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UNE
GALETTE REPUBLICAINE... ET POUR UNE FOIS DEMOCRATIQUE
samedi 11 janvier 2003
Les efforts de l'opposition, et aussi peut-être l'existence de
MonPuteaux, finissent par payer : pour la première fois, tous
les Putéoliens, et pas seulement quelques privilégiés
choisis on ne sait comment, étaient conviés cet après-midi
à une galette des rois. Cela fait plaisir de voir les mots "entrée
libre" affichés au fronton de l'Hôtel-de-ville ! Les
choses bougent !
A peine mon appareil photo sorti, la photographe de la mairie se précipite
sur moi : "vous n'avez pas le droit de prendre des photos ! il
y a des enfants ici ! j'ai moi seule l'autorisation !". Elle
ajoute, limite agressive : "ce n'est pas digne de venir ici et
de manger de la galette offerte par le maire, alors que vous le critiquez
sur votre site!". Moi, tout en dégustant un morceau (très
bonne, la galette !), je lui précise que ce n'est pas le maire
qui a payé tout ça... mais le contribuable, dont je
suis. J'ajoute que l'hôtel-de-ville n'est pas la propriété
de Charles Ceccaldi... c'est la maison de tous les Putéoliens..
donc aussi un peu la mienne ! Les Putéoliens y sont invités
à partager cette galette... je viens... normal...
Mais très clairement, je ne suis pas le bienvenu. Alors que
rien dans mon attitude ne le justifie, un conseiller de droite me
demande de sortir. A la parole, il ajoute les gestes et me pousse.
Je ne me laisse pas faire. Bientôt, le maire approche : "vous
êtes mauvais, frustré... et votre homosexualité
aggrave les choses". Je cite exactement les propos du maire...
prononcés devant de nombreux témoins. "Etre homosexuel,
c'est grave, Monsieur le maire ?", je lui demande... Pas de réponse.
Homophobie non assumée ? "Mangez encore une part, vous
êtes maigre !", fini par me dire le maire. "C'est
ma nature, je lui réponds. Je suis grand et maigre... comme
vous vous êtes petit...". C'est ainsi qu'à Puteaux
on est traité quand on affirme son l'indépendance...
>dimanche
12 janvier 2003 19:38
Il
est inadmissible pour un maire de tenir des propos homophobes.
la critique dans une démocratie est saine et nécessaire.
le maire n'a peut-être pas fait de droit mais nul n'est
censé ignorer la loi. être homophobe c'est une
sorte de racisme non? alors le maire est tout simplement hors
la loi car le racisme en France est interdit.
une putéolienne avec vous
Merci pour ce soutien. Les propos tenus ce samedi après-midi
par le maire et quelques obscurs conseillers municipaux de la
droite la plus rétrograde et la plus idiote ne font que
m'encourager... et me persuadent un peu plus encore qu'une alternance
est nécessaire à Puteaux.
Ce que ces gens ne conprennent pas, c'est ma motivation. Ils
n'arrivent pas à croire que je fais tout cela parce que
j'ai des convictions. Evidemment ! eux n'en ont aucune !
Pendant 20 minutes, ils m'ont agressé verbalement, s'attaquant
à ma personne... jamais à mes idées...
parce que eux n'en ont pas ! Ils leur faut l'autorisation du
maire pour parler ! (leur silence lors des conseils municipaux
est édifiant !!!). En fait... ils ne méritent
aucune attention, croyez-moi ! D'ailleurs, je ne m'intéresse
jamais à eux... C'est eux qui viennent vers moi !!!
Chaque jour dans mon travail, je suis confronté directement
ou indirectement aux malheurs du monde. Chaque jour, un peu
plus, je suis convainvu que ma petite personne ne compte pas
beaucoup au regard de toutes ces catastrophes ! M'attaquer personnellement
ne peut donc pas m'atteindre... ce sont les injustices dont
sont victimes les autres qui me touchent... C'est contre ces
injustices que je lutte. Bien sur, certains ne peuvent pas comprendre...
Il faut un cerveau pour cela.
Christophe Grébert
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LES
BREVES "CHAUDES" DE PUTEAUX
mardi 14 janvier 2003
La
ville a publié hier sur son site internet un texte à
fort relent homophobe... puis.. se ravisant... elle l'a retiré
ce matin
Correctif
du 16 janvier : le texte en question est toujours en ligne
sur le site de la mairie, mais sur une autre page et les passages
les plus homophobes ont été enlevés. En effectuant
ces "corrections", la mairie avoue son dérapage.
Version
originale du texte municipal homophobe publié sur www.mairie-puteaux.com
le 13 janvier et retiré le 14-1 :
"La candidate battue aux cantonales, qui s'était effondrée
dans une grande crise de nerfs, arrive à son heure. Elle
sert de garde du corps à un homme qui porte un appareil.
Il photographie les enfants, sans posséder l'autorisation
parentale réglementaire. Il s'approche. Il aime la photographie
de proximité à défaut de la sécurité
du même nom. Il pose lentement sa main sur la paume d'un
adulte. Il sait ou ne sait pas qu'il s'agit d'un élu de
la majorité. L'élu ne comprend pas ce signal ésotérique.
Il se rebiffe. Alors la garde du corps, peut être mal rétablie
de sa défaite, refait une crise de nerfs. On s'inquiète
de la présence des services de secours.
Il est recommandé au public de ne pas répondre aux
provocations. L'incident ! Les provocateurs n'attendent que cela.
Bravo à l'élu de la majorité, au poil justement
hérissé, d'avoir su garder son sang-froid. Cette
dignité contraste avec la vulgarité de la crise
offerte en spectacle dans l'indifférence de la foule en
joie. La fête de la galette a connu un plein succès."
Le
récit de la mairie revu et corrige publié le 15
janvier. Des passages trop évidemment homophobes ont
été enlevés, d'autres sont laissés
:
"La
candidate battue aux cantonales, qui s'était effondrée
dans une grande crise de nerfs, arrive à son heure. Elle
sert de garde du corps à un homme qui porte un appareil.
Il photographie les enfants, sans posséder l'autorisation
parentale réglementaire. Il s'approche. Il aime la photographie
de proximité à défaut de la sécurité
du même nom.Chasse à l'incident ou réflexe
mécanique, il pose sa main sur la paume d'un élu
de la majorité. L'élu ne comprend pas ce signal,
il proteste, mais il évite de répondre à
la provocation.
En revanche, la garde du corps recommence la scène de
sa crise de nerfs, désormais bien connue. Il est recommandé
au public de refuser l'incident, que recherche tout provocateur.
Bravo à l'élu de la majorité, au poil justement
hérissé, d'avoir su garder son sang-froid. Cette
dignité contraste avec la vulgarité de la crise
offerte en spectacle à l'indifférence de la foule
en joie. La fête de la galette a connu un plein succès."
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DELIRIUM SECURITAIRE DE LA MAIRIE
: UN COMMUNIQUÉ FOU !
jeudi 16 janvier 2003
La mairie vient de publier le communiqué suivant :
Un an, un fou, un avertissement
Voilà près d'un an, une personne armée, appartenant
à la mouvance des verts de la gauche plurielle, pénétrait
dans les tribunes du conseil municipal de Nanterre. Plusieurs morts,
plusieurs blessés.
La ville de Puteaux est en mesure de rassurer la population qui voudrait
lui faire l'honneur d'assister aux séances du conseil municipal.
La police nationale est avertie de chaque réunion.
Des mesures de sécurité sont prises. Les perturbateurs
quel que soit leur niveau de dangerosité sont prévenus
par cet avertissement.
Que
vient faire ici "la gauche plurielle" ??!! Et qui sont ces
"perturbateurs" assimilés à un tireur fou
? Le délire de la mairie atteint ses limites.
FAUX
TEMOIGNAGE ET MISE EN GARDE
jeudi 16 janvier 2003
Mais où donc s'arrêtera la mairie ? Elle publie sur son
site le témoignage -non signé !- d'une personne qui
affirme que j'ai posé ma main sur sa "paume nue"
! Tout cela est parfaitement stupide. Sur la même page, dans
un enchaînement volontairement malsain, la mairie affirme que
"De nombreux parents s'inquiètent des photographies
dont leurs enfants peuvent faire l'objet par un photographe non habilité".
Et la mairie ajoute "Qu'ils se rassurent. A chaque manifestation,
"la nationale" sera avisée. La mairie ne tolérera
aucune infraction au non respect du droit à l'image. Nous veillerons
sur vos enfants comme s'ils étaient les nôtres".
Suis-je parano... ou après m'avoir qualifié de "mauvais
homosexuel", le maire est en train maintenant de faire peur aux
parents... sur le thème dégueulasse : attention au méchant
homosexuel donc un peu pédophile qui photographie vos enfants
??? Ainsi, ils iraient jusque là pour écarter un opposant
??? Question idiote... Tout cela ne fait qu'apporter de l'eau à
mon moulin : cette ville a besoin de changement... rapidement !
TEXTES
PUBLIES SUR LE SITE MUNICIPAL :
>Avalanche de mises en garde (16 janvier)
De nombreux parents s'inquiètent des photographies dont
leurs enfants peuvent faire l'objet par un photographe non habilité.
Qu'ils se rassurent. A chaque manifestation, "la nationale"
sera avisée. La mairie ne tolérera aucune infraction
au non respect du droit à l'image.
Nous veillerons sur vos enfants comme s'ils étaient les
nôtres
>Témoignage (15 janvier)
Je suis la personne vers laquelle s'est dirigé le photographe
privé.
1/ Il est faux que le maire ait évoqué la sexualité
du photographe pour expliquer le comportement caractériel
de cette personne.
Il lui a dit : " Vous souffrez d'un complexe et d'une dynamique
de l'échec. Vous avez rêvé d'être un
grand éditorialiste dans un grand journal, mais vous ne
savez pas écrire".
2/ Il est exact que le photographe a posé sa main sur la
paume nue de la mienne.
3/ La candidate battue a refait la crise de nerfs à laquelle
j'ai déjà assisté par deux fois.
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> Non tu n'es pas parano. Je me mets à la place d'une
personne lisant cet article sans avoir eu ta version des faits. Toi,
"l'homme à l'appareil" qui "aime la photographie
de proximité" et qui a comme "réflexe mécanique"
de poser sa main sur celle d'un élu, tu parais franchement
louche.
Cet article est typique de la manière dont une certaine droite
populiste et démagogue -et qui n'a rien à voir avec
la droite parlementaire et respectueuse des libertés d'autrui
-
utilise les mots (de préférence à connotation
vaguement sexuelle) pour s'adresser aux peurs plus ou moins conscientes
de tout un chacun et y créer un écho.
Ainsi le "témoignage de l'élu" - qui tombe
comme un cheveu sur la soupe et est incompréhensible pour la
personne qui ne connaît pas l'intégralité de l'histoire
-, est casé entre 2 paragraphes commençant par "les
enfants" ou "les parents".
Ce n'est sans doute pas par hasard si les termes "sexualité
du photographe", "paume nue", "crise de nerfs",
sont habilement casés entre "les enfants", "sage",
"les parents", "les photographies", "photographe
non habilité", "veillerons sur VOS enfants".
On voit bien qu'il y a là une espèce d'amalgame malsain.
Le message est clair : d'un côté, il y les "sains",
nous ; de l'autre les "déviants", les "hystériques"
eux...
Tout ça donne vraiment envie de vomir, et il est scandaleux
qu'un média municipal financé par le contribuable soit
ainsi utilisé. Je vais écrire au maire pour protester.
Valérie
L'OPPOSITION
DENONCE LES INSINUATIONS MALSAINES
dimanche 19 janvier 2003
La section PS de Puteaux a distribué un tract, aujourd'hui,
dans lequel elle dénonce notamment "l'utilisation du site
municipal à des fins de propagande partisane et démagogique
alors qu'il est financé par nos impôts".
"La Mairie refuse à l'opposition de s'y exprimer, se mettant
ainsi en contradiction avec la loi, et refuse même d'y diffuser
ses droits de réponse lorsqu'elle est attaquée ! Pire,
des insinuations diverses basées sur des faits déformés
ou inventés tendent à présenter les opposants
comme des individus dangereux voire comme des malades qu'il faudrait
enfermer !", peut-on encore lire dans ce tract socialiste.
LIRE AUSSI LE COMMUNIQUE
SUR LE SITE DU PS DE PUTEAUX : "Site municipal
ou site UMP ? Le site de la mairie de Puteaux sert non seulement
à falsifier nos positions mais à attaquer de la manière
la plus vile les personnes qui ont manifesté leur désaccord
avec la politique municipale. Menaces et intimidations de tous
ordres ayant échoué, on n'hésite plus maintenant
à lancer des propos diffamatoires, des insinuations malsaines
dans l'espoir de discréditer des opposants de plus en plus
écoutés. Nous prendrons donc les mesures qui s'imposent
pour faire respecter la loi et pour en finir avec ces procédés
dignes des régimes totalitaires."
>
dimanche 19 janvier 14:32
DÉCLARATION DE JACQUES CHIRAC LE 14 MARS 2002 : "L'homophobie,
désignant un comportement manifestant une hostilité
à la personne homosexuelle en tant que telle, est inadmissible,
au même titre que le sexisme ou le racisme. La liberté
de choix de son mode de vie est en effet fondamentale. On ne
peut tolérer que l'orientation sexuelle d'une personne
lui porte préjudice dans son parcours professionnel par
exemple. A l'instar du dispositif en place pour d'autres phénomènes
de rejet, il faut à l'évidence une condamnation
de l'homophobie". Monsieur notre maire devrait en prendre
de la graine, s'il peut.
GG
Merci
beaucoup ! Je propose de faire de cette déclaration du
chef de l'Etat un tract à distribuer aux gens qui, manipulés
et encouragés par "leur bon maire", seraient
susceptibles de se laisser aller à la haine de l'autre.
Christophe Grébert
>samedi
18 janvier 2003 21:49
Courage
Christophe, nous sommes effectivement de plus en plus nombreux
(même si cela va lentement) à venir grossir le
mouvement des "aigris, hargneux, socialo-communistes-montés-sur-des-chars-de-l'armée-Rouge-si-on-les-laisse-faire,
terroristes, nihilistes, souteneur d'al-quaeda, déviants,
grands et maigres, voyous...et tutti quanti" enfin les
"autres" selon le Conducator qui nous gouverne, à
vous soutenir.
Ernest
>vendredi
17 janvier 2003 22:15
J'étais
présent à la galette du Maire lors de l'incident
relaté de manière très Ceccaldiste sur
le site de la ville.
Voici ce que j'ai vu : Monsieur Grébert est venu déguster
une galette offerte par la Maire, à tout citoyen de la
ville.
Un des deux adjoints-gardes du corps qui accompagnaient le Maire
a tenté d'expulser Mr Grébert en étendant
son bras et en le repoussant vers la sortie. C'est en essayant
de se dégager que Mr Grébert a touché involontairement
cette personne qui a tout de suite poussé les hauts cris
: "Ne me touchez pas!!!" . L'élue de l'opposition
qui se trouvait là s'est interposée et a dû
élever la voix pour que les adjoints-loubards renoncent
à leur entreprise d'expulser sans aucune raison un citoyen
invité comme tous les Putéoliens par le premier
magistrat de la commune.
Un témoin (qui a eu sa galette...)
>vendredi
17 janvier 2003 17:40
A
propos de droit à l'image ... est-ce que la mairie fait
signer une "décharge d'utlisation d'image"
à toutes les personnes (enfants ou adultes) dont elle
publie la photo dans son journal ?
Le journal municipal n'est pas un organe de presse, c'est un
outil de communication. Il ne peut donc pas publier sans autorisation
l'image de tout individu. (il est vrai que c'est difficile à
gérer pour le service de
com...mais tout de même).
Toute personne, prise "à son insu", là
où elle ne souhaite pas être vu (à partir
donc du moment qu'il y a une raison défendable ...) pourrait
donc se retourner contre la mairie.
Ce n'est donc évidemment pas le problème d'un
photographe habilité ou pas ...
Bref ... bon courage !
C.
>vendredi
17 janvier 2003 9:31
Bernard,
35 ans, père de 2 enfants, ingénieur. Dans les
épreuves que vous traversez actuellement, sachez que
nous soutenons votre démarche. Choqués par les
pratiques municipales (le discours officiel sur le site de la
municipalité est absolument stupéfiant), nous
vous encourageons à continuer et développer votre
action démocratique.
>vendredi
17 janvier 2003 6:56
Bonjour,
Je propose à Pascale, mère de famille, qui affirme
que tout se passe bien à Puteaux de réfléchir
à quelques questions.
- Qu'est-ce que l'expression "la mouvance des verts de
la gauche plurielle" apporte dans le communiqué
sur le drame de Nanterre l'année dernière ? Est-ce
que le rédactionnaire aurait écrit "Maxime
Brunerie, de la mouvance nationale de la droite majoritaire"
pour parler du déséquilibré qui a tiré
sur Jacques CHIRAC le 14 juillet dernir ?
- Qu'est-ce que la phrase suivante "Les perturbateurs quel
que soit leur niveau de dangerosité sont prévenus
par cet avertissement" ? Cela veut-il dire qu'au contraire
de toutes les règles de démocratie de la cité,
il n'est pas autoriser de poser la moindre question, de contredire
qui que ce soit ?
Une dernière question qui s'adresse plus à la
Mairie qu'à vous : est-ce que l'ensemble des personnes
prises en photo lors de la galette ont été sollicitées
pour signer un accord de publication sur le site WEB et/ou dans
Puteaux Infos ? Si tel n'est pas le cas, il me semble que c'est
illégal...
Bonne réflexion Pascale...
PS : Je voulais aussi parler du langage utilisé sur le
site internet de la Mairie, ainsi que dans Puteaux Infos. Valérie
m'a devancé et l'a très bien décrypté.
Pour aller plus loin, pour ceux qui le souhaite, il existe un
excellent petit bouquin "Le Pen, les mots" qui décrypte
le langage des droites populistes, nationales, etc... et qui
le confronte au langage utilisé par les droites (extrêmes)
d'aujourd'hui.
JM
>jeudi
16 janvier 2003 21:50
Christophe,
Je suis assez effarée par le compte rendu de la galette
des rois publié sur le site officiel de la mairie.
Je vous adresse mon soutien à toi et à Nadine
Jeanne (dont curieusement le nom n'est jamais cité).
Non tu n'es pas parano. Je me mets à la place d'une personne
lisant cet article sans avoir eu ta version des faits. Toi,
"l'homme à l'appareil" qui "aime la photographie
de proximité" et qui a comme "réflexe
mécanique" de poser sa main sur celle d'un élu,
tu parais franchement louche.
Cet article est typique de la manière dont une certaine
droite populiste et démagogue -et qui n'a rien à
voir avec la droite parlementaire et respectueuse des libertés
d'autrui -
utilise les mots (de préférence à connotation
vaguement sexuelle) pour s'adresser aux peurs plus ou moins
conscientes de tout un chacun et y créer un écho.
Ainsi le "témoignage de l'élu" - qui
tombe comme un cheveu sur la soupe et est incompréhensible
pour la personne qui ne connaît pas l'intégralité
de l'histoire -, est casé entre 2 paragraphes commençant
par "les enfants" ou "les parents".
Ce n'est sans doute pas par hasard si les termes "sexualité
du photographe", "paume nue", "crise de
nerfs", sont habilement casés entre "les enfants",
"sage", "les parents", "les photographies",
"photographe non habilité", veillerons sur
VOS enfants".
On voit bien qu'il y a là une espèce d'amalgame
malsain. Le message est clair : d'un côté, il y
les "sains", nous ; de l'autre les "déviants",
les "hystériques" eux...
Tout ça donne vraiment envie de vomir, et il est scandaleux
qu'un média municipal financé par le contribuable
soit ainsi utilisé. Je vais écrire au maire pour
protester.
Valérie
>jeudi
16 janvier 2003 18:04
mère
de famille de Puteaux, je suis attentivement ce qui se passe
dans notre cité grâce à Internet. je voudrais
revenir sur votre accrochage avec le maire lors de la Galette
des Rois. vous laissez sous-entendre que le maire serait antihomosexuel,
mais n'a t-il pas organisé la semaine du sida à
Puteaux et un grand concert de sheila pour soutenir la lutte
contre cette maladie ? je soutiens ces opérations et
affirme que tout se passe bien à puteaux.
Pascale
Mon dieu ! On pourrait donc faire une chose (soutenir les malades
du sida)... tout en en pensant une autre (ne pas aimer les PD)
!?!?! Sérieusement,
j'espère que c'est une découverte pour personne
!
Je rappelle au passage que dans cette affaire, c'est moi qui
ait été insulté. JE SUIS la victime et
la cible directe de ces propos homophobes. Cela doit être
clair pour tout le monde... même si nous savons tous que
c'est une spécialité du maire que de se sortir
de situations difficiles grâce à d'invraisemblables
manipulations ! :o))) Heureusement, je me doute bien, madame,
que vous ne vous prêteriez pas à de telles manipulations
et que votre message sur ce forum en tant que "mère
de famille" est parfaitement spontané.
Quant à dire que tout se passe bien à Puteaux,
alors qu'un policier municipal se retrouve à travailler
uniquement la nuit pour avoir verbalisé un ami d'un élu...
ce n'est pas très charitable ! Puisque vous êtes
"mère de famille", pensez à cet homme
qui a peut-être des enfants. Et si pareil aventure vous
arrivait, vous diriez encore que tout se passe bien à
Puteaux ? Ecrivez-moi à nouveau pour me répondre
sur ce point.
Penser au sort des autres, plutôt qu'au mien... c'est
tout le sens de mon travail ici.
Je sais, madame, qu'il est difficile d'être contrarié
dans ses convictions... mais je n'invente pas toutes ces histoires.
Désolé pour vous. La mairie me donne tant de grain
à moudre... Je vous invite à ouvrir les yeux.
Beaucoup, dans notre ville, ont commencé à le
faire. Le mouvement ne fait que commencer.
Christophe Grébert
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