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ARTICLES DE JANVIER 2003

REVUE DE PRESSE : CRUE DU SIECLE : ENFIN UN PLAN DE PREVENTION
vendredi 31 janvier 2003

"18 villes du département (dont Puteaux) seraient touchées par les inondations en cas de crue extraordinaire de la Seine", peut-on lire aujourd'hui dans Le Parisien (édition du 92). "Toutes sont désormais classées en "zones inondables" par le premier projet de plan de prévention des risques d'inondations (PPRI) que vient d'achever la préfecture des Hauts-de-Seine", ajoute le journal.



PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL : JEUDI 30 JANVIER 2003
dimanche 26 janvier 2003

Le conseil municipal se réunira le jeudi 30 janvier, à partir de 19 heures. C'est le premier conseil de l'année. Souhaitons la présence nombreuse dans les tribunes de citoyens putéoliens, et pas seulement d'employés municipaux chargés de faire la claque. Il faudra qu'un huissier vienne un jour constater cette situation. A défaut, jeudi prochain, des journalistes seront les témoins des débordements municipaux. Les policiers municipaux seront-ils là en force pour les fouiller et les passer au détecteur de métaux ? Les insultes contre les élus de l'opposition fuseront-elles, comme d'habitude, des rangs de la majorité ? Nous verrons bien qu'elle image la droite locale veut donner à notre ville.



REVUE DE PRESSE : ENFOUISSEMENT DE LA RN13
mardi 21 janvier 2003

A lire notamment ce matin dans les pages Hauts-de-Seine du Parisien, une déclaration du maire de Neuilly, Louis Charles Bary, lors de la présentation de ses voeux : "Le principe de l'enfouissement de l'avenue Charles-de-Gaulle (nationale 13) est acté. Les études sont lancées. Pour le financement, c'est plus compliqué. Mais l'enfouissement se fera. Neuilly sera enfin réunifié".
Pourquoi donc à Puteaux cela ne serait pas aussi possible !?



REVUE DE PRESSE : 2 MAIRES BROCARDES
lundi 20 janvier 2003

Le Parisien des Hauts-de-Seine évoque ce matin la cérémonie des Big Brothers Awards qui doit avoir lieu ce soir à Paris. "Dans la catégorie « localités, politiques urbaines », deux maires UMP des Hauts-de-Seine sont nominés : Nicole Gouéta, maire de Colombes, pour « ses mesures de contrôle sécuritaire et projets de vidéosurveillance », et Charles Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, pour « ses projets de vidéosurveillance et son refus de concertation », écrit notamment le journal.

 

REVUE DE PRESSE : L'AVERTISSEMENT AUX PERTURBATEURS
samedi 18 janvier 2003

Le Parisien, dans son édition du 92, évoque le communiqué publié cette semaine sur le site de la mairie de Puteaux mettant en garde les "perturbateurs". Le journal
se demande si "la mairie ne souhaite pas mettre un bémol aux échanges verbaux parfois vifs entre « supporters » de la majorité et de l'opposition lors des discussions en séance du conseil municipal ?" L'opposition ne souhaite que cela ! Car les perturbateurs dans la tribune du public appartiennent exclusivement à la majorité !

 

 

REVUE DE PRESSE : DELINQUANCE DANS LE 92... ET LE T2 VICTIME DE SON SUCCES
vendredi 17 janvier 2003

A lire notamment ce matin dans l'édition des Hauts-de-Seine du Parisien :

- Un article sur le "Tramway plein à craquer". La ligne T2 est victime de son succès... Le Parisien publie les témoignages d'usagers excédés !

- Un papier sur la délinquance dans le 92 : "les villes plus sûres", titre le Parisien. Chatillon arrive en tête selon les statistiques officielles. Puteaux n'est pas cité dans cet article.




REVUE DE PRESSE : VISITE DE SARKOZY A PUTEAUX... ET LE PREFET SUR LE DEPART
jeudi 16 janvier 2003

A noter 2 articles ce matin dans l'édition des Hauts-de-Seine du Parisien...

Le premier nous signale que le ministre de l'intérieur a fait "une visite remarquée mardi soir à la mairie de Puteaux lors de la cérémonie des voeux. (..) Nicolas Sarkozy a déambulé pendant une quinzaine de minutes au milieu des centaines d'invités"...

Le second article évoque la rumeur persistante du remplacement de notre préfet, Jean-Marc Rebière. Le nom de son successeur est déjà connu : Michel Delpuech, actuel directeur de cabinet du préfet de police de Paris. Changement politique ???



POLICIER MUNICIPAL SANCTIONNÉ : REACTIONS DANS LE PARISIEN
mardi 14 janvier 2003

Le Parisien, dans son édition du 92, publie ce matin plusieurs réactions sur l'affaire du policier municipal sanctionné arbitrairement et illégalement par le maire. Le Parisien reprend notamment le co
mmuniqué du PS et cite le forum de police.online.fr où les témoignages de policiers contre la mairie de Puteaux s'accumulent. On attend en revanche toujours les réactions du préfet et du procureur de la République sur ce scandale !

 

INCERTITUDE SUR L'ENTRETIEN DU QUARTIERS D'AFFAIRES (Le Parisien)
lundi 13 janvier 2002

Le Parisien (dans son édition du 92) annonce que Nicolas Sarkozy doit recevoir, aujoud'hui (lundi) place Beauvau, les maires de Puteaux et de Courbevoie, ainsi que le préfet des Hauts-de-Seine, pour discuter de l'avenir de La Défense.

"La mission de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), chargé de vendre les droits de construire et de gérer le site, touche en effet à sa fin", explique Le Parisien. "Et c'est désormais vers les communes qui se partagent géographiquement le territoire de La Défense que l'Etat se tourne".

Mais les 2 villes ne veulent pas assumer la gestion d'un domaine dont l'entretien coûte chaque année entre 6 et 9 millions d'euros. Pourtant, dans le même temps, le quartier d'affaires rapporte beaucoup d'argent : "Les entreprises du secteur déboursent annuellement pas moins de 150 millions d'euros de taxe professionnelle. Une coquette somme à partager en trois entre le conseil général, les communes de Puteaux et Courbevoie", souligne le journal.

 

 

SAMEDI : GALETTE POUR TOUT LE MONDE !!!!
vendredi 10 janvier 2003

Samedi 11 janvier, à 15H30, distribution gratuite de galettes des rois à l'hôtel-de-ville... Venez nombreux c'est le contribuable (donc vous) qui paye !!!!



UNE CHEVALIERE A PUTEAUX
lundi 6 janvier 2003

Madame Lacerda Pinto Vidal, née Bouillon, chef de poste à la trésorerie de Puteaux municipale, a été élévée au grade de Chevalier de la Légion d'honneur, lors de la Promotion du 1er janvier.

 

LE CONSEIL GENERAL AURA BIENTOT UN PRESIDENT (Le Parisien)
dimanche 5 janvier 2003

"C'EST DÉSORMAIS OFFICIEL", annonce ce matin le Parisien (édition du 92) :" les habitants du canton du Plessis-Robinson/Haut-Clamart iront aux urnes les dimanches 26 janvier et 2 février pour élire le successeur de Philippe Pemezec".

Cette nouvelle et dernière cantonale partielle permettra enfin au conseil général de désigner un président. Après la courte intérim de Jean-Paul Dova, Charles Pasqua devrait reprendre les commandes du département. En effet, les députés et sénateurs de droite s'apprêtent à voter, spécialement pour lui, un amendement (dit "Pasqua") assouplissant la loi sur le cumul des mandats. Bonjour la magouille !
Mais tout sera remis en question en 2004, lors des prochaines élections cantonales. On dit que Nicolas Sarkozy se verrait bien président des Hauts-de-Seine... avant de se lancer dans la course à l'Elysée contre Alain Juppé... Mon dieu, au secours !




L'AGENDA DE PUTEAUX : EN JANVIER

vendredi 3 janvier 2003

> conseil municipal : je ne peux pas vous donner la date de la prochaine réunion des élus municipaux. La mairie la garde secrète jusqu'au dernier moment... Ainsi les élus de l'opposition n'ont que très peu de temps pour étudier l'ordre du jour... Ainsi va la démocratie à Puteaux...

> samedi 4 janvier : permanence des élus de l'opposition - de 10h30 à midi - maison des associations

> dimanche 5 janvier : Epiphanie...

> lundi 6 janvier : exposition photos de Jean Bilaudé "le vaisseau de lumière" - au palais de la culture - entrée libre - jusqu'au 1er février

> mardi 7 janvier : galette des rois pour les écoles de la ville

> mercredi 8 janvier : début des soldes !

> mercredi 8 janvier : ramassage des sapins de Noël - de 6h à midi

> jeudi 9 janvier : Café-Philo au palais de la culture : "Peut-on apprendre à penser ?" - à 20h30 - entrée libre

> vendredi 10 janvier : sortie culturelle : le musée de la police à Paris

> vendredi 17 janvier : Marc Lavoine en concert au théâtre des Hauts-de-Seine - location des places à partir du samedi 4 janvier au guichet unique du palais de la culture

> samedi 18 janvier : permanence des élus de l'opposition - de 10h30 à midi - maison des associations

 

L'OPPOSITION TIENT PERMANENCE
vendredi 31 janvier 2003

Comme le site web de la municipalité ne le fait pas malgré l'article 9 de la loi sur la démocratie de proximité (voir ci-dessous), je vous signale que les conseillers municipaux de l'opposition tiennent une permanence au local des élus, Maison des associations, 40, rue Benoît Malon, les 1er et 3ème samedis du mois de 10h30 à 12h. La prochaine permanence aura donc lieu demain matin (samedi 1er février).

Je vous invite à lire l'article "Les élus de l'opposition peuvent aussi s'exprimer sur le site internet de la collectivité" publié le 1er novembre 2002 dans la "Revue de l'Actualité Juridique Française". Le maire de Puteaux et les élus de la majorité refusent d'appliquer cette loi de la République.



LE MAIRE FICHE DEHORS DES JOURNALISTES
vendredi 31 janvier 2003

La scène s'est déroulée jeudi soir, avant le début du conseil municipal. Apprenant que 2 journalistes du Parisien insistaient pour s'installer dans la tribune du public, le maire en personne est montée, les a empoigné et a ordonné à la police municipale de les mettre dehors ! Voilà qui ne va pas redorer le blason de notre ville dans les Hauts-de-seine et au delà !

Par ailleurs, le maire a limité par arrêté à 49 personnes le nombre de personnes pouvant accéder à la tribune. Hier soir, à 18 heures, une heure avant le début du conseil, 49 personnes de la majorité se sont donc installées dans la dite tribune. La police municipale a ensuite bloqué l'accès aux autres citoyens. Quel scandale !

Un article est publié ce matin dans Le Parisien (édition du 92) : "le maire expulse deux journalistes". "Foutez-moi le camp !", leur a lancé Charles Ceccaldi. "Les séances du conseil municipal sont publiques" indique le code général des collectivités territoriales. A Puteaux, "le principe de l'accès public au conseil n'est-il pas remis en cause ?" s'interroge Le Parisien.

 

 

CONSEIL MUNICIPAL : DES CITOYENS DE PUTEAUX REFOULES
jeudi 30 janvier 2003

Les quelques Putéoliens indépendants (de la mairie) qui ont voulu assister ce soir au conseil municipal ont trouvé porte close. La police municipale, comme d'habitude présente en force, leur a demandé de faire demi-tour. Bien avant l'heure, la tribune du public avait en effet été squattée par un mélange hétéroclite de militants RPR/RPF et d'employés municipaux convoqués (à 18 heures, ils étaient déjà là, alors que le conseil commençait à 19 heures !). L'opposition refoulée, la claque partisane installée, le maire a pu assurer sa prestation mensuelle : "vous, les vichystes", etc...

A propos des clubs de sport qui n'ont plus le droit d'accorder de licences à des non-résidents, Charles Ceccaldi a expliqué qu'il avait pris cette décision parce que des Putéoliens étaient sur liste d'attente pour adhérer à ces mêmes clubs ! première nouvelle !

Le maire a confirmé l'abandon du projet de crèche familiale au 20 rue Benoît Malon. Le bâtiment, dont l'aménagement a coûté plus de 550.000 euros à la ville, servira finalement de Cyber-Café... ce qui entraînera bien entendu d'autres dépenses ! Soulignons qu'à Puteaux, des parents ont chaque année des difficultés pour trouver des places en crèche pour leurs enfants. Ils se consoleront donc en surfant sur le web !

Nous reviendrons au cours des prochains jours sur le déroulement de ce conseil, sur l'ambiance dans la tribune "UMP" et sur les décisions votées.

Voici quelques points qui étaient à l'ordre du jour :

- Avant projet relatif à la construction d'un parking souterrain et au réaménagement du square Offenbach, 31 rue Cartault,
- Contrat de maîtrise d'oeuvre pour l'éclairage des palmiers de la rue Jean Jaurès
- Autorisation au Maire de déposer une nouvelle demande de permis de construire relative à la réalisation d'un équipement public îlot Montaigne (le nouveau Palais),
- Acquisition d'objet de la marque De Dion Bouton,
- Prise en charge des frais de déplacement et d'hébergement d'un élu et d'un fonctionnaire,
- Réajustement de subventions municipales accordées par convention aux associations attachées à la Confédération sportive municipale

 

 

PCF : "LE POPULISME DE LA DROITE DANS LE 92"
jeudi 30 janvier 2003

Le Parti communiste des Hauts-de-Seine vient de publier un long texte-analyse consacré au "populisme de la droite" dans notre département. Un texte dans lequel notre maire est cité.

Extraits :

"le populisme n'est pas une idéologie, c'est un registre politique, car il propose des solutions politiques radicales ou rapides, il est dépourvu d'une vision du monde cohérente. Pour lui, la construction d'un modèle rationnel n'est pas à l'ordre du jour. Partant du principe que le peuple a toujours raison, les populistes simplifient les problèmes politiques, économiques ou sociaux jusqu'à la caricature.

Tout, dans le discours des populistes est fait pour banaliser l'extrême droite. Certains en sont d'ailleurs issus, comme Devedjian qui est passé par le groupuscule raciste, antisémite et anticommuniste d'Occident.

Pemezec, s'exprimant dans Le Parisien du 24 février 1997, déclarait, à propos des bibliothèques du Plessis : " Aujourd'hui, il faudrait ajouter tous les livres que les lecteurs souhaitent trouver, même ceux du FN ".

Charles Pasqua lui même, ne déclarait-il pas en avril 2002 qu'il n'avait pas " d'antipathie personnelle " à l'égard de Jean-Marie Le Pen, et que " certaines idées qu'il défend lui paraissent conformes à l'intérêt national et à ce qu'il pense ". Ainsi, comme Le Pen, Pasqua demande le " rétablissement de la peine de mort ".

Citons aussi des actes d'élus de droite que ne renieraient pas Le Pen. Ainsi, Balkany comme Pemezec ont-ils, à plusieurs reprises, refuser de scolariser des enfants étrangers, ce qui est une infraction vis-à-vis de la loi. C'est aussi Pemezec qui refuse les repas de substitution pour les enfants musulmans et juifs. C'est aussi Isabelle Balkany , en novembre 2002, qui refusait l'accès à la restauration scolaire à un enfant d'immigré sans papiers mais scolarisé, et cela au nom de " l'équité avec les autres parents auxquels nous demandons des justificatifs qu'ils fournissent. ".

Le tout sécuritaire est un des thèmes favoris de la droite dans le département. On l'a vu avec les couvre-feux pour les jeunes instauré à Colombes, Asnières, Montrouge. Ce sont les systèmes de vidéo-surveillance à Levallois, à Puteaux, etc... Ce sont des propos qui assimilent les jeunes aux voyous. Ainsi, la Mairie de Puteaux déclarait fin 2002 : " Une loi sur la sécurité intérieure est en discussion au Parlement. Après cinq ans de laxisme, des Putéoliens tranquilles, honnêtes et irréprochables, doivent subir les coups des voyous. Pardon, des jeunes. " Ce qui faisait dire au Maire de Châtillon Jean-Pierre Schosteck : " Il faut arrêter de dissocier éducation et répression. Mais redécouvrir la dimension éducative de la sanction."


 

MONOPRIX: MEME LE DIMANCHE
jeudi 30 janvier 2003

C'est nouveau : le Monoprix de la rue Jean Jaurès sera désormais ouvert le dimanche matin, de 9 heures à 13 heures. Pratique... Mais quelle conséquence cela aura sur la fréquentation du marché et des petits commerces alentours ? On peut imaginer que l'ouverture dominicale du supermarché attirera une nouvelle clientèle dans le centre, et que le marché en profitera aussi.. A voir...

Réagissez à cette info dans le forum



LES BREVES DE PUTEAUX
mardi 28 janvier 2003

- Un forum sur le thème "Terrorisme, où va-t-on" est organisé à Notre Dame de Pentecôte, l'église de La Défense, aujourd'hui (mardi 28 janvier), de 12h30 à 14h, avec François Géré, directeur de l'Institut Diplomatie & Défense, et Jean-Luc Marret, Professeur d'université et à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. Entrée libre.

- Les nouveaux Putéoliens sont invités à l'hôtel-de-ville, ce soir (mardi 28 janvier) à 19h30 "précises", pour la "réception traditionnelle d'accueil". Les nouveaux habitants auront-ils droit à un discours musclé du maire... sur le thème "c'est moi le chef" et "toute trahison sera sévèrement punie" ?? héhé !!

- Sécurité incendie oblige, le nombre des personnes pouvant accèder aux tribunes de la salle du conseil a été limité par la mairie. Sachant que les supporters de la majorité arrivent, on ne sait par quel mystère, à occuper toutes les places avant les autres, la mairie dispose ainsi d'un moyen parfaitement légal pour interdire aux "indésirables", c'est à dire aux opposants, l'accès à la tribune du conseil municipal (nous verrons comment les choses se passent lors du prochain conseil, jeudi 30 janvier).

 

NADINE JEANNE APPELLE CHACUN A S'ENGAGER
lundi 27 janvier 2003

Nadine Jeanne est conseillère municipale socialiste de Puteaux. Candidate à l'élection cantonale partielle de novembre dernier, elle a obtenu un score très honorable face au candidat ceccaldiste, arrivant même en tête dans plusieurs bureaux. Elle fait depuis l'objet d'attaques souvent violentes et parfaitement machistes de la part d'élus de la droite locale en mal de reconnaissance publique.

Interview :

- Des employés municipaux cgtistes révoqués, un policier municipal sanctionné pour avoir dressé un PV a un ami d'un adjoint, puis finalement le maire qui menace ses employés lors de la soirée du personnel à l'hôtel-de-ville... Que se passe-t-il à Puteaux depuis quelques semaines ?

- Nadine Jeanne : La situation s'est en effet aggravée depuis les élections cantonales. Le Maire a été obligé de constater que l'opposition rencontrait un écho de plus en plus favorable dans l'opinion. D'où une certaine crispation qui se traduit par des dérapages verbaux, des mises en garde à répétition, des sanctions injustifiées. Quand on se sent obligé de dire: "Je suis le chef et je veux qu'on m'écoute", c'est qu'on commence à avoir du mal à se faire entendre.

- Vous êtes vous même trés réguliérement prise à partie par le maire et certains élus de sa majorité. Les attaques vont jusqu'aux insultes. Est-ce selon vous le jeu normal de la politique et de la démocratie, comme on l'entend parfois ?

- Nadine Jeanne : Dans de nombreuses villes de droite comme de gauche, l'opposition est respectée et peut jouer un rôle. A Puteaux, la moindre critique est vécue comme un crime de lèse majesté ce qui rend notre position très inconfortable. Lors des derniers conseils municipaux, dès que je prononçais un mot, la tribune se mettait à hurler. Je ne crois pas qu'un tel scénario soit fréquent. Habituellement, les Maires exigent que les personnes présentes dans les tribunes ne troublent pas le débat.

- La loi sur la démocratie locale prévoit que l'opposition puisse s'exprimer sur les supports municipaux. Vous profitez d'une tribune dans "Puteaux Infos". En revanche, le maire vous refuse une rubrique sur le site internet municipal. Vous avez entrepris des démarches pour obtenir gain de cause ?

- Nadine Jeanne : Le problème, c'est que le texte ne mentionne pas explicitement le cas des sites municipaux si bien que, pour l'instant, les Maires font ce qu'ils veulent. Dans certaines villes l'opposition a obtenu ce droit. C'est notamment le cas à Boulogne-Billancourt, ville de droite. A Puteaux, le refus a été catégorique. C'est d'autant plus grave que la Mairie se sert de son site à des fins partisanes. Nous devons au moins obtenir la publication d'un droit de réponse lorsque nous sommes attaqués.

- Beaucoup de Putéoliens, et ils sont de plus en plus nombreux si j'en crois les témoignages envoyés sur monputeaux, attendent aujourd'hui de l'opposition municipale qu'elle se rassemble et devienne une véritable force de propositions face à l'actuelle majorité. Qu'avez-vous à dire à tous ces gens lassés par l'omnipotence ceccaldiste ?

- Nadine Jeanne : Je leur dirai qu'il est des moments où il faut s'engager. Je salue le courage des personnes qui commencent à dénoncer publiquement ce qui se passe à Puteaux. Nous devons les soutenir et mettre un terme à ce régime féodal. Notre Ville doit réintégrer la République.

 

 

PUTEAUX ALTERNATIVE : "NON A LA GUERRE EN IRAK"
dimanche 26 janvier 2003

L'association "Puteaux Alternative" a distribué ce matin sur le marché un tract en faveur de la manifestation du 15 février contre la guerre en Irak.
Pour ceux qui n'étaient pas au marché ce matin, voici le contenu de ce tract :

"NON A LA GUERRE EN IRAK

George W. Bush suit les traces de son père. Les attentats du 11 septembre 2001 ont fourni un prétexte rêvé à sa politique d’expansion de l’influence américaine au Moyen-Orient, région hautement stratégique, notamment pour ses réserves pétrolières. Il feint aujourd’hui de se battre pour la démocratie en Irak et contre une éventuelle attaque « terroriste » de Saddam Hussein.

OUI A LA DEMOCRATIE ET A L’EMANCIPATION DES IRAKIENS

La guerre du Golfe, conduite par Bush père en 1991, n’a absolument pas favorisé l’émergence de mouvements démocratiques en Irak. Les Etats-Unis ont délibérément choisi de maintenir en place Saddam Hussein, pourtant affaibli par la guerre et menacé par un soulèvement populaire, et l’ont laisser massacrer ses opposants sans sourciller. Plutôt que de soutenir l’opposition au régime, les Etats-Unis ont appliqué un embargo qui a eu pour effet principal de jeter dans la misère les populations civiles et d’augmenter de façon considérable la mortalité (infantile notamment). Le régime, qui contrôle la distribution des aides et s’enrichit ainsi, en est sorti renforcé.

POUR UN AVENIR DE PAIX AU MOYEN-ORIENT

La croisade pétrolière de Bush, même parée d’un habit de vertu « démocratique », risquerait de déstabiliser une région déjà minée par le conflit israélo-palestinien. Elle creuserait davantage le fossé entre l’Occident et les masses déshéritées du Sud, en nourrissant pour longtemps les intégrismes et les haines. C’est aussi pour sauvegarder les liens avec ceux qui ,là-bas, se battent pour la justice et le progrès social que nous devons dire non à cette aventure. Avec ou sans mandat de l’ONU, cette guerre est illégitime et dangereuse.
Nous sommes de plus en plus nombreux à travers le monde à la penser. Nous devons continuer à nous mobiliser.

LE 15 FEVRIER 2003, TOUS DANS LA RUE CONTRE LA GUERRE"

 

 

LES BREVES DU 92
samedi 25 janvier 2003

- Une élection cantonale partielle se déroule dimanche au Plessis-Robinson. 6 candidats s'affrontent pour remplacer le député-maire Philippe Pemezec touché par le cumul des mandats. Jacques Perrin, le candidat de l'UMP et adjoint à la mairie a reçu cette semaine le soutien de Nicolas Sarkozy. A gauche, le candidat PS Benoît Marquaille a reçu la visite de Jack Lang.
Cette élection mettra un terme à l'interim à la tête du conseil général provoqué en juillet dernier par la démission de Charles Pasqua. Un amendement, voté par la droite, à la loi sur le cumul des mandats devrait permettre à ce dernier de reprendre son poste de président de l'assemblée départementale.

- Annulation de la mise en examen de Gilles Catoire. La justice reprochait au maire socialiste de Clichy des anomalies dans les écritures comptables de l'office HLM de la ville. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles a finalement estimé qu'il n'y avait pas lieu de poursuivre.

- La ligne 1 du métro entièrement automatisée, c'est à dire sans conducteur, comme c'est le cas sur la nouvelle ligne 14 (Météor) ? La RATP a annoncé cette semaine qu'elle y réfléchissait. Les travaux représenteraient un coût d'environ 100 millions d'euros. La décision de les lancer pourrait être annoncer à la fin de l'année. Inauguration de la nouvelle ligne... pas avant 2010 ! Nous aurons le temps d'en reparler !

- Du Wi-Fi à La Défense ! Le Malongo Café est désormais équipé d'un réseau d'accès à Internet sans fil et à très haut débit. A partir de leur ordinateur portable ou de leur PDA possédant une connexion Wi-Fi, les clients du Malongo peuvent surfer sur le Web, sans câble ! La ville de Puteaux qui s'apprête à dépenser des millions pour créer un réseau en fibre optique devrait s'intéresser à cette nouvelle technique beaucoup moins onéreuse.

- Le conseil général des Hauts-de-Seine fête le 20eme anniversaire du Tremplin de la chanson, dans le cadre de Chorus. Le festival aura lieu du 11 au 30 mars. Pas loin de 170 concerts seront programmés dans tous les théâtres du 92... y compris à Puteaux ! même si notre ville n'a jamais été très forte dans le domaine de la création culturelle.

- LA SCIENCE SE LIVRE dans les bibliothèques et centres de ressources des Hauts-de-Seine jusqu'au 19 février. Rencontres avec des chercheurs, conférences, expositions... sont organisées. Consultez le programme complet.

 

QUAND LE MAIRE MENACE LES EMPLOYES MUNICIPAUX
samedi 25 janvier 2003

En début de semaine, les employés municipaux étaient conviés à une soirée à l'hôtel-de-ville. Ils ont eu droit à un discours très musclé du maire. Charles Ceccaldi a rappelé que c'était lui "le chef" et qu'il ne supporterait aucune opposition. "Toute trahison sera sévèrement sanctionnée", a lancé le maire de Puteaux aux fonctionnaires réunis. Il a par ailleurs excusé l'absence de sa fille qui était à l'Assemblé pour un important débat sur la sécurité routière !!! C'est un comble après l'affaire du policier municipal sanctionné pour avoir dressé un PV à un ami d'un adjoint au maire ! Madame la députée est finalement arrivée plus tard.
Sans commentaire... Désormais, il suffit d'exposer les faits. Ils sont suffisamment parlants.
:o((((

 

 

EMPLOYEES REVOQUEES : ELLES TEMOIGNENT DANS LE PARISIEN
vendredi 24 janvier 2003

Je vous avais parlé mardi de la révocation de 2 employées municipales. Celles-ci témoignent ce matin dans Le Parisien : "injustice", "harcèlement moral et sexuel"...

Extrait : Au service de la commune depuis plus de vingt ans, les deux fonctionnaires ne mâchent pas leurs mots sur l'ambiance « pourrie » de l'hôtel de ville. Plus grave, elles dénoncent les avances sexuelles insistantes d'un élu. « Si certaines acceptent, nous, nous avons toujours refusé ces pratiques, assène Marylène. Pour moi, cela a commencé en 1984 lors d'un voyage à Chypre organisé par la mairie. » « Ici, on s'attaque toujours aux plus faibles, à ceux qui ne sont pas d'accord avec les règles édictées. Moi, j'ai eu beaucoup de problèmes personnels. Au lieu de m'aider, on a tout fait pour m'enfoncer », déplore Marylène, 41 ans, affectée depuis trois ans au service des espaces verts. « Je suis mise en quarantaine. On ne me laisse rien faire. Depuis trois ans, je fais des mots croisés, il y a de quoi péter les plombs. » ...



POLICIER SANCTIONNE : NICOLAS SARKOZY DONNE TORT A PUTEAUX
jeudi 23 janvier 2003

Un policier municipal de Puteaux a dressé un PV à un automobiliste qui avait grillé un feu rouge. Seulement voilà le chauffard était un ami d'un adjoint. Résultat, c'est le policier qui a été sanctionné. Cette histoire vraie a été révélée par MonPuteaux.Com avant d'être reprise par Le Parisien. Depuis, face au scandale, la préfecture des Hauts-de-Seine est restée silencieuse. Mais le ministre de l'intérieur a indirectement réagit ! Dans une circulaire envoyée aux différents services de sécurité, Nicolas Sarkozy condamne en effet les indulgences vis-à-vis des contraventions : "La lutte contre la délinquance routière est une priorité du gouvernement", rappelle Nicolas Sarkozy. "Pour autant, cette politique n'aura d'efficacité que si la sanction est équitable, qu'elle s'applique à tous les citoyens et que nul ne bénéficie de tolérance ou de bienveillance particulière, du fait de sa notoriété ou de ses fréquentations, réelles ou prétendues". "L'importance de l'écart constaté entre le nombre d'infractions constatées et le nombre de sanctions infligéees suscite des doutes légitimes sur l'égalité devant la loi et la crédibilité de l'action publique".


 

LES CLUBS SPORTIFS INTERDITS AUX NON-PUTEOLIENS : CARTON ROUGE !
jeudi 23 janvier 2003

Le Parisien des Hauts-de-Seine a repris dans son édition d'hier (mercredi 22 janvier) une information révélée sur MonPuteaux.Com : le maire veut interdire aux clubs sportifs de Puteaux d'avoir des licenciés non-Putéoliens. Aux clubs qui ne céderont pas aux exigences de la mairie, Charles Ceccaldi promet une baisse drastiques des subventions ! En gros, c'est la bourse ou la vie ! Honteuse décision qui va mettre en péril l'existence même de certaines équipes, qui prive de sport de nombreuses personnes jusqu'à la prochaine saison au moins (en particulier des jeunes) et qui isole notre ville du reste du département et des fédérations.

"Au début du mois, le premier magistrat a convoqué l'ensemble des présidents des clubs sportifs municipaux de Puteaux (CSMP) et leur a effectivement demandé de faire en sorte qu'il n'y ait plus aucun adhérent non putéolien dans leur association à partir du lundi 20 janvier", rapporte Le Parisien.

"Cette situation nous oblige à mettre dehors des personnes qui sont affiliées depuis des dizaines d'années, et qui devront attendre le mois de septembre pour s'inscrire ailleurs. C'est incroyable, mais on est malheureusement tenu de respecter les ordres de la municipalité sinon on coule financièrement", témoigne un membre du club de football.

"Nous avons certes des devoirs envers la ville, qui est notre principal partenaire financier, mais nous sommes aussi affiliés à la fédération. J'attends de savoir exactement quelles peuvent être toutes les conséquences juridiques que nous encourons si l'on décide d'exlure des adhérents", explique au Parisien Jean-Paul Pujol, président du CSMP athlétisme.

"La mesure n'est pas indolore, surtout pour les clubs de sports collectifs comme le volley-ball, le rugby ou le football, reconnaît le président de la Confédération des clubs sportifs municipaux de Puteaux (CSMP), Philippe Gravisse. Car, dans ces disciplines, beaucoup d'adhérents viennent de l'extérieur. Je ne sais pas si là on pourra former des équipes uniquement avec des Putéoliens".

Bref, c'est la galère pour tout le monde. L'argument de la mairie est simple : les équipements municipaux ne doivent bénéficier qu'aux habitants de Puteaux. Mais... et si les autres villes décidaient de faire pareil... et si chacun reconstruisait des murailles pour s'isoler de ses voisins. Ce serait le retour au moyen-âge. Est-ce cela que nous voulons ?

 

 

UNE DROLE D'ANTENNE SUR LE TOIT DE LA POLICE MUNICIPALE
mercredi 22 janvier 2003

Une caméra super perfectionnée est installée depuis longtemps sur le toit de la police municipale, rue chantecoq. Cette caméra de vidéosurveillance donne des images très précises. On peut facilement observer et suivre quelqu'un jusqu'en face de la place de la mairie, rue Anatole France.
Depuis quelques semaines, une petite antenne surmonte cette caméra. Elle est orientée vers la mairie. Question : à quoi sert cette antenne ???


La caméra et la mystèrieuse antenne


 

QUAND LE MAIRE DERAPE, LES EMPLOYES MUNICIPAUX TRINQUENT
mardi 21 janvier 2003

"Le climat est plus que jamais pourri" commente un employé municipal. Depuis plusieurs semaines, rien ne va plus à l'hôtel-de-ville : départs volontaires ou mutations forcées, directeur viré et aussitôt réintégré par jugement, chefs de services placardisés, employés baladés d'un poste à un autre... sanctions, brimades et harcèlements sont le lot quotidien des fonctionnaires locaux... Aux uns, on ordonne de ne plus parler à un collègue mis sur la touche... Aux autres, on supprime des heures supplémentaires pour les punir d'on ne sait quelle faute...

2 MERES DE FAMILLE REVOQUEES

Dernier épisode en date : la convocation lundi matin d'un CAP, comité administratif paritaire, sorte de conseil de discipline formé d'élus et de représentants des employés. A l'ordre du jour : 2 demandes de révocation présentées par le maire (absent)...
Les 2 demandes sont approuvées par le comité. Les victimes sont toutes les 2 des femmes élevant seules leurs enfants. L'une a 19 ans d'ancienneté à la mairie, 22 ans pour l'autre. Elles devaient toutes les 2 recevoir prochainement la médaille du travail !
Après 20 ans de bons et loyaux services à la mairie de Puteaux, pourquoi sont-elles tout d'un coup licenciées ? Les motifs sont spécieux... Incompatibilité d'humeur, dirons-nous... Leurs "dossiers" étaient réglés d'avance. Ainsi les choses se passent dans notre bonne vieille ville si paisible.........



PUTEAUX INFOS : LE NUMERO DE JANVIER EST ENFIN SORTI
lundi 20 janvier 2003

Mieux vaut tard que jamais ! Nous sommes presque à la fin du mois ! le "Puteaux Infos" de janvier a commencé à être distribué dans nos boîtes. Pourquoi un si long retard ?
C'est la piste de ski qui fait la "une". "Immense succès", "attraction exceptionnelle"... les superlatifs ne manquent pas.
Comme d'habitude, beaucoup de photos d'enfants tout au long des 32 pages du journal de la ville... La photographe de la mairie a-t-elle pour cela les autorisations des parents ?
Elle a -c'est certain- l'autorisation de la famille Ceccaldi : ce numéro de janvier compte pas moins de 12 portraits du maire et de sa fille ! Ce n'est pas un record... mais c'est un bon cru ! (5 photos de Charles et 7 de Joëlle).
Au sommaire, nous avons notamment droit à une pleine page consacrée au dernier conseil municipal. Exceptionnel ! D'habitude, la réunion des élus municipaux est résumée 20 lignes ! C'est mieux, mais encore largement insuffisant : seulement quelques mesures prises sont présentées et aucune explication n'est donnée sur les votes et les débats. Autant dire que seul encore MonPuteaux vous donne un résumé fidèle des Conseils municipaux.
Une page sur "l'information municipale" nous apprend que le site de la mairie a reçu 11.215 visites en novembre. Le même mois, MonPuteaux en recevait 6.473... Pas mal pour une petite page perso, qui ne bénéficie d'aucune publicité ! C'est sans doute ce qui doit agacer à l'hôtel-de-ville !
A lire encore dans ce "Puteaux infos" un article sur les menus des restaurants scolaires. "Qualité et sécurité" sont au RDV nous assure la municipalité, sous une photo de la 1ère adjointe, encadrant 2 enfants.
Les services et animations offerts aux anciens sont présentés sur 2 pages. 2 pages aussi pour la visite du père Noël dans les crèches, avec pas moins de 3 photos du maire et de sa fille.
A croire qu'à Puteaux, il n'y a que des vieux, des enfants et les Ceccaldi !
Ce premier numéro de l'année est enfin accompagné d'un calendrier avec les saints du jour... Pratique ! La Saint Charles et la Sainte Joëlle sont soulignés en rouge... NON ! je plaisante ! :o)))

 

 

L'OPPOSITION DENONCE L'UTILISATION PARTISANE DU SITE MUNICIPAL
dimanche 19 janvier 2003

La section PS de Puteaux a distribué, aujourd'hui, un tract dans lequel elle dénonce notamment "l'utilisation du site municipal à des fins de propagande partisane et démagogique alors qu'il est financé par nos impôts".
"La Mairie refuse à l'opposition de s'y exprimer, se mettant ainsi en contradiction avec la loi, et refuse même d'y diffuser ses droits de réponse lorsqu'elle est attaquée ! Pire, des insinuations diverses basées sur des faits déformés ou inventés tendent à présenter les opposants comme des individus dangereux voire comme des malades qu'il faudrait enfermer !", peut-on encore lire dans ce tract socialiste.
Que dirait-on en effet si l'UMP avait seul le droit de s'exprimer sur le site de l'Assemblée nationale et passait son temps à insulter les autres groupes politiques du parlement... Inimaginable ! Fiction ! Et pourtant, à Puteaux, c'est la triste réalité quotidienne . A quand l'intervention de la préfecture pour remettre notre mairie dans le droit chemin républicain ????

LIRE AUSSI LE COMMUNIQUE SUR LE SITE DU PS DE PUTEAUX : "Site municipal ou site UMP ? Le site de la mairie de Puteaux sert non seulement à falsifier nos positions mais à attaquer de la manière la plus vile les personnes qui ont manifesté leur désaccord avec la politique municipale. Menaces et intimidations de tous ordres ayant échoué, on n'hésite plus maintenant à lancer des propos diffamatoires, des insinuations malsaines dans l'espoir de discréditer des opposants de plus en plus écoutés. Nous prendrons donc les mesures qui s'imposent pour faire respecter la loi et pour en finir avec ces procédés dignes des régimes totalitaires."



UN COUP DE FIL VENGEUR CONTRE UNE JEUNE PUTEOLIENNE
samedi 18 janvier 2003

Voilà une nouvelle pièce à verser au dossier "clientélisme" de Puteaux. C'est l'histoire de F, jeune putéolienne "fière de sa ville" à la recherche d'un emploi et d'un logement. Il y a 7 mois, elle postule à la mairie pour un poste d'animatrice, ainsi que pour une place au foyer des étudiants. Pour commencer, on lui fait comprendre qu'elle a ses chances. Le temps passe, mais rien ne vient...
Le 14 janvier, elle raconte tout cela et dit sa déception sur le forum de MonPuteaux.Com. Le message est anonyme... mais les dossiers de la mairie sont épais... Joëlle Ceccaldi, lectrice assidue de mon site, passe un coup de fil vengeur à cette impudente qui ose émettre publiquement une opinion critique : "Et bien maintenant allez demander à Monsieur Grébert une place au foyer
!", lance énervée la 1ère adjointe à notre jeune putéolienne, après lui avoir fait comprendre qu'elle n'aurait RIEN...
Quels sont les critères d'attribution des logements et des emplois municipaux ? Parce que F. s'est posée ces questions citoyennement, elle se retrouve exclue du système. Sa déception et sa colère lui ont fait ouvrir les yeux... Et vous, c'est pour quand ?

LIRE SON TÉMOIGNAGE DANS LE FORUM




FAUX TEMOIGNAGE ET MISE EN GARDE
jeudi 16 janvier 2003

Mais où donc s'arrêtera la mairie ? Elle publie sur son site le témoignage -non signé !- d'une personne qui affirme que j'ai posé ma main sur sa "paume nue" ! Tout cela est parfaitement stupide. Sur la même page, dans un enchaînement volontairement malsain, la mairie affirme que "De nombreux parents s'inquiètent des photographies dont leurs enfants peuvent faire l'objet par un photographe non habilité". Et la mairie ajoute "Qu'ils se rassurent. A chaque manifestation, "la nationale" sera avisée. La mairie ne tolérera aucune infraction au non respect du droit à l'image. Nous veillerons sur vos enfants comme s'ils étaient les nôtres". Suis-je parano... ou après m'avoir qualifié de "mauvais homosexuel", le maire est en train maintenant de faire peur aux parents... sur le thème dégueulasse : attention au méchant homosexuel donc un peu pédophile qui photographie vos enfants ??? Ainsi, ils iraient jusque là pour écarter un opposant ??? Question idiote... Tout cela ne fait qu'apporter de l'eau à mon moulin : cette ville a besoin de changement... rapidement !

> Non tu n'es pas parano. Je me mets à la place d'une personne lisant cet article sans avoir eu ta version des faits. Toi, "l'homme à l'appareil" qui "aime la photographie de proximité" et qui a comme "réflexe mécanique" de poser sa main sur celle d'un élu, tu parais franchement louche.
Cet article est typique de la manière dont une certaine droite populiste et démagogue -et qui n'a rien à voir avec la droite parlementaire et respectueuse des libertés d'autrui -
utilise les mots (de préférence à connotation vaguement sexuelle) pour s'adresser aux peurs plus ou moins conscientes de tout un chacun et y créer un écho.
Ainsi le "témoignage de l'élu" - qui tombe comme un cheveu sur la soupe et est incompréhensible pour la personne qui ne connaît pas l'intégralité de l'histoire -, est casé entre 2 paragraphes commençant par "les enfants" ou "les parents".
Ce n'est sans doute pas par hasard si les termes "sexualité du photographe", "paume nue", "crise de nerfs", sont habilement casés entre "les enfants", "sage", "les parents", "les photographies", "photographe non habilité", "veillerons sur VOS enfants".
On voit bien qu'il y a là une espèce d'amalgame malsain. Le message est clair : d'un côté, il y les "sains", nous ; de l'autre les "déviants", les "hystériques" eux...
Tout ça donne vraiment envie de vomir, et il est scandaleux qu'un média municipal financé par le contribuable soit ainsi utilisé. Je vais écrire au maire pour protester.
Valérie


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DELIRIUM SECURITAIRE DE LA MA
IRIE : UN COMMUNIQUÉ FOU !
jeudi 16 janvier 2003

La mairie vient de publier le communiqué suivant :

Un an, un fou, un avertissement
Voilà près d'un an, une personne armée, appartenant à la mouvance des verts de la gauche plurielle, pénétrait dans les tribunes du conseil municipal de Nanterre. Plusieurs morts, plusieurs blessés.
La ville de Puteaux est en mesure de rassurer la population qui voudrait lui faire l'honneur d'assister aux séances du conseil municipal. La police nationale est avertie de chaque réunion.
Des mesures de sécurité sont prises. Les perturbateurs quel que soit leur niveau de dangerosité sont prévenus par cet avertissement.

Que vient faire ici "la gauche plurielle" ??!! Et qui sont ces "perturbateurs" assimilés à un tireur fou ? Le délire de la mairie atteint ses limites.

 

 

POLICIER MUNICIPAL SANCTIONNE : NADINE JEANNE ECRIT AU PREFET
jeudi 16 janvier 2003

La conseillère municipale socialiste Nadine Jeanne a écrit au préfet des Hauts-de-Seine pour lui demander de faire appliquer la loi à Puteaux, en réaction à l'affaire du policier municipal sanctionné illégalement par le maire. Voici le texte intégral de ce courrier :

Monsieur le Préfet des Hauts-de-Seine,
C'est avec stupéfaction que nous avons appris qu'un policier municipal de Puteaux avait été sanctionné par le Maire pour avoir verbalisé un automobiliste qui avait brûlé un feu rouge.
A notre connaissance, un policier municipal se doit de verbaliser toute infraction grave dont il peut être témoin quelle que soit par ailleurs la mission prioritaire qui lui a été confiée par son employeur, en l'occurrence ici, le maire de Puteaux.
Par ailleurs, nous apprenons que le Maire veut que désormais tous les PV établis par la police municipale passent par le bureau de son directeur général des services. Est-ce à dire qu'il veut décider lui-même de qui doit être ou non sanctionné ? N'est-ce pas la fonction du juge ?
En conséquence, nous vous demandons d'intervenir rapidement pour que les droits et les devoirs des uns et des autres soient clairement définis et pour que la loi soit respectée dans notre ville.
En vous remerciant par avance, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Préfet, nos très respectueuses salutations.
Nadine Jeanne pour le groupe Gauche plurielle.



POLICIER MUNICIPAL SANCTIONNE : NOUVELLE REACTION SYNDICALE
jeudi 16 janvier 2003

L'affaire du policier municipal sanctionné arbitraitement par le maire de Puteaux n'en finit pas de faire des vagues. Un autre syndicat de policiers municipaux, le SNPM/CFTC, réagit à son tour :

Le SNPM/CFTC a pris connaissance avec effarement des déclarations de Monsieur le Sénateur Maire de PUTEAUX (92) faites dans le PARISIEN des HAUTS DE SEINE, le vendredi 10 janvier 2003.
Cette information relate qu’un policier municipal a été sanctionné au motif qu’il aurait verbalisé « un ami du maire » (pour non respect d’un feu rouge) et fait état de déclarations de Monsieur Charles CECCALDI-RAYNAULT qui (s’ils elles sont exactes) ne sont pas acceptables de la part d’un élu.
En effet le journal relate les propos du Maire : «  mes policiers ne sont, de toute façon, pas là pour chasser le contrevenant mais le délinquant ! ce policier n’avait rien à faire à ce feu rouge. Il n’était pas à son poste de combat. Mes agents doivent être dans les halls d’immeuble pour lutter contre les voyous. Car l’ennemi, aujourd’hui, c’est le délinquant et pas le contrevenant. » A l’interrogation du journaliste : « un contrevenant qui brûle un feu tricolore n’en devient-il pas un délinquant ? et si une femme avec son enfant avaient été renversés par cet automobiliste ? le Maire répond : « je m’en moque ! la police nationale n’a qu’a faire son boulot. Si une chose pareille arrive , la police nationale n’a qu’à être là. ».
Si les propos rapportés dans l’article de presse ont bien été tenus, il semble que Monsieur le Sénateur Maire de PUTEAUX n’a rien compris du message de Monsieur le Président de la République ainsi que de celui de Monsieur le Premier Ministre faisant de la lutte contre l’insécurité routière une grande cause nationale.
La majorité des accidents mortels ont lieu en agglomération, lieu d’exercice quotidien des policiers municipaux.
Une des missions essentielles de la police municipale est donc aujourd’hui la lutte contre la délinquance routière.
Par ailleurs, Monsieur Charles CECCALDI-RAYNAULT semble ignorer totalement la Loi du 15 avril 1999 relative aux polices municipales pour laquelle il s’est certainement prononcé en qualité de parlementaire.
En effet, cette Loi donne des prérogatives importantes aux policiers municipaux en matière de constatation des infractions au code de la route.
De plus, la suite donnée à ces constatations dépend de la seule autorité du Procureur de la République, en aucun cas un Maire ne peut classer sans suite une contravention relevée par des policiers municipaux, cette règle qui semble méconnue par l’édile municipal doit également être rappelée de manière très claire.
Le SNPM/CFTC se réserve le droit d’intervenir afin de soutenir l’agent de police municipal mis en cause dans cette affaire, qui à priori, n’a fait qu’exercer pleinement la mission que lui confère la Loi.
JP COLIN-LALU Président du SNPM/CFTC



LES BREVES "CHAUDES" DE PUTEAUX
mardi 14 janvier 2003

- Première soirée des personnalités aujourd'hui à l'hôtel-de-ville. Il y a tant de monde, qu'une seconde soirée aura lieu jeudi. Ne vous bousculez pas... c'est sur invitation uniquement. Environ 2.500 personnes sont attendues. Comment faire partie de ces nombreux privilégiés ? ça c'est l'un des grands mystères de Puteaux ! Orchestre, champagne, petits fours... la ville dépense beaucoup d'argent pour ces 2 soirées... des centaines de milliers d'euros...

- La ville a publié hier sur son site internet un texte à fort relent homophobe... puis.. se ravisant... elle l'a retiré ce matin (correctif du 16 janvier : le texte en question est toujours en ligne sur le site de la mairie, mais sur une autre page et les passages les plus homophobes ont été enlevés. Je mets à disposition de qui veut les 2 versions du texte... En effectuant ces "corrections", la mairie avoue son dérapage. CG ).

- le dialogue avec les habitants n'est pas le fort de la mairie... on le sait. Y compris lorsqu'il s'agit tout simplement d'aménager des places de stationnement dans un quartier. "La mairie continue de défigurer l'avenue Georges Pompidou avec ses places en épis facon parking de supermarché, et cela sans aucune concertation", me signale un riverain pourtant automobiliste...

- Le préfet des Hauts-de-Seine, dont le départ pour la Franche-Comté est déjà annoncé, reste pour l'instant sans voix sur l'affaire du policier municipal sanctionné... Il faut dire que le dossier est délicat pour le haut fonctionnaire... quand on connait les liens entre le ministre de l'intérieur et notre maire... mais même s'il ne dit mot, il n'en pense pas moins...

- La gronde continue dans les associations sportives de Puteaux. Le maire ne veut plus de licenciés non-putéoliens. Résultat, des dizaines de personnes sont déjà parties... et les effectifs des équipes devraient encore fortement diminuer d'ici la fin de la saison, en juin. Le maire a prévenu : pour chaque licencié qui ne sera pas originaire de Puteaux, 300 euros seront retirés de la subvention du club fautif ! Quelle honte ! On dit que l'association de Karting n'est pas touchée par cet ostracisme... mais il faut dire qu'elle est présidée par un adjoint !

- Des jouets destinés aux enfants des employés municipaux de Puteaux ont mystérieusement disparu, mi-décembre. Plainte a été déposée. Coupable a-t-il été trouvé ??? Le préjudice est assez important, mais à Puteaux, il y a tant d'argent...

 

POLICIER SANCTIONNE : PROTESTATION SYNDICALE
mardi 14 janvier 2003

L'affaire du policier municipal sanctionné par le maire de Puteaux fait réagir Michel LECQUIO, le président de l'Union nationale Autonome de la Police Municipale (UNAPM) :

Quel étonnement à la lecture d’un article publié dans le journal « Le Parisien » le Vendredi 10 janvier 2003 et quel scandale d’apprendre qu’un policier municipal de la ville de Puteaux a été sanctionné par son maire alors que celui-ci accomplissait correctement sa mission lors de la verbalisation d’un automobiliste ayant commis une infraction au Code de la route.
Alors qu’actuellement, le Ministre de l’Intérieur invite les automobilistes à prendre conscience des incivilités et des délits routiers par l’intermédiaire des actions de prévention routière, le maire de la ville de Puteaux se permet de se substituer aux instances judiciaires, à la seule raison que le contrevenant est l’un des amis d’un adjoint au maire. Suite à la verbalisation de cette infraction, le policier municipal s’est vu retirer son carnet à souches par le maire et a été aussitôt muté d’office en brigade de nuit
Le 1er magistrat de la ville de Puteaux devrait étudier la loi n° 99-291 du 15 avril 1999 relative aux polices municipales. Le maire n’est pas destinataire des timbres amendes dressés par les agents de police municipale, le seul destinataire étant l’Officier du Ministère Public.
Notre section U.N.A.P.M. départementale dénonce cet abus digne du moyen âge et demande que l’agent de police municipale soit réintégré dans ses fonctions antérieures.
Michel LECQUIO
Président national de l’UNAPM.




CHARLES CECCALDI NOMINÉ POUR LES "BIG BROTHER AWARDS" 2002
mardi 14 janvier 2003

Les"Big Brother Awards" sont décernés chaque année à des institutions, des sociétés ou des personnes qui se sont distinguées "par leur mépris du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion de la surveillance et du contrôle des individus". Notre maire a l'insigne honneur d'être nominé "pour ses projets de vidéosurveillance et son refus de concertation". CONSULTEZ la liste des nominés. Charles Ceccaldi y est en bonne place !


Big Brother Awards France 2002

Le palmarès sera dévoilé au cours de l'Orwell Party organisée dans une semaine le lundi 20 janvier à partir de 19h au Flèche d'Or Café, Paris 20ème.

A LIRE : "Puteaux sous vidéosurveillance", dans la rubrique PEUT MIEUX FAIRE



DOMAINE LULLI : LE TERRAIN EST POLLUE !
mardi 14 janvier 2003

Un Arrêté Préfectoral, en date du 10.12.2002, ordonne à la Banque de France (l'ex-propriétaire) la "remise en état" du terrain situé 37/39 quai de Dion-Bouton. D'après cet arrêté, le sol et le sous-sol de ce terrain, sur lequel Bouygues doit construire le "Domaine Lulli", sont pollués, notamment par des solvants chlorés (tri et tetrachloréthylène) et des métaux.
Il convient de souligner que le panneau reprenant les extraits de cet arrêté a été posé sur la palissade du futur chantier, à l'extrémité de celle-ci, c'est à dire le plus loin possible du bureau de vente. A croire que l'on ne souhaite pas que les éventuels acheteurs le lisent !

 

 

LES POLICIERS MUNICIPAUX DE FRANCE SOUTIENNENT LEUR COLLEGUE DE PUTEAUX
dimanche 12 janvier 2003

L'affaire du policier municipal sanctionné arbitrairement par le maire de Puteaux (lire mes articles du 8 janvier et des jours suivants) fait le tour de toutes les polices municipales de France. Le site police.online.fr notamment a ouvert un forum consacré à ce seul sujet. On peut y lire de nombreuses réactions de policiers. En voici quelques unes :

>Cette histoire est édifiante ! Ce maire se trouve dans l'illégalité la plus totale, et je conseille à l'agent de porter un recours devant le tribunal administratif, ainsi quà prendre contact avec le procureur de la République pour lui signaler les décisions illégales d'un "élu".

>L
es APM ont pour mission:
De seconder, dans l'exercice de leurs fonctions, les officiers de police judiciaire ;
De rendre compte à leurs chefs hiérarchiques de tous crimes, délits ou contraventions dont ils ont connaissance ;
De constater, en se conformant aux ordres de leurs chefs, les infractions à la loi pénale et de recueillir tous les renseignements en vue de découvrir les auteurs de ces infractions, le tout dans le cadre et dans les formes prévues par les lois organiques ou spéciales qui leur sont propres.
(L. n o 2001-1062 du 15-11-2001) «De constater par procès-verbal les contraventions aux dispositions du code de la route dont la liste est fixée par décret en Conseil d'État.»

>Je viens apporter mon soutien au collègue "mis en cause"... Je suis dans une commune ou le Maire pense pareil que celui de Puteaux... Alors je comprends bien le problème. Mais ces élus UMP et autres devraient quand même écouter les priorités du gouvernement non ?
j'invite tous les collègues de Puteaux à regarder ailleurs pour le travail, il y a plein de communes dans lesquelles ont peux travailler normalement, en application de la Loi de 1999, en toute légalité sans que les Maires se prennent pour l'OMP ou le Procureur.
Laissez ces communes se débrouiller toutes seules ! Les agents de la "nouvelle génération" ne voudront jamais aller travailler chez eux. ils se retrouveront petit à petit sans aucun PM ou alors quelques anciens qui ne veulent pas partir.
Ils ont un mandat de 6 ans, nous sommes fonctionnaires, n'oubliez jamais ça !

>Quelle honte d'avoir comme patron un Maire comme celui de cette ville.
Oui les syndicats doivent unanimement défendre ce PM, il en va de notre crédibilité. De plus il faut alerter la Presse régionale et faite du tapage sur cette affaire Ecrire à une chaîne de télé est très bien venu, et ça fait son effet ( j'ai déjà pratiqué ). En expliquant les choses correctement, certains journalistes ne vont pas se faire prier pour exploiter et se farcir ce Maire irresponsable et parvenu !
Tenez bon Puteaux Bien amicalement

>Il est inadmissible de sanctionner quelqu'un qui fait son travail. Un agent qui ne reléve pas les infractions qu'il constate commet une faute et sans carnet il ne peut pas les relever. De plus le fait d'affecter d'office un agent uniquement à des missions de nuit constitue une modification des conditions de travail et le maire doit obligatoirement obtenir l'avis de la CTP, avis qu'il n'est pas obligé de suivre. Dans ce cas il s'agit de mesure discriminatoire et un recours pour harcelement doit être possible. Il faut prendre contact avec un syndicat pour qu'il intervienne auprés du maire, si cela ne suffit pas un courrier d'info au procureur, copie au maire et peut-être un dépot de plainte pour harcelement. Solidaire avec ce policier j'éspère que le maire va revenir sur sa décision et laiser travailler correctement notre collégue.

>chers collègues,
je viens de lire la scandaleuse nouvelle qui concerne le collègue sanctionné par son maire. Notre Ministre je vous rappelle est assez peu d'accord avec ce genre de pratiques plus ou moins illégales!!
Pour ma part je souhaiterai s'avoir ce qu'en pense le Procureur du ( 92 ) quand à cette sanction sans fondement, douteuse et nauséabonde!
Mais surtout le préfet du département . Ainsi que les représentants des syndicats!
Je souhaite que cette sanction lui soit levée très vite, et qu'il soit réintégré rapidement à ses fonctions! Il n'a fait que son devoir : SERVIR
à lui , bon courrage.

>Cela n'est pas une surprise, il ya plusieurs années que la Mairie et son Maire font faire n'importe quoi à la PM et je crois qu'elle détient le record de la mutation dans le 92 et la petite couronne. Donc à nos amis policiers municipaux, nous vous encourageons à maintenir ce record.


UNE GALETTE REPUBLICAINE... ET POUR UNE FOIS DEMOCRATIQUE
samedi 11 janvier 2003

Les efforts de l'opposition, et aussi peut-être l'existence de MonPuteaux, finissent par payer : pour la première fois, tous les Putéoliens, et pas seulement quelques privilégiés choisis on ne sait comment, étaient conviés cet après-midi à une galette des rois. Cela fait plaisir de voir les mots "entrée libre" affichés au fronton de l'Hôtel-de-ville ! Les choses bougent !



A peine mon appareil photo sorti, la photographe de la mairie se précipite sur moi : "vous n'avez pas le droit de prendre des photos ! il y a des enfants ici ! j'ai moi seule l'autorisation !". Elle ajoute, limite agressive : "ce n'est pas digne de venir ici et de manger de la galette offerte par le maire, alors que vous le critiquez sur votre site!". Moi, tout en dégustant un morceau (très bonne, la galette !), je lui précise que ce n'est pas le maire qui a payé tout ça... mais le contribuable, dont je suis. J'ajoute que l'hôtel-de-ville n'est pas la propriété de Charles Ceccaldi... c'est la maison de tous les Putéoliens.. donc aussi un peu la mienne ! Les Putéoliens y sont invités à partager cette galette... je viens... normal...
Mais très clairement, je ne suis pas le bienvenu. Alors que rien dans mon attitude ne le justifie, un conseiller de droite me demande de sortir. A la parole, il ajoute les gestes et me pousse. Je ne me laisse pas faire. Bientôt, le maire approche : "vous êtes mauvais, frustré... et votre homosexualité aggrave les choses". Je cite exactement les propos du maire... prononcés devant de nombreux témoins. "Etre homosexuel, c'est grave, Monsieur le maire ?", je lui demande... Pas de réponse. Homophobie non assumée ? "Mangez encore une part, vous êtes maigre !", fini par me dire le maire. "C'est ma nature, je lui réponds. Je suis grand et maigre... comme vous vous êtes petit...". C'est ainsi qu'à Puteaux on est traité quand on affirme son l'indépendance...


 

POLICE MUNICIPALE OU POLICE POLITIQUE ???
samedi 11 janvier 2003

Alors comme ça, le maire crie haut et fort qu'il se substitue à la justice ! En effet Charles Ceccaldi, dans le Parisien de vendredi, déclare que "désormais toutes les contraventions dressées à Puteaux passent par le bureau du directeur général des services". De quel droit ?

Les policiers municipaux sont assermentés et agréés par le préfet et le procureur de la république. A partir du moment où un policier dresse un procès verbal, il accompli un acte judiciaire qui ne concerne que lui-même, le contrevenant et la justice.

Rappelons qu'en France seul le procureur peut procéder à un classement sans suite d'une infraction... et que dans tout Etat de droit, il y a une règle de base qui consiste en la séparation des pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire... Il semble que le premier magistrat de la commune ait oublié, malgré sa formation de juriste, ces principes de base du droit français.

Une question se pose maintenant : y-a-t-il eu à Puteaux des classements sans suite de contraventions dressées par les policiers municipaux... et si oui, selon quels critères ?

L'opposition municipale va-t-elle saisir le préfet ou le ministère de l'intérieur ?

Le syndicat officiel de la mairie (FO) va-t-il défendre et demander à ce que le policier mis en cause retrouve la plénitude de ses fonctions et attributions ?

Rappelons encore que Nicolas SARKOZY lui-même s'est fermement opposé à toutes indulgences concernant les infractions au code de la route.

Quand le maire se contredit une fois de plus :

Dans la rubrique AGORA du site de la ville, Charles Ceccaldi répond en ces termes à une habitante qui se plaint des réunions de jeunes place Stalingrad : "Il n'existe pas de moyen juridique de s'opposer à ces réunions. Le gouvernement présente un texte pour punir les rassemblements dans les halls d'entrée. C'est un tollé du côté de ceux que l'on appelle les droits de l'hommistes. Il ne reste plus que la contravention pour tapage nocturne. Il appartient à la police nationale d'agir. Je saisi le commissaire de ce problème qu'il connaît bien...".

Là, il affirme que le maintien de l'ordre incombe à la police nationale et non pas au policiers municipaux ! C'est exactement le contraire de sa déclaration faite au Parisien !!!


L'esprit de la loi Chevènement du 15 avril 1999 était d'attribuer aux policiers municipaux des compétences en matière de répression des infractions au code la route, afin que la police nationale puisse se concentrer sur le traitement de la vraie délinquance. Cela semble en effet assez logique... mais à Puteaux, la politique municipale a abandonné depuis longtemps toute logique.

Pierre F.

Nous avons contacté la préfecture des Hauts-de-Seine. Nous attendons la réaction du préfet sur ce scandale. Nous attendons aussi les réactions des syndicats CGT et FO représentés à la mairie de Puteaux...

LAISSEZ VOTRE REACTION DANS LA FORUM

 

 

POLICE MUNICIPALE : LA VILLE DE PUTEAUX AVAIT DEJA ETE CONDAMNEE
samedi 11 janvier 2003

L'affaire actuelle nous en rappelle une autre : en 1996, le maire avait été condamné pour avoir licencié abusivement un policier municipal. Un article publié dans le journal LIBERATION le jeudi 26 septembre 1996 nous donne des indications supplémentaires sur l'attitude de Charles Ceccaldi vis-à-vis de "sa" police. En voici quelques extraits :

"Puteaux devra réintégrer son indésirable.

La mairie est condamnée pour avoir licencié un policier municipal syndicaliste. Le tribunal administratif de Paris vient de rendre un jugement très embarrassant pour le premier magistrat.
L'arrêté du 13 janvier 1995 par lequel le maire de Puteaux a licencié le policier municipal Walid Chleda est annulé. Le tribunal ordonne par conséquent la réintégration de cet agent.
En 1990, Walid Chleda avait été reçu premier au concours de recrutement de policier municipal. Une brillante carrière s'offrait à ce jeune homme de 26 ans, qualifié d'"excellent élément" par le maire adjoint délégué à la sécurité et félicité par le maire en personne.
Mais les relations avec le chef de service se dégradent rapidement, au point que Walid prend en mars 1994 l'initiative de créer, en compagnie d'une poignée de collègues, une section de l'Union nationale autonome de la police municipale (UNAPM).
A la mairie de Puteaux, où les syndicats de la fonction publique ne sont jamais parvenus à créer une section ni à faire élire leurs représentants aux commissions paritaires, une telle initiative relève du sacrilège.
Non content de piétiner ce tabou, le policier dénonce aux procureurs de la République une série de dysfonctionnements dans son service, notamment des violations de correspondance ou encore des micros cachés dans les vestiaires d'agents municipaux.
Quelques semaines après ces dénonciations, classées sans suite par le parquet, Walid Chleda est licencié pour une soudaine "insuffisance professionnelle".
La mairie soutient que la sanction s'imposait pour assurer le fonctionnement du service et qu'elle est bien entendu sans rapport avec les activités syndicales de l'intéressé.
Deux mois après la signature de son arrêté, Charles Ceccaldi-Raynaud a reçu en mars 1995 une mise en garde du préfet des Hauts-de-Seine: "Qu'il s'agisse de faute ou d'insuffisance professionnelle, il est impératif de respecter la procédure (...) visant notamment à rendre obligatoire la consultation de la commission administrative paritaire formée en conseil de discipline, afin de veiller à la garantie des droits de la défense."



MISE AU PAS DE LA POLICE MUNICIPALE : REACTION DU PS
vendredi 10 janvier 2003

La section socialiste vient de diffuser à la presse le communiqué suivant :
Nous nous élevons avec la plus grande fermeté contre la sanction prise par le Maire de Puteaux à l'encontre d'un policier municipal ayant eu l'audace de verbaliser un ami d'un de ses amis.
Même si les policiers municipaux n'ont pas pour mission première de s'occuper de la délinquance routière, ils ne peuvent en tant qu'agents assermentés par la préfecture, fermer les yeux lorsqu'ils sont témoins d'une infraction grave mettant en danger la sécurité des piétons.
En outre, en exigeant que désormais tous les PV établis par la police municipale soient contrôlés par le directeur de son cabinet, le Maire s'arroge le droit de décider qui doit être ou non sanctionné et se substitue au juge ! Nous dénoncons cet abus de pouvoir manifeste et nous attendons la réaction de la Préfecture.



DEBRAYAGE CHEZ BAYER : UNE CENTAINE DE MANIFESTANTS DEVANT LA MAIRIE

vendredi 10 janvier 2003

Les syndicats de Bayer France, dont le siège se trouve quai Dion Bouton à Puteaux, appellaient à un débrayage entre 10 heures et midi, pour protester contre le démantèlement de l'entreprise, les licenciements et les délocalisations. A l'automne,, en dépit de bons résultats financiers, Bayer a annoncé la suppression de 350 postes en France. Une centaine d'employés de la société ont donc manifesté en fin de matinée devant l'hôtel-de-ville de Puteaux



CHARLES CECCALDI SE "MOQUE" DE LA SECURITE ROUTIERE
vendredi 10 janvier 2003

Reprenant les révélations publiées avant-hier (8 janvier) sur Monputeaux.com, Le Parisien (édition des Hauts-de-Seine) consacre ce matin 2 articles à Puteaux : le premier sur l'affaire du policier municipal qui a été sanctionné après avoir mis un PV à l'ami d'un adjoint qui venait de griller un feu rouge ("le maire de Puteaux sanctionne sa police"...) ; le second sur la personnalité particulièrement autoritaire du maire ("je suis le chef et je veux qu'on m'écoute"...).

Les déclarations de Charles Ceccaldi dans les 2 articles sont des bijoux !

EXTRAITS DU PREMIER ARTICLE : « En verbalisant cet automobiliste, ce policier municipal n'a pas fait son travail, déclare le sénateur-maire UMP de Puteaux. "Les agents doivent porter leur attention sur les gens qui ne payent pas leur stationnement et qui volent, de ce fait, la mairie et les contribuables de cette ville. » « Mes policiers ne sont pas là pour chasser le contrevenant mais le délinquant ! . Ce policier qui s'est pris pour un cow-boy n'avait rien à faire à ce feu rouge. Il n'était pas à son poste de combat. Mes agents doivent d'être dans les halls d'immeuble pour lutter contre les voyous. Car l'ennemi, aujourd'hui, c'est le délinquant et pas le contrevenant ! » Un contrevenant qui brûle un feu tricolore n'en devient-il pas délinquant ? Et si une femme avec son enfant avaient été renversés par cet automobiliste ? « Je m'en moque ! La police nationale n'a qu'à faire son boulot... Si une chose pareille arrive, la police nationale n'a qu'à être là. Mes policiers ne sont pas payés pour ce genre de mission". (interview Le Parisien)

EXTRAITS DU SECOND ARTICLE : « Je suis le chef ici et j'entends bien qu'on m'écoute, prévient-il. Toutes les contraventions dressées à Puteaux passent désormais par le bureau du directeur général des services à la mairie. "C'est un moyen d'apprécier si mes agents s'attellent à la mission prioritaire que je leur ai fixée : la lutte contre les délinquants. » Son hégémonie sur les destinées de sa ville, Charles Ceccaldi-Raynaud entend bien la maintenir encore quelques années. « Avant moi, les socialistes sont restés au pouvoir pendant soixante ans. J'y suis depuis trente-quatre ans. Il reste encore vingt-six ans à faire pour équilibrer la balance. Ma fille et d'autres prendront la relève. Cela n'a rien d'anormal. » (interview Le Parisien)

Au moins les choses ont l'avantage d'être claires : notre maire assume pleinement son népotisme... Quelle honte pour notre ville !!! Quelle image odieuse
donne-t-il de Puteaux au reste des Hauts-de-Seine et du pays !!! Hier, après les révélations de monputeaux sur cette affaire, le maire a voulu répondre en se faisant photographier tout sourire en compagnie de tous les policiers municipaux... une manipulation de plus... mais personne n'est plus dupe.



QUAND LES HABITANTS DE NEUILLY SQUATTENT L'ILE DE PUTEAUX
jeudi 9 janvier 2003

Les anciens de la ville étaient conviés à une galette des rois, mercredi après-midi, dans le Hall des sports de l'île. En cadeau, chacun a reçu une bougie parfumée !
Le maire leur a tenu l'habituel long discours (les pauvres vieux !) : "les anciens sont aimés à Puteaux... ce sont des reines et des rois !" etc etc etc... Au passage, rappelons que les aides accordées aux personnes agées sont payées par nos impôts et pas par le maire.
Mais on retiendra surtout de l'intervention de Charles Ceccaldi son attaque contre Neuilly... dont les habitants, a t-il dit, viennent squatter les places de stationnement dans l'île de Puteaux. Il faut que ça change !, a lancé le maire limite hargneux. A quand un mur entre Puteaux et Neuilly ???
Joëlle, sa fille, était là. La députée, suppléante de Nicolas Sarkozy, devra expliquer à son mentor pourquoi son papa se dit son grand ami... et en même temps critique Neuilly dès qu'il le peut.




LE MAIRE VEUT METTRE AU PAS LA POLICE MUNICIPALE
mercredi 8 janvier 2003

Le départ de Puteaux de la directrice générale des services, Madame Françoise Baron, annonçait d'autres changements : l'actuel directeur de la police municipale est sur la sellette... La mairie lui cherche un remplaçant ! Pour preuve, cette annonce publiée cette semaine dans la Gazette des communes : "Puteaux recrute son directeur de sécurité" (Lire l'intégralité de l'annonce ci-dessous). Le coup est rude pour Dominique Boulanger, en poste à Puteaux depuis environ 2 ans. Au siège de la police municipale, l'ambiance est bien évidemment au plus bas. Le directeur était apprécié par ses hommes... et aucun ne comprend ce départ annoncé.

Par ailleurs, depuis la semaine dernière, les agents municipaux n'ont plus le droit de verbaliser. Ordre du maire ! Pourquoi cette surprenante interdiction en pleine campagne gouvernementale contre l'insécurité routière ? L'explication -désormais connue dans toute la ville- est bien génante pour la majorité municipale : l'ami d'un élu a été verbalisé pour avoir grillé un feu rouge... infraction grave ! Mais... c'est le policier municipal auteur du PV qui a été convoqué par un adjoint pour se faire enguirlander ! Et c'est lui qui a été sanctionné : le policier, trop honnète, ne travaillera désormais que la nuit. Quant aux autres agents, privés depuis de leurs carnets de contredance, c'est pratiquement le chômage technique !

Bref, quand la droite parle de tolérance zéro... c'est uniquement pour les autres...
Voici une bien drôle de façon de gérer la police municipale !

Annonce parue dans La Gazette des communes du 06/01/2003 :


"La Ville de Puteaux - 41 000 habitants - Hauts-de-Seine - Recrute selon conditions statutaires (par voie de détachement ou de mutation ou sous contrat) :
son Directeur de la Sécurité h/f
Au sein d'une structure comportant 70 agents, avec sous son autorité un chef de la Police Municipale et un Chef de la Surveillance Vidéo, le Directeur de la Sécurité aura pour mission la mise en oeuvre des actions municipales en matière de sécurité et de prévention.
Placé directement sous l'autorité du Maire et du Directeur Général des Services, il aura en charge le contrôle et la coordination de l'ensemble des missions des services de Police Municipale et de Surveillance Vidéo, ainsi que l'encadrement administratif et opérationnel des agents.
Profil :
- Fermeté, rigueur, disponibilité,
- Sens du Service Public,
- Expérience souhaitée dans fonctions similaires, y compris en Police Nationale et en Gendarmerie.
Veuillez adresser votre lettre manuscrite, CV, photo à : Monsieur le Sénateur-Maire, 131, rue de la République, 92800 PUTEAUX."

 

 

UN TOTEM DE 30 METRES VA ETRE CONSTRUIT DEVANT LA VIEILLE EGLISE !!!
lundi 6 janvier 2003

Imaginez une sorte de totem de 30 mètres de haut (l'équivalent d'un immeuble de 12 étages) planté devant la Vieille Eglise !!! C'est le dernier projet mégalo de la mairie...
Un appel d'offre pour "l'édification d'un signal mettant en valeur la Vieille Eglise" vient d'être lancé.
"De forme élancée, cet élément d'architecture s 'implanterait sur la facade ouest de l'église". Ce "signal" aura une hauteur de 30 metres. Cette hauteur n'est pas actuellement autorisable au regard du POS. Qu'à cela ne tienne : celui-ci sera modifié !
L'appel d'offre précise que les matériaux employés devront être le verre et le métal... le tout "de première qualité afin d'en assurer la pérennité".
"Si des dessins ou des inscriptions sont portées sur l'oeuvre, ils pourront être réalisés ou réhaussés avec de la feuille d'or", indique encore la mairie... qui aime vraiment les dorures !!! .
L'"oeuvre" devra être étudiée pour que de nuit, elle soit lumineuse, sans effacer l'édifice qu'elle doit mettre en valeur". Facile !
Enfin, le Totem ne devra comporter "aucun élément touchant à une appartenance religieuse. Tout cela promet !
Ah, précisons que le budget de cette "oeuvre" est laissé à l'appréciation des candidats. Espérons au moins que la population sera consultée !!! Non, je rigole !!!! :o)))



POURQUOI LA PISTE DE SKI ETAIT UNE VRAIE BETISE ?
dimanche 5 janvier 2003

Les dernières traces de la piste de ski, installée pendant les fêtes devant l'hôtel-de-ville, ont disparu. Recouvertes de neige (de la vraie !), les bottes de paille qui soutenaient la pente ont été enlevées durant le week-end.
Pourquoi cette piste était une bêtise ? Parce que pour le même prix, la ville de Puteaux aurait pu offrir un véritable voyage à la montagne à tous les enfants de toutes des classes primaires de la commune...
Combien de centaines de milliers d'euros seront encore ainsi dépensés aussi idiotement ?

Même sur le plan de l'image, le bilan est nul : alors que Puteaux aurait pu profiter de cette opération d'envergure pour communiquer... au final, seul Le Parisien a rapporté l'"événement" en seulement quelques lignes.
Puteaux ne sait pas, ne veut pas communiquer. Depuis 30 ans, les journalistes sont persona non grata à la mairie. Puteaux est la seule ville des Hauts-de-Seine à n'avoir pas d'attaché de presse... Nous en aurions un, qu'il n'aurait d'ailleurs rien à dire... et surtout pas à la presse ! (savez-vous que les journalistes sont fouillés lors des conseils municipaux et qu'aucun -jamais- n'est invité aux manifestations locales ?!)

J'attends maintenant que la mairie publie un bilan chiffré, dont objectif, de la piste de ski. Combien tout cela a coûté et combien d'enfants en ont profité...



PUTEAUX SOUS LA NEIGE
samedi 4 Janvier 2003

Cela fait plusieurs années qu'il n'était pas tombé autant de neige à Puteaux... Cela valait bien quelques photos...








LA (VRAIE) NEIGE A PUTEAUX

samedi 4 janvier 2003

Mince ! c'est vraiment pas de chance ! A quelques jours près, nous n'aurions pas eu besoin d'aller chercher de la neige dans les Vosges pour notre dispendieuse piste de ski... Beau clin d'oeil de mère nature ! Aujourd'hui, tous les enfants se sont amusés... et c'était gratis !
En revanche, pour nos palmiers, c'est l'épreuve de vérité : passeront-ils l'hiver ? Pas grave s'ils gèlent... la mairie en achetera d'autres ! Au diable l'avarice ! surtout avec nos sous ! hehe !!!












COMBIEN COUTENT NOS ORDURES ?
samedi 4 janvier 2003

En 2001, 17.351 tonnes d'ordures ménagères ont été collectés par la société OTN, soit une moyenne de 430 kilos de déchets par Putéolien ! 2.554 tonnes d'encombrants ont également été ramassés, ainsi que 280 tonnes de verre et 170 tonnes de journaux et magazines.
Les ordures ont été incinérées à l'usine Syctom-Tiru SA de Saint Ouen, en Seine-St-Denis. Le verre est retraité à l'usine Saint Gobain de Rozet Saint Albin, dans l'Aisne. Le papier est trié par la société UPM Chapelle Darblay à Grand Couronne en Seine Maritime.
En 2001, la collecte et le traitement des déchets ménagers a coûté 3.803.591 euros à la commune, soit une moyenne de 93 euros par Putéolien.
Ces chiffres sont tirés du "rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d'élimination des déchets" réalisé par les services techniques de la municipalité.



QUAND LA MAIRIE PUBLIE LES STATISTIQUES DE SES SÉPARÉS ET DIVORCÉS
jeudi 2 janvier 2003

Dans le dernier numéro de "Mairie Infos", un magazine distribué à tous les employés de la commune, on peut notamment lire une étude sur "la situation des effectifs au 30 juin 2002". On y apprend notamment que le personnel communal compte 1.881 agents, dont 1.140 femmes et 741 hommes ; que plus de la moitié du personnel a moins de 40 ans ; que la moitié des agents ont aussi moins de 5 ans d'ancienneté ; que 53 pour cent habitent Puteaux et 21,89% ailleurs dans le 92... et qu'en moyenne, chaque agent a 2 enfants.
Enfin, un tableau sur la "situation familiale" des agents nous apprend que 43,84% d'entre-eux sont célibataires et 40,61% sont mariés... Plus surprenant, la mairie publie aussi le pourcentage de "séparés", de "divorcés" et de personnes vivant en "union libre". Si la collecte en interne de ces données confidentielles semble nécessaire, on se demande en revanche si cela est bien intelligent de diffuser de telles informations personnelles, même sous la forme de statistiques.

VOUS AVEZ INTERNET... PENSEZ A CEUX QUI NE L'ONT PAS
ET QUI NE PEUVENT PAS CONSULTER CE SITE
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