003

 

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE : LES COMMERçANTS DU CNIT VOIENT ROUGE (LE PARISIEN)
lundi 19 janvier 2004

Selon des commerçants, cités ce matin par Le Parisien (dans son édition du 92), le Cnit serait en perte de vitesse. Ils s'inquiètent de l'éventuel abandon du lieu par Unibail, le bailleur.
D'après un commerçant qui témoigne dans Le Parisien : "Le Cnit se vide de sa substance, il y a près de 15 000 m 2 de bureaux libres, donc autant de loyers en moins". "D'autres craignent qu'Unibail vide le Cnit pour mieux le revendre", écrit Le Parisien.
Rappelons que le CNIT se trouve sur le territoire de Puteaux.

 

 

REVUE DE PRESSE : LE BUREAU DU MAIRE PERQUISITIONÉ (LE PARISIEN)
vendredi 16 janvier 2004

Le Parisien, dans son édition du 92, revient ce matin sur la perquisition effectuée mercredi à la mairie de Puteaux. En citant une source proche du dossier, Le Parisien confirme que cette perquisition est menée dans le cadre d'une enquête sur l'attribution du marché de la chaufferie de La Défense. "Plusieurs documents ont été saisis et sont actuellement à l'étude", affirme cette source.

 

 

 

 

REVUE DE WEB : MISE AU POINT SUR LA SITUATION FINANCIÈRE DE LA VILLE (PS-PUTEAUX.COM)
jeudi 15 janvier 2004

Le PS de Puteaux commente l'article "bonne situation financière de la ville" publié dans le dernier "Puteaux infos" (n°157-janvier 2004).
"Une fois de plus la majorité municipale se livre à une attaque en règle contre les socialistes. Dans ce "Puteaux infos", on ne les accuse pas cette fois d’avoir contribué à faire 80 millions de morts mais tout de même d’avoir institué avec les lois Rocard et Chevènement un "impôt socialiste" en faveur des villes pauvres. Les socialistes ont en effet estimé, et ils en sont fiers, qu’il était tout à fait normal que les villes les plus riches soient solidaires des villes les plus pauvres", peut-on notamment lire sur le site socialiste.

LIRE L'ARTICLE DU PS DE PUTEAUX

 

 

 

REVUE DE PRESSE : LA DEFENSE COMMENCE À CHASSER LES VOITURES (LE PARISIEN)
lundi 12 janvier 2004

"C'est la fin du tout-automobile autour de La Défense" affirme ce matin Le Parisien, dans l'édition du 92, à l'occasion de la démolition du viaduc Gambetta. "D'ici à 2006, le pourtour du plus grand quartier d'affaires de l'Hexagone offrira un nouveau visage. Les voitures devront partager les voies de circulation avec les piétons, cyclistes, transports en commun..."

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE : LE BRAQUEUR PORTAIT UNE PERRUQUE (LE PARISIEN)
mercredi 7 janvier 2004

Le Parisien, dans son édition du 92, nous donne des détails sur le braquage qui s'est déroulé hier matin (mardi 6 janvier) contre l'agence de la Société Générale, sur le boulevard Richard Wallace. "Pour éviter d'être identifié, ce solitaire avait opté pour une perruque faite de longs cheveux bouclés lui descendant sur la poitrine. Muni d'une arme ressemblant fort à un pistolet automatique, il s'est fait remettre quelque 2 000 €. Pour couvrir sa sortie, il a pris le responsable de l'agence en otage, qu'il a immédiatement abandonné dans la rue, avant de prendre la fuite à toute allure", écrit le journal local.

 

 

 

REVUE DE PRESSE : NANTERRE AIDÉ PAR LES ANCIENS FOLKLO DE PUTEAUX (MIDI OLYMPIQUE)
mercredi 7 janvier 2004

L'hebdomadaire du rugby Midi Olympique consacre cette semaine un nouvel article à l'arrivée à Nanterre d'anciens joueurs du défunt club de Puteaux. "Nous avons récupéré nos espoirs de maintien" se félicite le président du rugby de Nanterre.

LIRE L'ARTICLE DE MIDI OLYMPIQUE

 

 

 

 

REVUE DE WEB : LA MAIRIE REFUSE D'ACCORDER UNE SALLE AU PS (PS-PUTEAUX.COM)
mardi 6 janvier 2004

La section du PS annonce sur son site que sa réunion mensuelle, qui devait avoir lieu ce jeudi à la maison des associations, a dû être repoussée au 15 janvier. La mairie a en effet refusé de lui accorder une salle à la date demandée. Ce n'est pas la première fois que la municipalité se comporte ainsi avec l'opposition. Il s'agit même d'une pratique habituelle. C'est tout à fait anti-démocratique. Je compte bien le dénoncer à chaque fois que cela se produira.

A lire sur www.ps-puteaux.com

 

 

 

 

UN MOIS SANS CONSEIL MUNICIPAL
samedi 31 janvier 2004

Le mois de janvier se termine sans que le maire ait trouvé le temps de réunir le conseil municipal, sans doute était-il trop pris par les réceptions du nouvel an.
Alors qu'en novembre et décembre 2003, Charles Ceccaldi avait réuni le conseil trois fois en l'espace de quatre semaines (!), cela fait deux mois qu'il n'y pas eu de séance. Cherche t-il à battre son record de l'an dernier avec presque trois mois sans réunion des élus entre les 23 juillet et 17 octobre 2003 ? Alors que dans la plupart des autres villes de France, le conseil municipal se réunit régulièrement à une date annoncée longtemps à l'avance ; à Puteaux, c'est selon le bon vouloir du maire. Et, malgré nos demandes répétées, les citoyens sont toujours prévenus irrespectueusement au tout dernier moment.
Avec des périodes de 2 ou 3 mois sans réunion du conseil, on peut légitimement de demander si la ville est encore gérée !
J./C.

 

 

CHANGEMENT DE DIRECTION A LA DEFENSE
jeudi 29 janvier 2004

Le conseil d'administration de l'Etablissement Public d'Aménagement de la Défense (EPAD) a désigné le directeur général adjoint, Michel Gérin, pour succéder par intérim au directeur général, Christian Bouvier, qui a pris sa retraite mardi.
L'EPAD a été créé en 1958 pour développer le quartier d'affaires de la Défense, devenu le premier quartier d'affaires d'Europe avec 3,3 millions de m2 de bureaux.
Michel Gérin en sera peut-être le dernier dirigeant. Les derniers immeubles sont en effet en cours de construction ou de négociation alors qu'un état des lieux est en cours afin de transmettre le domaine public, actuellement sous responsabilité de l'EPAD, aux 3 communes concernées, Courbevoie, Nanterre et Puteaux, et au département des Hauts-de-Seine.
La taxe professionnelle dégagée par le quartier est estimée chaque année à plus de 150 millions d'euros, répartie entre les 3 communes et le département. L'entretien du domaine public entraîne actuellement un déficit pour l'EPAD d'environ 5 millions d'euros... une broutille par rapport aux revenus que La Défense engendre.

 

 

LE GRAIN DE SABLE
jeudi 29 janvier 2004

Il y a quelques mois, la presse s'était fait l'écho d'une répartition des mandats électoraux entre les familles Ceccaldi et Sarkozy.
Charles Ceccaldi, qui se présente au poste de conseiller général du canton de Puteaux en mars 2004, aura droit, s'il est élu, à une vice présidence au Conseil Général des Hauts-de-Seine. En septembre 2004, il céderait ensuite son poste de sénateur des Hauts-de-Seine à sa fille Joëlle Ceccaldi lors du renouvellement de la haute assemblée. Joëlle Ceccaldi, élue au sénat, démissionnerait de son poste de député qui reviendrait à Cécilia Sarkozy, l'épouse du ministre de l'Intérieur. Nicolas Sarkozy succéderait à Charles Pasqua en tant que conseiller général de Neuilly avec à la clé la présidence du Conseil Général des Hauts-de-Seine s'il était amené à quitter son poste ministériel plus rapidement que prévu.
Il ne reste plus qu'à faire valider par les électeurs ce scénario élaboré en famille et entre amis. Simple formalité, pensaient-ils ! Sauf qu'entre temps, la justice s'est intéressé à certaines affaires alto-séquanaises.
En décembre 2003, les journaux nous apprenaient que les domiciles à Puteaux et en Corse du maire de Puteaux Charles Ceccaldi avaient été perquisitionnés, ainsi que son cabinet d'avocat à Paris (on a ainsi appris que notre maire avait un "cabinet d'avocat". maire, sénateur, conseiller général... n'a-t-il pas déjà assez à s'occuper ?). En janvier 2004, les journaux nous informaient d'une nouvelle perquisition effectuée à la mairie de Puteaux dans le bureau du maire et dans celui de sa fille, Joëlle Ceccaldi, première adjointe. Plusieurs documents, nous dit-on, ont été saisis.
Tant qu'il est sénateur, Charles Ceccaldi est protégé par son immunité parlementaire ; par contre, si en septembre 2004, il abandonnait son poste de sénateur au profit de sa fille, il perdrait l'immunité qui va avec.
Ces mêmes journaux écrivent, avec une certaine malice, que l'affaire est suivie par la Chancellerie et l'Elysée. Quand on connaît les rapports entre l'hôte de l'Elysée et celui du ministère de l'Intérieur, on peut penser que cette affaire risque de devenir une sacré peau de banane sur le chemin du bouillonnant et ambitieux ministre de l'Intérieur. Même le Canard Enchaîné en a parlé en page 2 de son édition du mercredi 21 janvier 2004.
Même si les Ceccaldi ont été reçus par Jacques Chirac à l'Elysée, comme « Puteaux Infos » s'en était fait l'écho en son temps, il a fort à parier qu'ils ne pèseront pas bien lourds dans la lutte Chirac-Sarkozy et qu'ils risquent d'être les dindons de la farce.
En tout état de cause, les Putéoliens pourront toujours signifier à Charles Ceccaldi qu'après avoir exercé tous les mandats au cours des 40 dernières années, il est grand temps qu'il passe la main.
J.

 

 

RÉHABILITATION DE LA TOUR HORIZON : OUVERTURE D'UNE ENQUETE PUBLIQUE
mercredi 28 janvier 2004

Officiellement fermée pour un dysfonctionnement dans le système de sécurité incendie, la tour Horizon, au 52 quai Dion Bouton, va être réhabilitée. Cette réhabilitation va donner lieu à une enquête publique, préalable à la délivrance d'une permis de construire. Chacun pourra prendre connaissance du dossier et y apporter des remarques en se rendant au service de l'urbanisme, à la mairie, du 9 février au 10 mars, du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30.
Le commissaire enquêteur désigné, Jean Bourcin, se tiendra à la disposition du public :
- le lundi 9 février de 9h30 à 12h
- le mercredi 18 février de 14h30 à 17h30
- le lundi 1er mars de 9h30 à 12h
- le mercredi 10 mars de 14h30 à 17h30

 

 

RISQUE DE LÉGIONELLOSE À LA DÉFENSE : UNE PHOTO ALARMANTE
mercredi 28 janvier 2004

L'association CRAC a envoyé à la ministre de l'environnement, Roselyne Bachelot, cette photo prise il y a quelques jours du "panache de vapeur, issu des 34 Tours aéro réfrigérantes de l'unité de production de climatisation, balayé sur les HLM construits en limite d'installation par les vents d'ouest dominants !" :



Rappelons que ces tours aérofrigérantes sont les sources principales des dernières épidémies de légionellose qui ont touché notre pays.

 

 

DES POLICIERS DE PERMANENCE DANS LES COLLÈGES DU 92 ???
mercredi 28 janvier 2004

Une pétition "contre la présence permanente d’un policier dans un établissement scolaire" est actuellement diffusée dans le département par le syndicat d'enseignant SNES. En voici le texte intégral :

Le 9 janvier, une bouteille d’acide, venant de la rue, est jetée dans la cour du collège Manet à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Les enseignants décident d’exercer  leur droit de retrait et demandent audience auprès des ministres concernés : de l’Education nationale, de la Ville et de l’Intérieur. Le 15 janvier, le Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy en personne, reçoit une délégation et lui propose à titre « expérimental » l’affectation à temps plein d’un policier « référent » qui exercerait au sein de l’établissement. Le 23 janvier, et cela contre l’avis de nos collègues enseignants, le CA du collège Manet vote un protocole d’accord sous la pression du préfet et de l’Inspecteur d’académie.
Le policier référent aura pour mission « d’établir une collaboration étroite » avec la communauté éducative » pour « renforcer l’efficience du travail de chacun en matière de sécurité », « d’intervenir dans le travail d’enquête » et « d’organiser les rappels à la loi ».
Si des liens de coopération- que nous jugeons indispensables- ont été tissés entre des établissements scolaires et la police, c’est seulement et uniquement pour des missions de prévention (ex. : prévention du racket, de la drogue, etc.… ). La présence d’un policier changerait radicalement le caractère propre des établissements centré sur des missions éducatives et la co-éducation lorsqu’il s’entoure de partenaires extérieurs. Cette présence ferait des établissements scolaires un lieu de répression et des personnels de l’Education nationale, de simples auxiliaires de police. Cette confusion des genres serait totalement préjudiciable aux liens de confiance que nous pouvons tisser avec les élèves et, par contrecoup, à toute forme éducative.
Installer un professionnel de la sécurité dans un établissement scolaire, c’est laisser croire que l’insécurité est telle qu’il ne peut y avoir de solution éducative ; c’est un désaveu et une méconnaissance du savoir-faire des personnels enseignants et non enseignants; c’est aussi oublier que la violence, les débordements et leurs raisons sont le plus souvent extérieurs aux établissements scolaires et ne doivent se régler pénalement qu’à l’extérieur.
Traiter de la délinquance des mineurs uniquement sous l’aspect répressif est totalement contraire à l’esprit de l’ordonnance de 1945 qui donne priorité à la prévention.
Supprimer 40 000 emplois de personnels d’éducation en deux ans, au nom de la réduction des dépenses publiques, c'est pour l'Etat démissionner de ses responsabilités éducatives à l'égard de la jeunesse.
Nous, personnels attachés au service public d'enseignement, exigeons qu'il soit mis un terme à des dérives dangereuses, et que l'Education reçoive dans tous les quartiers, et dans toutes les régions, les moyens humains (les créations de postes et les recrutements) nécessaires à ses missions .



UN MORT OUBLIÉ RUE DES PAVILLONS
mardi 27 janvier 2004

Le cadavre d'un homme de 70 ans a été découvert vendredi dernier au dernier étage d'un vieil immeuble, 29 rue des Pavillons. Le décès remonte à plusieurs mois ! Tout ce temps, les voisins n'ont rien remarqué.
Les pompiers ont du passer par les combles pour pénétrer dans l'appartement, l'homme s'étant barricadé. Isolé depuis longtemps, suicidaire, il n'avait plus de contact avec sa famille, qui ne s'est donc pas alarmé non plus de n'avoir pas de nouvelle. C'est la propriétaire de l'immeuble qui -s'inquiétant de ne plus percevoir les loyers- a alerté les secours.
Une autopsie est en cours pour déterminer la cause -sans doute naturelle- de la mort. Par ailleurs, des voisins auraient, à plusieurs reprises, attiré l'attention des services municipaux sur le cas de cet immeuble vétuste et insalubre... en vain.
B./C.

 

 

REVUE DE PRESSE : L'EX-SUPPLÉANT DE SARKOZY INQUIÉTÉ (LIBÉRATION)
mardi 27 janvier 2004

A son tour, Libération publie ce matin un article sur l'affaire :

"Puteaux: l'ex-suppléant de Sarkozy inquiété
L'enquête concerne le marché public du chauffage de la Défense.
Par Renaud LECADRE

 
La justice s'intéresse à Charles Ceccaldi-Reynaud, sénateur-maire (UMP) de Puteaux, ancien député suppléant de Nicolas Sarkozy. Une information judiciaire pour corruption, ouverte en juillet 2002, sommeillait au tribunal de Nanterre avant que la juge Isabelle Prévost-Desprez, fraîchement promue, ne la réveille subitement, perquisitions à la clé. Elle vise le marché public du chauffage de La Défense (2,8 millions de mètres carrés de bureaux). Ceccaldi-Reynaud l'a accordé en tant que président du syndicat intercommunal (Sicudef), structure à cheval sur Puteaux, Courbevoie et Nanterre.
Lors de son renouvellement, en 2001, la Direction de la concurrence (DGCCRF) avait transmis ses doutes au parquet, certains candidats ayant endossé plusieurs casquettes. Mais il est surtout question d'une cagnotte de 100 millions de francs, dont la destination finale fait fantasmer.
A l'origine, l'usine de chauffage de La Défense était gérée par une filiale à 50 % de Charbonnages de France (CDF), Climadef. Outre que CDF était dans une logique de liquidation de tous ses actifs, sa concession de vingt-cinq ans à La Défense prenait fin en août 2002. Mais son patron, Jean Bonnefont, malgré ses 65 ans, n'entendait pas lâcher prise. Il fait alors tandem avec Bernard Forterre, ancien n° 3 de Vivendi débarqué par Jean-Marie Messier, qui piaffe de revenir aux affaires. Le tandem Bonnefont-Forterre devient trio avec le renfort de Laurent Gimel, intermédiaire en Indonésie de Lagardère ou Dassault. Ils sont candidats sous leurs propres couleurs, via la société Enerpart créée à cet effet, mais rachètent parallèlement Climadef, candidat à sa propre succession. D'où leur double casquette qui fait alors jaser.
L'intérêt d'une double candidature, au nom de l'ancien et d'un futur concessionnaire, réside dans les réserves pour fin de concession - les fameux 100 millions enregistrés dans les caisses de Climadef. En fin de parcours, un concessionnaire est censé remettre les équipements en bon état de marche. Pour s'en assurer, il doit constituer progressivement des provisions en cas de travaux à effectuer. Dans l'usine de chauffage de La Défense qui avait explosé en 1994, il y avait du boulot. L'intérêt du trio était d'être désigné en tant que nouveau concessionnaire, tout en récupérant la cagnotte de l'ancien.
Des documents de travail laissent entendre que le trio se disait sûr de gagner sur les deux tableaux, compte tenu de ses relations étroites avec les décideurs locaux. Bernard Forterre et Charles Ceccaldi-Reynaud rétorquent que le marché a été accordé à l'unanimité des élus du Sicudef et que le préfet des Hauts-de-Seine n'avait rien trouvé à redire. Et Forterre assure que les 100 millions ont bel et bien été réinvestis dans l'usine plutôt que dans un éventuel compte bancaire au Luxembourg".

LIRE L'ARTICLE SUR LE SITE DE LIBÉ

 

 

REVUE DE PRESSE : CA CHAUFFE A LA DÉFENSE (L'EXPRESS)
mardi 27 janvier 2004

L'hebdomadaire L'EXPRESS publie cette semaine une importante enquête sur les affaires de Puteaux : "Une juge de Nanterre s'interroge sur les conditions d'attribution, en 2001, du marché du chauffage du quartier d'affaires. Elle a perquisitionné chez le maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud".

"C'est un dossier ultrasensible. Suivi de près à l'Elysée et au ministère de l'intérieur", écrit le magazine. "La juge Prévost-Desprez s'interroge sur les conditions dans lesquelles le Syndicat de chauffage urbain de La Défense (Sicudef) -présidé par le maire de Puteaux et dont sa fille a été administratrice- a attribué, en 2001, le marché du chauffage de La Défense à la société Enertherm. Un marche colossal -230 millions de francs par an- qui serait entaché d'illégalité". Un rapport de la DGCCRF évoque des faits de corruption et de favoritisme.



"Mais là où cette histoire prend un tour incroyable, écrit L'EXPRESS, c'est qu'un homme d'affaires français installé au Luxembourg, Thierry Brutmann, affirme dans une lettre écrite à la fin de 2002 que, à l'occasion de ce contrat, 100 millions de francs de commissions auraient été versés". Le parquet de Nanterre a ouvert une information contre X pour corruption, suivie d'une autre, au début de 2003, pour abus de biens sociaux.

"Pendant 18 mois, l'instruction avance lentement. Jusqu'à ce qu'une nouvelle juge, Isabelle Prévost-Desprez, soit désignée, en octobre 2003. Dès lors, tout s'accélère : perquisition à la mi-décembre dans la superbe propriété de Ceccaldi, à Porto-Vecchio (Corse-de-Sud), puis, le 14 janvier 2004, dans son bureau ainsi que dans celui de sa fille, à la mairie de Puteaux. De nombreux documents ayant trait à l'appel d'offres lancés par le Sicudef sont saisis. Tout comme une liste de membres de la Grande Loge nationale française, à laquelle appartien le maire de Puteaux".

Interrogé par L'EXPRESS, notre maire affirme qu'il ne connait pas l'intermédiaire du Luxembourg : "Tout ce que je sais, c'est qu'il a réclamé en vain une commission de 5 millions de francs. Alors il s'est sans doute vengé", déclare Charles Ceccaldi-Raynaud à l'hebdomadaire.
"Certains, visiblement, en veulent au maire de Puteaux, conclu L'EXPRESS : la juge vient de recevoir 3 lettres anonymes, une mini-cassette audio et une carte sur laquelle sont écrits, bien visibles, des chiffres. S'agirait-il d'un numéro de compte bancaire ? La PJ se livre aux expertises..."

LIRE L'ARTICLE : PARTIE 1, PARTIE 2, PARTIE 3

 

 

LES BREVES DES PUTEAUX ET DES ENVIRONS
lundi 26 janvier 2004

- Quand la droite se tire un coup dans le pied... Les militants ceccaldistes ont distribué dimanche matin sur le marché des tracts qui rappelaient que Charles Pasqua, le président du conseil général, était le "cofondateur du SAC", de triste mémoire. En pleine campagne électorale, on comprend mal la logique d'une telle attaque contre son propre camp !!!

- Les Verts présentent une candidate à la cantonale de Puteaux : Brigitte Cassigneul représentera le mouvement écolo sur notre ville. C'est la 5eme candidate déclarée, après le maire Charles Ceccaldi (jusqu'à présent toujours soutenu par l'UMP), la conseillère socialiste Nadine Jeanne, la communiste Annick Herbin et le Front National Bruno Ligonie.

- Un débat sur la "démocratie participative" à Puteaux... C'est la section locale du PS qui organise cette réunion le mardi 3 février de 19 à 21h, salle Delcour, rue des rosiers (à 100 m du rond-point des Bergères). Invitée : Marie-Laure Meyer, maire-adjointe de Nanterre et auteur du livre "Qui veut tuer la démocratie ?".

- La manif contre les nuissances aériennes, dimanche à Paris, a rassemblé 5.000 personnes... dont plusieurs élus et représentants associatifs des Hauts-de-Seine. Les manifestants ont demandé à l'Etat de prendre des mesures pour réduire rapidement les nuisances conséquences du trafic aériens (bruit, pollution de l'air).


(photo A.M.)

 

 

L'ART EN DANGER A PUTEAUX : UNE PEINTRE MENACÉE D'EXPULSION
samedi 24 janvier 2004

On peut surement mesurer le degré de développement d'une civilisation à l'attention qu'elle porte à l'art. Protéger et encourager les artistes est un devoir... car, à travers leurs oeuvres, ils nous aident à mieux comprendre le monde et à nous faire sentir homme. Ne pas respecter les artistes... c'est insulter l'humanité.

A Puteaux, l'histoire de Sophie Rocco pourrait avoir valeur de démonstration.


Cette artiste peintre est installée dans notre commune depuis une quinzaine d'année. Elle y a son atelier sur le boulevard Richard Wallace (au 46). Elle pensait s'y être installée pour la vie. Mais en 1999, elle reçoit un avis d'expropriation. Son immeuble va être démoli... pour laisser place à un jardin. Des grilles à la place d'un espace de liberté. Peu après, la vie de Sophie Rocco semble s'effrondrer tout à fait quand elle perd son mari, emporté par un cancer.



Seule désormais, elle doit se battre : l'indemnisation que lui propose la ville est bien inférieure au prix du marché. Pour cette somme, elle n'arrive pas à trouver un nouveau local suffisamment grand pour installer ses toiles et continuer à travailler.

Que fait alors la mairie pour aider cette artiste ? N'y a-t-il pas de locaux disponibles dans notre commune ? Pourquoi Puteaux ne propose pas comme le font de nombreuses autres villes des atelier aménagés pour ses artistes ?

Jusqu'à présent, la municipalité s'est contentée de saisir la justice pour obtenir l'expulsion au plus vite de cette femme qui résiste. Sophie Rocco reste dans ses murs promis à la démolition, entourée de ses oeuvres.

Qui pourra l'aider ? Il lui faut un lieu pour poursuivre son art... Encore une fois, une ville -surtout riche comme Puteaux- n'a-t-elle pas le devoir d'aider ses artistes ?

Aux dernières nouvelles, le maire lui a proposé un HLM ! Mais ce n'est pas d'un toit dont elle a besoin... c'est d'un local pour créer !

Christophe Grébert

 

 

DEPOLLUTION SOUS SURVEILLANCE RUE DE L'OASIS
vendredi 23 janvier 2004

Dans un article publié ce matin dans Le Parisien (édition des Hauts-de-Seine), nous apprenons que la police scientifique a réalisé des prélèvements sur le chantier de la rue de l'Oasis, où une pollution a été découverte par un riverain (lire notre brève du 20 janvier). Depuis 2 semaines, ce dernier et sa famille sont à l'hôtel, une odeur suffocante remontant de leur cave. Le promoteur Kaufman & Broad, responsable du chantier, explique au Parisien avoir décelé une "pollution au trichloréthylène". Selon lui, la dépollution pourrait être achevée d'ici une quinzaine de jours. L'inspection du travail suit de près ce chantier, précise Le Parisien, et a préconisé des mesures de précaution pour protéger les ouvriers. Quant aux résultats des analyses effectuées par la police, leur publication est "imminente". Les habitants du quartier se plaignent de n'avoir reçu aucune information des autorités locales.


Vendredi matin, le chantier du "Clos des Arts", rue de l'Oasis, est arrêté, en attendant la dépollution du terrain.

 

 

ENCORE UN IMMEUBLE DE STANDING RUE ROUSSELLE
vendredi 23 janvier 2004

Un nouveau projet de BOUYGUES IMMOBILIER est lancé rue Rousselle, à l'angle de la rue Roque de Fillol : il s'agit d'une immeuble de "standing" de 26 logements sur 7 étages, plus un local d'activité au RDC (permis de construire délivré par le maire le 6 octobre dernier). Tout ce quartier est actuellement "donnée" par la mairie aux promoteurs. C'est une partie importante du vieux Puteaux qui est en train de disparaître... Si encore, des projets de logements sociaux ou des espaces verts étaient prévus... mais rien.



une nouvelle parcelle du vieux Puteaux est condamnée

 

 

REVUE DE WEB : 50 ANS D'ARCHIVES (PUTEAUX92.COM)
vendredi 23 janvier 2004

Le site PUTEAUX92.COM lance une nouvelle rubrique "50 ans d'archives". On y découvre plusieurs vieux documents sur notre ville et en particulier sur l'arrivée et sur les débuts de Charles Ceccaldi-Raynaud à la tête de la mairie. Puteaux92 nous promet d'autres documents "très bientôt".


Charles Ceccaldi distribuant (déjà) des cadeaux aux anciens, en 1969
Dès le début, le clientélisme est au coeur du système ceccaldiste.

 

 

REVUE DE PRESSE : CHARLES CECCALDI EN BAISSE (NOUVEL OBS)
jeudi 22 janvier 2004

Le Nouvel Observateur classe "en baisse" notre maire à la suite des perquisitions menées dans ses bureaux dans le cadre d'une enquête pour l'attribution frauduleuses de marchés publics.


Nouvel Obs, 22 janvier 2004

 

 

REVUE DE PRESSE : L'ELYSÉE SUIT LES AFFAIRES PUTÉOLIENNES (LE CANARD ENCHAÎNÉ)
mercredi 21 janvier 2004

"L'Elysée suit avec une attention gourmandes les dernières avancées de l'enquête pour "corruption et abus de biens sociaux" qui intéresse le maire UMP de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud", écrit le Canard Enchaîné dans son édition du 21 janvier 2004. En effet, notre maire se présente comme un proche de Nicolas Sarkozy. Selon le Canard, "Un conseiller juridique du Château (l'Elysée) n'hésite pas à faire le lien entre les dernières provocations anti-Chirac de Sarkozy et la récente perquisition à la mairie de Puteaux".


Le Canard, 21 janvier 2004

 

 

 

QUAND PUTEAUX S'OUBLIE LE LONG DU CIRCULAIRE
mercredi 21 janvier 2004

Les abords de la route d'accès au circulaire depuis le rond point de la rue Paul Lafargue voient, depuis des semaines, s'accumuler les détritus. Comme rien n'est fait, cela va bien sûr en s'empirant. Cet endroit draîne chaque jour des centaines de véhicules. Les usagers doivent apprécier le spectacle. Au pied des prestigieux immeubles du quartier de La défense et sur le territoire d'une commune parmi les plus riches de France, ça fait pas sérieux...
S.

 

 

REVUE DE PRESSE : A PUTEAUX, CA CHAUFFE ! (MARIANNE)
mercredi 21 janvier 2004

Le magazine Marianne publie un nouvel article sur notre maire (N°352 du 19 au 25 janvier) : "A Puteaux, ça chauffe !". "Charles Ceccaldi-Raynaud ne sait plus où donner de la casserole. Dans le collimateur de la justice (..), le sénateur maire UMP de Puteaux a fait l'objet d'une nouvelle perquisition", écrit l'hebdomadaire de Jean-François Kahn. L'hebdo revient aussi sur l'histoire des casseroles achetées par la ville pour les anciens et sur le procès que fait le maire au fournisseur. Notre maire n'est-il pas en train de ridiculiser notre ville avec toutes ses casseroles ?

 

 

LOGEMENTS ANCIENS A PUTEAUX : EN UN AN, LES PRIX ONT AUGMENTÉ DE 14,7%
mercredi 21 janvier 2004

Les Parisiens achètent de plus en plus en proche banlieue, selon la Chambre des notaires de Paris, qui a publié hier (mardi 20 janvier) sa traditionnelle étude sur l'état du marché de l'ancien libre. Résultat : les prix flambent. En variation annuelle, au 3eme trimestre 2003, les prix ont progressé en moyenne de 12,4% dans les Hauts-de-Seine (+12,4 également à Paris, +12,7 en Seine St Denis et +13,1 dans le Val-de-Marne) pour atteindre 2.863 euros le m2.

Pour Puteaux, la hausse a été de 14,7%. Le prix moyen du m2 dans l'ancien atteignant dans notre ville 2.623 euros.


La situation est semblable dans les villes voisines, avec quelques records de hausse, notamment à Asnières :

Asnières              + 21,8% (2 281 €/m2)
Montrouge             + 19,7% (2 542 €/m2)
Bois-Colombes         + 18,2% (2 252 €/m2)
Suresnes              + 17,1% (2 804 €/m2)
Colombes              + 17,1% (1 849 €/m2)
Antony                + 14,7% (2 285 €/m2)
Issy-les-Moulineaux   + 14,6% (2 858 €/m2)
Courbevoie            + 14,1% (2 688 €/m2)
Clichy                + 13,9% (2 067 €/m2)
Levallois-Perret      + 13,5% (3 498 €/m2)
Neuilly               + 12,7% (4 608 €/m2)
Boulogne-Billancourt  + 12,4% (3 360 €/m2)

Vu le niveau du marché parisien et si le dispositif d'amortissement fiscal du ministre du Logement Gilles de Robien (incitant à l'achat d'immobilier ancien destiné à la location) ne répond pas aux besoins, les Franciliens "n'auront pas d'autre choix que de migrer de plus en plus loin pour se loger", relèvent les notaires. Selon eux, l'immobilier neuf ne suffira pas à combler les besoins.
Ce phénomène de déplacement de la demande du centre de Paris vers les quartiers périphériques, de Paris vers la Petite couronne et de cette dernière vers la Grande couronne est observé depuis déjà plusieurs trimestres, soulignent-ils.

CONSULTER L'ETUDE SUR LE SITE DE LA CHAMBRE DES NOTAIRES DE PARIS

 

 

UNE GRAVE POLLUTION SUR UN CHANTIER DU CENTRE DE PUTEAUX
mardi 20 janvier 2004

"Un chantier faire rejaillir une pollution cachée", titrait lundi le journal "20 minutes". Ce chantier, c'est "Le clos des Arts", 20 rue de l'Oasis : une centaine de logements de "grand standing" réalisés par Kaufman & Broad et livrables fin 2006. Le terrain sur lequel viennent de commencer les travaux était autrefois occupé par une fabrique de peinture. En creusant, les pelleteuses ont découvert une fosse septique non signalée sur les plans. Le problème, c'est qu'une partie des liquides contenus dans cette fosse se sont semble-t-il propagées dans dans la cave d'une maison de la rue Roque de Fillol. Le propriétaire de cette maison, géné par une forte odeur venant de sa cave, a appelé la police qui a fait intervenir les pompiers. Sur place, les sapeurs ont aussitôt fait évacuer tout le monde. Tout cela se passait la semaine dernière. Depuis cette famille putéolienne est à l'Hôtel. Ils ne savent pas quand ils pourront rentrer chez eux. Ils ne savent pas non plus ce qu'ils ont respiré. Les analyses sont en cours. Que font les autorités, le responsable du chantier et le promoteur ? Qui informera et indemnisera cet habitant de Puteaux ? Signalons aussi que le chantier est proche d'une crèche municipale et que les parents attendent toujours d'être informés.


journal 20 Minutes du 19-1-2004

 

 

LES BRÈVES DE PUTEAUX ET DU 92
mardi 20 janvier 2004

- Cécilia Sarkozy ne sera pas candidate à l'élection régionale en Ile-de-France sur la liste de l'UMP.... C'est son mari, Nicolas Sarkozy, qui l'annonce ce matin dans Le Parisien.
"Cécilia a décidé librement de ce qu'elle devait faire. Elle a fait connaître sa décision dans une lettre personnelle qu'elle a adressée à Jean-François (..) Elle veut privilégier sa famille et le travail qu'elle fait à ses côtés. C'est la raison pour laquelle elle n'est pas candidate", explique le ministre de l'intérieur.
Mais Cécilia a-t-elle aussi renoncé à se présenter à la mairie de Neuilly ou à une éventuelle législative partielle sur la circonscription de Puteaux-Neuilly ? Sans doute, son porte-parole de mari nous en dira plus le moment venu...

- Charles Pasqua n'a pas pris de décison concernant son avenir à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine... "Je ne suis sûr de rien, et personne n'est sûr de rien", a-t-il dit lundi matin sur LCI. "Ceux qui spéculent, ceux qui affabulent, risquent de se trouver un peu démentis par les faits", a-t-il ajouté. Le Parisien a affirmé lundi que Charles Pasqua, 76 ans, s'apprêtaità mettre un terme à son mandat d'élu local et qu'il cédera son fauteuil de conseiller général de Neuilly à Nicolas Sarkozy. "Rien n'est décidé, ni par lui ni par moi. Nous nous reverrons avant que la décision soit prise. Nous sommes suffisamment amis pour décider ensemble", a dit Charles Pasqua. "Au plus tard, ce sera vers le 20 février, puisque c'est le dépôt des candidatures" pour les élections régionales et cantonales, a ajouté le président du conseil général des Hauts-de-Seine.

- Que devient Reine Denoulet ? Page 13 du dernier « Puteaux Infos » (N° 157 - Janvier 2004), dans un article intitulé « Charte département-handicap », on apprend qu'elle a été signée par Reine Denoulet en présence de Charles Pasqua, président du Conseil Général des Hauts-de-Seine. C'est la première fois que « Puteaux Infos » relate une action de notre conseillère générale depuis son élection en novembre 2002. N'aurait-elle rien d'autre à son actif ou est-ce pour lui mettre un peu de baume au coeur à deux mois de la fin de son mandat et la remercier d'avoir gardé au chaud la place des Ceccaldi, empêchés de cumuler tous les mandats putéoliens ?

- Neuilly fête le nouvel an chinois le vendredi 23 janvier à 10h30, sur l'esplanade du Souvenir Français (au dessus de l'avenue Charles-de-Gaulle). Un grand défilé parcourra les rues de Neuilly, auquel participeront de nombreux artistes de l'orchestre militaire des enfants, des troupes de chant et de danse de l'école d'opéra de Pékin, ou de l'école des arts martiaux de la province de Shandong. Près de quatre cents personnes venues de la République Populaire de Chine se produiront pendant une heure et demie pour offrir aux Neuilléens un superbe spectacle.

 

 

LA RUE DE NOTRE DEPUTÉE REFAITE À NEUF
lundi 19 janvier 2004

Commencés cet été, les gros travaux de réfection de la rue de Brazza (derrière la mairie) viennent de s'achever. Ce n'est pas un secret : Joëlle Ceccaldi, la députée, 1ère adjointe et fille du maire, y a sa maison.



La mairie a dépensé sans compter : les travaux de la courte rue de Brazza ont coûté 1.000.000 (bien 1 million) d'euros !



Les bordures des trottoirs sont en granit rose, le dallage en dalle calcaire de Bourgogne. Pour l'éclairage, des candélabres de style Saint-Germain de 4 m de hauteur ont été installés.

Les habitants de la rue de Brazza ont bien remarqué qu'au niveau de la maison de la députée, et uniquement là, des bacs de plantes ont été installés :

La mairie a particulièrement soigné ce morceau de trottoir, le long de la maison de Joëlle Ceccaldi... A quand des Palmiers ???

REVOIR LA RUE DE BRAZZA AVANT LES TRAVAUX

 

 

NOTRE TERRAIN DE FOOT, IL PENCHE !
samedi 17 janvier 2004

La ville de Puteaux ne fait pas grand chose pour les adolescents. A Lorilleux, il y a bien un terrain de foot. Mais celui-ci, construit sur le parking souterrain de la résidence, présente un gros défaut : il est en pente ! Ca prête à sourire... mais pour les jeunes du quartier, ça craint ! De toute façon, le terrain est la plupart du temps fermé. Heureusement d'ailleurs : il serait dangereux d'y pratiquer un quelconque sport vu son état !

 

 

 

UNE SAINT VALENTIN DÉMOCRATIQUE
vendredi 16 janvier 2004

Pour la Saint Valentin, le 14 février, la ville nous invite à diffuser une déclaration d'amour qui sera diffusée sur tous les panneaux lumineux de la commune. Pour déclarer votre flamme à l'élu(e) de votre coeur, vous pouvez téléphoner au service communication de la mairie ou passer par le site internet de la municipalité (mais vous serez fichés : vous devrez en effet indiquer votre nom, votre adresse et votre numéro de téléphone !).

Personnellement, j'ai laissé un message, mais je me demande s'il sera diffusé !!! :o)))

 

 

LES DÉCORATIONS DE NOÊL FONT DES HEURES SUP'
vendredi 16 janvier 2004

Toute la semaine, les 51.000 ampoules des décorations de Noël sont restées allumées en plein jour, comme l'attestent les photos ci-dessous prisent jeudi avant 16 heures. Imaginez la facture EDF que cela représente pour notre ville ! Après la mairie nous fera des discours sur le développement durable !!! pffff


 

 

PERQUISITION A LA MAIRIE : DES REVELATIONS DANS LE MONDE
jeudi 15 janvier 2004

Le Monde, dans son édition du vendredi 16 janvier 2004, a publié un article qui nous en apprend plus sur la perquisition effectuée hier (mercredi 14 janvier) à la mairie de Puteaux, et notamment sur les motifs de l'enquête en cours qui est bien liée à la chaufferie de La Défense. Le versement de commissions occultes à hauteur de "100 millions de Francs" serait en jeu.

L'article du Monde (à lire aussi sur le site du quotidien) :

"Longue perquisition chez le maire (UMP) de Puteaux

La juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) Isabelle Prévost-Desprez a conduit, mercredi 14 janvier, une très longue perquisition à la mairie de Puteaux. La magistrate s'est rendue dans le bureau du maire, Charles Ceccaldi-Raynaud, également sénateur (UMP) des Hauts-de-Seine. Elle y a saisi plusieurs agendas, de même que dans le bureau de la première adjointe, qui n'est autre que la fille de M. Ceccaldi-Raynaud, Joëlle.
Mme Prévost-Desprez, qui enquête sur des irrégularités commises lors de l'attribution de marchés publics, s'était déjà rendue, le mois dernier, au domicile parisien de M. Ceccaldi-Raynaud, ainsi que dans sa résidence secondaire en Corse, comme l'indiquait Le Parisien du 17 décembre 2003.
Suivie de près à la chancellerie, l'affaire l'est également au ministère de l'intérieur. Agé de 78 ans, l'inamovible maire de Puteaux – qu'il dirige, d'une main de fer, depuis 1969 – est proche de Nicolas Sarkozy. Il l'avait remplacé à l'Assemblée nationale entre 1993 et 1995, lorsque ce dernier était ministre du budget. Et c'est Joëlle Ceccaldi-Raynaud qui siège depuis 2002 à l'Assemblée, en lieu et place du ministre de l'intérieur, dont elle était le suppléant, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine, lors des dernières législatives. Elle faisait partie des parlementaires invités à dîner par M. Sarkozy, mardi soir, dans les appartements privés du ministre de l'intérieur.

COMMISSIONS OCCULTES

Mme Prévost-Desprez instruit deux enquêtes susceptibles d'inquiéter le maire de Puteaux, en sa qualité de président du Syndicat de chauffage urbain de la Défense (Sicudef), qui regroupe les communes de Courbevoie, Nanterre et Puteaux. La première, ouverte mi-2002 pour "corruption" à la suite d'un rapport de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), recoupe largement la seconde, déclenchée début 2003 pour "abus de biens sociaux" et qui s'est essentiellement nourrie des déclarations d'un intermédiaire luxembourgeois.
Selon ce témoin, plusieurs marchés importants passés par le Sicudef l'auraient été au mépris des procédures d'appel d'offres. Ils auraient donné lieu au versement d'importantes commissions occultes. Dans une lettre adressée début 2003 au parquet de Nanterre, l'intermédiaire évoquait le versement, en France, de "rétrocommissions" à hauteur de 100 millions de francs. Le Sicudef gère notamment la centrale de la Défense, qui dessert le plus grand réseau de France, fournissant chauffage et climatisation à près de 90 immeubles de bureaux, 9 800 logements et une quinzaine d'écoles et de commerces, le tout réparti sur onze communes.
Fabrice Lhomme"

 

 

URGENT : PERQUISITION A LA MAIRIE DE PUTEAUX
jeudi 15 janvier 2004

Des policiers ont effectué une perquisition, mercredi (bien mercredi) à la mairie de Puteaux. La nouvelle a été annoncée à la mi-journée par une dépêche de l'Agence France Presse. Cette fois, ce ne sont pas les domiciles et les bureaux privés du maire qui étaient visés, mais l'Hôtel-de-ville ! On peut raisonnablement penser que la justice a des éléments précis pour se permettre de faire perquisitionner ce lieu symbolique d'autorité. Il est par ailleurs à noter que cette fois ce ne sont pas des policiers du département qui ont procédé à cette perquisition mais des policiers parisiens (de la brigade financière ?). Autre preuve que l'enquête a pris un nouveau tour.


La dépêche de l'AFP diffusée à la mi-journée :


"Enquête sur des marchés publics: perquisition à la mairie de Puteaux

Une perquisition judiciaire a été effectuée lundi à la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine), notamment dans les bureaux du maire (UMP) Charles Ceccaldi-Raynaud, a-t-on appris de source proche de l'enquête jeudi à Nanterre.
Cette perquisition, effectuée par des policiers parisiens, a duré toute la journée et s'est déroulée dans le cadre d'une enquête concernant l'attribution frauduleuse de marchés publics menée par Isabelle Prévost-Desprez, juge d'instruction à Nanterre.
Aucune confirmation n'a pu être obtenu à la mairie ou de source judiciaire.
Cette visite des policiers fait suite à une série de perquisitions effectuées mi-décembre dans les différents domiciles du sénateur-maire (UMP), à Puteaux et en Corse. Son cabinet d'avocat, dans le 17ème arrondissement de Paris, avait également été visité.
Ces perquisitions avaient alors été confirmées par le parquet. Le maire, interrogé par l'AFP, avait pour sa part affirmé que ces perquisitions n'avaient pas eu lieu "à (sa) connaissance".
L'enquête menée par la juge Prévost-Desprez, ancienne magistrate au pôle économique à Paris, porte sur l'attribution de marchés publics et un compte bancaire au Luxembourg.
Selon des sources proches de l'opposition à Puteaux, une lettre anonyme détaillée serait parvenue au parquet et, après les premières perquisitions, de nouvelles informations plus précises sur la localisation des archives seraient parvenues au magistrat.
Une autre information judiciaire est en cours portant sur le marché de la chaufferie de La Défense, attribué par un syndicat présidé par le maire de Puteaux.
L'entreprise bénéficiaire, dirigée par un proche de M. Ceccaldi-Raynaud, n'aurait pas fourni les documents obligatoires habituellement, ne s'étant constituée juridiquement qu'après le lancement de ce marché".

(AFP 15 JANVIER 2004 12:27)

 

 

UN NOUVEAU LIVRE SUR LA DEFENSE
jeudi 15 janvier 2004

Architecte et docteur en histoire de l'art, Virginie Lefebvre s'intéresse beaucoup à l'histoire de La Défense. Elle avait déjà écrit un livre sur "La Grande Arche". Elle récidive avec "Paris-Ville Moderne Maine-Montparnasse et La Défense 1950-1975". Ce livre, publié aux éditions Norma, raconte comment sont nés de la volonté politique ces 2 grands projets urbanistiques un peu fous que sont la tour Montparnasse et le quartier d'affaires de La Défense. "La dalle, sol artificiel maîtrisé par la technique, apparaît comme le socle idéal de la ville du futur". Des premiers projets utopiques des années 50, aux réalisations des années 70, on voit ce concept d'une ville sur dalle "naître, évoluer, puis disparaître, marquant la fin d'une époque optimiste où l'on croyait possible de modifier les conditions de la vie urbaine".

 

 

"PUTEAUX INFOS" DE JANVIER : UN MONUMENT DE MÉGALOMANIE ET D'ÉLECTORALISME
mercredi 14 janvier 2004

"Puteaux infos", le magazine de la municipalité, vient d'être distribué dans les 19.000 boîtes aux lettres de la commune. Ce numéro de janvier est un monument de mégalomanie et d'électoralisme. A commencer par le titre de la couverture : "Puteaux en Neige classe la ville en avance sur son temps" ! Qui a trouvé ce titre mégalo ? Je cherche encore ce que cela veut dire. Mais si ce n'était que ça...

Page 2, la mairie a trouvé après coup une signification à la couleur rouge des décoration de Noël : c'est l'année de la Chine ! 51.000 ampoules ont illuminé les rues de la ville... ce qui représentait 17 km de guirlandes !

Page 3, on peut lire un texte certainement ironique : "Selon les recommandations de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, la publication des tribunes politiques dans "Puteaux infos" est suspendue jusqu'au 30 mars 2004 afin de respecter l'égalité de traitement entre tous les candidats aux élections cantonales et régionales des 21 et 28 mars 2004, conformément aux lois sur le financement des campagnes électorales". En fait, cela fait déjà plusieurs numéros que les tribunes sont supprimées... Les lois, telles qu'elles sont interprétées par la majorité actuelle, n'empêchent pas le magazine municipal de servir sur 40 pages la propagande du clan Ceccaldiste. Charles, notre sénateur-maire et candidat en mars prochain à l'élection cantonale, n'a pas besoin d'apparaître. Son nom (son ombre ?) est partout : sa fille est 10 fois en photo dans ce numéro ! soit un portrait toutes les 2 feuilles ! presque un record !

Des photos, il n'y en a pourtant pas énormément dans ce "Puteaux infos" de janvier. Il y a en revanche beaucoup de texte. Du contenu, cela change ! Et oui, il faut bien montrer combien le maire travaille ! D'un seul coup, tous les projets bloqués depuis 2 ans semblent, à quelques semaines du scrutin cantonal, se débloquer ! Surprenant non ?

Page 4, on a le droit pour la première fois à une image du projet de la future médiathèque. Les Putéoliens seront contents de découvrir enfin ce qu'on leur réserve : un long bloc de béton et de verre avec un entrée monumentale marquée par 4 immenses arches. Du néo-mussolinien ! C'est franchement moche !

Une autre image de la future piscine de l'île (le "palais" des sports) nous révèle qu'en fait la piscine sera composée de 4 bassins, dont 2 extérieurs. Pourquoi la ville n'a jamais présenté à la population la maquette de ce nouveau "palais" mégalomane ? Pourquoi devons-nous nous contenter d'une minuscule représentation dans "Puteaux infos" alors que les travaux ont déjà commencé.

Page 5, la mairie (très ennuyée par ce dossier brûlant pour elle) éoque à nouveau l'affaire de la Soclip, en affirmant agir pour que l'ensemble des abonnés au réseau de chauffage urbain soient remboursés des surfacturations opérées par le concessionnaire. Elle oublie de dire que si elle agit aujourd'hui, c'est après être longtemps restée inactive. Le texte comporte d'ailleurs plusieurs contre-vérités soulignées ci-dessous par un Putéolien bien au courant du dossier :

- "En janvier 2003, Soclip acceptait de rembourser en partie les abonnés" : les remboursements ont été annoncés par Soclip en Septembre 2002, alors que l'expertise dont se prévaut la Ville n'était pas encore terminée.

- "Certaines copropriétés n'avaient pas voulu attendre le résultat de cette expertise qui devait pourtant bénéficier à l'ensemble des abonnés ..." : le Tribunal de Grande Instance de Nanterre dit exactement le contraire : "Les demandeurs ne peuvent se prévaloir de l'existence d'une autre procédure de conciliation engagée par la Ville de Puteaux, en qualité d'abonné, et la Soclip, dès lors que chaque différend doit donner lieu à une procédure spécifique ..." (Jugement Bellerive contre Soclip).

- "L'avenant n° 3 est en effet muet sur l'indexation devant être appliquée en cas de changement de combustible" : le règlement de service découlant de l'avenant n° 3 stipule : "Toutefois en cas d'utilisation de fuel lourd par la Soclip, les redevances R1c (chauffage) et R1e (eau chaude) seraient indexées en remplaçant les prix H et Ho (houille) par F et Fo (fuel) correspondant au prix du fuel lourd.

Page 6, la municipalité publie un texte sur la "bonne situation financière" de Puteaux. Bien sur ! notre ville est l'une des plus riches d'Ile-de-France grâce aux impôts des entreprises de La Défense. Puteaux n'a pas de difficulté à équilibrer ses comptes... Au contraire, elle ne sait pas quoi faire de son argent, comme l'a souligné le magazine "Capital" dans son numéro de janvier. Ce qui n'empêche pas la majorité municipale de rejeter, dans ce texte, toute solidarité avec les villes pauvres. Honteux...

Page 6 toujours, la mairie revient à nouveau sur la fameuse histoire des 23.000 casseroles offertes il y a quelques années aux personnes agées. Elle affirme que "les plaintes affluent" Ah bon ? lesquelles ? "du boudin blanc est devenu noir" ! Le fournisseur a proposé de changer les ustensibles qui ne donnaient pas satisfaction. C'est la "preuve de sa mauvaise foi" affirme la mairie ! "Il appartient à chaque Putéolien de soutenir les anciens" conclue-t-elle. Je ne vois pas en quoi soutenir les délires de notre maire (qui -étant avocat de formation- s'éclate en entamant des procédures judiciaires tous les 4 matins et pour un oui ou pour un non) va servir l'intérêt de nos "anciens" ! En fait, c'est l'argent de la ville (notre argent) qui est dilapidé en procès parfaitement inutiles !

Page 6, Joëlle Ceccaldi photographiée avec les enfants du "conseil communal des jeunes". Ces enfants sont utilisés pour la propagande électoraliste ceccaldiste. Je ne comprends pas comment leurs parents peuvent accepter cela. Quand ce conseil des enfants a été créé, je m'attendais à ce que des propositions en sortent... En fait, ces jeunes sont baladés d'un endroit à un autre, ils sont couverts de cadeaux et clientélisés à mort. Tout simplement honteux !

De la page 8 à la page 11, "Puteaux infos" parle de l'école... avec 2 pages sur le "grand débat national" voulu par l'UMP et 2 pages sur les journaux scolaires. Si seulement, "Puteaux infos" pouvait ainsi s'intéresser chaque mois à se qui se passe dans les écoles !

Page 12, une rubrique "distinctions" ou comment la mairie se passe elle-même la brosse à reluire. Puteaux a reçu 2 trophées de la communication : "mairie-puteaux.fr" est le 3eme meilleur site internet des communes et "Puteaux Infos" est le 5eme meilleur magazine municipal. Il ne faut pas être un pro de la communication pour se rendre compte de la piètre qualité des 2 supports municipaux ! Ces trophées sont complètement bidons : il suffit en fait aux municipalités de remplir un dossier de candidature (payant) pour obtenir un prix.

Page 13, une page sur le handicap. "La municipalité oeuvre pour une politique volontariste d'aménagement de la ville en faveur des personnes handicapées". bravo ! Mais avec tout l'argent qu'a notre ville, on pourrait faire beaucoup mieux, non ?

Page 14 et 15, "Puteaux infos" essaye de nous faire croire que la culture est présente dans notre ville : une expo à l'hôtel-de-ville, du théâtre au théatre... Mais à part les invitations aux spectacles offerts aux habitants qui les réclament, dans un clientélisme généralisé, quelle véritable politique culturelle est menée dans notre ville ?

Page 16 et 17, hommages aux anciens. Gaston Garino donne et reçoit des médailles...

Page 18, la fête de l'aïd. Très bien. Mais on connait la tendance de notre maire à jouer de tous les communautarismes. Il faudra un jour que les uns et les autres ne se laissent plus manipuler par ces hommes politiques qui adaptent leurs discours à leur public.

Page 19, encore Gaston Garino... qui baptise cette fois.

Page 20, les tous petits (et leurs parents) avec le "père Nöel des crèches". Ce numéro de "Puteaux infos" fait vraiment le tour de tous les électorats !

Suivent plusieurs autres pages (21, 22 et 23) sur les festivités de Noël. A plus d'un million d'euros, heureusement que "Puteaux en neige" fut un "succès" !

Page 24, encore la fille du maire... en visite à la soirée du Lion's Club. Après les enfants et les anciens... un petit sourire pour les chefs d'entreprises !!!

Page 25, une page santé : "Cancer du sein : mise en place d'un dépistage gratuit". Heuu, précisons qu'il s'agit d'une campagne nationale.

Page 26 et 27, place aux associations... la Shalp, l'association franco-portugaise... et "Femmes en avant", une nouvelle association, dont nous aurons bientôt l'occasion de parler largement ici ! :o)))

Page 28, "Puteaux infos" nous apprend la réouverture soudaine de la bibliothèque Jules Verne pour adulte. Formidable ! Fermée depuis plus d'un an, voilà que d'un coup l'espace rouvre à quelques semaines des élections. Il y a des petits miracles... comme ça... qui ne s'expliquent pas ! Parquet, étagères en bois, cheminée ! La ville n'a pas lésiné sur les moyens ! A-t-elle prévu tout de même un petit budget pour acheter des livres ???

Page 29, 2 portaits de sportifs dans la rubrique "gens d'ici". Que pensent-ils du fait que Puteaux a jeté des clubs locaux des centaines de sportifs comme eux ?

Page 30, une page sur la sortie de films en DVD. Pourquoi cette publicité dans un magazine municipal ?

Page 31, une page pour les ado (vraiment personne n'est oubliée dans ce numéro !) : un atelier disc jockey vient d'ouvrir au "palais" de la jeunesse. A quand l'atelier "Star Academy" ?

Page 32 et 33, la "voix des anciens". Le programme 2004 du club 102 s'annonce riche. Le maire aime beaucoup les anciens...

Page 36, une page pour expliquer l'épiphanie. Et page 38, des mots-croisés. Et si ces 2 pages avaient plutôt été utilisées pour parler de Puteaux ?

Au final, la lecture de ce "Puteaux infos" me donne l'impression que la mairie voulu faire le tour de chaque catégorie de Putéoliens : jeunes, vieux, parents, sportifs, etc... Mais en transformant ainsi chaque citoyen en client markété, ne fait-on pas reculer la société et la démocratie...

Christophe

 

 

LEGIONELLOSE : LA DEFENSE, UN QUARTIER À RISQUE ?
mardi 13 janvier 2004

Les 180.000 habitants et travailleurs de La Défense sont sous la menace de "la plus forte concentration de tours aéroréfrigérantes d'Europe", s'alarment dans un communiqué Les Verts de Courbevoie-Nanterre.

Principal vecteur de la légionellose, dont une épidémie dans le Pas-de-Calais vient de faire 8 morts, les tours aéroréfrigérantes de la centrale thermique de La Défense (usine Enertherm ancienne Climadef) "déversent 1.000 tonnes de vapeur chaque jour sur le quartier" indiquent les écologistes qui réclament leur remplacement par des systèmes étanches fermés.

"La recherche du profit maximum des uns (dirigeants industriels), la peur du chômage des autres (employés et ouvriers) rend quasi-impossible la mission de veille des comités d’hygiène et de sécurité intra entreprises sur la bonne conduite environnementale des usines. Seuls des agents indépendants dotés de moyens suffisants et la société civile via les associations environnementales et de riverains peuvent tirer la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard. Encore faut-il que l’Etat écoute et agisse, via les préfets" ajoutent les Verts.

Interpellée, la préfecture des Hauts-de-Seine a répondu en assurant que des normes "destinées à renforcer la prévention du risque de contamination par légionellose" ont été imposées à l'exploitant de la centrale de La Défense. Selon la préfecture, des prélèvements confiés à un organisme extérieurs sont faits 2 fois par mois et leurs résultats sont publiés en mairie de Courbevoie (note : pourquoi pas aussi à Puteaux ?). La préfecture, qui a délivré en octobre dernier une autorisation d'exploitation définitive de la chaufferie de La Défense, affirme enfin surveiller ce site avec "rigueur et régularité".

Rappelons que la centrale de La Défense s'est déjà faite tristement connaître en 1994 : son explosion avait fait 2 morts.

LE PARISIEN (édition des Hauts-de-Seine) PUBLIE CE MATIN UN ARTICLE SUR LE SUJET : LA CHAUFFERIE DE LA DEFENSE INQUIETE LES VERTS

 

 

 

LA TEMPETE IMMOBILISE LE TRAMWAY
lundi 12 janvier 2004

Le tramway T2, entre Issy-les-Moulineaux et La Défense, a été immobilisé cet après-midi en raison de la chute d'une palissade sur la voie. Des autobus de remplacement ont été mis en place. Météo-France annonçait des vents de 100 km/heure.

 

 

UNE COHUE INDESCRIPTIBLE A LA "GALETTE PARTY" DE LA MAIRIE
lundi 12 janvier 2004

7.000 personnes, selon la mairie, ont participé samedi à la "galette pour tous". Larges banderoles déployées dans les rues, des milliers d'affichettes distribuées dans nos boîtes, messages sur le site municipal et les panneaux électroniques de la commune : la mairie n'avait pas lésiné pour faire venir du monde.

Dès 15 heures, les Putéoliens se pressaient en nombre devant l'entrée de la salle des colonnes pour déguster un morceau de galette offert non pas par le maire, mais grâce à nos impôts. Surveillants municipaux, brigade canine et employés filtraient attentivement l'entrée... Pas assez semble-t-il, puisque nous avons pu entrer.

Ce n'est pas le cas de tout le monde : un jeune homme se présente devant la porte. Un agent de surveillance lui signifie que la galette est terminée. Le jeune homme lui répond qu'il vient chercher sa soeur. Réponse du Cerbère : "T'es qui toi pour vouloir rentrer dans la mairie ?". Le ton monte. Les gestes sont joints à la parole : le jeune est mis a terre. La police municipale intervient, devant des parents consternés et des enfants effrayés par la scène violente. Qui a commencé ? qui a porté les premiers coups ? N'y avait-il pas d'autres méthodes ? Le jeune méritait-il un tel châtiment et les Putéoliens un tel spectacle ?

C'est dans les salons du premier étage que galettes, boissons et bonbons étaient distribués derrière une longue rangée de tables disposées le long des fenêtres. Joëlle Ceccaldi, la fille du maire, visiblement sur les nerfs devant la pagaille, officiait en personne. Ce fût une indescriptible cohue. Chacun voulant sa part, on a frôlé l'accident. On a eu peur pour la sécurité des nombreux enfants présents. Quand on pense que le maire limite à 49 le nombre de Putéoliens autorisés à assister aux conseils municipaux en invoquant des raisons de sécurité et que l'on voit les conditions dans lesquelles cette distribution de galettes s'est déroulée, on se dit qu'il y a deux poids et deux mesures.

La photographe de la mairie était là pour immortaliser l'événement et pour une séance de photos autour de la grande galette disposée à l'entrée du grand salon avec sûrement de belles photos dans le prochain "Puteaux Infos". Quelques conseillers municipaux étaient présents aux côtés du maire. Charles Ceccaldi, candidat au scrutin cantonal de mars prochain, se fit photographier aux côtés d'une petite fille couronnée et assise à côté de l'immense galette. Petite anecdote, il était assez plaisant de voir l'adjoint Gaston Garino, tel un enfant, jouer avec un ballon rouge.

Visiblement dépassée, la mairie demandait à intervalles réguliers aux personnes qui avaient récupéré leur galette de bien vouloir sortir, afin de laisser la place à ceux qui arrivaient.

Il est dommage qu'un événement qui aurait du être convivial en permettant aux Putéoliens de se retrouver pour discuter autour d'une galette, se transforme en une distribution de nourriture.
C'est triste à dire, mais la municipalité actuelle a le don de transformer en eau de boudin des initiatives plutôt sympathiques et qui fonctionnent à merveille dans d'autres villes.

En réalité, cette nouvelle opération de propagande organisée à quelques semaines d'une élection locale à une fois de plus été la démonstration de la folie des grandeurs de l'actuelle équipe municipale.

J. F. et C.

 

 

LES BREVES DE PUTEAUX ET DES ENVIRONS
vendredi 9 janvier 2004

- Dans un texte publié sur son site internet, la mairie se vante de "l'excellence" de la situation financière de notre ville. Et pour cause : La Défense nous rapporte des dizaines de millions (d'euros) chaque année... L'argent tombe tout seul ! Oui, mais pour combien de temps encore ?
Lors de ses voeux, cette semaine, le président Chirac a annoncé une réforme de la taxe professionnelle. Le MEDEF milite pour la suppression de cet impôt. Même si l'Etat versera aux municipalités des fonds pour compenser le manque à gagner, il est à craindre que des villes bénéficiant de situations exceptionnelles, comme Puteaux et le quartier d'affaires, ne retrouvent pas toutes leurs billes dans cette réforme à venir. Que fera Puteaux le jour où les entreprises de La Défense ne financeront plus ses dépenses somptuaires, le fonctionnement de ses "Palais" et les salaires de ses 2.000 employés ? Tout le poids de l'impôt ne pésera alors plus que sur les ménages !

- Puteaux est peut-être riche... mais saviez-vous que notre ville compte 700 bénéficiaires du RMI ?

- Le prochain conseil municipal de Suresnes aura lieu le 11 février. La mairie de Suresnes en a annoncé la date 1 mois à l'avance ! ah, si sa voisine Puteaux en faisant autant ! Quand aura lieu le prochain conseil dans notre commune ? dieu (le maire) seul le sait... Les citoyens n'ont qu'à aller voir ailleurs...

- L'épidémie de légionellose dans le Pas de Calais vient nous rappeler le danger des Tours aéro réfrigérantes (TAR). "Nous vivons sous la menace de la plus forte concentration de TAR avec l'unité de climatisation de la centrale thermique de la Défense, rappelle l'association CRAC. Cette technologie induit presque forcément les légionelles. On ne peut jamais s'en débarrasser totalement et personne ne peut se vanter d'avoir une maintenance miracle dans ce domaine. Seule vraie mesure : changer de technologie". Rappelons que Charles Ceccaldi-Raynaud est le président du syndicat responsable de la centrale de climatisation de La Défense.

- Un salon de thé égyptien vient d'ouvrir sur le boulevard Richard Wallace.

- La société SFR va procéder à des travaux pour camoufler ses antennes-relais situées sur un immeuble au 20-22 rue Auguste Blanche.

 

 

PUTEAUX DÉPENSE 2 MILLIONS D'EUROS POUR LES FÊTES
jeudi 8 janvier 2004

Plus de 2 millions d'euros (soit 15 millions de FF... ou bien encore 1 milliard et demi de centimes !), c'est la somme dépensée par la ville de Puteaux à l'occasion des fêtes de Noël et du nouvel an. Il s'agit d'une somme astronomique pour une ville de 40.000 habitants... Lors du dernier conseil municipal de l'année, le 19 décembre, le maire ne s'en était pas vanté, préférant s'enorguellir des 3.000 euros de subvention qu'il venait d'accorder aux Restos du coeur.


La mairie de Puteaux : 2 millions d'euros en confettis, champagne et petits-fours... contre 3.000 euros pour les Restos du coeur...

A elle seule l'opération "Puteaux en neige" a coûté pas loin d'un million d'euros : avec sa piste de ski (et ses centaines de tonnes de neige transportées par camion tous les 3 ou 4 jours depuis les Alpes !), sa patinoire et son village savoyard, "Puteaux en neige" a été la plus grosse opération jamais organisée par la société "Scène Morel" pourtant déjà organisatrice de Bercy Village l'hiver dernier. "Gratuit pour les Putéoliens" proclamaient les affiches ! Quelle tromperie absolue ! Qui a payé tout cela, sinon les contribuables putéoliens ? La mairie affirme que "Puteaux en neige" a réalisé 22.000 entrées en 15 jours. Mais en réalité, seuls 4 ou 5.000 Putéoliens ont pu profiter de l'opération. Ce qui fait 200 euros d'argent public dépensés pour chaque visiteur !


"Puteaux en neige" et son "petit train". Mais pour 1 million d'euros, la ville aurait pu envoyer tous les enfants de la commune à la montagne (la vraie) pendant toutes les vacances de Noël !!!

Le "village de Noël" installé pour la première fois cette année sur la place de la Vieille Eglise a lui coûté plus de 200.000 euros, en grande partie versés par la municipalité à un organisateur qui a fourni clé en main maisonnettes, vendeurs et marchandises. Peu importe pour lui de vendre fromages, foie gras ou foulards... la ville avait payé la prestation. Chacun a d'ailleurs pu constater le peu d'affluence de ce marché, malgré une campagne de publicité télévisée sur France 3 Région ! Aburde ! A quoi servait-il d'annoncer dans toute l'Ile-de-France un marché de Noël dont on retrouve désormais la copie exacte dans chaque commune, fournie d'ailleurs sur catalogue par le même prestataire ! Ces 200.000 euros n'auraient-ils pas été mieux dépensés dans une opération de promotion du commerce local ?

Comme chaque année, la mairie a par ailleurs été généreuse avec les personnes agées et les enfants : plus de 300.000 euros de cadeaux ont été distribués aux 3.500 personnes inscrites à la caisse d'action sociale de la commune et aux 4.000 enfants des crèches et des écoles municipales.

Depuis le début décembre et tout le mois de janvier, le maire et sa filles recoivent à l'hôtel-de-ville : banquets, déjeuners, dîners "des personnalistes". Plusieurs milliers de personnes sont invités à boire champagne et manger les petits-fours d'un grand traîteur parisien. 400.000 euros seront dépensés pour cette grande bouffe à répétition...

Ajoutez à ces grosses dépenses encore plusieurs centaines de milliers d'euros en illuminations (rouges), en pères noël de contreplaqué, en petit train, en carte de voeux avec confettis, en distribution soit disant "pour tous" de galettes... et vous dépassez ce chiffre pharaonique de 2 millions d'euros, quand des villes de même importance dépensent 10 ou 15 fois moins pour les fêtes !


Puteaux : ville lumière ou poudre aux yeux ?

En fait, jamais la ville de Puteaux n'avait autant dépensé d'argent pour les fêtes de Noël et du nouvel an : environ 110 euros par foyer fiscal putéolien ! A 3 mois d'une élection cantonale à laquelle le maire participera, tout cela a de quoi franchement surprendre...

Christophe Grébert

 

 

SPORT : PUTEAUX SURTOUT CHAMPION DES ADDITIONS
mercredi 7 janvier 2004

Dans un article intitulé "Le sport en chiffres en décembre 2003 : 7.844 sportifs de Puteaux" et publié sur son site web, la mairie se décerne un satisfecit qui mérite le détour.
On peut admirer la précision de ce chiffre... sauf qu'en additionnant des litres et des kilomètres, on obtient n'importe quoi et le comble, c'est que la mairie reconnaît en partie l'entourloupe au détour de quelques phrases sibyllines ("Il est possible que certains Putéoliens soient inscrits dans deux activités et qu’ils aient été comptabilisés deux fois" !!!).
Dans l'introduction, la mairie ne mégote pas sur les couronnes de lauriers qu'elle se décerne : "La libération de places au profit des Putéoliens porte ses fruits. Jamais le nombre de Putéoliens inscrits dans les différentes activités sportives n’a été aussi important. Jamais de tels sommets n’ont été atteints". Qu'en est-il réellement ?

Dans "Puteaux Infos" de mars 2003 (N°148, page 6), il est écrit qu"il y a 3.500 Putéoliens dans les associations sportives et qu'en septembre 2003, l'objectif des 4000 sera atteint. Or la mairie en recense 3.515 en décembre 2003. Non seulement l'objectif des 4.000 est loin d'être atteint, mais un rapide calcul permet de constater une diminution du nombre des sportifs putéoliens car dans les 3.515 sont comptabilisés des dirigeants bénévoles, comme ceux de la fantomatique association du rugby putéolien, qui ne pratiquent pas de sport.

Il est aussi écrit dans cet article "Voici moins de six ans, le nombre de sportifs à Puteaux était remonté à environ 3.000".
Mais dans "Puteaux Infos" d'octobre 1995 (N°67, page 12), il est écrit qu'en 94/95, le CSMP (Club Sportif Municipal de Puteaux) compte 4.151 adhérents répartis en 23 sections et la SMP (Société Municipale de Puteaux) compte 500 adhérents. Dans "Puteaux Infos" de décembre 1995 (N°69, page 12), il est écrit que le CSMP compte 4.000 adhérents. Dans le guide pratique de Puteaux (Edition 2001), il est écrit qu'il y a près de 4.500 licenciés dans les associations sportives.
Bon an mal an, il y avait donc 4.500 sportifs inscrits dans les associations sportives de Puteaux au cours des dix dernières années (4.000 au CSMP + 500 à la SMP).
Cela signifie qu'il y avait 1.500 sportifs non putéoliens, si le chiffre de 3.000 sportifs putéoliens est véridique. Suite à la décision abracadabrantesque du maire, la plupart de ces non putéoliens ont été exclus, sauf dans certaines sections comme le football.
Bref, c'est prés de 1.500 non putéoliens qui ont été exclus sans pour autant être remplacés par des Putéoliens. Avec ses propres chiffres, la mairie reconnaît bien involontairement une diminution de 30% du nombre d'adhérents dans les associations sportives de Puteaux.

Alors pour arriver au nombre de 7.844 sportifs putéoliens, on en rajoute 3.098 pour les activités sportives municipales et 1.231 pour les structures municipales de danse et de mise en forme qui jusqu'à présent étaient comptabilisés par ailleurs.
Il est assez plaisant de constater que dans le guide pratique de Puteaux (Edition 2001), les amateurs de salsa et autres danses de salon ou d'activités corporelles étaient répertoriés à la rubrique « Vie culturelle » et qu'en décembre 2003, ils le sont à la rubrique « Sports ».
Sans doute, aura t-on bientôt droit à un nouvel article sur l'augmentation fulgurante des "cultureux" à Puteaux qui comptabilisera non seulement les adhérents du palais de la culture, mais aussi ceux des associations sportives ?!
Quitte à publier des chiffres qui ne veulent rien dire, pourquoi ne pas comptabiliser également les visiteurs de "Puteaux en plage" ou "Puteaux en neige" ? Barboter dans un bassin riquiqui ou dévaler une piste de ski miniature, n'est-ce pas une activité sportive ?

L'article se termine comme il a commencé avec des louanges "Aujourd‚hui, avec 7844 sportifs, en attendant mieux, la politique d'appel aux Putéoliens connaît un résultat encourageant". Il clair qu'avec une telle politique, on devrait sans peine atteindre 50.000 voire 60.000 sportifs putéoliens en décembre 2006, sauf si quelqu'un ose faire remarquer au maire qu'avec 40.000 habitants à Puteaux, il doit y avoir un léger problème dans l'addition des chiffres.

J.

 

 

LES BREVES DE PUTEAUX ET DES ENVIRONS
mardi 6 janvier 2004

- 2 médecins de l'hôpital de Courbevoie-Neuilly sont morts dans l'accident d'avion de Charm-el-Cheikh. Yvon Chotard, cardiologue, était chef du service des spécialités médicales. Son épouse Pascale était chef du service de la médecine préventive et des maladies du travail. A ce titre, elle prenait en charge les 4.500 salariés des villes de Puteaux et de Courbevoie.

- 16.000 euros pour des associations caritatives... La municipalité vient d'attribuer des subventions à l'Armée du salut (2.500 euros), le Centre d'action sociale protestant (2.500 euros), Emmaüs (2.500 euros), la Mie de pain (2.500 euros), les Restaurants du coeur (3.000 euros) et le Secours Catholique (3.000 euros). C'est bien, mais il est tellement plus facile de donner un peu d'argent, plutôt que d'agir... Les restaurant du coeur recherchent des terrains. La ville de Puteaux ne pourrait-elle pas leur en accorder un ? Par exemple sur les friches des Bergères ? ou sur des terrains de projets abandonnés de HLM du centre ville ?

Par ailleurs, 2.000 euros seront versés par la ville à l'association Laurette Fugain pour son action menée en faveur des personnes atteintes de leucémie.

- D'autres subventions : La municipalité a voté une subvention de 20.000 euros à l'association des Résidents du quartier Boieldieu, où d'ailleurs plusieurs élus demeurent. Une subvention de 7.000 euros a aussi été accordée à l'association de parents d'élèves PEEP, dont le soutien actif au maire de Puteaux n'est pas un secret.

- Le roi de Puteaux offre la galette... Comme l'an dernier, la mairie de Puteaux organise une galette party, samedi 10 janvier. Défilé des rois mages à 15 heures sur l'esplanade de l'hôtel-de-ville. Ensuite, "dégustation pour tous" dans la salle des colonnes. On sait ce qu'il en a été en janvier 2003...

- Cuisine exotique à Puteaux... Un restaurant de spécialités corses ouvre à Puteaux au 42 rue Godefroy.

- Des soldes très matinales à La Défense... Le centre commercial des 4 temps ouvrira ses portes dès 8h30 mercredi à l'occasion du premier jour des soldes ! Tapis rouge et petit-déjeuner offert accueilleront les premiers clients. Les boutiques elles ouvriront à 9 heures. Et pour ceux qui n'ont pas le temps de faire les soldes la semaine, les 4 temps seront ouverts dimanche 11 janvier, de 10h à 19h.

- Toujours à La Défense, la démolition du viaduc Gambetta (côté Courbevoie) devient un spectacle ! Samedi 10 janvier 2004 à 18h30, la levée d'une poutre de 70 tonnes par une grue géante sera mise en son et lumière par Alain Correard, auteur l'été dernier du spectacle "Berlioz" sur le parvis. L'opération spectaculaire sera retransmise en direct sur l'écran géant du parvis.

- Sachez enfin qu'une "messe pour les peuples" sera célébrée mercredi 7 janvier à 12h30 à Notre Dame de Pentecôte, l'église de La Défense...

 

 

ENCORE UNE RÉSIDENCE DE "STANDING" RUE PAUL BERT
vendredi 2 janvier 2004

L'année 2004 commence comme l'année 2003 s'est achevée : avec (encore) un projet de résidence de "standing"... cette fois dans l'agréable (pour combien de temps ?) rue Paul Bert : la "Villa Gauguin" comptera 19 logements vendus entre 262.500 euros (pour un 3 pièces) et 547.000 euros (pour un 5 pièces). Sur son site, la SOGEPROM, le promoteur, explique : "Vivre dans une résidence intimiste, entre rue calme et jardins, c'est opter pour le bien-être. Le charme de la ville est bien visible. Massifs de fleurs, arbres exotiques, patrimoine architectural préservé...Puteaux soigne son caractère résidentiel"... pour le plus grand intérêt des promoteurs pourrait-on ajouter....


17/19 rue Paul Bert : ce pavillon avec un grand jardin à l'arrière laissera bientôt place à un anonyme immeuble

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