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ARTICLES DE FÉVRIER 2004

REVUE DE PRESSE : RÉGIONALES - 261 CANDIDATS EN LICE DANS LES HAUTS-DE-SEINE (LE PARISIEN)
mardi 24 février 2004

Le dépôt des listes des candidats aux régionales est clos depuis hier midi. "Dans les Hauts-de-Seine, bastion de droite, c'est le bras de fer entre André Santini (UDF) et Roger Karoutchi (UMP) qui concentrera toutes les attentions" écrit Le Parisien, dans son édition du 92.

9 listes se présenteront dans notre département : UMP, UDF, Rassemblement de gauche (PS-Verts-PRG-MRC), MNR (mégrétistes), FN, LO-LCR, Gauche populaire et citoyenne (PC et associatifs), Génération Ecologie et Union Française pour la cohésion nationale (?)...

 

 

 

 

PROCÈS EN APPEL DE PATRICK BALKANY : CONFIRMATION DU JUGEMENT DEMANDÉE
vendredi 20 février 2004

Au cours de l'audience, qui s'est déroulée le 18 février, à la cour d'appel de Versailles, dans le procès pour diffamation et injure, qui oppose Annie Mandois, conseillère municipale communiste à Patrick Balkany, député-maire de Levallois-Perret, l'avocat général a demandé la confirmation du jugement rendu par le tribunal de Nanterre le 2 septembre 2003.
Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu public le 31 mars 2004
Rappel du jugement de Nanterre:
Patrick Balkany avait été reconnu coupable de délit de diffamation et d'injure publique envers un citoyen chargé d'un mandat public et d'injure publique à l'encontre de la personne de Mme Mandois.
La condamnation était de verser 1500 Euros d'amende, et à Mme Mandois: 1500 Euros de dommages et intérêts plus 1000 Euros pour préjudice moral. Avec insertion dans Le Parisien des Hauts de Seine.

 

 

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE : CHRISTIAN PELLETIN - LE PHÉNIX DE LA RÉPUBLIQUE IMMOBILIÈRE (LIBÉRATION)
jeudi 19 février 2004

Libération publie ce matin un long portrait de Christian Pellerin, l'ancien promoteur star de La Défense..."A lui seul, il a bâti les deux tiers du quartier de la Défense. Cerné par les créanciers suite au krach des années 90, ce sulfureux et talentueux promoteur est redevenu l'homme incontournable du premier pôle d'affaires européen. Grâce à son habilité politique et à Vivendi, son partenaire de toujours", écrit Libé.
Un portrait dans lequel notre maire est bien entendu présent. Charles Ceccaldi, "inoxydable et acariâtre maire de Puteaux" (comme le présente Libération), est un proche de Christian Pellerin.

LIRE CET ARTICLE SUR LE SITE DE LIBÉRATION

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE : LES VOYAGEURS DU TRAMWAY VEULENT PLUS DE PLACE (LE PARISIEN)
lundi 16 février 2004

Le Parisien, dans son édition du 92, publie ce matin une enquête sur la ligne de tramway T2 qui passe par notre ville. Cette ligne, fréquentée chaque jour par 60.000 personnes, est saturée, victime de son succès. Or, des travaux pour améliorer le service public sont bloqués par le maire de Puteaux.

"(..) la RATP avait prévu cette année d'allonger les quais et de doubler les rames. La Régie avait même imaginé un accès supplémentaire aux quais de départ de la gare de La Défense (..) La RATP et l'EPAD attendent désespérément le feu vert de la mairie de Puteaux pour commencer le chantier (..) Car la construction de ce nouveau couloir d'accès implique de creuser sous une portion de voie communale appartenant à Puteaux...".
"En agissant de la sorte, le maire prend en otage plus de 60.000 usagers
" affirme un responsable anonyme du quartier d'affaires cité par le Parisien.
Pourquoi ce blocage de Charles Ceccaldi ? Aucune raison politique en tout cas...

 

 

 

REVUE DE PRESSE : PASSERELLE DE LA DÉFENSE - LE BRAS DE FER CONTINUE (LE PARISIEN)
vendredi 13 février 2004

Le Parisien, dans son édition du 92, publie un petit article sur l'affaire de la passerelle de La Défense. Notre maire a décidé de faire appel de la décision de l'Etat !!! :

"Le maire de Puteaux n'aime visiblement pas perdre et n'est surtout pas du genre à jeter l'éponge facilement. L'élu ayant refusé pendant des années la construction d'une passerelle de liaison entre le quartier du faubourg de l'Arche de Courbevoie et La Défense, au motif que cette dalle aurait surplombé l'une de ses voies communales, le Conseil d'Etat décidait en décembre dernier de « déclasser » cette route communale et de la transférer à l'Etat. Une démarche qui autorisait de fait le relancement des travaux de la passerelle. Mais Charles Ceccaldi-Raynaud a décidé de relancer la bataille en introduisant « une requête en annulation du décret » passé en Conseil d'Etat. Motif officiel invoqué par l'élu : « Tant en fait qu'en droit, le recours par l'Etat à ce décret n'est pas fondé et porte atteinte aux intérêts de la ville de Puteaux. » En d'autres termes, le bras de fer continue".

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE : PUTEAUX INFOS DE FEVRIER
vendredi 13 février 2004

Encore une dizaine de photos de Joëlle Ceccaldi dans le "Puteaux infos" de février. C'est dans la moyenne. Le père lui est toujours complètement absent, à tel point qu'on se demande lequel des 2 est le maire !
Ce numéro met à la une la nouvelle rue de Brazza, dont nous avons dénoncé la rénovation somptuaire, alors que de nombreuses autres rues de notre commune exigeaient des travaux plus urgents.

Page 2, quelques messages de la St Valentin sont publiés... dont le mien : "bonne journée à tous les amoureux de la démocratie. Christophe" ! Le combat est difficile, mais les choses vont dans le bon sens...

Page 6, on apprend qu'en janvier le conseil communal des jeunes a été reçu au commissariat pour une visite consacrée aux missions de la police nationale. Ironie de l'histoire : cette visite avait lieu alors qu'au même moment -à quelques mètres de là- des enquêteurs perquisitionnaient le bureau du maire (et sénateur) et celui de sa fille (et députée) !

Sur la même page, on peut lire que la délinquance a baissé de 6% en 2003 dans notre ville. 2.112 faits ont été enregistrés."Des résultats encourageants" note "Puteaux infos". Saluons en effet le travail de notre police nationale qualifiée récemment par notre maire de "repère de socialistes" !

Page 7, un article sur le recensement de la population. Des "agents recenseur" sont actuellement au travail dans notre ville.

Pages 8 et 9, "Puteaux infos" rend hommage aux services municipaux : jeunesse, surveillance, restauration, centre technique... Bravo en effet à tous ces employés au service de la population !

Les distributions de galettes occupent une place importante de ce numéro de février : galette à la mairie, galette des écoliers, galette des sports, galette de la Shalp... 5 pages de photos...

3 pages sont consacrés aux associations, notamment Handicap Sans Frontière installé à Puteaux (3 rue Godefroy résidence de la vieille église 01 42 04 17 80). Très bien... Rappelons qu'avant notre insistance renouvellée chaque mois ici-même, les associations n'avaient pratiquement pas droit de cité dans "Puteaux infos"...

Notons aussi l'article consacré à Florian, un Putéolien handicapé de 14 ans qui a a participé à une course de 126 km dans le désert tunisien ! Une belle victoire sur le handicap...

 

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE : LA PASSERELLE DE LA DISCORDE VA ENFIN ETRE CONSTRUITE (LE PARISIEN)
lundi 9 février 2004

Le Parisien, dans son édition du 92, publie ce matin un article sur la passerelle qui doit relier le parvis de La Défense (sur Puteaux) au nouveau quartier Danton (sur Courbevoie). Comme nous vous le disions il y a quelques jours, le dossier bloqué depuis des années du fait de notre maire est en train de se débloquer.

"Nous avons donc été obligés de saisir l'Etat, qui a finalement obtenu le déclassement de cette artère communale en la transformant en décembre dernier en voie nationale» , explique au Parisien le maire de courbevois. Ce transfert de propriété permet désormais à Courbevoie de relancer les études nécessaires à la construction de cette dalle. « Nous repartons de zéro », regrette Jacques Kossowski qui estime que la passerelle définitive ne devrait pas voir le jour avant deux ou trois ans.

 

 

 

 

 

DEBAT SUR LA SÉCURITÉ À CLICHY LE LUNDI 9 FÉVRIER
mercredi 4 février 2004

Les protestations contre la présence d’un policier au collège Edouard-Manet de Villeneuve-la-Garenne, ont obtenu un premier résultat : la décision est ajournée.
Le débat rebondira à Clichy, lundi 9 février prochain. Les Verts ont invité trois personnalités à venir traiter du thème "Sécurité – insécurité" : fantasmes et réalités. Le journaliste Eduardo CASTILLO sera le modérateur de cette soirée qui verra intervenir un historien, Laurent MUCHIELLI et deux sociologues Stéphane BEAUD et Michel PIALOUX (RDV à 20 h 30, école Jules FERRY A, au 7, rue Dagobert,
Métro Mairie de Clichy).

A LIRE SUR LE SITE DE FRANCINE BAVAY

 

 

ALARMANT ! ASNIERES ET PUTEAUX : MEME COMBAT DES MAIRES CONTRE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION
samedi 28 février 2004

Je suis totalement solidaire du site asnierois.org contre lequel le maire d'Asnières porte plainte pour diffamation... pour des motifs franchement ridicules...

Tout est expliqué ici (ce lien est à faire passer le plus largement possible...) :
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=85

En s'attaquant à un petit site citoyen, formé d'une équipe de bénévoles, plutôt qu'à une grosse rédaction, défendue par des bataillons de juristes, le maire d'Asnières n'est pas fou : il espère obtenir à très bon compte un jugement favorable qui lui permettra ensuite de dire "vous voyez, je suis une victime et c'est la justice qui le dit".

Il faut se mobiliser contre ce genre d'attaque, car avec cette plainte ce sont en réalité tous les sites citoyens qui sont en danger. C'est en fait la liberté d'expression citoyenne qui est visée par le maire d'Asnières... Nous sommes bien placés à Puteaux pour savoir ce qu'il en est.

Nous devons être tous attentifs à sauvegarder cette liberté très chèrement payée par nos aïeux.

Dans un premier temps, disons au maire d'Asnières ce que nous pensons de son action : lemaire@ville-asnieressurseine.fr

Christophe Grébert

 

 

 

PANNEAUX D'EXPRESSION LIBRE : PUTEAUX NE RESPECTE PAS LA LOI
samedi 28 février 2004

L'affichage sauvage, heureusement pour notre cadre de vie et plus globalement pour l'environnement, est interdit dans nos villes. Cependant, pour permettre aux organisations (syndicats, associations, etc...) de pouvoir s'exprimer librement par voie d'affichage, la loi a prévu que des "panneaux d'opinion" soient installés "sur le domaine public". Les textes sont très précis. Ils prévoient même un certain nombre de mètres carrés de panneaux d'affichage par milliers d'habitants.

A Puteaux, qui compte 40.000 habitants, il en faudrait 27 m2. Où sont-ils ? En avez-vous jamais vu dans votre quartier ? La réglementation ne semble pas du tout appliquée par la mairie.

En cherchant bien, nous avons trouvé un panneau "d'expression" sur l'une des façades de la maison des associations. Mais, en fait, il semble avoir été posé après la publication de notre article du 25 février ("à Puteaux, on ne s'affiche pas") :


ce panneau fixé avec des fils de fer contre un mur, cachant un boitier (EDF ou de Gaz ?), sans qu'aucun arrêté n'ait été publié à notre connaissance, est complètement illégal !!!!

Que disent les textes en vigueur :

Article L581-13 du code de l'environnement

"Le maire détermine par arrêté et fait aménager sur le domaine public ou en surplomb de celui-ci ou sur le domaine privé communal, un ou plusieurs emplacements destinés à l'affichage d'opinion ainsi qu'à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif. Aucune redevance ou taxe n'est perçue à l'occasion de cet affichage ou de cette publicité.
En vue d'assurer la liberté d'opinion et de répondre aux besoins des associations, les conditions d'application du présent article sont fixées par décret en Conseil d'Etat en fonction du nombre d'habitants et de la superficie de la commune. Ce décret fixe une surface minimale que chaque catégorie de communes doit réserver à l'affichage défini à l'alinéa précédent.
Si dans un délai de six mois à compter de l'entrée en vigueur de ce décret, le maire n'a pas pris l'arrêté prévu au premier alinéa, le préfet, après une mise en demeure restée sans effet durant trois mois, détermine le ou les emplacements nécessaires. L'arrêté préfectoral cesse de s'appliquer dès l'entrée en vigueur d'un arrêté du maire déterminant un autre ou d'autres emplacements
".

Décret d'application n° 82-220 du 25 février 1982

"La surface minimale que chaque commune doit, en vertu des dispositions de l'alinéa 2 de l'article 12 de la loi du 29 décembre 1979, réserver à l'affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif est la suivante :
4 mètres carrés pour les communes de moins de 2000 habitants ;
4 mètres carrés plus 2 mètres carrés par 2000 habitants au-delà de 2000 habitants pour les communes de 2000 à 10000 habitants ;
12 mètres carrés plus 5 mètres carrés pour 10000 habitants au-delà de 10000 habitants pour les autres communes" .

"Le ou les emplacements réservés à l'affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif doivent être disposés de telle sorte que tout point situé en agglomération se trouve à moins d'un kilomètre de l'un au moins d'entre eux.
Lorsqu'ils sont situés dans une zone de publicité restreinte, ces emplacements doivent être conformes aux prescriptions définies par l'acte instituant cette zone et applicable à la publicité. Leur surface totale ne peut toutefois pas être inférieure à 2 mètres carrés
".

Nous demandons à la mairie d'appliquer et de respecter les lois, ainsi que l'esprit des lois de la République et de la démocratie... Nous verrons qui s'affiche sur ces panneaux et de quelle manière. Tous les citoyens -désormais éclairés- pourront juger sur pièce.
CG

 

 

INCENDIE A BOIELDIEU : 10 VOITURES DÉTRUITES
vendredi 27 février 2004

Un incendie a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi dans les sous-sols de la résidence Boieldieu. Une dizaine de voitures ont été complétement détruites. Et une trentaine d'autres abîmées. L'origine du sinistre reste pour le moment indéterminée. Des analyses sont en cours.

 

 

CANTONALE A PUTEAUX : 5 CANDIDATS DÉJÀ DÉCLARÉS
vendredi 27 février 2004

Hier, au premier jour de dépôt de candidature pour les cantonales des 21 et 28 mars, 5 candidats ont été enregistrés par la préfecture pour le canton de Puteaux (par ordre alphabétique) :

- Pierre Aubry, "divers droite"
- Charles Ceccaldi-Raynaud, UMP
- Nadine Jeanne, Parti Socialiste
- Bruno Ligonie, Front National
- Christian Renard, Parti des travailleurs

2 autres candidats doivent encore déposer un dossier : Brigitte Cassigneul pour les Verts... et Annick Herbin pour le PC.

Ce qui fera 7 candidats en tout sur le canton de Puteaux... sauf surprise de dernière minute : les candidats ont jusqu'au jeudi 4 mars, à midi, pour se déclarer.

 

 

CANTONALE A PUTEAUX : UN CANDIDAT DE DROITE SE PRÉSENTE FACE A CHARLES CECCALDI
jeudi 26 février 2004

Les candidats aux élections cantonales des 21 et 28 mars ont commencé aujourd'hui à déposer en préfecture leur dossier de candidature. Pour Puteaux, notre sénateur-maire (à 78 ans, il n'a pas peur de cumuler les mandats) devrait se présenter, mais sous la seule étiquette UMP. En effet, il ne pourra pas se prévaloir du soutien de l'UDF. Comme l'a révélé ce matin Le Parisien, la formation centriste refuse de lui accorder son investiture. "Charles Ceccaldi-Raynaud, le sénateur-maire UMP de Puteaux, ne devra compter que sur lui-même et sa famille politique dans sa campagne des cantonales" commente le quotidien dans son édition des Hauts-de-Seine.

Plus grave pour Charles Ceccaldi, pour la première fois depuis bien longtemps, il ne sera pas seul à droite à solliciter les voix des Putéoliens : Pierre Aubry, du "Rassemblement Social et Libéral" (un petit mouvement d'inspiration libérale), a dans la journée déclaré sa candidature. Ce juriste de 38 ans avait créé la surprise lors du premier tour de la cantonale partielle de novembre 2002 en obtenant -sans avoir mené de véritable campagne- 7,5% des suffrages.



Cette fois-ci, Pierre Aubry ne se présente pas sous l'étiquette "RSL", mais "divers droite". En 2002, il n'avait pas caché son intention de s'installer à Puteaux pour longtemps.

On peut penser que cette candidature, qui tombe en même temps que le refus de l'UDF de soutenir Charles Ceccaldi, a reçu l'appui au moins implicite de certains responsables de la droite départementale. On imagine mal en effet ce jeunot en politique débarquer dans un bastion comme Puteaux sans parrainage...

Nicolas Sarkozy doit lui annoncer publiquement ce soir sa propre candidature sur le canton de Charles Pasqua, à Neuilly... Le 92 est en train de changer de main. Chacun va devoir très vite se repositionner. Charles Ceccaldi a comme d'habitude devancé l'appel en laissant diffuser dernièrement par ses supporters des tracts rappelant le passé de Charles Pasqua "créateur du Sac". Mais cela suffira-t-il pour que son clan survive ? Charles Pasqua était le dernier à le soutenir encore dans la coulisse...

A une petit échelle, la situation de Puteaux ressemblera-t-elle à celle de Paris : la droite a en partie perdue la capitale de la faute d'un clan (Tibéri&co) qui -jusqu'à la défaite finale- a refusé d'abandonner le pouvoir et de passer la main. A la gauche putéolienne de trouver son propre Delanoë !!!

A gauche justement, un nouveau petit candidat s'est déclaré aujourd'hui : Christian Renard, du Parti des Travailleurs. Il s'ajoute à une liste déjà longue : Nadine Jeanne du PS, Annick Herbin du PC et Brigitte Cassigneul des Verts.



LES BREVES DE PUTEAUX ET DU 92
mercredi 25 février 2004

- Reine Denoulet, notre discrète conseillère générale, ne se représentera pas en mars prochain, annonce www.actualites92.com. Mais plus intéressant, c'est le groupe politique auquel Reine Denoulet est attachée, d'après ce site bien informé : le RPF de Charles Pasqua, et non pas l'UMP !!! Ainsi donc les électeurs de Puteaux auraient été trompés sur l'origine de la marchandise...

- A Puteaux, on ne s'affiche pas... Certains nouveaux candidats en campagne électorale sur Puteaux s'étonnent que notre ville soit la seule de la région à faire l'impasse de ces espaces d'expression que sont les panneaux d'"affichage libre". Il en existe à Suresnes, Nanterre, Courbevoie, St Cloud, Rueil, etc... Encore une fois, la ville de Puteaux se distingue. Et cela fait dramatiquement 33 ans (dans quelques jours) que cela dure !

- Les risques industriels dans notre département en débat à La Défense... 990 sites industriels à risques – dont 9 de type SEVESO – sont implantés dans les Hauts-de-Seine. La centrale thermique de La Défense illustre parfaitement les risques industriels que ces types d’installations font courir aux populations.
Pour dénoncer les dangers liés à ces types d’activités industrielles et obtenir la cessation des activités incriminées au plus vite, les Verts organisent une action le lundi 01 mars. Toute la journée des parapluies verts symbolisant le principe de précaution seront déployés par les participants.
A 15h, un rassemblement aura lieu devant la Préfecture des Hauts-de-Seine.
A 15h45, un cortège emmené par Francine Bavay, tête de liste Verts / PS / PRG / MRC des Hauts-de-Seine sur la liste régionale de Jean-Paul Huchon, Estelle Le Touzé, candidate des Verts aux cantonales à Nanterre, Joëlle Paris, candidate des Verts aux cantonales de Courbevoie et Vincent Gazeilles, Conseiller général des Hauts-de-Seine sillonnera les abords de la centrale thermique.
A 16h30, les candidates rencontreront les familles devant les écoles et se dirigeront vers l’esplanade de La Défense.
A 17h30, Yves Cochet, ancien Ministre de l’environnement, rejoindra les élus pour une réunion publique sur le thème « Risques industriels : principe de précaution ou politique de fatalité ? » qui aura lieu au Café Malongo sur l’esplanade de La Défense. D’autres élus et associations sont également invit
és à participer au débat.

- Le dernier arrêté du maire sur le "sport libre de Puteaux". En date du 12 janvier, cet arrêté précise que pourront obtenir la "carte omnisports", qui permet d'accéder aux clubs sportifs de la ville, les "adultes résidant hors de la commune ayant été scolarisés à Puteaux ou ayant pratiqué longtemps le sport à Puteaux ou faisant état d'un lien familial avec des personnes de Puteaux pratiquant le sport ou tout autre demandeur habitant à proximité dans l'hypothèse et la limite de places disponibles et après agrément des demandes provenant de personnes demeurant dans la commune". Quand on peut compliquer, pourquoi faire simple !

 

 

MONPUTEAUX SUR LA PLANÈTE WEB
vendredi 20 février 2004

La ville de Puteaux est en train de devenir une véritable référence sur le web français ! Une référence positive, pour les uns : ou comment un simple citoyen peut influer sur le débat local en animant un site internet... Une référence négative, pour les autres : ou comment une majorité municipale effrayée par la liberté de ton de cet internaute insolant perd tout sens démocratique... en insultant, menaçant et harcelant celui-ci.

L'histoire de MonPuteaux fait donc petit à petit le tour de la planète web... et cela ne fait que commencer...

Quelques propositions de lecture :

- MonPuteaux.Com un site web d'excellence... Champagne !!! sur Fromage&Vin

- Christophe Grébert webloggue sur Puteaux sur TBYM

- Echange avec MonPuteaux.com sur Flecam

 

 

QUAND BRUNO MÉGRET INVOQUE PUTEAUX POUR SE FAIRE ELIRE
vendredi 20 février 2004


Nous l'avons lu dans les journaux : Bruno Mégret, qui avait l'intention de se présenter en Champagne-Ardenne, est inéligible dans cette région, selon le préfet. Pour être candidat quelque part, il faut y avoir payé des impôts l'année qui précède l'élection ou bien y avoir sa résidence principale. Pour l'administration, le président du MNR ne répond pas à ces conditions. Ce dernier conteste et saisit le tribunal administratif de Châlons qui doit statuer dans les prochains jours.
Et Bruno Mégret de faire référence à une affaire similaire jugée par le Conseil d'Etat en 1996, qui selon lui, vaut jurisprudence. Elle concerne un élu de Puteaux -le Front National Bruno Ligonie- déclaré inéligible par le tribunal administratif pour un problème de taxe d'habitation. Le Conseil d'Etat avait finalement donné raison à cet élu qui avait produit le contrat de location d'un studio conclu le 14 décembre 1994 et enregistré à la recette des impôts le 29 décembre suivant, juste avant l'année des élections municipales.
Et devinez qui avait contesté l'élection de Bruno Ligonie ??? réponse : la mairie de Puteaux par la voix de son maire-adjoint Gaston Garino... C'est donc "grâce" à ce dernier que Bruno Mègret pourra peut-être se présenter aux régionales !!!

LIRE LA DÉCISION DU CONSEIL D'ETAT

 

 

LE CREDIT LYONNAIS OUVRE 2 AGENCES AU MEME CARREFOUR
jeudi 19 février 2004

Il y a quelques semaines, nous vous annonçions l'ouverture d'une agence du "Crédit Lyonnais" à la place d'un bar, au carrefour boulevard Richard Wallace/rue Jean Jaurès. Puis, un peu plus tard, nous vous avons dit qu'une autre banque allait s'installer de l'autre côté du trottoir, à la place de la quincaillerie bien connue des vieux putéoliens. En fait, ce sera aussi le Crédit Lyonnais. La banque au lion occupera les 2 (superbes) emplacements !
A Puteaux, le petit commerce disparaît... et les agences bancaires se multiplient...
F.


Des 2 côtés de la rue, ce sera le Crédit Lyonnais...

 

 

EN DIRECT DU CONSEIL MUNICIPAL
mercredi 18 février 2004

- Passerelle Valmy : le maire introduit un recours devant le conseil d'Etat... Charles Ceccaldi ne cède pas, c'est sa marque de fabrique, jusqu'à l'absurde !!! Pour pouvoir construire une passerelle entre le parvis de La Défense et le nouveau quartier de l'arche, sur le territoire de Courbevoie, il faut survoler la rue de Valmy, voie communale de Puteaux. Le maire depuis 6 ans s'y oppose. Pourquoi ? Lors du conseil du 9 février, il n'a pu fournir aucune réponse. Finalement, en décembre, l'Etat a transféré la rue de Valmy dans le domaine routier national, seul moyen de réaliser la passerelle en se passant de l'autorisation de la municipalité de Puteaux. Le maire a décidé d'introduire un recours devant le conseil d'Etat contre cette décision du gouvernement ! Un avocat au conseil d'Etat et à la cour de cassation, maître Denis Garreau, a été désigné pour défendre les intérêts de la ville (sic). Il sera bien entendu payé par nos impôts...

- Un nouvel éclairage pour le terrain de football... L'actuel éclairage du terrain de l'île ne répond plus aux normes exigées par la fédération française de football. 28 projecteurs de 2.000 w vont être installés pour un coût de 80.000 euros.

- La ville vend une résidence de vacances... "Les Estaris" à Orcières Merlette a été vendue 678.000 euros à un voisin... hôtelier de son état. Une belle affaire pour lui...

- La Shalp logée par la mairie... L'association historique et culturelle, véritable monument de Puteaux (elle a été créée en 1937 par la municipalité socialiste d'alors), a obtenu un local de 25 m2 au palais des congrès. L'imprimerie municipale lui fournira aussi gratuitement affiches, programmes et invitations.

- Puteaux adhère à l'ACRENA... c'est l'association des communes pour la réduction des nuisances aériennes. Elle a pour objet de défendre la qualité de vie des habitants de l'Ouest parisien menacée par les conditions de survol des avions des aéroports de la région.

- Réaménagement de la rue Roque de Fillol... Le marché a été attribué pour le réaménagement de la voirie à l'entreprise Fayolle & fils pour 509.917 euros hors taxes et pour le rénovation de l'éclairage à la société Satelec pour 176.977 euros hors taxes. Le budget est bien inférieur à celui de la courte rue de Brazza.

- Une fontaine devant la résidence des jeunes, rues Jean Jaurès-Pavillons... L'avant projet vient d'être adopté par le conseil municipal. Il prévoit l'installation de bancs, d'arbres et de jardinière.

- 18.176.619 euros... soit 450 euros par Putéolien... c'est le prix prévu pour le gros oeuvre du futur palais de la médiathèque, îlot Montaigne. Le chantier sera réalisé par l'entreprise Bateg d'Issy-les-Moulineaux.

 

 

LES BREVES DE PUTEAUX ET DES ENVIRONS
mardi 17 février 2004

- Puteaux n’a malheureusement pas le monopole des insultes... Le procès en appel d'Annie Mandois contre Patrick Balkany, pour diffamation et injure, se déroulera mercredi 18 février, à 16h30, devant la 8ème chambre d'appel de Versailles.

- Que va faire la RATP des 13 doubles rames qu’elle a commandé pour la ligne T2 du tramway si le maire n’autorise pas le chantier de création d’un 2eme escalier en gare de La Défense ? Ces nouvelles rames devaient commencer à circuler en octobre prochain.

- 10 jours pour donner son sang. Du 16 au 28 février, Les Quatre Temps accueillent l’Etablissement Français du Sang Île-de-France (EFS), pour une opération spéciale de collecte de sang. Rendez-vous Place de l’Arc en Ciel – Niveau 1 – du lundi au vendredi de 12h à 18h.

- Francine BAVAY, tête de liste Verts-PS-PRG du 92 aux élections régionales tiendra une réunion publique à Suresnes le JEUDI 4 MARS A 19h à l'Ecole Jules Ferry (dans le bas de Suresnes, à deux pas de la mairie et de la  poste principale).

 

 

RUE DELARIVIERE LEFOULLON : SON APPARTEMENT A ÉTÉ VIDÉ PENDANT SON ABSENCE !
lundi 16 février 2004

Ce vendredi 13 ne lui a pas porté chance : Jérome, en déplacement en province, reçoit un appel de son voisin : "rentrez vite, des ouvriers sont en train de murer votre logement !". Le soir, il retrouve sa porte défoncée, à moitié murée (l'ouvrier n'a pas eu le temps de finir le travail) et à l'intérieur : le vide ! Tous ses meubles et ses affaires ont été déménagés... Même le compteur d'eau a été embarqué !

Jérome est l'un des habitants de la maintenant fameuse résidence du 10 Delarivière Lefoullon, où le nouveau propriétaire semble user de méthodes plutôt expéditives pour se débarrasser de ses derniers locataires !

Jérome a porté plainte pour violation de domicile, dégradation et vol. Le tout est passible de 2 ans de prison et de 30.000 euros d'amende.

Dans cette résidence, plusieurs petits vieux vivent encore dans des conditions indignes. Il se dit qu'ils vont être relogés à proximité dans un petit immeuble actuellement en chantier, au 55 rue de la République. Effectivement, des travaux sont en cours à cet endroit, mais sur la façade nous n'avons trouvé aucun permis de construire. Et le bâtiment semble bien petit et dégradé.


rue de la République


Tout cela est vraiment bizarre. J'invite les habitants du quartier à s'alarmer un peu de cette situation....

 

 

CROTTE ALORS !!!
lundi 16 février 2004

Dans la série "j'te mets des panneaux d'interdiction partout et tant pis pour la facture"... A quoi ça sert de mettre un distributeur à un endroit où les chiens n'ont pas le droit d'aller ?



 

LES BRÈVES DE CANTONALE
dimanche 15 février 2004

- La campagne cantonale à Puteaux attire du beau monde : après Robert Badinter la semaine dernière, Michèle Canet, responsable du groupe socialiste au conseil général, est venue soutenir Nadine Jeanne, dimanche matin sur le marché. Les ceccaldistes se sont fait remarquer par leur absence... jusqu'aux environs de 13 heures. Difficile de se réveiller le dimanche matin...

- Le tract ceccaldiste ne fait pas dans la dentelle. Nous veillerons comme d'habitude à accorder pendant cette campagne la parole aux uns et aux autres... Remarquez le dernier tract ceccaldiste "Mensonges socialo-communistes" ne leur fait-il pas plus de tort qu'autre chose ? Je vous laisse juge :


vous aurez noté la finesse et l'intelligence de la prose ceccaldiste

- La liste parisienne de l'UMP pour les régionales écarte les "fils et filles de...". Et si la droite faisait pareil dans les Hauts-de-Seine... et surtout à Puteaux ???

- Les membres de "Puteaux Alternative" ont distribué le nouveau numéro de leur magazine, dimanche sur le marché... "Nous avons besoin de vous, lance Puteaux Alternative, pour faire entendre une expression démocratique et citoyenne plus forte, pour ne pas laisser la politique (c'est à dire nos affaires) entre les mains des seules forces politiques officielles, pour débattre librement des problèmes de notre ville...".

- Brigitte Cassigneul, la candidate Verte, était aussi présente dimanche matin sur le marché.

- Les communistes étaient eux présents en nombre la semaine dernière. Leur candidate est Annick Herbin.

- A droite, personne ne s'est encore déclarée contre le maire... à l'exception de Bruno Ligonie, le candidat FN, qui a ouvert son site internet de campagne.

 

 

RUE VICTOR HUGO : LA MAIRIE EST EN TRAIN D'EXPULSER PLUSIEURS FAMILLES
vendredi 13 février 2004

Au début de la rue Victor Hugo, aux numéros 4, 6 et 8, la ville est en train de murer les immeubles (pour un nouveau projet immobilier de très haut standing ??? on ne sait pas).
Au numéro 6, 3 familles avec des enfants, dont 1 bébé, vivent dans un bâtiment que la ville laisse se dégrader. Elle ne leur propose aucune solution de relogement. "Allez retourner vivre dans votre famille" aurait-on répondu à une maman. Des procédures "de reprise des lieux pour impayés de loyers" ont été engagés par la municipalité en octobre dernier pour pousser à la porte ces habitants. Alors qu'une solution sociale visiblement s'impose, la ville engage un bras de fer juridique avec ces pauvres gens. Le résultat sera 3 nouvelles familles putéoliennes à la rue... et une facture importante de procédures indignes que nous contribuables payerons finalement. L'huissier a déjà présenté 3 premières factures pour un total de 2.300 euros, visées par les élus lors du conseil municipal du 9 février ! Lors de ce conseil, une demi douzaine d'autres procédures d'expulsion et de reprise des lieux ont été communiquées... Est-ce normal dans une ville riche comme Puteaux ? C'est bien beau d'offrir de la galette à la moitié de la ville (lire le Puteaux infos de février), mais quelle véritable politique sociale mène-t-on derrière ? Combien de temps assisterons-nous à l'épuration sociale de notre ville sans réagir ?

Christophe Grébert



Rue Victor Hugo, le foyer du même nom, un pavillon occupé autrefois par un restaurant, et un petit immeuble d'habitations sont condamnés à la démolition. Là, plusieurs familles sont menacées s'expulsion sans solution de relogement...

 

 

RUE JEAN JAURÈS : LES PANNEAUX INUTILES
vendredi 13 février 2004

Qui a affirmé que l'on ne pouvait plus stationner rue Jean Jaurès à cause des palmiers ! Les panneaux nous disent pourtant le contraire :


Quelqu'un à la mairie peut-il nous dire à quoi servent ces panneaux de stationnement payant dans une rue sans du tout de place ?

Note : aussitôt la publication de cet article les 2 panneaux ont été retirés par les services municipaux. Un 3eme panneau, à l'autre bout de la rue, a en revanche été laissé ! CG

 

 

CHAUFFERIE RUE ROQUE DE FILLOL : LE NUAGE DE FUMÉE EN VIDÉO
jeudi 12 février 2004

Une Putéolienne, qui "aspire à un air plus pur", m'a envoyé cette petite vidéo du nuage de fumée noire au-dessus de la chaufferie de la Soclip, rue Roque de Fillol.
Pour tous ceux qui trouvent que l'air est un peu pollué à Puteaux !


LIRE LA VIDÉO (FORMAT AVI , 1MO)

 

 

REVUE DE PRESSE : APRÈS LA PERQUISITION DU BUREAU DE CHARLES CECCALDI AU SÉNAT
jeudi 12 février 2004

Plusieurs journaux publient ce matin des articles sur la perquisition réalisée mardi (10 février) au bureau de Charles Ceccaldi au Sénat :

- LE PARISIEN (ÉDITION DES HAUTS-DE-SEINE) :

Puteaux Le bureau du sénateur perquisitionné

UNE PERQUISITION a été menée mardi après-midi au Sénat dans le bureau du sénateur-maire UMP de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud. Cette intervention des policiers s'est déroulée sous la conduite d'un juge d'instruction de Nanterre qui enquête sur l'attribution du marché de la chaufferie de La Défense par un
syndicat que préside le maire de Puteaux. Plusieurs perquisitions ont déjà été menées depuis le mois de décembre aux différents domiciles de l'élu, ainsi que dans son bureau de la mairie et dans celui de sa première adjointe, qui n'est autre que sa propre fille.
Plusieurs documents, notamment des agendas, avaient alors été saisis. Selon «le Monde», qui révèle l'information, une perquisition au Sénat est «un événement rarissime». Charles Ceccaldi-Raynaud n'a pas encore été interrogé dans le cadre de cette information judiciaire.

- 20 MINUTES :


Lire l'article en ligne

 

 

PERQUISITION AU SÉNAT DANS LE BUREAU DE CHARLES CECCALDI (LE MONDE)
mercredi 11 février 2004

Le bureau de Charles Ceccaldi au Sénat a été perquisitionné, hier (mardi 10 février), par la juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez. Une perquisition au palais du Luxembourg est un fait rare : c'est une première depuis 10 ans. La magistrate poursuit ses investigations sur des irrégularités dans l'attribution de marchés publics. L'affaire est révélée à la une du journal LE MONDE publié cet après-midi (daté du jeudi 12 février 2004) et l'AFP et Reuters ont publié des dépêches :




"MARCHÉS PUBLICS DES HAUTS-DE-SEINE : PERQUISITION AU SÉNAT DANS LE BUREAU DE M. CECCALDI-RAYNAUD".
PUBLIÉ DANS LE JOURNAL LE MONDE DATÉ DU JEUDI 12 FÉVRIER 2004

L'initiative a provoqué un certain émoi au palais du Luxembourg : mardi 10 février, la juge du tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) Isabelle Prévost-Desprez a conduit une perquisition dans le bureau du sénateur (UMP) et maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud. Cette perquisition au Sénat - un événement rarissime - s'est déroulée en présence d'un représentant du conseil de l'ordre des avocats, M. Ceccaldi-Raynaud étant lui-même avocat.
En revanche, aucun magistrat du parquet n'était présent. Des représentants des questeurs et du président du Sénat, Christian Poncelet, ont également assisté à la perquisition, en vertu des pouvoirs de police dont dispose le président dans les locaux du Sénat.
Mme Prévost-Desprez avait prévenu la présidence du Sénat la semaine dernière de son intention de se rendre, mardi, au palais du Luxembourg. Les services de M. Poncelet s'étaient ensuite renseignés auprès de la chancellerie qui a
rapidement fait savoir que les bureaux des sénateurs ne bénéficiaient d'aucune forme d'immunité. En revanche, comme tous les parlementaires, qu'ils soient sénateurs ou députés, M. Ceccaldi-Raynaud, qui n'a pas encore été interrogé dans cette enquête portant sur des irrégularités commises lors de l'attribution de marchés publics, ne peut être l'objet d'aucune mesure coercitive (garde à vue, contrôle judiciaire...).
Isabelle Prévost-Desprez avait déjà mené, le 14 janvier, une très longue perquisition à la mairie de Puteaux. La magistrate s'était rendue dans le bureau du maire, où elle avait saisi plusieurs agendas, de même que dans le
bureau de la première adjointe, qui n'est autre que la fille de M. Ceccaldi-Raynaud, Joëlle.
Au mois de décembre 2003, la magistrate s'était rendue au domicile parisien de M. Ceccaldi-Raynaud, ainsi que dans sa résidence secondaire en Corse.
Son cabinet d'avocat, dans le 17e arrondissement de Paris, avait également été perquisitionné. Ces différentes opérations avaient alors été confirmées par le parquet de Nanterre. Pourtant, Charles Ceccaldi-Raynaud, interrogé le
17 décembre 2003 par l'Agence France-Presse, avait affirmé que ces perquisitions n'avaient pas eu lieu "à -sa- connaissance".
Cette affaire retient toute l'attention du ministère de la justice, mais aussi du ministère de l'intérieur. Car le maire (depuis 1969) de Puteaux, âgé de 78 ans, est un proche de Nicolas Sarkozy. Il l'avait remplacé à l'Assemblée nationale entre 1993 et 1995, lorsque ce dernier était ministre du budget. Et c'est Joëlle Ceccaldi-Raynaud qui siège depuis 2002 à l'Assemblée en lieu et place du ministre de l'intérieur, dont elle était la suppléante, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine, lors des dernières élections législatives.
La juge Prévost-Desprez instruit deux enquêtes susceptibles d'inquiéter le maire de Puteaux, en sa qualité de président du Syndicat de chauffage urbain de la Défense (Sicudef), qui regroupe les communes de Courbevoie, Nanterre et Puteaux. La première, ouverte mi-2002 pour "corruption" à la suite d'un rapport de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), recoupe largement la seconde, déclenchée début 2003 pour "abus de biens sociaux" et qui s'est essentiellement nourrie des déclarations d'un conseiller financier basé au Luxembourg.
Selon cet ancien analyste financier, plusieurs marchés importants passés par le Sicudef l'auraient été en contravention avec les procédures d'appel d'offres. Ils pourraient avoir donné lieu au versement d'importantes
commissions. Dans une lettre adressée début 2003 au parquet de Nanterre, ce témoin évoquait notamment le versement, en France, de "rétrocommissions" à hauteur de 100 millions de francs.
Le Sicudef gère notamment la centrale de la Défense, qui dessert le plus grand réseau de France, fournissant chauffage et climatisation à près de 90 immeubles de bureaux, 9 800 logements et une quinzaine d'écoles et de commerces, le tout réparti sur onze communes.
Fabrice Lhomme

 

- DEPECHE AFP :

Perquisition mardi au bureau de M. Ceccaldi-Raynaud au Sénat

PARIS, 11 fév (AFP) - Une perquisition a été effectuée mardi après-midi au Sénat dans le bureau de Charles Ceccaldi-Raynaud, sénateur-maire (UMP) de Puteaux (Hauts-de-Seine), a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Cette perquisition, révélée par le journal Le Monde, s'est déroulée sous la conduite d'Isabelle Prévost-Desprez, juge d'instruction à Nanterre, dans le cadre d'une information judiciaire portant sur le marché de la chaufferie de la Défense attribué par un syndicat présidé par le maire de Puteaux.
En décembre, plusieurs perquisitions, s'étaient déjà déroulées au domicile de M. Ceccaldi-Raynaud, sous le contrôle du juge Prévost-Desprez, dans le cadre de cette information judiciaire.
pb-pmg/bp/bg AFP 111210 FEV 04377

 

- DEPECHE REUTERS :

Hauts-de-Seine/Marchés-Perquisition au bureau d'un sénateur UMP

PARIS, 11 février (Reuters) - La juge Isabelle Prévost-Desprez a conduit mardi une perquisition à Paris dans le bureau du sénateur UMP Charles Ceccaldi-Raynaud, dans le cadre de l'affaire des marchés publics des Hauts-de-Seine, a-t-on appris mercredi de source judiciaire et auprès du Sénat.
Cette perquisiton au Sénat visant un proche du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy est un événement rarissime, souligne Le Monde dans son édition datée du 12 février.
La dernière perquisition au Sénat remonte à 1994, a-t-on précisé au service de presse de la haute assemblée. Elle concernait alors le sénateur du Var Maurice Arreckx.
Un représentant du conseil de l'ordre des avocats a assisté à la perquisition de mardi car Charles Ceccaldi-Raynaud est lui-même avocat. Etaient également présents des questeurs et un représentant du président du Sénat, Christian Poncelet, qui dispose de pouvoirs de police dans les locaux du Sénat.
Les sénateurs, comme les députés, ne peuvent faire l'objet d'aucune mesure coercitive mais leurs bureaux ne bénéficient d'aucune forme d'immunité.
En décembre 2003, la juge Prévost-Desprez avait déjà effectué des perquisitions au domicile parisien de Charles Ceccaldi-Raynaud ainsi que dans sa résidence secondaire en Corse, selon des sources judiciaires. Le sénateur avait cependant démenti ces opérations.
Un volet du dossier des marchés publics des Hauts-de-Seine est susceptible de concerner le maire de Puteaux, 78 ans, en sa qualité de président du syndicat de chauffage urbain.
Charles Ceccaldi-Raynauld avait remplacé Nicolas Sarkozy à l'Assemblée nationale entre 1993 et 1995, lorsque ce dernier était ministre du Budget.
Après la récente condamnation d'Alain Juppé, président de l'UMP, dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, plusieurs dossiers judiciaires menacent la majorité d'autres tempêtes médiatiques.
Outre la poursuite de l'instruction pour les Hauts-de-Seine, le parquet de Paris a requis mardi le renvoi devant le tribunal correctionnel de 47 personnes dans l'enquête sur les marchés publics du conseil régional d'Ile-de-France. Parmi elles figurent l'ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris Michel Roussin et l'ex-trésorière "officieuse" du RPR Louise-Yvonne Casetta.
GB/GK

 

 

MORTIFÈRE MENACE CECCALDISTE AU CONSEIL MUNICIPAL
mardi 10 février 2004

Nous aurons bien entendu l'occasion de revenir dans les jours prochains sur les décisions prises lors du conseil municipal d'hier soir (lundi 9 février). Mais commençons pas marquer notre indignation la plus totale. Ce conseil, comme les précédents, s'est déroulé dans des conditions intolérables : tribune du public filtrée, Putéoliens bloqués dehors, insultes et menaces lancées par les supporters du maire contre les représentants de l'opposition, élus de la majorité injurieux envers des citoyens non ceccaldistes. Une haine... que dis-je... un déchaînement incroyable... J'en ai été témoin.

Sous les insultes de quelques supporters agissant sur commande (il s'agit d'employés de la mairie, logés dans des hlm de la mairie...), j'ai pu accéder à la tribune du public, la mairie me réservant désormais une chaise sur laquelle a été très soigneusement inscrit à la peinture : "place reservée à la demande de R. Badinter" (sic)...

Alors que les conseillers socialistes de Puteaux sont toujours restés dignes, le maire a lancé en pleine séance des menaces très précises à leur encontre : "La tension a atteint un tel niveau, a déclaré Charles Ceccaldi en substance, qu'un accident pourrait arriver". "Mes supporters sont à bout". "Aurais-je longtemps la force de les retenir ?" s'est-il interroger tout haut. La menace est en effet claire et finalement du plus sombre ridicule. Prenons la comme le dernier soubressaut mécanique d'un vieux système clanique sur le déclin. Nous ne sommes plus dans les années 60/70, Monsieur ! (voir l'enquête de Marianne ci-dessous)

Christophe Grébert

 

 

VRAIE MAFIA , FRAUDE ELECTORALE, CLIENTÉLISME... UNE ANCIENNE DÉPUTÉE UDR DE PUTEAUX-NEUILLY ACCUSE DANS "MARIANNE"
mardi 10 février 2004

"Bien plus grave que l'affaire Juppé... L'autre bombe dont l'explosion menace la droite" titre cette semaine MARIANNE (N°355 - semaine du 9 au 15 février 2004). Sur 8 pages, l'hebdomadaire fait un tour d'horizon des affaires politico-judiciaires en cours, à venir et passées dans les Hauts-de-Seine. Notre ville et Charles Ceccaldi-Raynaud, notre maire, tiennent une "bonne" place dans cette enquête.



Nous en publions un extrait important : l'interview de Florence d'Harcourt, ancienne députée gaulliste de la circonscription de Puteaux/Neuilly. "A la fin des années 80, lorsque j'adressais des courriers aux électeurs de Puteaux, ces lettres me revenaient pas sacs entiers, sans avoir touché leurs destinataires. Tous ces citoyens avaient été chassés de leurs maisons lors de la construction de La Défense. Mais ils continuaient à figurer sur les listes électorales..." déclare notamment Florence d'Harcourt.

Marianne revient aussi sur les affaires récentes de la municipalité et sur le passé de notre maire :


A lire cette semaine dans MARIANNE...

 

 

LE "PALAIS DE LA MÉDIATHÈQUE" S'AFFICHE EN GRAND
mardi 10 février 2004

Des panneaux ont été installés la semaine dernière sur le site de la future médiatheque, derrière la mairie. Pour son chantier du siècle, la ville a fait les choses en grand ! Ca faisait bien longtemps qu'on n'avait pas vu des panneaux comme ça. Cela n'empêche pas le bâtiment d'être ostantatoire et prétentieux, avec ses arches qui rappellent l'architecture italienne des années 30 (image trouvée sur le net !!!!).








"PALAIS DE LA MÉDIATHÈQUE" sera gravé dans le marbre !

A LIRE OU RELIRE : "LE PALAIS DE TROP" DANS PEUT MIEUX FAIRE

 

 

CONVOCATIONS AU CONSEIL MUNICIPAL : À LA LIMITE DE LA LOI
lundi 9 février 2004

La loi dit que le maire doit faire parvenir aux conseillers la liste des questions qui seront discutées en séance du conseil au moins 5 jours ouvrés avant la tenue de celui-ci. Ce délais -déjà très court- doit permettre aux élus d'étudier les nombreux dossiers (entre 40 et 60 questions, selon les conseils).
Mais à Puteaux, la majorité municipale fait tout pour détourner cette règle. Prenons l'exemple du dernier conseil qui s'est tenu ce soir (9 février) : la mairie a posté les convocoations et les dossiers à la toute dernière limite : le mardi 3 février. Les paquets ont été envoyés, comme le montre les photos ci-dessous, depuis la Poste du Louvre, la seule poste ouverte à Paris toute la nuit (n'y a-t-il pas de poste à Puteaux ?). Ainsi, le courrier -posté le 3 février juste avant 24 heures- n'est arrivé chez les conseillers de l'opposition que le jeudi matin. Comme ces conseillers travaillent, ils ont trouvé l'avis de passage le jeudi soir et n'ont pu en réalité récupérer les dossiers que le vendredi matin, soit 3 jours seulement avant la tenue du conseil !
C'est attitude de la majorité municipale n'est-elle pas moralement petite ? Tout cela se passe à Puteaux, il faut que cela se sache...




 

 

UN DIMANCHE ORDINAIRE SUR LE MARCHÉ DE PUTEAUX : ENTRE INSULTES CECCALDISTES ET TRACT CONSTRUCTIF DE L'OPPOSITION
lundi 9 février 2004

Comme chaque dimanche, je suis allé faire mon marché sur le coup de 11H ; quelle ne fut pas ma surprise de voir autant de conseillers municipaux dans la rue Eichenberger. On aurait pu croire que le conseil municipal y préparait sa réunion de ce soir. Même la fille du maire qui n'y met jamais les pieds, et préfère d'habitude aller faire ses courses à Neuilly-sur-Seine, était présente, entourée de groupies ceccaldistes. Pourquoi étaient-ils donc tous là ?
Etaient-ils venus faire leurs commissions en groupe ? Pas vraiment, aucun d'entre eux n'avait le moindre cabas : difficile de faire ses emplettes dans ses conditions !
Etaient-ils venus soutenir les commerçants ? Pas vraiment, aucun d'entre eux n'a jugé bon d'aller les saluer ou de s'enquérir de leurs attentes. Il suffit de comparer l'état du marché aujourd'hui avec celui que l'on a connu par le passé pour se rendre compte que la défense et le développement du commerce de proximité n'est pas la priorité de la municipalité actuelle.
En fait, leur sortie dominicale était due à la présence de Robert Badinter sur le marché aux côtés des militants socialistes, à l'occasion du lancement de la campagne de Nadine Jeanne, candidate à la cantonale des 21 et 28 mars prochains.

"Il paraît qu'ils photographient les gens"

Pour l'ancien ministre de la justice de François Mitterrand et actuel sénateur des Hauts-de-Seine, ils avaient sorti le grand jeu. Toute la clique et la claque ceccaldiste était là pour "l'accueillir" et distribuer pas moins de deux feuilles A4, intitulées «Mensonges socialo-communistes» et «Bienvenue Monsieur Badinter» ; toutes deux signées par la même personne qui à force de distribuer quasiment toutes les semaines dans notre ville des milliers de tracts, payés avec ses économies, risque de se retrouver d'ici peu sur la paille à moins qu'il ne soit très riche ou qu'il ne bénéficie des largesses d'un généreux sponsor. Pourquoi les ceccaldistes de Puteaux éprouvent-ils le besoin de mettre le terme «indépendant» pour signer leus tracts ? A la lecture de ces deux pages, on peut se demander qu'elle est leur définition du mot «indépendant», je les invite à consulter au plus vite le Littré, pour leur éviter d'être la risée des Putéoliens.
Je ne sais pas si Robert Badinter a lu ce magma d'insultes ; ce qui est sûr, c'est que le clan ceccaldiste a encore perdu une occasion de faire ses courses...
Il était d'ailleurs intéressant d'écouter les conversations dans les travées du marché, on pouvait y entendre des choses comme «Il paraît qu'ils photographient les gens». Qui peut bien donc se cacher derrière ce «ils» ? Est-ce à cause de la présence sur le marché de l'adjoint qui aime bien photographier que de braves Putéoliens se permettaient une telle remarque désobligeante pour le pouvoir en place ?
Il était tout aussi intéressant d'observer le comportement des Putéoliens qui passaient à côté des élus et groupies ceccaldistes sans dire un mot, mais qui n'en pensaient pas moins.

Les Putéoliens las du clientélisme à la grand-papa

Je suis donc revenu du marché avec plusieurs tracts. Il y avait les tracts ceccaldistes avec attaques personnelles et coups bas ; comme d'habitude me direz-vous. L'imagination n'étant pas le fort de l'équipe ceccaldiste, elle se limite donc au seul domaine où elle excelle : les propos de caniveau.
Il y avait également un tract des socialistes qui contrairement aux ceccaldistes savent faire des photocopies recto-verso afin d'économiser le papier.
Aux propositions responsables, constructives et visionnaires de la candidate socialiste, les ceccaldistes répondent pas des insultes. Ils n'ont pas de programme et leur candidat reste terré chez lui, alors ils montrent leurs biscoteaux et toute leur méchanceté.
Ce qu'ils ne perçoivent pas c'est qu'ils n'impressionnent plus et que la ritournelle qu'ils nous jouent depuis trop longtemps ne fait plus recette. Les Putéoliens sont las de ce clientélisme à la grand-papa, ils en ont assez de voir leurs impôts gaspillés dans des dépenses somptuaires et ils sont outrés par les actes anti-démocratiques et attentatoires aux libertés de chaque individu.
A force de rester enfermés dans leur univers clos et de faire la sourde oreille aux demandes des Putéoliens, les ceccaldistes se sont coupés de la population et sont à des années-lumière de leurs attentes. Le réveil risque d'être rude d'ici peu pour certains.

J.

A LIRE AUSSI : "DIFFICILE DE FAIRE CAMPAGNE" DANS LE PARISIEN DE CE MATIN (9-2-2004 ÉDITION DU 92)

"DÉCIDÉMENT, rien n'est facile à Puteaux. Surtout lorsqu'il s'agit de politique. Cette fois, les tensions entre majorité et opposition ne disposant pas de leur théâtre habituel - l'hôtel de ville -, elles se sont tout simplement déplacées dans les allées du marché dominical où Nadine Jeanne, conseillère municipale d'opposition et candidate PS aux élections cantonales de mars prochain, tractait en compagnie de ses militants et du sénateur socialiste des Hauts-de-Seine, Robert Badinter. A peine la candidate arrivait-elle sur place, que les partisans du maire, Charles Ceccaldi-Raynaud, s'empressaient d'investir à leur tour les lieux... A peine Nadine Jeanne sortait-elle sa profession de foi pour la distribuer aux passants que les fidèles du premier magistrat brandissaient à leur tour leurs propres tracts..." écrit notamment le Parisien dans son édition locale.

 

 

PROCHAINE RÉUNION DU CONSEIL MUNICIPAL LE LUNDI 9 FÉVRIER À 19 HEURES
samedi 7 février 2004

Le maire a enfin convoqué le conseil municipal. La réunion aura lieu lundi prochain (9 février) à partir de 19 heures. Voici quelqu'unes des questions qui y seront abordées :

- Installation d’un nouveau conseiller, après le décès
- Résultat de l’appel d’offres ouvert relatif aux travaux de réaménagement de la voirie et à la rénovation de l’éclairage public rue Roque de Fillol
- Résultat de l’appel d’offres ouvert relatif à la réalisation du suivi animation de l’Opération d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) du “Vieux Puteaux”
- Résultat de la mission de programmation du projet de la halte culturelle sise 5 rue Gerhard
- Résultat de la mission de programmation pour l’aménagement des locaux de la police municipale
- Résultat de l’appel d’offres ouvert relatif à la location de matériel de réception
- Dossier de consultation d’entreprises relatif à la réfection des façades et au ravalement du groupe scolaire Benoit Malon (maternel et élémentaire)
- Dossier de consultation d’entreprises relatif à l’entretien des réseaux d’arrosage automatique et à la mise en place d’une gestion centralisée
- Avant projet relatif à la construction d’une fontaine rues Jean Jaurès-Pavillons
- Acte authentique en vue de l’acquisition amiable d’une parcelle de terrrain nu située 38 rue Arago et 20-22 rue Jean Jaurès
- Acte authentique en vue de l’acquisition d’un bien dans la copropriété située 18 rue Pierre Curie
- Acte authentique en vue de la cession amiable d’une propriété communale dénommée Les Estaris à ORCIERES MERLETTE
- Acte authentique en vue de l’acquisition par voie de préemption d’un bien en totalité sis 25 rue Charles Lorilleux
- Convention de mise à disposition d’un local au palais des congrès au profit de la Société Historique Artistique et Littéraire de Puteaux
- Revalorisation de l’indemnité représentative de logement des instituteurs
- Revalorisation de la rémunération des médecins intervenant dans les structures d’accueil petite enfance

 

 

REVUE DE PRESSE : LES MILITANTS PS ESPIONNÉS (LE PARISIEN)
vendredi 6 février 2004

Le Parisien, dans son édition des Hauts-de-Seine, a publié ce matin l'article ci-dessous où il est question d'espionnage des militants socialistes par un élu de la majorité municipale de Puteaux... et où il est aussi question d'une nouvelle déclaration outrancière de notre maire. Notre ville ne mérite vraiment pas tout cela...

 

 

LES BRÈVES : ROBERT BADINTER DIMANCHE A PUTEAUX !
vendredi 6 février 2004

- Ancien ministre de la justice de François Mitterrand, ancien président du Conseil Constitutionnel, sénateur socialiste des Hauts-de-Seine... Robert Badinter viendra dimanche matin (8 février) sur le marché de Puteaux. Ce sera l'occasion pour les Putéoliens de discuter avec l'un des principaux acteurs de l'abolition de la peine de mort. On pourra aussi lui demander ce qu'il pense de la situation de notre ville (voir les autres brèves ci-dessous) ou de son collègue au Sénat, Charles Ceccaldi-Raynaud !

- La mairie a une nouvelle fois refusé cette semaine d'accorder une salle à la section locale du parti socialiste pour qu'elle puisse tenir sa réunion mensuelle. Ce mépris du fonctionnement normal de la démocratie ne devrait-il pas être dénoncé par chacun d'entre nous... quelle que soit notre opinion politique !?

- Les socialistes de Puteaux ont invité l'élue Marie-Laure Meyer, mardi dernier, à parler de son livre "Qui veut tuer la démocratie ?". Ils ont trouvé une salle... à Nanterre ! En arrivant, les participant ont eu la surprise de surprendre devant l'entrée le maire-adjoint de Puteaux Gaston Garino en train de photographier tout le monde !!!!! Dans quel but ??? Sommes-nous en France ??? Gaston Garino qui s'est vanté un jour auprès de moi d'avoir été (jeune) résistant pendant la guerre fait-il honneur par ce comportement à ceux qui ont résisté comme lui et qui ne sont plus de ce monde ???

- Censure à la bibliothèque municipale... Une personne qui fréquente régulièrement la bibliothèque municipale de Puteaux me signale que l'exemplaire de l'Express a été expurgé de l'article sur notre maire. La feuille des pages 21 et 22 a été soigneusement découpée !!!! Sommes nous en France au pays des droits de l'homme et de la libérté d'expression ???

- Au fait, on ne connait toujours pas la date du prochain conseil municipal ! Un abus de plus ?

 

 

DOCUMENT : QUAND UN ADJOINT DE PUTEAUX TRAITE UN CITOYEN D'AGITÉ !
jeudi 5 février 2004

Il se passe des choses à Puteaux qu'on ne voit nulle part ailleurs. Comme par exemple, des élus municipaux qui se permettent dans leurs courriers aux citoyens d'ajouter des remarques désobligeantes. Le sentiment d'impunité est tel, que nos élus semblent voir oublié qu'ils sont mandatés par l'ensemble des électeurs de cette ville pour accomplir une mission précise et pas pour nous commander, nous juger, voire nous insulter.

Les faits sont simples : c'est l'histoire d'un couple de Putéoliens avec plusieurs jeunes enfants. Ils travaillent tous les 2. "Nous dépensons 600 euros par mois de nounou depuis 3 ans, parce que la mairie n'a pas trouvé de place en crèche (ma fille était sur liste d'attente 7 mois avant sa naissance). Ma femme et moi avons le droit d'insister un peu lorsque l'on nous dit "Non". C'est humain", témoigne Eric.

Insister ? "Oui, nous avons passé une dizaine de coups de téléphone, envoyé 5 lettres suppliantes de désespoir... puis nous avons envisagé de faire intervenir la Préfecture des Hauts de Seine au mois de novembre dernier".

Rien de bien extraordinaire en effet pour des parents désemparés.

Pourtant, cette attitude ne plait pas à Anne-Marie Amsellem, mairesse-adjointe déléguée "aux élections, aux affaires diverses et aux bâtiments et centre technique" (au passage, petite question : pourquoi c'est l'adjointe déléguée aux élections qui répond à une demande de place de crèche ????????). Dans son courrier adressé à notre couple de Putéoliens, Madame Amsellem les invite à "cesser (leur) agitation" ! Quel mépris !!!!

"L'agitation, c'est de se lever tôt, préparer sa fille, l'emmener dans les bras jusqu'à sa voiture garer loin parce qu'il n'y a pas de place de parking. L'emmener chez une nounou dans une autre commune. L'agitation, c'est d'arriver au bureau à 9 heure du matin et de se dire en ouvrant son premier dossier "P.... ! je suis déjà fatigué" m'écrit Eric.

Mesdames et Messieurs de la mairie, à défaut de pouvoir répondre à toutes les demandes de crèche, accordez au moins à ce couple -et aux autres citoyens de cette ville- un peu de respect !!!


Espérons que Léonie trouvera une place dans une école de Puteaux au mois de septembre. Nous suivrons cela attentivement...

 

 

UN TROTTOIR PLEIN D'OBSTACLES RUE VOLTAIRE
mercredi 4 février 2004

Un lecteur de MonPuteaux m'a envoyé la photo ci-dessous, accompagnée de la légende suivante : "Un dimanche matin en revenant du marché... Entre les deux roues et les poubelles, comment je fais pour passer avec mon caddie ? D."

 

 

HARCÈLEMENT : CHARLES CECCALDI ASSUME PUBLIQUEMENT
mercredi 4 février 2004

Des propos véritablement scandaleux tenus par le maire de Puteaux sont rapportés dans l'EXPRESS du 2 février (page 22). Nous publions cet article ci-dessous. Il s'agit d'une version édulcorée de ce qu'a vraiment dit Charles Ceccaldi au cours d'une cérémonie de rémise de Légion d'honneur, en présence de plusieurs élus de la majorité départementale outrés.


Le maire va-t-il accuser l'Express d'hebdomadaire socialiste ?


Ainsi, Charles Ceccaldi reconnait publiquement me harceler ! Ainsi, il reconnait avoir dépensé plus de 200.000 euros d'argent public dans l'achat d'un appartement (dans mon immeuble, juste à côté du mien) pour "y loger des voisins pénibles", comme l'écrit l'Express (en fait, le maire a été plus cru) !
Ainsi, Charles Ceccaldi assume publiquement, et avec un total sentiment d'inpunité, le fait d'avoir démandé à des employés municipaux de m'agresser !

 

 

 

MON MESSAGE DE LA ST VALENTIN DIFFUSÉ... MAIS TRONQUÉ !
mardi 3 février 2004

La ville, à l'occasion de la St Valentin, diffuse sur les panneaux lumineux de la commune des messages d'amour... Tout le monde peut laisser un message sur le site internet municipal. J'en ai publié un : "bonne journée à tous les amoureux de... la démocratie. Christophe de www.monputeaux.com". En route, l'adresse de ma page s'est perdue ! Surprenant non ?!!


 

 

LES BRÈVES DE PUTEAUX ET DU 92
lundi 2 février 2004

- ZAC DANTON : Le passage entre Courbevoie et Puteaux va enfin pouvoir être réalisé... Depuis 6 ans, le maire de Puteaux empêche la réalisation d'un accès entre le quartier Danton de Courbevoie et le parvis de La Défense. Les travaux consistant à réaliser la dalle de liaison permettant de relier la ZAC Danton au quartier de la Défense avaient été interrompus en juillet 1998 du fait de Charles Ceccaldi-Raynaud qui avait refusé l'autorisation de survol de cet ouvrage au dessus de la rue de Valmy. Une procédure de déclassement de cette voie a par la suite été engagée par le Préfet des Hauts de Seine.
Soucieux de faire aboutir ce dossier d'intérêt public et de mettre un terme à cette situation de blocage incompréhensible et préjudiciable pour les riverains et les usagers de la ZAC, le maire de Courbevoie, Jacques KOSSOWSKI, est intervenu à plusieurs reprises auprès du gouvernement qui, par décret en date du 18 décembre 2003, a enfin autorisé le déclassement de cette rue et le transfert de propriété au profit de l'Etat. Ainsi, les études nécessaires au redémarrage des travaux de cet ouvrage public vont pouvoir être lancées prochainement. Le maire de Puteaux est une fois de plus désavoué par ses "amis"...

- De la démocratie et de la vie associative à Puteaux... Marie-Laure Meyer, élue PS de Nanterre, viendra parler aux Putéoliens demain mardi de 19h à 21h, salle Jacques Decour (en face du 14 rue des rosiers, à 100 m des Bergères), de son livre "Qui veut tuer la démocratie ?". L'occasion de dialoguer aussi sur le thème "démocratie participative et vie associative". Vaste sujet dans notre ville !

- Un nouveau radar automatique à Puteaux... Il sera installé dans les mois qui viennent sur les quais de Seine.

- La patinoire à Puteaux... Vous avez peut-être remarqué cette semaine que nos rues étaient particulièrement glissantes. Et pour cause ! malgré les messages d'alerte de Météo France, les trottoirs n'ont été salés qu'au bout de 2, voire 3 jours... Pourquoi ?

- Où sont les livres à Jules Vernes ??? Mécontentement des usagers de la bibliothèque Jules Vernes qui vient de rouvrir après plus d'un an de fermeture. Les lieux sont peut-être beaux (sièges en cuir, parquet en bois, cheminée !!!)... mais la mairie a semble-t-il oublié de prévoir un budget pour acheter des livres et des CD. Le fond est particulièrement pauvre...

- Où sont les flingues ??? L'année dernière, la ville a acheté 25 revolvers Smith et Wesson pour la police municipale. Sont-ils utilisés ? Le seront-ils un jour ? La mairie est étrangement silencieuse sur toutes ces questions !

- Le conseil général du 92 nominé pour les Big Brother Awards... Les Lauréats de la 4ème édition en France des Big Brother Awards seront dévoilés mercredi 4 février à 20h au centre cuturel La Clef à Paris. Toute personne ou institution ayant porté atteinte à la vie privée, négligé de la protéger ou faisant la promotion de la surveillance individuelle ou collective, peuvent se voir primer et recevoir un "Orwell". Dans la liste des nominés de l'édition 2003, on retrouve le conseil général des Hauts de seine & Philippe Schwartz - les élus du conseil et leur "conseiller" attitré (sociétés Crayon Noir, Global E-vision), maître d'oeuvre du projet de videosurveillance aux abords des collèges du 92...

 

 

LA MÉDECINE DU TRAVAIL DÉMÉNAGE
dimanche 1er février 2004

Le bâtiment de la médecine du travail, boulevard Richard Wallace, est en cours de démolition. Le service est transféré 14/16 rue Victor Hugo. Un immeuble de "standing" (encore un) sera construit à la place.

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