L'OPPOSITION
TIENT PERMANENCE
vendredi 31 janvier 2003
Comme
le site web de la municipalité ne le fait pas malgré
l'article 9 de la loi sur la démocratie de proximité
(voir ci-dessous), je vous signale que les conseillers municipaux
de l'opposition tiennent une permanence au local des élus,
Maison des associations, 40, rue Benoît Malon, les 1er et 3ème
samedis du mois de 10h30 à 12h. La prochaine permanence aura
donc lieu demain matin (samedi 1er février).
Je
vous invite à lire l'article "Les
élus de l'opposition peuvent aussi s'exprimer sur le site internet
de la collectivité" publié le 1er novembre
2002 dans la "Revue de l'Actualité Juridique Française".
Le maire de Puteaux et les élus de la majorité refusent
d'appliquer cette loi de la République.
LE
MAIRE FICHE DEHORS DES JOURNALISTES
vendredi 31 janvier 2003
La scène s'est déroulée jeudi soir, avant le
début du conseil municipal. Apprenant que 2 journalistes du
Parisien insistaient pour s'installer dans la tribune du public, le
maire en personne est montée, les a empoigné et a ordonné
à la police municipale de les mettre dehors ! Voilà
qui ne va pas redorer le blason de notre ville dans les Hauts-de-seine
et au delà !
Par ailleurs, le maire a limité par arrêté à
49 personnes le nombre de personnes pouvant accéder à
la tribune. Hier soir, à 18 heures, une heure avant le début
du conseil, 49 personnes de la majorité se sont donc installées
dans la dite tribune. La police municipale a ensuite bloqué
l'accès aux autres citoyens. Quel scandale !
Un article est publié ce matin dans Le Parisien (édition
du 92) : "le maire expulse deux journalistes". "Foutez-moi
le camp !", leur a lancé Charles Ceccaldi. "Les séances
du conseil municipal sont publiques" indique le code général
des collectivités territoriales. A Puteaux, "le principe
de l'accès public au conseil n'est-il pas remis en cause ?"
s'interroge Le Parisien.
CONSEIL
MUNICIPAL : DES CITOYENS DE PUTEAUX REFOULES
jeudi 30 janvier 2003
Les quelques Putéoliens indépendants (de la mairie)
qui ont voulu assister ce soir au conseil municipal ont trouvé
porte close. La police municipale, comme d'habitude présente
en force, leur a demandé de faire demi-tour. Bien avant l'heure,
la tribune du public avait en effet été squattée
par un mélange hétéroclite de militants RPR/RPF
et d'employés municipaux convoqués (à 18 heures,
ils étaient déjà là, alors que le conseil
commençait à 19 heures !). L'opposition refoulée,
la claque partisane installée, le maire a pu assurer sa prestation
mensuelle : "vous, les vichystes", etc...
A propos des clubs de sport qui n'ont plus le droit d'accorder de
licences à des non-résidents, Charles Ceccaldi a expliqué
qu'il avait pris cette décision parce que des Putéoliens
étaient sur liste d'attente pour adhérer à ces
mêmes clubs ! première nouvelle !
Le maire a confirmé l'abandon du projet de crèche familiale
au 20 rue Benoît Malon. Le bâtiment, dont l'aménagement
a coûté plus de 550.000 euros à la ville, servira
finalement de Cyber-Café... ce qui entraînera bien entendu
d'autres dépenses ! Soulignons qu'à Puteaux, des parents
ont chaque année des difficultés pour trouver des places
en crèche pour leurs enfants. Ils se consoleront donc en surfant
sur le web !
Nous reviendrons au cours des prochains jours sur le déroulement
de ce conseil, sur l'ambiance dans la tribune "UMP" et sur
les décisions votées.
Voici quelques points qui étaient à l'ordre du jour
:
- Avant projet relatif à la construction d'un parking souterrain
et au réaménagement du square Offenbach, 31 rue Cartault,
- Contrat de maîtrise d'oeuvre pour l'éclairage des palmiers
de la rue Jean Jaurès
- Autorisation au Maire de déposer une nouvelle demande de
permis de construire relative à la réalisation d'un
équipement public îlot Montaigne (le nouveau Palais),
- Acquisition d'objet de la marque De Dion Bouton,
- Prise en charge des frais de déplacement et d'hébergement
d'un élu et d'un fonctionnaire,
- Réajustement de subventions municipales accordées
par convention aux associations attachées à la Confédération
sportive municipale
PCF
: "LE POPULISME DE LA DROITE DANS LE 92"
jeudi 30 janvier 2003
Le Parti communiste des Hauts-de-Seine vient de publier un long texte-analyse
consacré au "populisme de la droite" dans notre département.
Un texte dans lequel notre maire est cité.
Extraits :
"le populisme n'est pas une idéologie, c'est un registre
politique, car il propose des solutions politiques radicales ou rapides,
il est dépourvu d'une vision du monde cohérente. Pour
lui, la construction d'un modèle rationnel n'est pas à
l'ordre du jour. Partant du principe que le peuple a toujours raison,
les populistes simplifient les problèmes politiques, économiques
ou sociaux jusqu'à la caricature.
Tout, dans le discours des populistes est fait pour banaliser l'extrême
droite. Certains en sont d'ailleurs issus, comme Devedjian qui est
passé par le groupuscule raciste, antisémite et anticommuniste
d'Occident.
Pemezec, s'exprimant dans Le Parisien du 24 février 1997, déclarait,
à propos des bibliothèques du Plessis : " Aujourd'hui,
il faudrait ajouter tous les livres que les lecteurs souhaitent trouver,
même ceux du FN ".
Charles Pasqua lui même, ne déclarait-il pas en avril
2002 qu'il n'avait pas " d'antipathie personnelle " à
l'égard de Jean-Marie Le Pen, et que " certaines idées
qu'il défend lui paraissent conformes à l'intérêt
national et à ce qu'il pense ". Ainsi, comme Le Pen, Pasqua
demande le " rétablissement de la peine de mort ".
Citons aussi des actes d'élus de droite que ne renieraient
pas Le Pen. Ainsi, Balkany comme Pemezec ont-ils, à plusieurs
reprises, refuser de scolariser des enfants étrangers, ce qui
est une infraction vis-à-vis de la loi. C'est aussi Pemezec
qui refuse les repas de substitution pour les enfants musulmans et
juifs. C'est aussi Isabelle Balkany , en novembre 2002, qui refusait
l'accès à la restauration scolaire à un enfant
d'immigré sans papiers mais scolarisé, et cela au nom
de " l'équité avec les autres parents auxquels
nous demandons des justificatifs qu'ils fournissent. ".
Le tout sécuritaire est un des thèmes favoris de la
droite dans le département. On l'a vu avec les couvre-feux
pour les jeunes instauré à Colombes, Asnières,
Montrouge. Ce sont les systèmes de vidéo-surveillance
à Levallois, à Puteaux, etc... Ce sont des propos qui
assimilent les jeunes aux voyous. Ainsi, la Mairie de Puteaux déclarait
fin 2002 : " Une loi sur la sécurité intérieure
est en discussion au Parlement. Après cinq ans de laxisme,
des Putéoliens tranquilles, honnêtes et irréprochables,
doivent subir les coups des voyous. Pardon, des jeunes. " Ce
qui faisait dire au Maire de Châtillon Jean-Pierre Schosteck
: " Il faut arrêter de dissocier éducation et répression.
Mais redécouvrir la dimension éducative de la sanction."
MONOPRIX:
MEME LE DIMANCHE
jeudi 30 janvier 2003
C'est nouveau : le Monoprix de la rue Jean Jaurès sera désormais
ouvert le dimanche matin, de 9 heures à 13 heures. Pratique...
Mais quelle conséquence cela aura sur la fréquentation
du marché et des petits commerces alentours ? On peut imaginer
que l'ouverture dominicale du supermarché attirera une nouvelle
clientèle dans le centre, et que le marché en profitera
aussi.. A voir...
Réagissez à cette info dans le forum
LES
BREVES DE PUTEAUX
mardi 28 janvier 2003
-
Un forum sur le thème "Terrorisme, où va-t-on"
est organisé à Notre Dame de Pentecôte, l'église
de La Défense, aujourd'hui (mardi 28 janvier), de 12h30 à
14h, avec François Géré, directeur de l'Institut
Diplomatie & Défense, et Jean-Luc Marret, Professeur d'université
et à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr.
Entrée libre.
- Les
nouveaux Putéoliens sont invités à l'hôtel-de-ville,
ce soir (mardi 28 janvier) à 19h30 "précises",
pour la "réception traditionnelle d'accueil". Les
nouveaux habitants auront-ils droit à un discours musclé
du maire... sur le thème "c'est moi le chef" et "toute
trahison sera sévèrement punie" ?? héhé
!!
- Sécurité
incendie oblige, le nombre des personnes pouvant accèder aux
tribunes de la salle du conseil a été limité
par la mairie. Sachant que les supporters de la majorité arrivent,
on ne sait par quel mystère, à occuper toutes les places
avant les autres, la mairie dispose ainsi d'un moyen parfaitement
légal pour interdire aux "indésirables", c'est
à dire aux opposants, l'accès à la tribune du
conseil municipal (nous verrons comment les choses se passent lors
du prochain conseil, jeudi 30 janvier).
NADINE
JEANNE APPELLE CHACUN A S'ENGAGER
lundi 27 janvier 2003
Nadine Jeanne est conseillère municipale socialiste de Puteaux.
Candidate à l'élection cantonale partielle de novembre
dernier, elle a obtenu un score très honorable face au candidat
ceccaldiste, arrivant même en tête dans plusieurs bureaux.
Elle fait depuis l'objet d'attaques souvent violentes et parfaitement
machistes de la part d'élus de la droite locale en mal de reconnaissance
publique.
Interview :
- Des employés municipaux cgtistes révoqués,
un policier municipal sanctionné pour avoir dressé un
PV a un ami d'un adjoint, puis finalement le maire qui menace ses
employés lors de la soirée du personnel à l'hôtel-de-ville...
Que se passe-t-il à Puteaux depuis quelques semaines ?
-
Nadine Jeanne : La situation s'est en effet aggravée depuis
les élections cantonales. Le Maire a été obligé
de constater que l'opposition rencontrait un écho de plus en
plus favorable dans l'opinion. D'où une certaine crispation
qui se traduit par des dérapages verbaux, des mises en garde
à répétition, des sanctions injustifiées.
Quand on se sent obligé de dire: "Je suis le chef et je
veux qu'on m'écoute", c'est qu'on commence à avoir
du mal à se faire entendre.
-
Vous êtes vous même trés réguliérement
prise à partie par le maire et certains élus de sa majorité.
Les attaques vont jusqu'aux insultes. Est-ce selon vous le jeu normal
de la politique et de la démocratie, comme on l'entend parfois
?
- Nadine
Jeanne : Dans de nombreuses villes de droite comme de gauche,
l'opposition est respectée et peut jouer un rôle. A Puteaux,
la moindre critique est vécue comme un crime de lèse
majesté ce qui rend notre position très inconfortable.
Lors des derniers conseils municipaux, dès que je prononçais
un mot, la tribune se mettait à hurler. Je ne crois pas qu'un
tel scénario soit fréquent. Habituellement, les Maires
exigent que les personnes présentes dans les tribunes ne troublent
pas le débat.
-
La loi sur la démocratie locale prévoit que l'opposition
puisse s'exprimer sur les supports municipaux. Vous profitez d'une
tribune dans "Puteaux Infos". En revanche, le maire vous
refuse une rubrique sur le site internet municipal. Vous avez entrepris
des démarches pour obtenir gain de cause ?
- Nadine
Jeanne : Le problème, c'est que le texte ne mentionne pas
explicitement le cas des sites municipaux si bien que, pour l'instant,
les Maires font ce qu'ils veulent. Dans certaines villes l'opposition
a obtenu ce droit. C'est notamment le cas à Boulogne-Billancourt,
ville de droite. A Puteaux, le refus a été catégorique.
C'est d'autant plus grave que la Mairie se sert de son site à
des fins partisanes. Nous devons au moins obtenir la publication d'un
droit de réponse lorsque nous sommes attaqués.
-
Beaucoup de Putéoliens, et ils sont de plus en plus nombreux
si j'en crois les témoignages envoyés sur monputeaux,
attendent aujourd'hui de l'opposition municipale qu'elle se rassemble
et devienne une véritable force de propositions face à
l'actuelle majorité. Qu'avez-vous à dire à tous
ces gens lassés par l'omnipotence ceccaldiste ?
- Nadine
Jeanne : Je leur dirai qu'il est des moments où il faut
s'engager. Je salue le courage des personnes qui commencent à
dénoncer publiquement ce qui se passe à Puteaux. Nous
devons les soutenir et mettre un terme à ce régime féodal.
Notre Ville doit réintégrer la République.
PUTEAUX
ALTERNATIVE : "NON A LA GUERRE EN IRAK"
dimanche 26 janvier 2003
L'association
"Puteaux Alternative" a distribué ce matin sur le
marché un tract en faveur de la manifestation du 15 février
contre la guerre en Irak.
Pour ceux qui n'étaient pas au marché ce matin, voici
le contenu de ce tract :
"NON A LA GUERRE EN IRAK
George W. Bush suit les traces de son père. Les attentats du
11 septembre 2001 ont fourni un prétexte rêvé
à sa politique dexpansion de linfluence américaine
au Moyen-Orient, région hautement stratégique, notamment
pour ses réserves pétrolières. Il feint aujourdhui
de se battre pour la démocratie en Irak et contre une éventuelle
attaque « terroriste » de Saddam Hussein.
OUI A LA DEMOCRATIE ET A LEMANCIPATION DES IRAKIENS
La guerre du Golfe, conduite par Bush père en 1991, na
absolument pas favorisé lémergence de mouvements
démocratiques en Irak. Les Etats-Unis ont délibérément
choisi de maintenir en place Saddam Hussein, pourtant affaibli par
la guerre et menacé par un soulèvement populaire, et
lont laisser massacrer ses opposants sans sourciller. Plutôt
que de soutenir lopposition au régime, les Etats-Unis
ont appliqué un embargo qui a eu pour effet principal de jeter
dans la misère les populations civiles et daugmenter
de façon considérable la mortalité (infantile
notamment). Le régime, qui contrôle la distribution des
aides et senrichit ainsi, en est sorti renforcé.
POUR UN AVENIR DE PAIX AU MOYEN-ORIENT
La croisade pétrolière de Bush, même parée
dun habit de vertu « démocratique »,
risquerait de déstabiliser une région déjà
minée par le conflit israélo-palestinien. Elle creuserait
davantage le fossé entre lOccident et les masses déshéritées
du Sud, en nourrissant pour longtemps les intégrismes et les
haines. Cest aussi pour sauvegarder les liens avec ceux qui
,là-bas, se battent pour la justice et le progrès social
que nous devons dire non à cette aventure. Avec ou sans mandat
de lONU, cette guerre est illégitime et dangereuse.
Nous sommes de plus en plus nombreux à travers le monde à
la penser. Nous devons continuer à nous mobiliser.
LE
15 FEVRIER 2003, TOUS DANS LA RUE CONTRE LA GUERRE"
LES
BREVES DU 92
samedi 25 janvier 2003
- Une élection cantonale partielle se déroule dimanche
au Plessis-Robinson. 6 candidats s'affrontent pour remplacer le
député-maire Philippe Pemezec touché par le cumul
des mandats. Jacques Perrin, le candidat de l'UMP et adjoint à
la mairie a reçu cette semaine le soutien de Nicolas Sarkozy.
A gauche, le candidat PS Benoît Marquaille a reçu la
visite de Jack Lang.
Cette élection mettra un terme à l'interim à
la tête du conseil général provoqué en
juillet dernier par la démission de Charles Pasqua. Un amendement,
voté par la droite, à la loi sur le cumul des mandats
devrait permettre à ce dernier de reprendre son poste de président
de l'assemblée départementale.
-
Annulation de la mise en examen de Gilles Catoire. La justice
reprochait au maire socialiste de Clichy des anomalies dans les écritures
comptables de l'office HLM de la ville. La chambre de l'instruction
de la cour d'appel de Versailles a finalement estimé qu'il
n'y avait pas lieu de poursuivre.
-
La ligne 1 du métro entièrement automatisée,
c'est à dire sans conducteur, comme c'est le cas sur la nouvelle
ligne 14 (Météor) ? La RATP a annoncé cette semaine
qu'elle y réfléchissait. Les travaux représenteraient
un coût d'environ 100 millions d'euros. La décision de
les lancer pourrait être annoncer à la fin de l'année.
Inauguration de la nouvelle ligne... pas avant 2010 ! Nous aurons
le temps d'en reparler !
- Du Wi-Fi à La Défense ! Le Malongo Café
est désormais équipé d'un réseau d'accès
à Internet sans fil et à très haut débit.
A partir de leur ordinateur portable ou de leur PDA possédant
une connexion Wi-Fi, les clients du Malongo peuvent surfer sur le
Web, sans câble ! La ville de Puteaux qui s'apprête à
dépenser des millions pour créer un réseau en
fibre optique devrait s'intéresser à cette nouvelle
technique beaucoup moins onéreuse.
- Le
conseil général des Hauts-de-Seine fête le 20eme
anniversaire du Tremplin de la chanson, dans le cadre de Chorus.
Le festival aura lieu du 11 au 30 mars. Pas loin de 170 concerts seront
programmés dans tous les théâtres du 92... y compris
à Puteaux ! même si notre ville n'a jamais été
très forte dans le domaine de la création culturelle.
- LA SCIENCE SE LIVRE dans les bibliothèques et centres
de ressources des Hauts-de-Seine jusqu'au 19 février. Rencontres
avec des chercheurs, conférences, expositions... sont organisées.
Consultez le programme
complet.
QUAND
LE MAIRE MENACE LES EMPLOYES MUNICIPAUX
samedi 25 janvier 2003
En début de semaine, les employés municipaux étaient
conviés à une soirée à l'hôtel-de-ville.
Ils ont eu droit à un discours très musclé du
maire. Charles Ceccaldi a rappelé que c'était lui "le
chef" et qu'il ne supporterait aucune opposition. "Toute
trahison sera sévèrement sanctionnée", a
lancé le maire de Puteaux aux fonctionnaires réunis.
Il a par ailleurs excusé l'absence de sa fille qui était
à l'Assemblé pour un important débat sur la sécurité
routière !!! C'est un comble après l'affaire du policier
municipal sanctionné pour avoir dressé un PV à
un ami d'un adjoint au maire ! Madame la députée est
finalement arrivée plus tard.
Sans commentaire... Désormais, il suffit d'exposer les faits.
Ils sont suffisamment parlants.
:o((((
EMPLOYEES
REVOQUEES : ELLES TEMOIGNENT DANS LE PARISIEN
vendredi 24 janvier 2003
Je vous avais parlé mardi de la révocation de 2 employées
municipales. Celles-ci témoignent ce matin dans Le Parisien
: "injustice", "harcèlement moral et sexuel"...
Extrait : Au service de la commune depuis plus de vingt ans, les
deux fonctionnaires ne mâchent pas leurs mots sur l'ambiance
« pourrie » de l'hôtel de ville. Plus grave, elles
dénoncent les avances sexuelles insistantes d'un élu.
« Si certaines acceptent, nous, nous avons toujours refusé
ces pratiques, assène Marylène. Pour moi, cela a commencé
en 1984 lors d'un voyage à Chypre organisé par la mairie.
» « Ici, on s'attaque toujours aux plus faibles, à
ceux qui ne sont pas d'accord avec les règles édictées.
Moi, j'ai eu beaucoup de problèmes personnels. Au lieu de m'aider,
on a tout fait pour m'enfoncer », déplore Marylène,
41 ans, affectée depuis trois ans au service des espaces verts.
« Je suis mise en quarantaine. On ne me laisse rien faire. Depuis
trois ans, je fais des mots croisés, il y a de quoi péter
les plombs. » ...
POLICIER
SANCTIONNE : NICOLAS SARKOZY DONNE TORT A PUTEAUX
jeudi 23 janvier 2003
Un policier municipal de Puteaux a dressé un PV à un
automobiliste qui avait grillé un feu rouge. Seulement voilà
le chauffard était un ami d'un adjoint. Résultat, c'est
le policier qui a été sanctionné. Cette histoire
vraie a été révélée par MonPuteaux.Com
avant d'être reprise par Le Parisien. Depuis, face au scandale,
la préfecture des Hauts-de-Seine est restée silencieuse.
Mais le ministre de l'intérieur a indirectement réagit
! Dans une circulaire envoyée aux différents services
de sécurité, Nicolas Sarkozy condamne en effet les indulgences
vis-à-vis des contraventions : "La lutte contre la
délinquance routière est une priorité du gouvernement",
rappelle Nicolas Sarkozy. "Pour autant, cette politique n'aura
d'efficacité que si la sanction est équitable, qu'elle
s'applique à tous les citoyens et que nul ne bénéficie
de tolérance ou de bienveillance particulière, du fait
de sa notoriété ou de ses fréquentations, réelles
ou prétendues". "L'importance de l'écart
constaté entre le nombre d'infractions constatées et
le nombre de sanctions infligéees suscite des doutes légitimes
sur l'égalité devant la loi et la crédibilité
de l'action publique".
LES
CLUBS SPORTIFS INTERDITS AUX NON-PUTEOLIENS : CARTON
ROUGE !
jeudi 23 janvier 2003
Le Parisien des Hauts-de-Seine a repris dans son édition d'hier
(mercredi 22 janvier) une information révélée
sur MonPuteaux.Com : le maire veut interdire aux clubs sportifs de
Puteaux d'avoir des licenciés non-Putéoliens. Aux clubs
qui ne céderont pas aux exigences de la mairie, Charles Ceccaldi
promet une baisse drastiques des subventions ! En gros, c'est la bourse
ou la vie ! Honteuse décision qui va mettre en péril
l'existence même de certaines équipes, qui prive de sport
de nombreuses personnes jusqu'à la prochaine saison au moins
(en particulier des jeunes) et qui isole notre ville du reste du département
et des fédérations.
"Au début du mois, le premier magistrat a convoqué
l'ensemble des présidents des clubs sportifs municipaux de
Puteaux (CSMP) et leur a effectivement demandé de faire en
sorte qu'il n'y ait plus aucun adhérent non putéolien
dans leur association à partir du lundi 20 janvier",
rapporte Le Parisien.
"Cette situation nous oblige à mettre dehors des personnes
qui sont affiliées depuis des dizaines d'années, et
qui devront attendre le mois de septembre pour s'inscrire ailleurs.
C'est incroyable, mais on est malheureusement tenu de respecter les
ordres de la municipalité sinon on coule financièrement",
témoigne un membre du club de football.
"Nous
avons certes des devoirs envers la ville, qui est notre principal
partenaire financier, mais nous sommes aussi affiliés à
la fédération. J'attends de savoir exactement quelles
peuvent être toutes les conséquences juridiques que nous
encourons si l'on décide d'exlure des adhérents",
explique au Parisien Jean-Paul Pujol, président du CSMP athlétisme.
"La
mesure n'est pas indolore, surtout pour les clubs de sports collectifs
comme le volley-ball, le rugby ou le football, reconnaît
le président de la Confédération des clubs sportifs
municipaux de Puteaux (CSMP), Philippe Gravisse. Car, dans ces
disciplines, beaucoup d'adhérents viennent de l'extérieur.
Je ne sais pas si là on pourra former des équipes uniquement
avec des Putéoliens".
Bref, c'est la galère pour tout le monde. L'argument de
la mairie est simple : les équipements municipaux ne doivent
bénéficier qu'aux habitants de Puteaux. Mais... et si
les autres villes décidaient de faire pareil... et si chacun
reconstruisait des murailles pour s'isoler de ses voisins. Ce serait
le retour au moyen-âge. Est-ce cela que nous voulons ?
UNE
DROLE D'ANTENNE SUR LE TOIT DE LA POLICE MUNICIPALE
mercredi 22 janvier 2003
Une caméra super perfectionnée est installée
depuis longtemps sur le toit de la police municipale, rue chantecoq.
Cette caméra de vidéosurveillance donne des images très
précises. On peut facilement observer et suivre quelqu'un jusqu'en
face de la place de la mairie, rue Anatole France.
Depuis quelques semaines, une petite antenne surmonte cette caméra.
Elle est orientée vers la mairie. Question : à quoi
sert cette antenne ???
La caméra et la mystèrieuse antenne
QUAND
LE MAIRE DERAPE, LES EMPLOYES MUNICIPAUX TRINQUENT
mardi 21 janvier 2003
"Le climat est plus que jamais pourri" commente un employé
municipal. Depuis plusieurs semaines, rien ne va plus à l'hôtel-de-ville
: départs volontaires ou mutations forcées, directeur
viré et aussitôt réintégré par jugement,
chefs de services placardisés, employés baladés
d'un poste à un autre... sanctions, brimades et harcèlements
sont le lot quotidien des fonctionnaires locaux... Aux uns, on ordonne
de ne plus parler à un collègue mis sur la touche...
Aux autres, on supprime des heures supplémentaires pour les
punir d'on ne sait quelle faute...
2 MERES DE FAMILLE REVOQUEES
Dernier épisode en date : la convocation lundi matin d'un CAP,
comité administratif paritaire, sorte de conseil de discipline
formé d'élus et de représentants des employés.
A l'ordre du jour : 2 demandes de révocation présentées
par le maire (absent)...
Les 2 demandes sont approuvées par le comité. Les victimes
sont toutes les 2 des femmes élevant seules leurs enfants.
L'une a 19 ans d'ancienneté à la mairie, 22 ans pour
l'autre. Elles devaient toutes les 2 recevoir prochainement la médaille
du travail !
Après 20 ans de bons et loyaux services à la mairie
de Puteaux, pourquoi sont-elles tout d'un coup licenciées ?
Les motifs sont spécieux... Incompatibilité d'humeur,
dirons-nous... Leurs "dossiers" étaient réglés
d'avance. Ainsi les choses se passent dans notre bonne vieille ville
si paisible.........
PUTEAUX
INFOS : LE NUMERO DE JANVIER EST ENFIN SORTI
lundi 20 janvier 2003
Mieux vaut tard que jamais ! Nous sommes presque à la fin du
mois ! le "Puteaux Infos" de janvier a commencé à
être distribué dans nos boîtes. Pourquoi un si
long retard ?
C'est la piste de ski qui fait la "une". "Immense succès",
"attraction exceptionnelle"... les superlatifs ne manquent
pas.
Comme d'habitude, beaucoup de photos d'enfants tout au long des 32
pages du journal de la ville... La photographe de la mairie a-t-elle
pour cela les autorisations des parents ?
Elle a -c'est certain- l'autorisation de la famille Ceccaldi : ce
numéro de janvier compte pas moins de 12 portraits du maire
et de sa fille ! Ce n'est pas un record... mais c'est un bon cru
! (5 photos de Charles et 7 de Joëlle).
Au sommaire, nous avons notamment droit à une pleine page consacrée
au dernier conseil municipal. Exceptionnel ! D'habitude, la réunion
des élus municipaux est résumée 20 lignes ! C'est
mieux, mais encore largement insuffisant : seulement quelques mesures
prises sont présentées et aucune explication n'est donnée
sur les votes et les débats. Autant dire que seul encore MonPuteaux
vous donne un résumé fidèle des Conseils municipaux.
Une page sur "l'information municipale" nous apprend que
le site de la mairie a reçu 11.215 visites en novembre. Le
même mois, MonPuteaux en recevait 6.473... Pas mal pour une
petite page perso, qui ne bénéficie d'aucune publicité
! C'est sans doute ce qui doit agacer à l'hôtel-de-ville
!
A lire encore dans ce "Puteaux infos" un article sur les
menus des restaurants scolaires. "Qualité et sécurité"
sont au RDV nous assure la municipalité, sous une photo de
la 1ère adjointe, encadrant 2 enfants.
Les services et animations offerts aux anciens sont présentés
sur 2 pages. 2 pages aussi pour la visite du père Noël
dans les crèches, avec pas moins de 3 photos du maire et de
sa fille.
A croire qu'à Puteaux, il n'y a que des vieux, des enfants
et les Ceccaldi !
Ce premier numéro de l'année est enfin accompagné
d'un calendrier avec les saints du jour... Pratique ! La Saint Charles
et la Sainte Joëlle sont soulignés en rouge... NON ! je
plaisante ! :o)))
L'OPPOSITION
DENONCE L'UTILISATION PARTISANE DU SITE MUNICIPAL
dimanche 19 janvier 2003
La section PS de Puteaux a distribué, aujourd'hui, un tract
dans lequel elle dénonce notamment "l'utilisation du
site municipal à des fins de propagande partisane et démagogique
alors qu'il est financé par nos impôts".
"La Mairie refuse à l'opposition de s'y exprimer, se
mettant ainsi en contradiction avec la loi, et refuse même d'y
diffuser ses droits de réponse lorsqu'elle est attaquée
! Pire, des insinuations diverses basées sur des faits déformés
ou inventés tendent à présenter les opposants
comme des individus dangereux voire comme des malades qu'il faudrait
enfermer !", peut-on encore lire dans ce tract socialiste.
Que dirait-on en effet si l'UMP avait seul le droit de s'exprimer
sur le site de l'Assemblée nationale et passait son temps à
insulter les autres groupes politiques du parlement... Inimaginable
! Fiction ! Et pourtant, à Puteaux, c'est la triste réalité
quotidienne . A quand l'intervention de la préfecture pour
remettre notre mairie dans le droit chemin républicain ????
LIRE AUSSI LE COMMUNIQUE
SUR LE SITE DU PS DE PUTEAUX : "Site
municipal ou site UMP ? Le site de
la mairie de Puteaux sert non seulement à falsifier nos positions
mais à attaquer de la manière la plus vile les personnes
qui ont manifesté leur désaccord avec la politique municipale.
Menaces et intimidations de tous ordres ayant échoué,
on n'hésite plus maintenant à lancer des propos diffamatoires,
des insinuations malsaines dans l'espoir de discréditer des
opposants de plus en plus écoutés. Nous prendrons donc
les mesures qui s'imposent pour faire respecter la loi et pour en
finir avec ces procédés dignes des régimes totalitaires."
UN
COUP DE FIL VENGEUR CONTRE UNE JEUNE PUTEOLIENNE
samedi 18 janvier 2003
Voilà une nouvelle pièce à verser au dossier
"clientélisme" de Puteaux. C'est l'histoire de F,
jeune putéolienne "fière de sa ville" à
la recherche d'un emploi et d'un logement. Il y a 7 mois, elle postule
à la mairie pour un poste d'animatrice, ainsi que pour une
place au foyer des étudiants. Pour commencer, on lui fait comprendre
qu'elle a ses chances. Le temps passe, mais rien ne vient...
Le 14 janvier, elle raconte tout cela et dit sa déception sur
le forum de MonPuteaux.Com. Le message est
anonyme... mais les dossiers de la mairie sont épais... Joëlle
Ceccaldi, lectrice assidue de mon site, passe un coup de fil vengeur
à cette impudente qui ose émettre publiquement une opinion
critique : "Et bien maintenant allez demander à Monsieur
Grébert une place au foyer
!", lance énervée la 1ère adjointe à
notre jeune putéolienne, après lui avoir fait comprendre
qu'elle n'aurait RIEN...
Quels sont les critères d'attribution des logements et des
emplois municipaux ? Parce que F. s'est posée ces questions
citoyennement, elle se retrouve exclue du système. Sa déception
et sa colère lui ont fait ouvrir les yeux... Et vous, c'est
pour quand ?
LIRE
SON TÉMOIGNAGE DANS LE FORUM
FAUX
TEMOIGNAGE ET MISE EN GARDE
jeudi 16 janvier 2003
Mais où donc s'arrêtera la mairie ? Elle publie sur son
site le témoignage -non signé !- d'une personne qui
affirme que j'ai posé ma main sur sa "paume nue"
! Tout cela est parfaitement stupide. Sur la même page,
dans un enchaînement volontairement malsain, la mairie affirme
que "De nombreux parents s'inquiètent des photographies
dont leurs enfants peuvent faire l'objet par un photographe non habilité".
Et la mairie ajoute "Qu'ils se rassurent. A chaque manifestation,
"la nationale" sera avisée. La mairie ne tolérera
aucune infraction au non respect du droit à l'image. Nous veillerons
sur vos enfants comme s'ils étaient les nôtres".
Suis-je parano... ou après m'avoir qualifié de "mauvais
homosexuel", le maire est en train maintenant de faire peur aux
parents... sur le thème dégueulasse : attention au méchant
homosexuel donc un peu pédophile qui photographie vos enfants
??? Ainsi, ils iraient jusque là pour écarter un opposant
??? Question idiote... Tout cela ne fait qu'apporter de l'eau à
mon moulin : cette ville a besoin de changement... rapidement !
> Non tu n'es pas parano. Je me mets à la place d'une
personne lisant cet article sans avoir eu ta version des faits. Toi,
"l'homme à l'appareil" qui "aime la photographie
de proximité" et qui a comme "réflexe mécanique"
de poser sa main sur celle d'un élu, tu parais franchement
louche.
Cet article est typique de la manière dont une certaine droite
populiste et démagogue -et qui n'a rien à voir avec
la droite parlementaire et respectueuse des libertés d'autrui
-
utilise les mots (de préférence à connotation
vaguement sexuelle) pour s'adresser aux peurs plus ou moins conscientes
de tout un chacun et y créer un écho.
Ainsi le "témoignage de l'élu" - qui tombe
comme un cheveu sur la soupe et est incompréhensible pour la
personne qui ne connaît pas l'intégralité de l'histoire
-, est casé entre 2 paragraphes commençant par "les
enfants" ou "les parents".
Ce n'est sans doute pas par hasard si les termes "sexualité
du photographe", "paume nue", "crise de nerfs",
sont habilement casés entre "les enfants", "sage",
"les parents", "les photographies", "photographe
non habilité", "veillerons sur VOS enfants".
On voit bien qu'il y a là une espèce d'amalgame malsain.
Le message est clair : d'un côté, il y les "sains",
nous ; de l'autre les "déviants", les "hystériques"
eux...
Tout ça donne vraiment envie de vomir, et il est scandaleux
qu'un média municipal financé par le contribuable soit
ainsi utilisé. Je vais écrire au maire pour protester.
Valérie
LIRE D'AUTRES REACTIONS DANS LE FORUM
DELIRIUM SECURITAIRE DE LA MAIRIE
: UN COMMUNIQUÉ FOU !
jeudi 16 janvier 2003
La mairie vient de publier le communiqué suivant :
Un an, un fou, un avertissement
Voilà près d'un an, une personne armée, appartenant
à la mouvance des verts de la gauche plurielle, pénétrait
dans les tribunes du conseil municipal de Nanterre. Plusieurs morts,
plusieurs blessés.
La ville de Puteaux est en mesure de rassurer la population qui voudrait
lui faire l'honneur d'assister aux séances du conseil municipal.
La police nationale est avertie de chaque réunion.
Des mesures de sécurité sont prises. Les perturbateurs
quel que soit leur niveau de dangerosité sont prévenus
par cet avertissement.
Que
vient faire ici "la gauche plurielle" ??!! Et qui sont ces
"perturbateurs" assimilés à un tireur fou
? Le délire de la mairie atteint ses limites.
POLICIER
MUNICIPAL SANCTIONNE : NADINE JEANNE ECRIT AU PREFET
jeudi 16 janvier 2003
La conseillère municipale socialiste Nadine Jeanne a écrit
au préfet des Hauts-de-Seine pour lui demander de faire appliquer
la loi à Puteaux, en réaction à l'affaire du
policier municipal sanctionné illégalement par le maire.
Voici le texte intégral de ce courrier :
Monsieur
le Préfet des Hauts-de-Seine,
C'est
avec stupéfaction que nous avons appris qu'un policier municipal
de Puteaux avait été sanctionné par le Maire
pour avoir verbalisé un automobiliste qui avait brûlé
un feu rouge.
A notre connaissance, un policier municipal se doit de verbaliser
toute infraction grave dont il peut être témoin quelle
que soit par ailleurs la mission prioritaire qui lui a été
confiée par son employeur, en l'occurrence ici, le maire de
Puteaux.
Par ailleurs, nous apprenons que le Maire veut que désormais
tous les PV établis par la police municipale passent par le
bureau de son directeur général des services. Est-ce
à dire qu'il veut décider lui-même de qui doit
être ou non sanctionné ? N'est-ce pas la fonction du
juge ?
En conséquence, nous vous demandons d'intervenir rapidement
pour que les droits et les devoirs des uns et des autres soient clairement
définis et pour que la loi soit respectée dans notre
ville.
En vous remerciant par avance, nous vous prions d'agréer, Monsieur
le Préfet, nos très respectueuses salutations.
Nadine Jeanne pour le groupe Gauche plurielle.
POLICIER
MUNICIPAL SANCTIONNE : NOUVELLE REACTION SYNDICALE
jeudi 16 janvier 2003
L'affaire du policier municipal sanctionné arbitraitement par
le maire de Puteaux n'en finit pas de faire des vagues. Un autre syndicat
de policiers municipaux, le SNPM/CFTC, réagit à son
tour :
Le SNPM/CFTC a pris connaissance avec effarement des déclarations
de Monsieur le Sénateur Maire de PUTEAUX (92) faites dans le
PARISIEN des HAUTS DE SEINE, le vendredi 10 janvier 2003.
Cette information relate quun policier municipal a été
sanctionné au motif quil aurait verbalisé « un
ami du maire » (pour non respect dun feu rouge) et
fait état de déclarations de Monsieur Charles CECCALDI-RAYNAULT
qui (sils elles sont exactes) ne sont pas acceptables de la
part dun élu.
En effet le journal relate les propos du Maire : «
mes policiers ne sont, de toute façon, pas là pour chasser
le contrevenant mais le délinquant ! ce policier navait
rien à faire à ce feu rouge. Il nétait
pas à son poste de combat. Mes agents doivent être dans
les halls dimmeuble pour lutter contre les voyous. Car lennemi,
aujourdhui, cest le délinquant et pas le contrevenant. »
A linterrogation du journaliste : « un contrevenant
qui brûle un feu tricolore nen devient-il pas un délinquant ?
et si une femme avec son enfant avaient été renversés
par cet automobiliste ? le Maire répond : « je
men moque ! la police nationale na qua faire
son boulot. Si une chose pareille arrive , la police nationale na
quà être là. ».
Si les propos rapportés dans larticle de presse ont bien
été tenus, il semble que Monsieur le Sénateur
Maire de PUTEAUX na rien compris du message de Monsieur le Président
de la République ainsi que de celui de Monsieur le Premier
Ministre faisant de la lutte contre linsécurité
routière une grande cause nationale.
La majorité des accidents mortels ont lieu en agglomération,
lieu dexercice quotidien des policiers municipaux.
Une des missions essentielles de la police municipale est donc aujourdhui
la lutte contre la délinquance routière.
Par ailleurs, Monsieur Charles CECCALDI-RAYNAULT semble ignorer totalement
la Loi du 15 avril 1999 relative aux polices municipales pour laquelle
il sest certainement prononcé en qualité de parlementaire.
En effet, cette Loi donne des prérogatives importantes aux
policiers municipaux en matière de constatation des infractions
au code de la route.
De plus, la suite donnée à ces constatations dépend
de la seule autorité du Procureur de la République,
en aucun cas un Maire ne peut classer sans suite une contravention
relevée par des policiers municipaux, cette règle qui
semble méconnue par lédile municipal doit également
être rappelée de manière très claire.
Le SNPM/CFTC se réserve le droit dintervenir afin de
soutenir lagent de police municipal mis en cause dans cette
affaire, qui à priori, na fait quexercer pleinement
la mission que lui confère la Loi.
JP COLIN-LALU Président du SNPM/CFTC
LES
BREVES "CHAUDES" DE PUTEAUX
mardi 14 janvier 2003
- Première soirée des personnalités aujourd'hui
à l'hôtel-de-ville. Il y a tant de monde, qu'une seconde
soirée aura lieu jeudi. Ne vous bousculez pas... c'est sur
invitation uniquement. Environ 2.500 personnes sont attendues. Comment
faire partie de ces nombreux privilégiés ? ça
c'est l'un des grands mystères de Puteaux ! Orchestre, champagne,
petits fours... la ville dépense beaucoup d'argent pour ces
2 soirées... des centaines de milliers d'euros...
-
La ville a publié hier sur son site internet un texte à
fort relent homophobe... puis.. se ravisant... elle l'a retiré
ce matin (correctif du 16 janvier : le texte en question
est toujours en ligne sur le site de la mairie, mais sur une autre
page et les passages les plus homophobes ont été enlevés.
Je mets à disposition de qui veut les 2 versions du texte...
En effectuant ces "corrections", la mairie avoue son dérapage.
CG ).
- le dialogue avec les habitants n'est pas le fort de la mairie...
on le sait. Y compris lorsqu'il s'agit tout simplement d'aménager
des places de stationnement dans un quartier. "La mairie continue
de défigurer l'avenue Georges Pompidou avec ses places en épis
facon parking de supermarché, et cela sans aucune concertation",
me signale un riverain pourtant automobiliste...
- Le préfet des Hauts-de-Seine, dont le départ pour
la Franche-Comté est déjà annoncé, reste
pour l'instant sans voix sur l'affaire du policier municipal sanctionné...
Il faut dire que le dossier est délicat pour le haut fonctionnaire...
quand on connait les liens entre le ministre de l'intérieur
et notre maire... mais même s'il ne dit mot, il n'en pense pas
moins...
- La gronde continue dans les associations sportives de Puteaux. Le
maire ne veut plus de licenciés non-putéoliens. Résultat,
des dizaines de personnes sont déjà parties... et les
effectifs des équipes devraient encore fortement diminuer d'ici
la fin de la saison, en juin. Le maire a prévenu : pour chaque
licencié qui ne sera pas originaire de Puteaux, 300 euros seront
retirés de la subvention du club fautif ! Quelle honte ! On
dit que l'association de Karting n'est pas touchée par cet
ostracisme... mais il faut dire qu'elle est présidée
par un adjoint !
- Des jouets destinés aux enfants des employés municipaux
de Puteaux ont mystérieusement disparu, mi-décembre.
Plainte a été déposée. Coupable a-t-il
été trouvé ??? Le préjudice est assez
important, mais à Puteaux, il y a tant d'argent...
POLICIER
SANCTIONNE : PROTESTATION SYNDICALE
mardi 14 janvier 2003
L'affaire
du policier municipal sanctionné par le maire de Puteaux fait
réagir Michel LECQUIO, le président
de l'Union nationale Autonome de la Police Municipale (UNAPM)
:
Quel étonnement à la lecture dun
article publié dans le journal « Le Parisien »
le Vendredi 10 janvier 2003 et quel scandale dapprendre quun
policier municipal de la ville de Puteaux a été sanctionné
par son maire alors que celui-ci accomplissait correctement sa mission
lors de la verbalisation dun automobiliste ayant commis une
infraction au Code de la route.
Alors quactuellement, le Ministre de lIntérieur
invite les automobilistes à prendre conscience des incivilités
et des délits routiers par lintermédiaire des
actions de prévention routière, le maire de la ville
de Puteaux se permet de se substituer aux instances judiciaires, à
la seule raison que le contrevenant est lun des amis dun
adjoint au maire. Suite à la verbalisation de cette infraction,
le policier municipal sest vu retirer son carnet à souches
par le maire et a été aussitôt muté doffice
en brigade de nuit
Le 1er magistrat de la ville de Puteaux devrait étudier la
loi n° 99-291 du 15 avril 1999 relative aux polices municipales.
Le maire nest pas destinataire des timbres amendes dressés
par les agents de police municipale, le seul destinataire étant
lOfficier du Ministère Public.
Notre section U.N.A.P.M. départementale dénonce cet
abus digne du moyen âge et demande que lagent de police
municipale soit réintégré dans ses fonctions
antérieures.
Michel LECQUIO
Président national de lUNAPM.
CHARLES
CECCALDI NOMINÉ POUR LES "BIG BROTHER AWARDS" 2002
mardi
14 janvier 2003
Les"Big Brother Awards" sont décernés chaque
année à des institutions, des sociétés
ou des personnes qui se sont distinguées "par leur mépris
du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion
de la surveillance et du contrôle des individus". Notre
maire a l'insigne honneur d'être nominé "pour ses
projets de vidéosurveillance et son refus de concertation".
CONSULTEZ
la liste des nominés. Charles Ceccaldi y est en bonne place
!
Le
palmarès sera dévoilé au cours de l'Orwell Party
organisée dans une semaine le lundi 20 janvier à partir
de 19h au Flèche d'Or Café, Paris 20ème.
A LIRE : "Puteaux sous vidéosurveillance", dans
la rubrique PEUT MIEUX FAIRE
DOMAINE LULLI : LE TERRAIN EST POLLUE !
mardi 14 janvier 2003
Un Arrêté Préfectoral, en date du 10.12.2002,
ordonne à la Banque de France (l'ex-propriétaire) la
"remise en état" du terrain situé 37/39 quai
de Dion-Bouton. D'après cet arrêté, le sol et
le sous-sol de ce terrain, sur lequel Bouygues doit construire le
"Domaine Lulli", sont pollués, notamment par des
solvants chlorés (tri et tetrachloréthylène)
et des métaux.
Il convient de souligner que le panneau reprenant les extraits de
cet arrêté a été posé sur la palissade
du futur chantier, à l'extrémité de celle-ci,
c'est à dire le plus loin possible du bureau de vente. A croire
que l'on ne souhaite pas que les éventuels acheteurs le lisent
!
LES
POLICIERS MUNICIPAUX DE FRANCE SOUTIENNENT LEUR COLLEGUE DE PUTEAUX
dimanche 12 janvier 2003
L'affaire du policier municipal sanctionné arbitrairement par
le maire de Puteaux (lire mes articles du 8 janvier et des jours
suivants) fait le tour de toutes les polices municipales de France.
Le site police.online.fr
notamment a ouvert un forum consacré à ce seul sujet.
On peut y lire de nombreuses réactions de policiers. En voici
quelques unes :
>Cette histoire est édifiante ! Ce maire se trouve dans
l'illégalité la plus totale, et je conseille à
l'agent de porter un recours devant le tribunal administratif, ainsi
quà prendre contact avec le procureur de la République
pour lui signaler les décisions illégales d'un "élu".
>Les
APM ont pour mission:
De seconder, dans l'exercice de leurs fonctions, les officiers de
police judiciaire ;
De rendre compte à leurs chefs hiérarchiques de tous
crimes, délits ou contraventions dont ils ont connaissance
;
De constater, en se conformant aux ordres de leurs chefs, les infractions
à la loi pénale et de recueillir tous les renseignements
en vue de découvrir les auteurs de ces infractions, le tout
dans le cadre et dans les formes prévues par les lois organiques
ou spéciales qui leur sont propres.
(L. n o 2001-1062 du 15-11-2001) «De constater par procès-verbal
les contraventions aux dispositions du code de la route dont la liste
est fixée par décret en Conseil d'État.»
>Je viens apporter mon soutien au collègue "mis en
cause"... Je suis dans une commune ou le Maire pense pareil que
celui de Puteaux... Alors je comprends bien le problème. Mais
ces élus UMP et autres devraient quand même écouter
les priorités du gouvernement non ?
j'invite tous les collègues de Puteaux à regarder ailleurs
pour le travail, il y a plein de communes dans lesquelles ont peux
travailler normalement, en application de la Loi de 1999, en toute
légalité sans que les Maires se prennent pour l'OMP
ou le Procureur.
Laissez ces communes se débrouiller toutes seules ! Les agents
de la "nouvelle génération" ne voudront jamais
aller travailler chez eux. ils se retrouveront petit à petit
sans aucun PM ou alors quelques anciens qui ne veulent pas partir.
Ils ont un mandat de 6 ans, nous sommes fonctionnaires, n'oubliez
jamais ça !
>Quelle honte d'avoir comme patron un Maire comme celui de cette
ville.
Oui les syndicats doivent unanimement défendre ce PM, il en
va de notre crédibilité. De plus il faut alerter la
Presse régionale et faite du tapage sur cette affaire Ecrire
à une chaîne de télé est très bien
venu, et ça fait son effet ( j'ai déjà pratiqué
). En expliquant les choses correctement, certains journalistes ne
vont pas se faire prier pour exploiter et se farcir ce Maire irresponsable
et parvenu !
Tenez bon Puteaux Bien amicalement
>Il
est inadmissible de sanctionner quelqu'un qui fait son travail. Un
agent qui ne reléve pas les infractions qu'il constate commet
une faute et sans carnet il ne peut pas les relever. De plus le fait
d'affecter d'office un agent uniquement à des missions de nuit
constitue une modification des conditions de travail et le maire doit
obligatoirement obtenir l'avis de la CTP, avis qu'il n'est pas obligé
de suivre. Dans ce cas il s'agit de mesure discriminatoire et un recours
pour harcelement doit être possible. Il faut prendre contact
avec un syndicat pour qu'il intervienne auprés du maire, si
cela ne suffit pas un courrier d'info au procureur, copie au maire
et peut-être un dépot de plainte pour harcelement. Solidaire
avec ce policier j'éspère que le maire va revenir sur
sa décision et laiser travailler correctement notre collégue.
>chers
collègues,
je viens de lire la scandaleuse nouvelle qui concerne le collègue
sanctionné par son maire. Notre Ministre je vous rappelle est
assez peu d'accord avec ce genre de pratiques plus ou moins illégales!!
Pour ma part je souhaiterai s'avoir ce qu'en pense le Procureur du
( 92 ) quand à cette sanction sans fondement, douteuse et nauséabonde!
Mais surtout le préfet du département . Ainsi que les
représentants des syndicats!
Je souhaite que cette sanction lui soit levée très vite,
et qu'il soit réintégré rapidement à ses
fonctions! Il n'a fait que son devoir : SERVIR
à lui , bon courrage.
>Cela n'est pas une surprise, il ya plusieurs années que
la Mairie et son Maire font faire n'importe quoi à la PM et
je crois qu'elle détient le record de la mutation dans le 92
et la petite couronne. Donc à nos amis policiers municipaux,
nous vous encourageons à maintenir ce record.
UNE GALETTE REPUBLICAINE... ET POUR UNE FOIS DEMOCRATIQUE
samedi 11 janvier 2003
Les efforts de l'opposition, et aussi peut-être l'existence
de MonPuteaux, finissent par payer : pour la première fois,
tous les Putéoliens, et pas seulement quelques privilégiés
choisis on ne sait comment, étaient conviés cet après-midi
à une galette des rois. Cela fait plaisir de voir les mots
"entrée libre" affichés au fronton de l'Hôtel-de-ville
! Les choses bougent !

A peine mon appareil photo sorti, la photographe de la mairie se précipite
sur moi : "vous n'avez pas le droit de prendre des photos ! il
y a des enfants ici ! j'ai moi seule l'autorisation !". Elle
ajoute, limite agressive : "ce n'est pas digne de venir ici et
de manger de la galette offerte par le maire, alors que vous le critiquez
sur votre site!". Moi, tout en dégustant un morceau (très
bonne, la galette !), je lui précise que ce n'est pas le maire
qui a payé tout ça... mais le contribuable, dont je
suis. J'ajoute que l'hôtel-de-ville n'est pas la propriété
de Charles Ceccaldi... c'est la maison de tous les Putéoliens..
donc aussi un peu la mienne ! Les Putéoliens y sont invités
à partager cette galette... je viens... normal...
Mais très clairement, je ne suis pas le bienvenu. Alors que
rien dans mon attitude ne le justifie, un conseiller de droite me
demande de sortir. A la parole, il ajoute les gestes et me pousse.
Je ne me laisse pas faire. Bientôt, le maire approche : "vous
êtes mauvais, frustré... et votre homosexualité
aggrave les choses". Je cite exactement les propos du maire...
prononcés devant de nombreux témoins. "Etre homosexuel,
c'est grave, Monsieur le maire ?", je lui demande... Pas de réponse.
Homophobie non assumée ? "Mangez encore une part, vous
êtes maigre !", fini par me dire le maire. "C'est
ma nature, je lui réponds. Je suis grand et maigre... comme
vous vous êtes petit...". C'est ainsi qu'à Puteaux
on est traité quand on affirme son l'indépendance...
POLICE
MUNICIPALE OU POLICE POLITIQUE ???
samedi 11 janvier 2003
Alors comme ça, le maire crie haut et fort qu'il se substitue
à la justice ! En effet Charles Ceccaldi, dans le Parisien
de vendredi, déclare que "désormais toutes les
contraventions dressées à Puteaux passent par le bureau
du directeur général des services". De quel droit
?
Les policiers municipaux sont assermentés et agréés
par le préfet et le procureur de la république. A
partir du moment où un policier dresse un procès verbal,
il accompli un acte judiciaire qui ne concerne que lui-même,
le contrevenant et la justice.
Rappelons qu'en France seul le procureur peut procéder à
un classement sans suite d'une infraction... et que dans tout Etat
de droit, il y a une règle de base qui consiste en la séparation
des pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire...
Il semble que le premier magistrat de la commune ait oublié,
malgré sa formation de juriste, ces principes de base du droit
français.
Une question se pose maintenant : y-a-t-il eu à Puteaux
des classements sans suite de contraventions dressées par les
policiers municipaux... et si oui, selon quels critères ?
L'opposition municipale va-t-elle saisir le préfet ou le ministère
de l'intérieur ?
Le syndicat officiel de la mairie (FO) va-t-il défendre et
demander à ce que le policier mis en cause retrouve la plénitude
de ses fonctions et attributions ?
Rappelons encore que Nicolas SARKOZY lui-même s'est fermement
opposé à toutes indulgences concernant les infractions
au code de la route.
Quand
le maire se contredit une fois de plus :
Dans
la rubrique AGORA du site de la ville, Charles Ceccaldi répond
en ces termes à une habitante qui se plaint des réunions
de jeunes place Stalingrad : "Il n'existe pas de moyen juridique
de s'opposer à ces réunions. Le gouvernement présente
un texte pour punir les rassemblements dans les halls d'entrée.
C'est un tollé du côté de ceux que l'on appelle
les droits de l'hommistes. Il ne reste plus que la contravention pour
tapage nocturne. Il appartient à la police nationale d'agir.
Je saisi le commissaire de ce problème qu'il connaît
bien...".
Là, il affirme que le maintien de l'ordre incombe à
la police nationale et non pas au policiers municipaux ! C'est exactement
le contraire de sa déclaration faite au Parisien !!!
L'esprit de la loi Chevènement du 15 avril 1999 était
d'attribuer aux policiers municipaux des compétences en matière
de répression des infractions au code la route, afin que la
police nationale puisse se concentrer sur le traitement de la vraie
délinquance. Cela semble en effet assez logique... mais à
Puteaux, la politique municipale a abandonné depuis longtemps
toute logique.
Pierre
F.
Nous avons contacté la préfecture des Hauts-de-Seine.
Nous attendons la réaction du préfet sur ce scandale.
Nous attendons aussi les réactions des syndicats CGT et FO
représentés à la mairie de Puteaux...
LAISSEZ VOTRE REACTION DANS LA FORUM
POLICE
MUNICIPALE : LA VILLE DE PUTEAUX AVAIT DEJA ETE CONDAMNEE
samedi 11 janvier 2003
L'affaire actuelle nous en rappelle une autre : en 1996, le maire
avait été condamné pour avoir licencié
abusivement un policier municipal. Un article publié dans le
journal LIBERATION le jeudi 26 septembre 1996 nous donne des indications
supplémentaires sur l'attitude de Charles Ceccaldi vis-à-vis
de "sa" police. En voici quelques extraits :
"Puteaux devra réintégrer son
indésirable.
La mairie est condamnée pour avoir licencié un policier
municipal syndicaliste. Le tribunal administratif de Paris vient de
rendre un jugement très embarrassant pour le premier magistrat.
L'arrêté du 13 janvier 1995 par lequel le maire de Puteaux
a licencié le policier municipal Walid Chleda est annulé.
Le tribunal ordonne par conséquent la réintégration
de cet agent.
En 1990, Walid Chleda avait été reçu premier
au concours de recrutement de policier municipal. Une brillante carrière
s'offrait à ce jeune homme de 26 ans, qualifié d'"excellent
élément" par le maire adjoint délégué
à la sécurité et félicité par le
maire en personne.
Mais les relations avec le chef de service se dégradent rapidement,
au point que Walid prend en mars 1994 l'initiative de créer,
en compagnie d'une poignée de collègues, une section
de l'Union nationale autonome de la police municipale (UNAPM).
A la mairie de Puteaux, où les syndicats de la fonction publique
ne sont jamais parvenus à créer une section ni à
faire élire leurs représentants aux commissions paritaires,
une telle initiative relève du sacrilège.
Non content de piétiner ce tabou, le policier dénonce
aux procureurs de la République une série de dysfonctionnements
dans son service, notamment des violations de correspondance ou encore
des micros cachés dans les vestiaires d'agents municipaux.
Quelques semaines après ces dénonciations, classées
sans suite par le parquet, Walid Chleda est licencié pour une
soudaine "insuffisance professionnelle".
La mairie soutient que la sanction s'imposait pour assurer le fonctionnement
du service et qu'elle est bien entendu sans rapport avec les activités
syndicales de l'intéressé.
Deux mois après la signature de son arrêté, Charles
Ceccaldi-Raynaud a reçu en mars 1995 une mise en garde du préfet
des Hauts-de-Seine: "Qu'il s'agisse de faute ou d'insuffisance
professionnelle, il est impératif de respecter la procédure
(...) visant notamment à rendre obligatoire la consultation
de la commission administrative paritaire formée en conseil
de discipline, afin de veiller à la garantie des droits de
la défense."
MISE
AU PAS DE LA POLICE MUNICIPALE : REACTION DU PS
vendredi 10 janvier 2003
La section socialiste vient de diffuser à la presse le communiqué
suivant :
Nous nous élevons avec la plus grande fermeté contre
la sanction prise par le Maire de Puteaux à l'encontre d'un
policier municipal ayant eu l'audace de verbaliser un ami d'un de
ses amis.
Même si les policiers municipaux n'ont pas pour mission première
de s'occuper de la délinquance routière, ils ne peuvent
en tant qu'agents assermentés par la préfecture, fermer
les yeux lorsqu'ils sont témoins d'une infraction grave mettant
en danger la sécurité des piétons.
En outre, en exigeant que désormais tous les PV établis
par la police municipale soient contrôlés par le directeur
de son cabinet, le Maire s'arroge le droit de décider qui doit
être ou non sanctionné et se substitue au juge ! Nous
dénoncons cet abus de pouvoir manifeste et nous attendons la
réaction de la Préfecture.
DEBRAYAGE CHEZ BAYER : UNE CENTAINE DE MANIFESTANTS DEVANT LA MAIRIE
vendredi 10 janvier 2003
Les syndicats de Bayer France, dont le siège se trouve quai
Dion Bouton à Puteaux, appellaient à un débrayage
entre 10 heures et midi, pour protester contre le démantèlement
de l'entreprise, les licenciements et les délocalisations.
A l'automne,, en dépit de bons résultats financiers,
Bayer a annoncé la suppression de 350 postes en France. Une
centaine d'employés de la société ont donc manifesté
en fin de matinée devant l'hôtel-de-ville de Puteaux
CHARLES
CECCALDI SE "MOQUE" DE LA SECURITE ROUTIERE
vendredi 10 janvier 2003
Reprenant les révélations publiées avant-hier
(8 janvier) sur Monputeaux.com, Le Parisien (édition des Hauts-de-Seine)
consacre ce matin 2 articles à Puteaux : le premier sur l'affaire
du policier municipal qui a été sanctionné après
avoir mis un PV à l'ami d'un adjoint qui venait de griller
un feu rouge ("le maire de Puteaux sanctionne sa police"...)
; le second sur la personnalité particulièrement autoritaire
du maire ("je suis le chef et je veux qu'on m'écoute"...).
Les déclarations de Charles Ceccaldi dans les 2 articles sont
des bijoux !
EXTRAITS
DU PREMIER ARTICLE : « En verbalisant cet automobiliste,
ce policier municipal n'a pas fait son travail, déclare le
sénateur-maire UMP de Puteaux. "Les agents doivent porter
leur attention sur les gens qui ne payent pas leur stationnement et
qui volent, de ce fait, la mairie et les contribuables de cette ville.
» « Mes policiers ne sont pas là pour chasser le
contrevenant mais le délinquant ! . Ce
policier qui s'est pris pour un cow-boy n'avait rien à faire
à ce feu rouge. Il n'était pas à son poste
de combat. Mes agents doivent d'être dans les halls d'immeuble
pour lutter contre les voyous. Car l'ennemi, aujourd'hui, c'est le
délinquant et pas le contrevenant ! » Un contrevenant
qui brûle un feu tricolore n'en devient-il pas délinquant
? Et si une femme avec son enfant avaient
été renversés par cet automobiliste ? «
Je m'en moque ! La police nationale n'a qu'à faire son
boulot... Si une chose pareille arrive, la police nationale
n'a qu'à être là. Mes policiers ne sont pas payés
pour ce genre de mission". (interview Le Parisien)
EXTRAITS
DU SECOND ARTICLE :
«
Je suis le chef ici et j'entends bien qu'on m'écoute, prévient-il.
Toutes les contraventions dressées à Puteaux passent
désormais par le bureau du directeur général
des services à la mairie. "C'est un moyen d'apprécier
si mes agents s'attellent à la mission prioritaire que je leur
ai fixée : la lutte contre les délinquants. »
Son hégémonie sur les destinées de sa ville,
Charles Ceccaldi-Raynaud entend bien la maintenir encore quelques
années. « Avant moi, les socialistes sont restés
au pouvoir pendant soixante ans. J'y suis depuis
trente-quatre ans. Il reste encore vingt-six ans à faire
pour équilibrer la balance. Ma fille
et d'autres prendront la relève. Cela n'a rien d'anormal.
» (interview Le Parisien)
Au moins les choses ont l'avantage d'être claires : notre maire
assume pleinement son népotisme... Quelle honte pour notre
ville !!! Quelle image odieuse donne-t-il
de Puteaux au reste des Hauts-de-Seine et du pays !!! Hier, après
les révélations de monputeaux sur cette affaire, le
maire a voulu répondre en se faisant photographier tout sourire
en compagnie de tous les policiers municipaux... une manipulation
de plus... mais personne n'est plus dupe.
QUAND
LES HABITANTS DE NEUILLY SQUATTENT L'ILE DE PUTEAUX
jeudi 9 janvier 2003
Les anciens de la ville étaient conviés à une
galette des rois, mercredi après-midi, dans le Hall des sports
de l'île. En cadeau, chacun a reçu une bougie parfumée
!
Le maire leur a tenu l'habituel long discours (les pauvres vieux !)
: "les anciens sont aimés à Puteaux... ce sont
des reines et des rois !" etc etc etc... Au passage, rappelons
que les aides accordées aux personnes agées sont payées
par nos impôts et pas par le maire.
Mais on retiendra surtout de l'intervention de Charles Ceccaldi son
attaque contre Neuilly... dont les habitants, a t-il dit, viennent
squatter les places de stationnement dans l'île de Puteaux.
Il faut que ça change !, a lancé le maire limite hargneux.
A quand un mur entre Puteaux et Neuilly ???
Joëlle, sa fille, était là. La députée,
suppléante de Nicolas Sarkozy, devra expliquer à son
mentor pourquoi son papa se dit son grand ami... et en même
temps critique Neuilly dès qu'il le peut.
LE
MAIRE VEUT METTRE AU PAS LA POLICE MUNICIPALE
mercredi 8 janvier 2003
Le départ de Puteaux de la directrice générale
des services, Madame Françoise Baron, annonçait d'autres
changements : l'actuel directeur de la police municipale est sur la
sellette... La mairie lui cherche un remplaçant ! Pour preuve,
cette annonce
publiée cette semaine dans la Gazette des communes : "Puteaux
recrute son directeur de sécurité" (Lire l'intégralité
de l'annonce ci-dessous). Le coup est rude pour Dominique Boulanger,
en poste à Puteaux depuis environ 2 ans. Au siège de
la police municipale, l'ambiance est bien évidemment au plus
bas. Le directeur était apprécié par ses hommes...
et aucun ne comprend ce départ annoncé.
Par ailleurs, depuis la semaine dernière, les agents municipaux
n'ont plus le droit de verbaliser. Ordre du maire ! Pourquoi cette
surprenante interdiction en pleine campagne gouvernementale contre
l'insécurité routière ? L'explication -désormais
connue dans toute la ville- est bien génante pour la majorité
municipale : l'ami d'un élu a été verbalisé
pour avoir grillé un feu rouge... infraction grave ! Mais...
c'est le policier municipal auteur du PV qui a été convoqué
par un adjoint pour se faire enguirlander ! Et c'est lui qui a été
sanctionné : le policier, trop honnète, ne travaillera
désormais que la nuit. Quant aux autres agents, privés
depuis de leurs carnets de contredance, c'est pratiquement le chômage
technique !
Bref, quand la droite parle de tolérance zéro... c'est
uniquement pour les autres...
Voici une bien drôle de façon de gérer la police
municipale !
Annonce parue dans La Gazette des communes du 06/01/2003 :
"La Ville de Puteaux - 41 000 habitants - Hauts-de-Seine
- Recrute selon conditions statutaires (par voie de détachement
ou de mutation ou sous contrat) :
son Directeur de la Sécurité h/f
Au sein d'une structure comportant 70 agents, avec sous son autorité
un chef de la Police Municipale et un Chef de la Surveillance Vidéo,
le Directeur de la Sécurité aura pour mission la mise
en oeuvre des actions municipales en matière de sécurité
et de prévention.
Placé directement sous l'autorité du Maire et du Directeur
Général des Services, il aura en charge le contrôle
et la coordination de l'ensemble des missions des services de Police
Municipale et de Surveillance Vidéo, ainsi que l'encadrement
administratif et opérationnel des agents.
Profil :
- Fermeté, rigueur, disponibilité,
- Sens du Service Public,
- Expérience souhaitée dans fonctions similaires, y
compris en Police Nationale et en Gendarmerie.
Veuillez adresser votre lettre manuscrite, CV, photo à : Monsieur
le Sénateur-Maire, 131, rue de la République, 92800
PUTEAUX."
UN
TOTEM DE 30 METRES VA ETRE CONSTRUIT DEVANT LA VIEILLE EGLISE !!!
lundi
6 janvier 2003
Imaginez
une sorte de totem de 30 mètres de haut (l'équivalent
d'un immeuble de 12 étages) planté devant la Vieille
Eglise !!! C'est le dernier projet mégalo de la mairie...
Un appel d'offre pour "l'édification d'un signal mettant
en valeur la Vieille Eglise" vient d'être lancé.
"De forme élancée, cet élément d'architecture
s 'implanterait sur la facade ouest de l'église". Ce "signal"
aura une hauteur de 30 metres. Cette hauteur n'est pas actuellement
autorisable au regard du POS. Qu'à cela ne tienne : celui-ci
sera modifié !
L'appel d'offre précise que les matériaux employés
devront être le verre et le métal... le tout "de
première qualité afin d'en assurer la pérennité".
"Si des dessins ou des inscriptions sont portées sur l'oeuvre,
ils pourront être réalisés ou réhaussés
avec de la feuille d'or", indique encore la mairie... qui aime
vraiment les dorures !!! .
L'"oeuvre" devra être étudiée pour que
de nuit, elle soit lumineuse, sans effacer l'édifice qu'elle
doit mettre en valeur". Facile !
Enfin, le Totem ne devra comporter "aucun élément
touchant à une appartenance religieuse. Tout cela promet !
Ah, précisons que le budget de cette "oeuvre" est
laissé à l'appréciation des candidats. Espérons
au moins que la population sera consultée !!! Non, je rigole
!!!! :o)))
POURQUOI
LA PISTE DE SKI ETAIT UNE VRAIE BETISE ?
dimanche 5 janvier 2003
Les dernières traces de la piste de ski, installée pendant
les fêtes devant l'hôtel-de-ville, ont disparu. Recouvertes
de neige (de la vraie !), les bottes de paille qui soutenaient la
pente ont été enlevées durant le week-end.
Pourquoi cette piste était une bêtise ? Parce que pour
le même prix, la ville de Puteaux aurait pu offrir un véritable
voyage à la montagne à tous les enfants de toutes des
classes primaires de la commune...
Combien de centaines de milliers d'euros seront encore ainsi dépensés
aussi idiotement ?
Même sur le plan de l'image, le bilan est nul : alors que Puteaux
aurait pu profiter de cette opération d'envergure pour communiquer...
au final, seul Le Parisien a rapporté l'"événement"
en seulement quelques lignes.
Puteaux ne sait pas, ne veut pas communiquer. Depuis 30 ans, les journalistes
sont persona non grata à la mairie. Puteaux est la seule ville
des Hauts-de-Seine à n'avoir pas d'attaché de presse...
Nous en aurions un, qu'il n'aurait d'ailleurs rien à dire...
et surtout pas à la presse ! (savez-vous que les journalistes
sont fouillés lors des conseils municipaux et qu'aucun -jamais-
n'est invité aux manifestations locales ?!)
J'attends maintenant que la mairie publie un bilan chiffré,
dont objectif, de la piste de ski. Combien tout cela a coûté
et combien d'enfants en ont profité...
PUTEAUX
SOUS LA NEIGE
samedi 4 Janvier 2003
Cela fait plusieurs années qu'il n'était pas tombé
autant de neige à Puteaux... Cela valait bien quelques photos...

LA (VRAIE) NEIGE A PUTEAUX
samedi 4 janvier 2003
Mince ! c'est vraiment pas de chance ! A quelques jours près,
nous n'aurions pas eu besoin d'aller chercher de la neige dans les
Vosges pour notre dispendieuse piste de ski... Beau clin d'oeil de
mère nature ! Aujourd'hui, tous les enfants se sont amusés...
et c'était gratis !
En revanche, pour nos palmiers, c'est l'épreuve de vérité
: passeront-ils l'hiver ? Pas grave s'ils gèlent... la mairie
en achetera d'autres ! Au diable l'avarice ! surtout avec nos sous
! hehe !!!


COMBIEN
COUTENT NOS ORDURES ?
samedi 4 janvier 2003
En 2001, 17.351 tonnes d'ordures ménagères ont été
collectés par la société OTN, soit une moyenne
de 430 kilos de déchets par Putéolien ! 2.554 tonnes
d'encombrants ont également été ramassés,
ainsi que 280 tonnes de verre et 170 tonnes de journaux et magazines.
Les ordures ont été incinérées à
l'usine Syctom-Tiru SA de Saint Ouen, en Seine-St-Denis. Le verre
est retraité à l'usine Saint Gobain de Rozet Saint Albin,
dans l'Aisne. Le papier est trié par la société
UPM Chapelle Darblay à Grand Couronne en Seine Maritime.
En 2001, la collecte et le traitement des déchets ménagers
a coûté 3.803.591 euros à la commune, soit une
moyenne de 93 euros par Putéolien.
Ces chiffres sont tirés du "rapport annuel sur le prix
et la qualité du service public d'élimination des déchets"
réalisé par les services techniques de la municipalité.
QUAND
LA MAIRIE PUBLIE LES STATISTIQUES DE SES SÉPARÉS
ET DIVORCÉS
jeudi 2 janvier 2003
Dans le dernier numéro de "Mairie Infos", un magazine
distribué à tous les employés de la commune,
on peut notamment lire une étude sur "la situation des
effectifs au 30 juin 2002". On y apprend notamment que le
personnel communal compte 1.881 agents, dont 1.140 femmes et 741
hommes ; que plus de la moitié du personnel a moins de 40 ans
; que la moitié des agents ont aussi moins de 5 ans d'ancienneté
; que 53 pour cent habitent Puteaux et 21,89% ailleurs dans le 92...
et qu'en moyenne, chaque agent a 2 enfants.
Enfin, un tableau sur la "situation familiale" des agents
nous apprend que 43,84% d'entre-eux sont célibataires et 40,61%
sont mariés... Plus surprenant, la mairie publie aussi le pourcentage
de "séparés", de "divorcés"
et de personnes vivant en "union libre". Si la collecte
en interne de ces données confidentielles semble nécessaire,
on se demande en revanche si cela est bien intelligent de diffuser
de telles informations personnelles, même sous la forme de statistiques.