DEBARQUEMENT
DE CITROUILLES
vendredi 31 octobre 2003

(photo de S.)
Halloween
à Puteaux... à voir dans l'image
du jour
JE
REVE OU LA VILLE ME PLACE SOUS SURVEILLANCE ???
vendredi 31 octobre 2003
Cette fois... certains vont me prendre pour un parano !!! Tout ce
qui suit à pourtant été discuté et décidé
par la majorité municipale. Je n'ai fait que consulter les
décisions du Conseil...
La ville a acheté un appartement... dans mon immeuble... au
même étage et voisin du mien... Elle va y installer un
employé municipal, gardien de son état. Sera-t-il chargé
de m'espionner ??? On se doute que cet homme, qui a charge de famille
(il a un enfant handicapé), n'a pas eu le choix de cette nouvelle
"affectation" dans cet appartement de fonction. Il n'a pas
non plus le choix des "missions spéciales" que lui
demanderont éventuellement le maire et sa fille, qui sont à
la fois ses employeurs et ses logeurs. La mairie avait justifié
l'achat de cet appartement en invoquant un plan départemental
d'aide au logement des plus défavorisés. Ce logement
devient maintenant un appartement de fonction de la ville ! Vous avez
dit bizarre ?
Cette situation illustre bien les méthodes de peur, de pressions
et de menaces utilisées depuis 35 ans par les Ceccaldi. Ceux
qui en ont été victimes savent que je n'exagère
pas. Je compte donc bien continuer à dénoncer ces méthodes
!
En attendant, je souhaite la bienvenue à mon nouveau voisin
et à sa famille. Je sais qu'ils sont des victimes de ce système
heureusement moribond. Ils pourront compter sur mon aide.
Christophe Grébert
LES
BREVES DE PUTEAUX
vendredi 31 octobre 2003
- UNE VILLE GRILLAGÉE,
VERROUILLÉE, CADENASÉE !!! On sait maintenant
que la majorité municipale voit des "envahisseurs totalitaires"
partout... Ce fantasme nous coûte très cher. La commune
vient de lancer un appel d'offres pour la fourniture de serrures,
de clôtures et de grillages "sur l'ensemble de la ville".
Le marché -sur 3 ans- a été fixé dans
une fourchette (très large !) de 450.000 à 1.800.000
euros !
- L'installation d'une clôture autour de la résidence
des Rosiers a été facturée 228.784 euros.
- Du
granite rose de Chine pour la rue Roque de Fillol... 819.500 euros
seront consacrés à la rénovation de la rue Roque
de Fillol, entre la rue Rousselle et la rue Jean Jaurès. La
chaussée sera refaite. Les trottoirs seront réaménagés
(avec du granite rose de Chine). Des chênes verts seront plantés.
Et un nouveau mobilier urbain sera installé, notamment 29 lanternes
"sur candélabres de style".
- Les associations sportives sous contrôle... comptable !
Le maire a décidé de faire appel à un expert
comptable "pour contrôler les comptes des associations
sportives subventionnées par la ville et s'assurer de la conformité
de chaque dépense avec l'objet de l'association."...
Et si le maire étendait cet audit -de manière sérieuse
et indépendante- à l'ensemble des comptes de la municipalité
????
-
Réouverture de la médiathèque Jules Verne.
Il suffisait de demander ! "Après de grands travaux
de rénovation, la médiathèque Jules Verne rouvrira
ses portes à Noël", annonce la municipalité.
La rénovation était grande effectivement, puisque ce
local était fermé depuis plus d'un an ! Monputeaux s'en
était étonné en septembre dernier... Vous avez
dit hasard ?
- Accident
de circulation. Un accident sérieux s'est déroulé
mercredi vers 13h30 entre 2 véhicules à l'angle des
rue Paul Lafargue et Roque De Fillol. L'un des véhicules n'a
pas respecté le feu rouge. La circulation a été
interrompue sur cette portion le temps de dégager les blessés.
Cela rappelle que 1/ ce carrefour est particulièrement dangereux,
surtout depuis qu'a été aménagé un tourne
à gauche et qu'ont été installés des feux
de signalisation 2/ la rue Paul Lafargue sert trop souvent de défouloir
pour ceux qui aiment la vitesse 3/ l'importance du trafic de transit
en milieu urbain augmente d'autant le risque d'accident.
- Puteaux
champion d'internet ! Le site de la mairie se flatte de l'attribution
d'un second @ remis par 2 ministres Claudie Haigneré et Jean-Louis
Borloo. Par contre, sur la photo illustrant l'article, on ne voit
que Monsieur le ministre et pas Madame la ministre. La mairie de Puteaux
serait-elle machiste ou ne publie t-elle de photos de femmes que lorsqu'elle
s'appelle Joëlle C. ?
LES
HABITANTS DU COTEAU NE SERONT PAS DECUS !
jeudi 30 octobre 2003
Dans
« Puteaux Infos » d'octobre (N°154, page 5), le maire
nous a expliqué qu'une réunion d'explications a permis
d'apaiser les craintes des riverains de l'îlot Montaigne où
sera construit le palais de la médiathèque. Si l'article
est si court, c'est sans doute par manque de place, car il eut été
intéressant que tous les Putéoliens aient connaissance
de ses explications.
Il conclut son bref article par « Ils ne seront pas déçus
».
C'est sûr qu'ils ne seront pas déçus ! Ils auront
devant leurs fenêtres un gros bloc de béton en lieu et
place de la vue dégagée qu'ils ont actuellement et les
appartements autour de l'îlot ne verront plus le soleil de la
journée à cause de la hauteur démesurée
de ce palais.
Un espace vert eut été plus approprié afin d'agrémenter
ce quartier résidentiel et donner une âme à un
centre ville déjà largement livré aux bétonneurs.
Il suffit de regarder le quartier Haussmannien en cours de construction
face à la mairie pour avoir une idée de l'avenir que
le maire nous réserve : toujours plus de béton et de
moins en moins d'espaces de vie.
En construisant des immeubles de plus en plus hauts, sans aménager
des lieux de vie, le maire transforme peu à peu la ville en
cité-dortoir pour riches. C'est sa conception du caractère
résidentiel, annoncé dans le PLU, qu'il veut donner
à Puteaux pour les années à venir ?
J.
LIRE
AUSSI DANS PEUT MIEUX FAIRE : "POURQUOI
VEUT-ON TRANSFORMER MA VILLE EN NEUILLY-BIS" ET "LE PALAIS
DE TROP"
REVUE
DE PRESSE : "PUTEAUX - FAIT DIVERS - UN MAIRE PAS TRES NET"
(PARIS OBS)
jeudi 30 octobre 2003
"Depuis 34 ans, Charles Ceccaldi-Raynaud règne sur
Puteaux. Sans partage et avec des méthodes musclées.
Mais, depuis 2 ans, monputeaux.com trouble sa belle ordonnance"...
C'est ainsi que commence un article sur les événements
de Puteaux publié sur 2 pleines pages dans le supplément
Ile-de-France du Nouvel Observateur (N°2034 - semaine du 30 octobre
au 5 novembre 2003).
Le Nouvel Obs raconte longuement la soirée du 17 octobre devant
l'hôtel-de-ville : "bousculades, femmes qui s'effondrent
dans la cohue, dégringolades dans l'escalier... De sa voix
aiguë et éraillée, Charles Ceccaldi-Raynaud tonne
: "Ceux qui n'ont rien à faire ici sont priés de
partir". Bilan : 2 plaintes au commissariat..."


Interrogé
sur mon interdiction du conseil municipal, le maire explique aux journalistes
de l'hebdomadaire qu'il n'a "pas envie qu'une bagarre éclate
dans les tribunes, à 8 mètres au-dessus de la salle,
et que quelqu'un passe par-dessus bord !". Est-ce cela qu'il
me réserve si j'assiste au prochain conseil municipal ?
Dans cette interview, Charles Ceccaldi laisse passer quelques infos.
Sera-t-il le candidat de l'UMP à la cantonale de mars prochain
? "J'en ai envie, je vais voir...", déclare-t-il...
Joëlle Ceccaldi prochaine mairesse de Puteaux ? "Elle
me succèdera avant la fin du mandat et ce n'est pas Grèbert
qui va lui faire peur.", conclu notre maire.
Ainsi donc Joëlle Ceccaldi obtiendra une nouvelle fonction sans
passer par les urnes... grace à papa ? Ce n'est pas votre fille
qui a toutes les raisons d'avoir peur, monsieur le maire... Ce sont
les citoyens !!!! arfff :o)))))
A
LIRE DANS LE NOUVEL OBSERVATEUR : UN
MAIRE PAS TRÈS NET
NICOLAS
SARKOZY VEUT ERADIQUER LA MAFIA EN CORSE... MAIS ASSUME LES CASSEROLES
DES CECCALDI DANS LE 92...
jeudi 30 octobre 2003
Alerté
par Pascal Buchet, le responsable du PS dans les Hauts-de-Seine, Nicolas
Sarkozy réagit au coup de force de Charles et Joëlle Ceccaldi,
lors du conseil municipal du 17 octobre. Dans une longue lettre, datée
du 22 octobre, le ministre de l'intérieur affirme, en gros,
que tout est bien à Puteaux ! Cette lettre de Nicolas Sarkozy
est dangereuse, puisqu'elle risque d'encourager les dérives
anti-démocratiques des Ceccaldistes. En cas d'accident, le
ministre ne pourra pas dire qu'il ne savait pas ou qu'il n'est pas
directement responsable.
MonPuteaux publie l'intégralité de ce courrier :

LIRE LE RECTO,
LE VERSO
DU COURRIER DE NICOLAS SARKOZY
NADINE
JEANNE CANDIDATE À LA CANTONALE DE MARS 2004
mercredi 29 octobre 2003
Le site
de la section socialiste de Puteaux annonce que Nadine Jeanne a été
désignée par les militants ("à l'unanimité")
pour être leur candidate à la cantonale de mars 2004.
Dans leur article, les socialistes expliquent que la mairie leur a
refusé une salle le soir de cette désignation.
Sur le site perso de la candidate www.nadinejeanne.com,
on apprend par ailleurs qu'une délégation de Puteaux
a été reçue vendredi dernier au conseil général
par le président Charles Pasqua, afin de lui parler des événements
du 17 octobre 2003.
Nadine
Jeanne est la 3eme candidate déclarée pour la cantonale
2004, après Annick Herbin du PC et Bruno Ligonie du FN. Charles
Ceccaldi compte bien représenter l'UMP, avec le projet d'obtenir
une vice-présidence du conseil général. En campagne
depuis la rentrée sous couvert de débats sur le PLU,
il pourrait se déclarer officiellement fin février,
à la toute dernière limite légale.
SCOOP
!!!! LA MAIRIE UTILISE DES E-MAILS
BIDONS POUR ÉCRIRE SUR MONPUTEAUX
mercredi 29 octobre 2003
C'est
à peine croyable : j'ai découvert que la mairie avait
créé plusieurs adresses e-mail bidons (chez yahoo, hotmail,
msn et caramail) avec lesquelles elle comptait publier des messages
en sa faveur sur le forum de mon site !
Malheureusement pour elles (et heureusement pour moi !), les personnes
de la municipalité qui ont tenté cette piteuse opération
de manipulation n'y connaissent rien en informatique. Elles ne savent
pas que l'anonymat n'existe pas sur le Net... et que chaque mail envoyé
est accompagné d'un certain nombre d'informations qui permettent
de remonter jusqu'à l'ordinateur d'où il est diffusé.
UN
PEU DE TECHNIQUE :
La mairie de Puteaux possède son propre réseau internet,
avec ses propres adresses que l'on appelle "IP". Les
adresses IP comprises entre 194.250.112.248 et 194.250.112.255
appartiennent à la mairie de Puteaux. Chaque ordinateur
possède sa propre adresse IP sans laquelle il ne pourrait
communiquer avec les autres ordinateurs.
Toutes ces informations sont référencées
par Internic, un organisme indépendant qui gère
l'attribution des adresses IP.
Pour la mairie de Puteaux, les références sont les
suivantes :
inetnum: 194.250.112.248 - 194.250.112.255
netname: FR-COMMUNE-DE-PUTEAUX
descr: COMMUNE DE PUTEAUX
country: FR
admin-c: JG9422-RIPE
tech-c: JG9422-RIPE
status: ASSIGNED PA
notify: addr-reg@rain.fr
mnt-by: RAIN-TRANSPAC
address: COMMUNE DE PUTEAUX
address: 131 RUE DE LA REPUBLIQUE 92800 PUTEAUX
phone: + 33 1 46 92 96 27
fax-no: + 33 1 46 92 96 28
e-mail: Webmaster@mairie-puteaux.fr |
Tous
les mails envoyés depuis la mairie de Puteaux sont donc marqués
avec une adresse IP comprise entre 194.250.112.248 et 194.250.112.255.
C'est un jeu d'enfant de les repérer ! Il suffit de jeter un
coup d'oeil dans le "code source" des mails que vous recevez.
C'est ce que j'ai fait sur certains mails pour lesquels j'avais des
doutes... Quelle ne fut pas ma surprise de constater que les quelques
courriels reçus sur mon forum et soutenant la municipalité
provenaient de la mairie !
COMMENT
LIRE LE "CODE SOURCE" D'UN MAIL :
sur Outlook Express, ouvrir le mail puis aller dans fichiers/
propriétes/ détails/ source du message. |
2
EXEMPLES DE MESSAGES "BIDONS" ENVOYÉS PAR LA MAIRIE
DE PUTEAUX
- Vendredi 24 octobre, "Valérie M." écrit
sur le forum de Monputeaux pour répondre à Isabelle
(message diffusé le 23/10 à 19:03). L'IP qui accompagne
son e-mail est : 194.250.112.253. Il s'agit donc bien d'un courriel
envoyé depuis l'Hôtel-de-ville. Que nous dit cette "Valérie
M." ? "Je ne suis pas une cliente", commence-t-elle
par préciser. Très drôle ! "Mais j'apprécie
tout ce qui est mis à ma disposition et à celle de mes
enfants. J'ai habité dans d'autres villes de la région
parisienne, notamment à Gennevilliers et je peux vous dire
que ca n'a rien à voir avec Puteaux. La qualité de Puteaux
est (sans aucune comparaison) meilleure". Il y a comme un
certain racisme social qui se dégage de ces propos. "Votre
commentaire sur les éditos du maire me fait penser que vous
n'êtes pas la petite oie blanche que vous prétendez être",
termine "Valérie M." à l'adresse d'Isabelle
qui avait osé se moquer des poémes de notre maire adoré.
- Le même jour, vendredi 24 octobre, je reçois un message
d'une certaine "Jeanne V.". L'adresse IP de cet e-mail
est 194.250.112.253. C'est aussi un message envoyé depuis la
mairie de Puteaux. Que dit-elle : "Je suis la présidente
de l'association "Femmes en avant". J'avais protesté,
au nom de l'association que j'étais en train de créer,
contre ce David qui s'est longuement répandu sur votre site
sur son geste violent contre une femme. Toujours est-il que l'histoire
n'était pas inventée comme il tente (et vous aussi visiblement
Mr Grebert) de le faire croire puisqu'il a eu un rappel à la
loi et une amende pour ce geste.". Surprise ! l'association
"femmes en avant" -dont on avait pu lire un message sur
le site municipal dans la rubrique AGORA (le message y est encore.
il est signé M.V. !) est donc une création de la mairie
! Dans le message qu'elle m'envoie "Jeanne V." réaffirme
qu'un militant Vert a agressé une femme pendant un conseil
municipal. C'est totalement faux. La femme qui affirme avoir été
agressée est une chef de service de la mairie. Sa plainte a
été déclarée sans suite. Il n'y a donc
jamais eu ni amende, ni condamnation. Le militant Vert a été
victime d'un véritable guet apens !
(LES ORIGINAUX DE CES E-MAILS "MUNICIPAUX" AVEC LEURS
CODES SOURCES LES AUTHENTIFIANT SONT A LA DISPOSITION DE TOUTE AUTORITÉ
QUI VOUDRA LES CONSULTER)
Je vous
rappelle qu'un filtre a été installé à
la mairie pour bloquer l'accès à mon site. Ce n'est
donc pas n'importe quel employé de mairie (à qui on
interdit la consultation de Monputeaux.com) qui m'a envoyé
ces messages. Il ne peut s'agir que d'un responsable important (un
élu peut-être ?).
Que penser de cette nouvelle "affaire" putéolienne
? Que la majorité ceccaldiste a encore manqué une occasion
de ne pas paraître complètement ridicule ! C'est franchement
triste de voir une municipalité se préter à cette
lamentable opération. Cela montre aussi que le clan ceccaldiste
ne reculera devant aucune manipulation !
Christophe Grébert
L'EFFET
BOOMERANG DES TRACTS CECCALDISTES
mardi 28 octobre 2003
La semaine dernière, le maire a fait distribuer par les employés
municipaux un tract d'une violence inouï, signé par Pascal
Caumont, conseiller municipal UMP.
Quand on sait que cet élu préside l'une des commissions
du conseil des jeunes, les parents de ces enfants de CM2 sont en droit
de se demander quel genre d'instruction civique il va leur inculquer.
Beaucoup de Putéoliens ont été choqués
par les termes utilisés dans ce tract.
Les lecteurs de MonPuteaux connaissaient le contexte ; par contre,
les autres Putéoliens ayant pour seule lecture « Puteaux
Infos » sont tombés des nues et ne comprenaient rien
à ce qui avait bien pu se passer, ils ont donc interrogé
leur entourage, les commerçants pour tenter d'en savoir plus
sur ces hordes de voyous qui auraient envahi la ville et qui la mettraient
à feu et à sang ; en fin de compte, ils ont ainsi pu
en apprendre de belles sur les turpitudes de notre municipalité
qui n'est pas aussi exemplaire que les propos policés des revues
municipales le laissent croire.
En utilisant des termes haineux, il incite les Putéoliens à
se poser des questions, à vouloir des réponses et à
se faire une opinion.
Notre maire serait-il en train de perdre la main ?
Alors qu'il a su la jouer fine pendant des années, il semble
incapable de maîtriser ses nerfs et une situation qui lui échappe.
Au lieu de jouer en sa faveur, son tract, tel un boomerang, se retourne
contre lui.
Cette attitude désespère ses fidèles, trop timorés
pour lui dire ses quatre vérités et qui se demandent
chaque jour avec angoisse où il va les mener.
Il a débuté sa carrière dans une mairie socialiste,
va t-il la terminer en la rendant sur un plateau doré à
la gauche ?
J.
DEBUT
DES TRAVAUX DE LA PISCINE
lundi 27 octobre 2003
Après des années et des années d'attente, le
chantier de la nouvelle piscine de l'île a enfin commencé.
Il ne s'agit pour l'instant que de travaux de terrassement. Et il
faudra attendre 2005/2006 pour pouvoir barboter à nouveau dans
les 2 bassins. Car, il y en aura 2 : une piscine couverte et une piscine
extérieure... comme le montre ci-dessous la photo du projet
enfin rendue publique par la mairie !

On se
demande pourquoi la municipalité n'a jamais présenté
de maquette de ce "palais des sports aux deux piscines"
à la population. Il faut attendre le début des travaux
pour savoir ce qui sera construit ! Le projet est pourtant très
important : il coûtera à la ville 25,5 millions d'euros
!

Le chantier de la piscine, lundi matin. les engins de chantier creusent
le "trou"...
POLICE
MUNICIPALE : UN CHEF DE PLUS OU DE MOINS
dimanche 26 octobre 2003
Il y a réel problème d'encadrement au sein de notre
police municipale. En quatre ans, 5 responsables s'y sont succédés
:
Il y a eu Monsieur DRUELLE, directeur parti en retraite.
Il y a eu Monsieur BRIDOUX, Chef de Police, mis au placard et parti.
Il y a eu Monsieur HUBERT, Chef de police, remercié et parti.
Il y a eu Monsieur BOULANGER, remercié sans ménagement.
Et maintenant, il y a Monsieur DAUCHY, le seul a avoir accédé
à la catégorie B du cadre d'emploi. Arrivé de
la commune de Neuilly, considéré par certains ceccaldistes
paranos comme une taupe, il a été prié de retraverser
la Seine....
A qui le tour ? Déjà un nom circule...
DISTRIBUTION
DOMINICALE DE L'UMP LOCALE
dimanche 26 octobre 2003
Des "militants" ceccaldistes (employés municipaux
?) ont distribué ce matin sur le marché un tract signé
(au feutre) "UMP"... dont le texte restera certainement
dans les annales comme le degré zéro de la communication
politique !
"Sous les réserves d'usage le PS a infligé un
désaveu au commando des envahisseurs forcenés venus
de tout le département. L'un d'eux, petit journaliste à
Puteaux, faisait chaque jour l'éloge de Pasqua sur la radio
départementale. Aujourd'hui il fait l'éloge de la gauche
folle."

Que ceux qui comprennent quelque chose à ce tract m'écrivent
d'urgence !!! :o)))
La manière parfaitement suicidaire dont se ridiculise la majorité
municipale me laisse personnellement pantois !
CG
LA
SECURITE VUE PAR LA MUNICIPALITÉ : ERREURS, OMISSIONS, APPROXIMATIONS,
MENSONGES
samedi 25 octobre 2003
PM = police municipale
PN = police municipale
OPJ = officier de police judiciaire
SMS = service municipal de surveillance
Dans
le dossier consacré à la sécurité publié
dans le "Puteaux infos" d'octobre, la mairie montre encore
une fois la haute considération qu'il a de la police nationale
en la plaçant en troisième position comme acteur de
la sécurité dans SA ville.
Il a certainement oublié qu'il a signé, conjointement
avec le préfet, deux conventions de coordination (Puteaux et
Défense) qui officialisent l'existence de sa PM, déterminent
ses missions et la subordonne aux patrons de ces deux circonscriptions
(pas de convention = pas de PM).
Pourquoi ne parle-t-on pas de la PN de la Défense ?
Les agents de la PM, après avoir recu les agréements
du préfet et du procureur, sont concidérés comme
des agents de police judiciaire adjoint... et de ce fait sont directement
subordonnés aux commissaires dans l'excercise de leurs missions
sur la voie publique.
Le maire, même en rappellant qu'il est "officier de police
judiciaire" n'a aucune prérogative sur les procés
verbaux que les PM établissent. Il n'a aucun droit légal
de regard, ni de décider de leur transmission à l'autorité
judiciaire. En le faisant il se met hors la loi. Si les Pm acceptent
cette situation c'est qu'ils y trouvent leur compte...
Par deux fois, il est fait référence à la Gendarmerie.
Aurait-on oublié que puteaux est en zone police et que la gendarmerie
n'intervient sur le territoire de la commune que ponctuellement pour
certaines enquêtes.
Plutôt que d'écrire que les 26 PM travaillent en 3 brigades,
il aurait été plus intéressant de nous communiquer
le taux d'encadrement, le nombre de stagiaires et l'ancienneté
moyenne de cet effectif.
En aucun cas, il est fait appel directement au SAMU. Les pompiers
sont toujours les premiers à intervenir.
La surveillance des bureaux "privés" ne rentre pas
dans les prérogatives de la PM, sauf dégats contatés
ou sur réquisition de la PN.
Pas de commentaire sur le pourcentage des interventions, sauf que
les 56% manquant doivent correspondre aux Procés Verbaux qui
n'ont pu être censurés par l'autorité municipale.
Un radar de prévention ? Un radar c'est un radar. On peut faire
de prévention ou de la répression. Il se trouve donc
qualifié par son mode d'utilisation. A la différence
que pour faire de la répression son utilisation par la PM est
subordonnée à un OPJ donc à la PN. Dans ce cas,
le maire ne domine pas l'emploi de Son radar. Pourquoi avoir retiré
ce radar à la PN qui l'utilisait régulièrement
sur les voies "rapides" de la commune et contribuait à
leur sécurisation ?
Peut-on demander au rédacteur de définir "des moyens
de légitime défense" ?
Le jour où la photographe de la mairie a fait les photos la
brigade devait être reduite à quatre agents car on voit
toujours les mêmes.
Le SMS : ce service n'a aucune structure légale. Le métier
d'agent de surveillance n'exsite pas au catalogue des professions
des collectivités territoriale. C'est pourquoi les agents qui
le composent sont recrutés comme AGENT D'ENTRETIEN sous contrats.
Ils n'ont aucune prérogative pour la surveillance de la voie
publique, ormis les agents agrémentés pour le stationnement
et uniquement pour cette mission. Toutefois ces agents sont autant
d'yeux qui sont à meme d'informer les polices des problèmes
rencontrés sur la ville. Ils n'ont aucun pouvoir d'intervention
et ne peuvent agir que comme citoyen. Ils peuvent etre appellés
a aider les PM pour sécuriser une zone ou un accident. D'ailleurs
leur utilisation ou leur participation à la sécurité
publique peut être remise en question en cas de problème
majeur. Leur compétence se borne à la surveillance des
biens communaux. Ils ne peuvent en aucun cas réprimer un manquement
à un arrêté municipal et doivent faire appel aux
forces de police pour cela.
En totalisant la répartition des effectifs on arrive à
68 pour 56 annoncés !
Pourquoi voit-on une voiture en photo alors que les moyens annoncés
ne font mention que de 2 roues ?
Il est plus facile de recruter des contractuels, mués pour
cause alimentaire que des PM plus difficiles à museler.
Pourquoi ce dossier occulte complétement la participation journalière
d'une société de gardiennage à la sécurisation
des cités HLM : Lorilleux, Cartaux, Rosiers. Pourtant le coût
financier n'est pas négligeable.
C'est nouveau la PN collabore avec la PM. Tous les textes disent le
contraire.
A moins que la technique ait changé, les vidéos des
escalators et Monges ne sont visualisés qu'en cas de probleme
technique. Ils ont en revanche oublié le passage Félix
PYAT qui est la seule vidéo opérationnelle.
La videosurveillance à Puteaux, c'est l'arlésienne.
On nous annonce une troisième étude en 2003... mais
on nous dit pas le coût global des deux premières qui
n'ont pas abouties certainement pas nanque de volonté politique
et de compétence municipale.
"ON
DIRAIT CESAR !" - LE DISCOURS DU MAIRE DU 17 OCTOBRE 2003
vendredi 24 octobre 2003
Le site www.puteaux92.com
diffuse le son d'une partie du discours qu'a prononcé le maire
le soir du 17 octobre 2003, avant de lacher ses gros bras sur les
citoyens et élus venus assister pacifiquement au conseil municipal.
"On dirait César ! ", commente quelqu'un dans la
foule. Un document à la fois amusant et triste, car les pratiques
d'un autre siècle de Charles Ceccaldi font beaucoup de mal
à la politique...
ECOUTEZ
CE SON (C'EST UN FICHIER WAV QUI FAIT ENVIRON 1 MO)
"Nous
vous avons laissé pénétrer (dans la mairie) car
nous sommes des démocrates" ose dire le maire ! C'est
fort de café ! C'est un commissaire de police qui -forçant
le barrage des gros bras municipaux- m'a permis d'atteindre le hall
de l'hôtel de ville, d'où je serai ejecté manu
militari aussitôt après la fin du discours du maire !
Comprenez-vous
comme moi qu'à un moment Charles Ceccaldi lance"A mort
les totalitaires !" ? Comme il venait de dire juste avant
que j'étais un totalitaire... n'est ce pas là
une menace de mort à mon encontre prononcée par mon
maire ????
LES
BREVES DE PUTEAUX
vendredi 24 octobre 2003
- Une tour Eiffel à Puteaux ?
Véridique ! La ville a bien failli commander une tour métallique
de 30 mètres de haut à la société Eiffel.
La tour, en fait une sorte de flêche lumineuse ("un phare
du futur" dixit le maire), devait être construite à
côté de la vieille église ! Le projet aurait coûté
au moins 500.000 euros ! Finalement, c'était tellement moche...
que le maire a décidé de renoncer au monumental "signal",
au motif qu'il était "trop futuriste"... On a eu
chaud !
Comment la mairie a-t-elle pu envisager de construire une telle tour
au pied d'un monument classé (la vieille église) pour
reconnaître ensuite que ce projet "contreviendrait aux
exigences des architectes des bâtiments de France"
! Nous sommes dans la 5eme dimension !
La municipalité a payé des frais d'études pour
ce projet que l'on savait d'avance irréalisable. Le montant
de ces frais inutiles n'a pas été communiqué.
La mairie n'a pas communiqué non plus sur ce projet. En aurait-elle
honte ?
- Un
guide en or. Autre dépense énorme : la mairie a
demandé à un avocat de réaliser spécialement
pour ses services un "guide des procédures de commande
publique". L'avocat a facturé ses services 15.548 euros
(plus de 100.000 FF) !!!!
- Elections dans les écoles. Les 17 et 18 octobre se
sont déroulées les élections des représentants
des parents d'élèves. A Puteaux, la PEEP domine avec
83 élus, contre 10 élus pour la FCPE... et 49 pour les
autres listes.
- Juge
de proximité attend plaignants. La première audience
d'un juge de proximité, qui devait avoir lieu jeudi matin à
Puteaux, n'a finalement pas eu lieu, faute de contrevenant ! Ce premier
dossier, signale l'AFP, concernait une affaire de coups et blessures
entre concubin et concubine, mais l'intéressé ne s'est
pas présenté au tribunal. Le juge Alain Laporte, un
magistrat à la retraite, également ancien avocat reviendra
début novembre au tribunal de Puteaux, pour une audience au
civil qui devrait traiter une dizaine d'affaires dont des pantalons
égarés au pressing et le non remboursement de caution.
- Bientôt 2 radars automatiques à Puteaux. Ils
seront installés sur l'A14.
- Le
nouveau club de rugby hors-jeu. Le Comité Départemental
du 92 de la FFR a rejeté (comme c'est son droit) la demande
de création d'un nouveau club de rugby version ceccaldienne.
Par ailleurs, devant le nombre insuffisants des inscriptions, des
non-Puteoliens sont de nouveaux admis ! Et dire que c'est ce qui avait
été reproché à l'ancien club et déclenché
sa suppression par décision du... maire ! R.
- La
boîte aux lettres du 21eme siècle. La Poste a installé
une nouvelle boîte devant la mairie de Puteaux :

- La
France en photos. Edouard Roubat expose ses photographies au Palais
de la culture... des images de "La France" à voir
jusqu'au 31 octobre. Entrée libre...
APRES
LE COUP DE FORCE DU MAIRE : SILENCE ASSOURDISSANT À DROITE
mercredi 22 octobre 2003
Alors que les messages de soutien à MonPuteaux.com et les déclarations
publiques condamnant Charles Ceccaldi se multiplient à gauche
jusqu'au plus haut niveau... étrangement à droite c'est
le silence radio : personne à l'UMP et aucun élu de
droite dans le 92 (même pas Balkany !) pour soutenir le maire
de Puteaux et sa fille. Ces derniers ont pourtant été
qualifiés d'anti-démocrates ! Or, il n'y a aucun sénateur
pour défendre un vieux collègue, ni un seul député
pour venir en aide à la jeune suppléante du ministre
phare du gouvernement !
Ce silence assourdissant est révélateur. Il montre combien
les Ceccaldi sont isolés et ne règnent désormais
plus que sur leurs seules terres putéoliennes. Charles et Joëlle
ne peuvent plus compter que sur ceux qui, à Puteaux, acceptent
encore leur domination. Mais combien de temps encore ce réseau
clanique et clientéliste vieillissant tiendra-t-il ?
Par la propre volonté du maire, la sociologie de Puteaux a
bien changé depuis 10 ou 20 ans. Et de nombreux électeurs
de droite, vivant dans les nouveaux immeubles de standing constuits
sous le Ceccaldisme, ne se reconnaissent plus du tout dans cette UMPuteaux
là !
Il n'y a qu'à lire le tract de "l'UMP Puteaux" diffusé
hier et aujourd'hui dans nos boites aux lettres par des employés
municipaux (pendant leurs heures de travail, donc avec nos impôts
!), pour réaliser combien le ceccaldisme est moribond. Politiquement,
il n'existait déjà plus depuis longtemps.
LA
MAIRIE FAIT DIFFUSER PAR DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX UN TRACT
DE "L'UMP PUTEAUX"
"Un commando conduit par des socialio-communistes venus
d'ailleurs tente en vain un coup de force contre la mairie",
signe le conseiller municipal ceccaldiste Pascal Caumont
Je vous laisse juge : RECTO
- VERSO

Dans ce
tract, la municipalité affirme encore une fois que j'ai
tenté de "casser la porte d'accès réservée
aux handicapés" de l'Hôtel-de-ville. Tout
cela est absurde et totalement faux. Si j'avais tenté
de casser quoi que ce soit, la mairie se serait fait un plaisir
de me poursuivre. Or, rien. Bien entendu, puisque c'est un mensonge.
J'ai donc l'intention de porter plainte auprès du procureur
de la République pour diffamation.
Christophe Grébert
|
LES
EVENEMENTS DE PUTEAUX ÉVOQUÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE
NANTERRE
mercredi 22 octobre 2003
Le conseil municipal de Nanterre s'est réuni mardi 21 octobre.
Au cours de la séance, Patrice Marchal , conseiller municipal
socialiste, a fait la déclaration suivante devant ses collègues
:
"Cher(e) collègue,
Les élus socialistes de Nanterre sont indignés et sous
le choc. La ville de Puteaux ne semble plus être en République.
Les droits élémentaires du citoyen y sont régulièrement
bafoués : un habitant de cette commune est empêché
systématiquement d'assister au Conseil municipal. Vendredi
dernier, une étape supplémentaire a été
franchie puisque des élus et des citoyens qui venaient assister
pacifiquement au conseil municipal ont été empêchés
d'entrer dans la mairie, avant même le début de la séance,
celle-ci étant « gardée » par des dizaines
de personnes violentes aux ordres du maire. Comme vous le savez la
liberté d'expression, de réunion et de circulation sont
des droits civiques fondamentaux. A Puteaux, ces droits élémentaires
sont bafoués par ceux-là même qui sont en charge
de les faire respecter.
Depuis plus d'un an, Christophe Grébert, journaliste et militant
politique, est empêché de participer aux conseils municipaux
de Puteaux par la force. Dès qu'il se présente à
la mairie pour assister à un conseil municipal, comme il est
de droit pour tout citoyen, il est immédiatement saisi par
le personnel communal et expulsé violemment. Cette interdiction
a depuis peu été élargie à d'autres réunions
municipales. Son crime, il a ouvert un site Internet où il
publie ses opinions et celles de ses concitoyens sur la politique
menée par le sénateur-maire Charles Céccaldi-Raynault.
Monsieur le sénateur-maire justifie cette interdiction par
le fait qu'il ne serait pas en mesure d'assurer la sécurité
du citoyen Grébert dans la salle du conseil municipal. A cause
de ses opinions et pour le protéger, il le fait expulser systématiquement
de la mairie !!!
Ces explications, pas plus que l'usage de la force contre des citoyens
et des élus sous l'autorité du maire ne sont acceptables.
Vendredi soir 17 octobre, des élus et des militants ont constaté
et ont été victimes des violences dirigées contre
Christophe Grébert. Devant les caméras de télévision
et les journalistes de la presse écrite, le maire de Fontenay-aux-Roses,
premier secrétaire du parti socialiste, Pascal Buchet, Francine
Bavay Vice-présidente du conseil régional (Verts), Maurice
Lobry (PS) conseiller régional, Gabriel Massou (PCF) conseiller
régional, et les nombreux militants et élus présents
qui accompagnaient Christophe Grébert, ont été
molestés par le personnel communal à l'entrée
de la mairie. Dans
le même temps, par la sonorisation extérieure, Charles
Céccaldi, micro à la main, exhortait ses employés
à utiliser la force je cite : « dehors les hordes d'envahisseurs
socialos-communistes, vive l'UMP ».
Madame la Députée-maire, cher(e) collègue, ces
événements graves démontrent que des dérives
inacceptables sont à l'oeuvre dans cette commune voisine. Si
des représentants élus font subir aux citoyens et aux
élus des violences illégitimes, c'est notre pacte républicain
qui est rompu.
Comment s'étonner ensuite des violences contre les élus
si les institutions chargées de faire respecter la loi s'en
prenne physiquement aux citoyens, donnant là un exemple lamentable
?
Pour ma part, je siège sous la présidence de monsieur
Charles Céccaldi-Raynault au SICUDEF, syndicat de chauffage
de la Défense. Tant que le citoyen Grébert n'aura pas
la possibilité d'exercer l'intégralité de ses
droits civiques et que l 'état de droit ne sera pas redevenu
la règle de vie commune à Puteaux, je refuserai de participer
aux réunions d'une institution présidée par l'individu
responsable de cette situation.
Je demande à chacun de mesurer la gravité de ce qui
s'est passé et j'interpelle publiquement les pouvoirs publics
et la justice. Vous n'êtes pas sans savoir que ces incidents
se sont déroulés dans la circonscription du ministre
de l'Intérieur.
Madame la Députée-maire, en tant que parlementaire,
vous ne pouvez pas non plus rester insensible à ces événements.
Nous prenons nos responsabilités et espérons que chacun
prendra les siennes. C'est pourquoi je demande à tous les groupes
politiques de marquer publiquement leur réprobation à
l'encontre de ces agissements".
COUP
DE FORCE DU MAIRE : RÉACTIONS DES COMMUNISTES DES HAUTS-DE-SEINE
mardi 21 octobre 2003
>ANNIE MANDOIS, conseillère municipale communiste de
Levallois-Perret, était présente vendredi soir devant
l'hôtel-de-ville de Puteaux. Elle témoigne de ce qu'elle
a vu dans un communiqué diffusé à la Presse :
" ASSEZ DU TOTALITARISME DE CECCALDI-RAYNAUD !
J'étais à Puteaux, Hauts-de-Seine, Ile de France, France,
ce 17 octobre 2003. Pourtant, je me suis demandée en quel pays
et à quelle époque nous étions !
Comment des élus, Maire ( M. Ceccaldi- Raynaud ), Députée
( Mme Ceccaldi, fille du Maire et suppléante en 1997 de M.
Sarkozy, aujourd'hui ministre de l'Intérieur), pouvaient ainsi
en toute impunité, et en utilisant la violence physique, bafouer
les lois de la République et la démocratie !
Tout cela pour empêcher un citoyen putéolien, Christophe
Grébert, d'assister au conseil municipal dont il est interdit
de séjour depuis plusieurs mois.
Son délit : avoir créé un site sur lequel montrant
son intérêt pour sa ville, il donne des informations
et dit ses désaccords avec la politique municipale.
Un vrai crime de lèse-majesté pour M. Ceccaldi-Raynaud
et sa fille!
Vendredi, des habitants de Puteaux et des élus PC, PS, Verts
du département sont venus lui apporter leur soutien à
l'occasion de la réunion d'un conseil municipal, où
il entendait se rendre malgré l'interdiction.
Deux rangées de " gros bras", prêts à
tout, barraient la porte d'entrée et ont poussé avec
violence, les élus de gauche, dont la conseillère municipale
PS de Puteaux, citoyens putéoliens considérés
comme des intrus dans leur propre mairie, et journalistes.
Comment le Ministre de l'Intérieur peut-il tolérer que
de tels faits se produisent dans sa circonscription, dans son département
?
Nous ne pouvons pas laisser faire. La démocratie est en danger.
Mrs Balkany à Levallois-Perret, Ceccaldi-Raynaud à Puteaux,
Pémezec au Plessis-Robinson, Aeschlimann à Asnières,
etc..la liste est longue des comportements anti- démocratiques
des élus de droite dans ce département.
Non, les Hauts-de-Seine ne sont pas un " fief " à
part. Ces élu(e)s ne peuvent pas tout se permettre.
Ils ne sont pas au-dessus des lois de la République. En les
bafouant, ils bafouent tous les citoyens
Elus, leur premier devoir, est, pour eux-mêmes, de les respecter.
Nous ne nous laisserons pas intimider, sinon vers quel totalitarisme
allons-nous?
Démocrates, républicains, élus et citoyens, nous
avons une responsabilité particulière.
Je lance un appel à tous les signataires de " L'appel
contre le populisme", qui m'ont apporté leur soutien dans
mon action contre P.Balkany, pour qu'ensemble nous élargissions
la riposte.
Je propose, pour l'immédiat, de faire fonctionner le réseau
d'alerte créé sur le site de la fédération
du PCF, pour révéler tous les faits, et j'appelle les
signataires à aller vers des actes de solidarité multiples,
à envisager les différentes formes d'actions que pourrait
prendre notre détermination à faire reculer de tels
comportements et faire avancer la démocratie dans les Hauts-de-Seine.
"
>Roland
Muzeau, Sénateur des Hauts-de-Seine, fait une déclaration
et écrit au Ministre de l'Intérieur :
"Gennevilliers,
le lundi 20 octobre 2003
Scandaleux : M. Ceccaldi-Raynaud opère le tri sélectif entre
citoyens !
Interdire laccès à une séance publique
du Conseil municipal : ça nexiste pas ! A Puteaux,
si ! Un citoyen de Puteaux, dont le seul « crime »
est de montrer son intérêt à la vie locale, de
créer un site Internet sur sa Ville, qui donne des informations,
des points de vue, des critiques, est, depuis un an, interdit daccès
en Mairie pour suivre ce qui se dit pendant les séances du
Conseil municipal. Vendredi dernier, il se fait accompagner délus
de gauche du département. Même motif, même punition :
les gros bras du sénateur-maire UMP sont là pour les
refouler, sous le prétexte que la salle a déjà
été remplie depuis 2 heures ! Cest incroyable,
et inadmissible ! On aurait pu croire ces pratiques dictatoriales
révolues ! Mais monsieur Ceccaldi-Raynaud confirme, une
fois de plus, quil fait fi de toute pratique républicaine
usuelle. Il ignore avec mépris, laspiration la plus élémentaire
de citoyens à participer à la vie sociale et démocratique
de leur ville et de leur pays. Je formule le vu que cette exigence
citoyenne devienne majoritaire. Jadresse mon soutien solidaire
aux citoyens de Puteaux confrontés aux diktats dun potentat
local. Je proteste immédiatement auprès du ministre
de lintérieur".
"Gennevilliers,
le lundi 20 octobre 2003
Monsieur
Nicolas SARKOZY
Ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure
et des libertés locales Monsieur le Ministre,
Je tiens à vous faire part de ma surprise et de mon indignation,
suite aux évènements survenus le vendredi 17 octobre
dernier en Mairie de Puteaux.
Tout dabord interdire laccès aux séances
du Conseil municipal, en principe publiques, à un citoyen de
la Ville, sous prétexte quil a osé émettre
des critiques envers laction de son sénateur-maire est
dangereux et scandaleux.
Cette situation de fait ne doit pas nous étonner : vous
connaissez comme moi les tendances autoritaires de monsieur Ceccaldi-Raynaud,
et sa propension à faire le tri entre ses administrés.
Rappelons-nous le 20 août 1996, et laffaire du transfert
sur Gennevilliers, demployés communaux de Puteaux, tous
dorigine africaine.
Ces tendances étant bien connues, jestime quil
vous incombe, au regard des déclarations publiques faites sur
lEtat de droit, danticiper de tels manquements, et dintervenir
dans votre circonscription, auprès de votre collègue
de parti, et suppléant, pour faire respecter lordre républicain.
La Commune de Puteaux ne peut devenir une zone de non-droit livrée
aux mains partisanes dun clan.
En effet, non seulement ce citoyen, monsieur Christophe Grébert,
a été refoulé manu militari par des sbires de
monsieur le sénateur-maire, non seulement différents
élus de gauche et verts du département nont pu
entrer dans la salle du conseil « préparée »
pour les empêcher dassister à la séance,
mais monsieur le Commissaire de police de Puteaux sest vu également
interdire laccès de la Mairie.
Je souhaiterais donc que vous usiez de votre autorité pour
diligenter une enquête préalable aux mesures à
prendre, de façon à ce que la vie démocratique
et citoyenne puisse être garantie dans cette Commune qui doit
être rendue à la Liberté.
Dans lattente dune réponse que jespère
favorable,
Je vous prie dagréer, Monsieur le Ministre
Roland
MUZEAU"
ETAT
DE NON DROIT DANS LA CIRCONSCRIPTION DE NICOLAS SARKOZY
lundi 20 octobre 2003
L'article L2121-18 du code général des collectivités
territoriales précise "les séances des conseils
municipaux sont publiques". La salle des séances doit
être accessible à toute personne, sans restriction.
A Puteaux, cet article est bafoué depuis plus d'un an par le
maire qui l'assume au grand jour.
Depuis plusieurs mois, cette atteinte aux lois fondamentales de la
République a été portée à la connaissance
du commissariat de police de Puteaux, du préfet des Hauts de
Seine et du ministre de l'Intérieur. Journaux, radios et télévisions
en ont parlé. Mais à ce jour, aucune autorité
n'a rien fait pour que la loi s'applique à Puteaux comme dans
n'importe quelle autre commune de France.
Fort d'un soutien implicite ou explicite, le maire ne fait plus dans
la dentelle et n'hésite pas à muscler ses méthodes.
Il a commencé par interdire l'accès des tribunes aux
sympathisants de l'opposition en les remplissant plus de deux heures
à l'avance avec des employés municipaux et des sympathisants
de l'UMP, du même coup les simples citoyens ne peuvent plus
y accéder.
Puis, le maire a jugé que la présence de sympathisants
de l'opposition dans les couloirs de la mairie, c'était encore
trop. Il a donc décidé de leur interdire d'entrer dans
la mairie.
Après un premier essai lors de la réunion du PLU, il
a décidé de franchir une nouvelle étape, celle
des violences physiques, mise en oeuvre vendredi soir devant les caméras
de la télévision publique, les journalistes et de nombreux
putéoliens abasourdis face à un tel déferlement
de violence que rien de saurait justifier.

un Ceccaldiste donne un coup de pied dans la direction du cameraman
de France 3
Alors que le ministre de l'Intérieur s'est donné pour
mission d'éradiquer les zones de non droit sur l'ensemble du
territoire, combien de temps acceptera t'il que dans sa propre circonscription
les règles les plus élémentaires de l'Etat Républicain
soient bafouées au grand jour par un maire, sénateur
de la République ?
Attendra t'il quil y ait mort d'homme pour prendre les mesures
qui s'imposent et qu'il a déjà mises en oeuvre dans
d'autres communes de France ?
A force de tergiverser ou de laisser faire, l'image de l'homme public
qui s'est engagé à rétablir l'autorité
de l'Etat, en pâtira-t-il au point d'hypothéquer ses
chances d'accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat ?
J.
DE
QUOI LES CECCALDI ONT PEUR ?
lundi 20 octobre 2003
Charles et Joëlle Ceccaldi, le père et la fille, tous
deux parlementaires, peuvent constater dans les tribunes de l'Assemblée
et du Sénat la présence de spectateurs de tous bords,
sympathisants des différents partis ou simples citoyens. Il
en est ainsi depuis que la République est notre.
Dans toutes les communes de France, les séances du conseil
municipal sont publiques sauf à Puteaux où le maire
remplit les tribunes avec des employés municipaux et des sympathisants
de l'UMP et interdit l'entrée de la mairie aux sympathisants
de l'opposition. Pourquoi ?
Pourquoi auraient-ils peur de quelques militants de gauche alors qu'ils
sont réélus depuis des années avec des scores
très confortables ?
Auraient-ils des choses à cacher ?
Souvenons-nous des révélations sur les mandatures Chirac-Tibéri
suite à l'arrivée de la gauche en 2001 à la mairie
de Paris : emplois fictifs ou de complaisance, logements pour la famille
ou les amis, frais de bouche, voyages, pleins d'essence pour les véhicules
personnels aux pompes municipales, etc...
Alors que le budget de la ville de Paris est de 3.000 euros par parisien,
celui de la ville de la ville de Puteaux est de 7.000 euros par putéolien
! Avez-vous l'impression d'en avoir pour votre argent ?
En cas de victoire de la gauche à Puteaux, la droite aurait-elle
tout à craindre d'un audit ?
Puteaux, c'est en effet 280 millions d'euros de budget pour 40.000
habitants, c'est 2.000 employés municipaux, c'est 5.000 logements
de l'office HLM municipal... Puteaux, ce sont les 2 tiers du quartier
de La Défense, le CNIT, la Grande Arche, les Quatre Temps,
les sièges des plus grandes sociétés internationales...
Puteaux, c'est beaucoup de pouvoir, beaucoup d'argent. Les Ceccaldi
règnent ici en maîtres absolus depuis 35 ans.
Il est plus que temps que ceux qui savent parlent ! Il est
plus que temps que les Putéoliens se réveillent et ne
s'aveuglent plus de ce clientélisme d'un autre temps. La politique,
c'est autre chose. Puteaux mérite mieux !
J. et C.
LE
MAIRE ET SA FILLE N'EN SONT PAS A LEUR PREMIER "COUP"
lundi 20 octobre 2003
Ce qui s'est passé vendredi dernier à la mairie de Puteaux
n'est que le dernier "coup" de la famille Ceccaldi. En février
dernier, ils avaient fait un scandale au commissariat de Puteaux,
accusant les policiers d'être des "socialistes" (pour
eux, c'est une insulte). Les policiers avaient eu le tort de verbaliser
Vincent Franchi-Ceccaldi, le propre fils de la 1ere adjointe et députée
et petit-fils du sénateur maire...
A l'époque, le Parisien avait rapporté l'affaire et
iTélé avait diffusé un reportage.
LIRE
L'ARTICLE DU PARISIEN
LIRE
LE SUJET DE iTélé (FICHIER REAL)

QUAND
LE MAIRE ORGANISE UNE FAUSSE MANIF DE PUTÉOLIENS
lundi 20 octobre 2003
Le maire a organisé vendredi soir une "fausse" manifestation
de la "population en colère" contre l'opposition.
Vous avez vu la tête des putéoliens qui tiennent les
banderoles ? (pour la petite histoire, il s'agit d'employés
municipaux)... Je vous assure les Putéoliens ne sont pas tous
des barbouzes ! :o////

(image France
3)
QUAND
JE SUIS EXPULSÉ DE LA MAIRIE (IMAGES FRANCE 3)
lundi 20 octobre 2003
Voici quelques images tirées du film de France 3. Après
avoir pu passer la première porte de l'hôtel-de-ville
grâce à l'intervention d'un commissaire de police, je
suis expulsé par les gros bras du maire ("dehors les envahisseurs"
lance Charles Ceccaldi dans la sono !) :




LE
POINT SUR LE COUP DE FORCE DU MAIRE : ARTICLE DANS LIBÉRATION,
DANS "20 MINUTES" ET LE PARISIEN... LETTRES DU PS À
NICOLAS SARKOZY ET AU PREFET... PLAINTE POUR VOL DU JOURNALISTE DE
L'AFP...
lundi 20 octobre 2003
>
Pascal Buchet, responsable du PS 92, maire de Fontenay-aux-Roses et
Conseiller général, a écrit au ministre de l'intérieur,
Nicolas Sarkozy :
"Monsieur
le Ministre,
La ville de Puteaux ne semble plus être en République.
Les droits élémentaires du citoyen y sont régulièrement
bafoués : un habitant de cette commune est empêché
systématiquement dassister au Conseil municipal.
Après être intervenu auprès de Monsieur le Préfet
des Hauts-de-Seine, jai voulu me rendre compte personnellement
de la situation et ai donc voulu venir à la dernière
séance du Conseil municipal, ce vendredi 17 octobre 2003.
Jai tout dabord constaté quil était
impossible dentrer dans la mairie avant même le début
de la séance du Conseil municipal, celle-ci étant « gardée »
par des dizaines de personnes violentes aux ordres du maire.
Conseiller général des Hauts-de-Seine et demandant à
entrer, jai été molesté par ces individus
de même que les élus municipaux de lopposition,
le citoyen en question, les journalistes présents ainsi que
les deux commissaires de la Police nationale isolés sans que
les 8 agents de Police stationnés sur le trottoir ninterviennent.
Lirresponsabilité du maire est certaine mais je considère
que la responsabilité de lEtat est en cause pour manquement
grave à garantir la sécurité des personnes et
la liberté des citoyens à Puteaux.
Monsieur le Préfet ma pourtant assuré que les
instructions avaient été données mais de fait
nont pas été appliquées en ce vendredi
17 octobre.
Aussi, je me permets de vous saisir pour quune enquête
soit diligentée par vos services sur cette grave affaire, que
vous mindiquiez les raisons qui ont motivé labsence
dintervention et la faiblesse de la Police nationale à
garantir la sécurité des élus et citoyens présents,
ainsi que les mesures que vous comptez prendre pour que les principes
constitutionnels et la loi républicaine sappliquent enfin
à Puteaux.
Dans lattente de vous lire, je vous prie de recevoir, Monsieur
le Ministre, lassurance de ma haute considération".
>Les
élus putéoliens de l'opposition ont envoyé un
courrier au préfet du 92 pour demander l'annulation du conseil
municipal du 17 octobre :
"Monsieur
le Préfet,
Le vendredi 17 octobre s'est tenu un Conseil municipal à Puteaux.
Trois élus de l'opposition sur cinq étaient présents
devant l'hôtel de ville : Monsieur GHENASSIA, Monsieur BRISSET,
Madame JEANNE. Monsieur REIN avait donné mandat à Madame
JEANNE, Madame BENSAID était absente et n'avait pas donné
mandat.
Nous avons voulu avant d'entrer nous assurer que Monsieur Grébert,
militant socialiste, interdit de conseil depuis près d'un an
et récemment molesté à l'entrée d'une
réunion publique, pourrait assister, comme n'importe quel autre
citoyen, à ce conseil. Or il n'en a rien été.
A deux reprises, Monsieur Grébert, les conseillers municipaux
de l'opposition, les élus du département, de la région
ainsi que tous les citoyens de Puteaux non invités par le Maire
ont été violemment repoussés à l'extérieur
de l'hôtel de ville.
Monsieur Ghénassia a néanmoins pu parvenir jusqu'à
la salle du conseil où il a déclaré, en notre
nom, que nous ne pouvions siéger dans de telles conditions.
En conséquence, nous demandons l'annulation de tous les actes
de ce conseil.
Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Préfet, l'expression
de notre haute considération".
> Le journal LIBERATION publie ce lundi matin un article (page
17) sur la soirée de vendredi devant l'Hôtel-de-ville
:
"Politiques-
Puteaux: un PS indésirable au conseil municipal
Il dénonce les méthodes du maire et écrit à
Sarkozy.
Par le karst marylin
lundi 20 octobre 2003 selon Pascal Buchet, maire (PS) de Fontenay-aux-Roses
et conseiller général, la passivité des services
de l'Etat face aux méthodes très particulières
du sénateur-maire UMP de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud,
doit être qualifiée de «scandale de la République».
Vendredi soir, l'élu socialiste participait devant la mairie
de Puteaux à une manifestation dénonçant le fait
que Christophe Grébert, militant du PS et animateur du site
contestataire monputeaux.com, se voit depuis des mois interdire l'accès
à la séance du conseil municipal. Quand le petit groupe
a tenté de pénétrer dans l'hôtel de ville,
il a été refoulé par des gros bras municipaux
employés par la mairie. Les journalistes et cameramen présents
ont également été bousculés, alors qu'une
contre-manifestation d'une centaine de personnes conduites par Joëlle
Ceccaldi, députée (UMP), première adjointe et
fille du maire, dénonçait le «totalitarisme»
et les «socialo-communistes».
Pascal Buchet écrit aujourd'hui au ministre de l'Intérieur
et probable patron des Hauts-de-Seine pour déplorer que «la
ville de Puteaux ne [soit] plus en République». Il demande
l'ouverture d'une enquête pour expliquer «l'absence d'intervention
et la faiblesse de la police nationale pour garantir la sécurité
des élus et citoyens présents». Et accessoirement,
pour faire respecter l'accès libre au conseil municipal".
LIRE L'ARTICLE SUR LE SITE DE LIBERATION
>
Le Parisien, dans son édition des Hauts-de-Seine, revient également
sur cette soirée. Il nous apprend notamment que le journaliste
de l'AFP présent à Puteaux vendredi a porté plainte
pour vol de son carnet de notes à l'intérieur de la
mairie :
Puteaux
- Le PS en appelle à Sarkozy
LA COULEUR avait été annoncée dès vendredi
soir. Après avoir été refoulés manu militari
de la mairie de Puteaux, en marge de la séance du conseil municipal,
les élus et sympathisants de gauche avaient promis de donner
suite. Comme à chaque fois qu'il est interdit de conseil municipal,
Christophe Grébert a déposé une main courante.
Ce journaliste putéolien est indésirable depuis qu'il
a créé un site Internet très critique à
l'égard de la majorité de Charles Ceccaldi-Raynaud.
Motif invoqué par le maire (UMP) : « Ses positions sont
tellement détestées que sa sécurité ne
serait plus assurée s'il assistait au conseil. » Certes,
vendredi il avait pu rejoindre le hall de la mairie, sous escorte
policière, avec Pascal Buchet, conseiller général
PS, mais le répit ne fut que de courte durée, puisqu'il
s'est une seconde fois retrouvé dehors. Pascal Buchet, de son
côté, a choisi d'adresser aujourd'hui un courrier au
ministre de l'Intérieur, afin qu'il diligente une enquête.
En se rendant au côté de Christophe Grébert, avec
d'autres élus, il tenait à se « rendre compte
de la situation ». « L'irresponsabilité du maire
est certaine, mais je considère que la responsabilité
de l'Etat est en cause pour manquement grave à garantir la
sécurité des personnes et la liberté des citoyens
à Puteaux », indique-t-il en interrogeant Sarkozy sur
« l'absence d'intervention et la faiblesse de la police nationale
». Les trois élus socialistes, qui ont finalement refusé
de siéger vendredi, ont réclamé par lettre au
préfet l'annulation de la séance. Enfin, un journaliste
de l'AFP a déposé plainte après le vol de son
carnet de notes dans la mairie.
C.S.
LIRE
L'ARTICLE SUR LE SITE DU PARISIEN
>Le
journal gratuit "20 minutes" rapporte les faits de vendredi
:
"Bagarre
au conseil municipal : bousculades, vendredi soir, à l'entrée
du conseil municipal de Puteaux (92).
Plusieurs dizaines d'opposants à la municipalité UMP,
qui affirment qu'on leur refuse l'accès au conseil, étaient
venus, accompagnés d'élus de gauche, faire la preuve
de cette entrave. Les journalistes présents sur place ont également
été bousculés et expulsés".
LES
RÉACTIONS LOCALES DU PS, DE L'UMP (CECCADISTE) ET DU FN
dimanche 19 octobre 2003
Les réactions politiques après ce qui s'est passé
vendredi soir devant la mairie de Puteaux sont déjà
nombreuses au plan local. Mais cela ne fait certainement que commencer...
En effet, dans les dernières images diffusées samedi
soir sur France 3 on distingue parfaitement des employés de
mairie frapper des gens. Tout cela bien entendu devrait avoir des
suites.
- Sur son site www.ps-puteaux.com, la section locale socialiste qualifie
cette soirée de vendredi de "surréaliste"
: "Sous l'oeil des caméras et des élus du département
et de la région, la Majorité actuelle a donné
une belle image de la façon dont elle conçoit la démocratie
! Les élus de l'opposition ont refusé de siéger
dans ces conditions. Ils ont écrit au Préfet pour demander
l'annulation des actes de ce conseil".
- Sur son site "officieux", l'UMPuteaux (branche ceccaldiste
de l'UMP), accuse pêle mêle l'opposition et les journalistes
de "Médisance, perfidie, calomnie, harcèlement",
de se "repaître avec délectation de ce que (le
mensonge) engendre, la haine, la violence, l'humiliation, le désarroi,
l'atteinte à l'honneur", de "vomir des torrents
de boue nauséabonde sans se soucier des dégats irréparables
occasionnés". "Cela fait peur, notre démocratie
vacille, elle est en danger", "Il suffit de regarder derrière
soi pour voir et apprécier tout ce qui a été
accompli depuis plus de trente ans et de regarder devant soi à
travers le Plan d'Urbanisme ce qui va l'être. Ce torrent de
boue qui se veut être dévastateur, sera asséché
par tous ceux et toutes celles qui sont en quête de la Vérité",
ajoute le porte parole UMP officieux de Puteaux sur son site web dans
une réaction mise en ligne le 18 octobre.
- enfin,
Bruno Ligonie, représentant du Front National à Puteaux,
"sinquiète de la Démocratie telle quelle
est pratiquée par lUMP". "Il est plus
que temps pour les putéoliens de renvoyer dos à dos
les acteurs de cette échauffourée", déclare
le candidat FN à la cantonale de mars 2004.
LE
COUP DE FORCE DU MAIRE DIFFUSÉ SUR FRANCE 2 ET FRANCE 3
samedi 18 octobre 2003
Les images de France 3, filmées vendredi soir devant la mairie
de Puteaux, ont été diffusées aujourd'hui dans
la partie régionale du 12/14 et du 19/20, ainsi que dans le
journal de 13 heures de France 2.
Le reportage de France 3 Région montrait bien la violence organisée
par le maire pour empêcher des citoyens et des élus d'assister
au conseil municipal. 2 sujets différents ont été
diffusés le midi et le soir. Dans celui passé le soir
on voit distinctement les gros bras de la mairie frapper ! Bientôt
des extraits et des images ici.
Le premier
reportage (celui du 12/14) est rediffusé sur le site www.Puteaux92.Com...

"La fièvre
monte à Puteaux. Depuis un an , les incidents se mutiplient
autour du conseil municipal. Tout est parti de la création
par un militant socialiste d'un site internet critiquant le sénateur
maire Charles Ceccaldi Raynaud. Le journaliste militant est interdit
de conseil depuis 1 an et demi. Et hier soir, on a atteint des sommets.
Reportage malgré les heurts et les bousculades..."
"Christophe
Grébert, militant socialiste, est interdit de séjour
au conseil municipal de Puteaux. Hier, son expulsion devenue habituelle
a tourné a une violente empoignade générale..."

"Retour
sur une soirée mouvementée. 18 heures 30, le maire UMP
de Puteaux sort de sa mairie à la tête d'une manifestation
d'une centaine de personnes. Charles Ceccaldi Raynaud, 78 ans, dont
35 à l'hôtel de ville, entend s'opposer, dit-il, aux
socialo-communistes".

"Je
ne suis pas né autoritariste. Et je ne l'ai jamais été...
à la différence de quelques autres qui sont leurs associés...
et qui sont les héritiers de ceux qui ont soutenu Staline et
les Bolcheviques... qui ont fait 80 millions de morts", déclare
le maire.
"Il nous a été très difficile d'interviewer
le maire, d'autant que sa fille Joëlle, première adjointe,
nous a empêché à plusieurs reprises d'approcher
son père".

"Retour
du défilé à la mairie sous les sifflets d'un
groupe de manifestants de gauche. Pour couvrir les cris, la mairie
déclenche un contre feu musical...".

"Accompagné
de la police et du responsable socialiste des Hauts-de-Seine, Christophe
Grébert sera finalement admis au sein de la mairie. Repit de
courte durée, puisque le militant socialiste a été
agressé et expulsé de l'hôtel-de-ville. Les élus
de gauche refuseront d'assister au conseil municipal..."
"A plusieurs reprises, le cameraman de France 3 a été
pris à parti, menacé et molesté. Puteaux dans
la banlieue Ouest avait hier des allures de farwest..."
REVUE
DE PRESSE : "HEURTS ET BOUSCULADES A L'ENTREE DU CONSEIL MUNICIPAL
DE PUTEAUX" (AFP)
samedi 18 octobre 2003
L'AGENCE
FRANCE PRESSE, qui alimente en informations tous les médias
du pays, a diffusé une dépêche vendredi soir :
"Heurts et bousculades à l'entrée du conseil
municipal de Puteaux
PUTEAUX (Hauts-de-Seine), 17 oct (AFP) - 20h48 - Des heurts et des
bousculades se sont produits vendredi en début de soirée
devant la mairie de Puteaux opposant plusieurs dizaines de partisans
et d'opposants de la municipalité peu avant la tenue d'un conseil
municipal, a constaté l'AFP.
Ces incidents ont eu pour origine la volonté de citoyens de
la ville d'assister au conseil municipal alors que l'accès
à la mairie leur est, selon eux, interdite.
Opposant du maire actuel, Charles Ceccaldi-Raynaud (UMP), ils se voient
à chaque conseil objecter les risques que leur présence
ferait courir à l'ordre et à leur propre sécurité,
a expliqué à l'AFP l'un d'entre eux, Christophe Grebert.
Venus avec plusieurs élus, socialistes ou verts, du département
ils ont été refoulés de l'entrée de la
mairie alors qu'une sonorisation couvrait leur protestations. A cette
occasion, les journalistes et cameramen présents ont
également été bousculés et également
expulsés.
Peu avant, une contre-manifestation d'une centaine de personnes avec
à sa tête Joëlle Ceccaldi député (UMP),
première adjointe et fille du maire, était arrivée
sur les lieux portant des banderoles dénonçant le "totalitarisme"
et les "socialo-communistes".
A la sortie de la mairie, Pascal Buchet, maire (PS) de Fontenay-aux-Roses
et conseiller général, a dénoncé l'absence
de la police nationale qui aurait du, selon lui, faire respecter l'accès
à la salle du conseil."
GROS
BRAS ET SONO GUEULANTE POUR FAIRE TAIRE L'EXPRESSION CITOYENNE
vendredi 17 octobre 2003
"Mais c'est incroyable ce qui se passe ici ! Je n'ai jamais vu
ça ! Je n'aurais même jamais pu l'imaginer !" me
dit une petite dame venue de Levallois-Perret.
Moi, je pensais pourtant que les manières du maire de Levallois
ressemblaient à celles du nôtre. Et bien pas du tout
! Puteaux est vraiment un cas unique !
Rappel des faits : depuis 1 an, je ne peux plus accéder aux
séances du conseil municipal. Le maire, Charles Ceccaldi Raynaud,
78 ans, sénateur, devenu gaulliste sur le tard, m'en interdit
arbitrairement l'accès. Il me reproche de révéler
sa manière clientéliste et clanique de gérer
"sa" ville. Il ne supporte surtout aucune opposition. Il
a peur de l'expression démocratique.
Mais ce soir, des élus et des responsables politiques, socialistes,
communistes et Verts, maires, conseillers généraux,
conseillers régionaux sont venus constater cette interdiction
illégale. Beaucoup de simples militants sont aussi là...
Pascal Buchet, maire de Fontenay... Francine Bavay, Gabriel Massou,
Maurice Lobry, tous trois conseillers régionaux, et tous les
autres élus des Hauts-de-Seine qui étaient présents
(de Sceaux, Boulogne-Billancourt, Levallois-Perret, etc.) ont été
servis ! Mon maire pour eux s'est surpassé !
Dès 17h30, les employés municipaux avaient reçu
pour consigne de se rassembler à la mairie. On prépare
des bandéroles "A bas les totalitaires" (un appel
au meurtre ???)... un tract délirant est tiré : "No
Pasaran !" proclame-t-il, affirmant que la "population est
en colère" (ah bon ?), "Non au coup de force socialo-communistes"
!!! Quelle blague !!!
A 18h, les employés municipaux sortent de la mairie avec
leurs belles banderoles... font le tour de l'Hôtel-de-ville...
pour revenir une demi heure plus tard ! quelle manif parfaitement
spontanée de la population putéolienne "en colère"
! (je blague !)

La "contre-manif" organisée par le maire et sa fille
: des employés municipaux prisonniers d'un système odieux
de soumission au maitre...
La mairie se barricade. Le garage municipal est fermé. Des
gros bras -employés de mairie, boxeurs amateurs, castagneurs
recrutés pour l'occasion ?- se rassemblent devant l'entrée.
Une sono est installée de chaque côté.
Ils attendent qui ? moi ! pauvre citoyen qui tente en vain depuis
1 an d'assister au conseil municipal ! Quelle énergie et que
d'argent public dépensés !
J'arrive sur le parvis de l'hotel-de-ville à 18h45... Là,
je tombe sur une petite centaine d'employés municipaux convoqués
et quelques supporters ceccaldistes. Joëlle Ceccaldi (notre députée,
fille du maire et suppléante de Nicolas Sarkozy !) est en tête.
Autour, les Putéoliens se marrent : "ils nous fait quoi
le maire ce soir encore ?". Les "manifestants", payés
en heure sup, commencent à contourner la mairie pour atteindre
l'entrée du conseil, 150 mètres plus loin ! quel défilé
! Je les devance.
Sur les marches de la mairie, j'aperçois une vingtaine de gros
bras, milice privée, qui m'attendent. Impressionnant !
Heureusement, ce soir, je ne suis pas seul... Il y a beaucoup de témoins
de ce cinéma anti-démocratique ceccaldiste : la sono
crache maintenant à fond de la musique (plainte pour tapage
?). La manif "organisée" arrive, grimpe les marches
et entre dans la mairie au cri de "ceccaldi, ceccaldi !".
"barbouze, barbouze !", scandent de leur coté des
militants de Puteaux Alternatives. Ambiance !
Pascal Buchet, maire et conseiller général du 92, me
dit "venez, on entre aussi"... Il me tire par la manche...
mais je suis aussitôt repoussé violemment par les gros
bras du maire. Plusieurs fois, je manque de tomber. Pascal Buchet
lui-même est bousculé ! D'autres élus le sont
aussi. Ces gros bras ne sont dépositaires d'aucune légitimité
pour nous barrer le passage ! Qui sont-ils ?
La police nationale est présente en force. Pascal Buchet demande
à un commissaire de me permettre d'entrer. Le commissaire passe
devant moi... Lui aussi est bousculé !
Nous profitons de l'intervention de la police nationale : avec Pascal
Buchet, nous parvenons à passer la première porte de
la mairie ! Nous sommes dedans ! Miracle ! Mais là, nous faisons
face à des gens fous furieux ! Je vois la haine sur leurs visages
!
Les insultes, les accusations pleuvent. Les policiers nationaux sont
bloqués par les gros bras ! Ils doivent sortir et mettre leurs
brassards "POLICE" pour ne pas se faire boxer !? La situation
est tendue ! Joëlle Ceccaldi insulte, vocifère, menace
: nous sommes chez elle, chez son père (l'hotel-de-ville).
Le père reste en arrière. Puis, pour couper court à
la crise de nerf délirante de sa fille, il prend le micro.
La sono extérieure crache la voix nasillarde du maire : "dehors
les envahisseurs totalitaires ! Vive l'UMP !" (re-re-re-sic).
Sur ordre du maire, les fauves sont lachés : je suis expulsé
manu militari... Mes pieds ne touchent plus terre ! Je me retrouve
dehors. Le maire a fait la démonstration de ce qu'il est.
Plusieurs
journalistes ont assisté à tout ca. France 3 a tout
filmé. Le cameraman reçoit quelques coups des gros bras
(payés avec quel argent ?).

Pascal Buchet répond aux questions de France 3
Le groupe socialiste de Puteaux a refusé d'assister dans
ces conditions au conseil municipal et écrira au Préfet
pour faire annuler les actes de cette séance du 17 octobre.
Je
voudrais remercier tous ceux qui sont venus me soutenir vendredi soir.
Merci aussi pour tous vos messages. Certains me disent que j'ai du
courage. Je ne crois pas avoir spécialement de courage. J'étais
plutôt effrayé par tout ce remu ménage.
C'est parce que je crois en la démocratie que j'ai la force
de faire tout ça. Mais je pense aussi que la démocratie
n'est jamais acquise, que c'est un combat de tous les jours... La
preuve ce soir.
Christophe Grébert
NICOLAS
SARKOZY A PUTEAUX !!!
jeudi 16 octobre 2003
Hasard du calendrier, Nicolas Sarkozy vient à Puteaux samedi.
C'est à dire 24 heures après le rassemblement pour la
"démocratie locale" qui aura lieu vendredi devant
l'Hôtel-de-ville. Mais le ministre de l'intérieur ne
vient pas soutenir Charles Ceccaldi et Joëlle (sa suppléante
à l'Assemblée Nationale et la grande amie de Cécilia,
son épouse) face à l'adversité ! Non ! Nicolas
Sarkozy vient rencontrer les adhérents UMP des Hauts-de-Seine.
Le meeting militant se tiendra au hall des sports, sur l'île
de Puteaux. On sait que le ministre de l'intérieur, ayant finalement
renoncé à se présenter aux régionales,
veut succéder à Charles Pasqua à la tête
du 92.
Profitons de sa présence : Monsieur Sarkozy, pourriez-vous
rappeler à notre sénateur-maire les lois républicaines
et démocratiques de base ? Et pour commencer, le respect de
l'opposition... et du simple citoyen !
CG
LE
MAIRE NE LAISSERA PAS ENTRER CHRISTOPHE GREBERT ET DAVID MICHEL
jeudi 16 octobre 2003
Selon des informations obtenues mercredi à la mairie de Puteaux,
le maire Charles Ceccaldi-Raynaud a donné des consignes claires
: Christophe Grébert, militant socialiste et webmaster de www.monputeaux.com,
et David Michel, militant Vert de Puteaux, ne doivent absolument pas
entrer dans l'Hôtel-de-ville... Tout devra être fait pour
les empêcher de passer, y compris la force.
Il n'est pas question bien évidemment de céder aux provocations
du maire et de forcer le passage. Les gens présents devant
l'hôtel-de-ville constateront tout simplement qu'une "sélection"
est faite à l'entrée de la mairie... et témoigneront
partout dans les Hauts-de-Seine de ce qu'ils ont vu.
CG

L'entrée du conseil municipal se fait habituellement par l'arrière
de la mairie.
vendredi aussi ???
APRES
LE PS, LES VERTS PROTESTENT CONTRE LE MAIRE DE PUTEAUX
jeudi 16 octobre 2003
Francine BAVAY, Vice-présidente du Conseil régional
d'Ile-de-France et Frédéric PUZIN, secrétaire
départemental des Verts Hauts-de-Seine, seront présents
au rassemblement de soutien à David MICHEL et Christophe GREBERT,
vendredi 17 octobre à 19 heures, devant l'Hôtel-de-ville
de Puteaux.
LES VERTS ont diffusé le communiqué
de presse suivant :
"PUTEAUX
ET LA RÉPUBLIQUE !
David MICHEL et Christophe GREBERT sont des citoyens de Puteaux. Ils
sont tous les deux militants respectivement des Verts et du Parti
socialiste. À plusieurs reprises ces administrés se
sont vus refuser l'accès aux séances du Conseil municipal
de la ville de Puteaux. À plusieurs reprises également,
ils ont été menacés verbalement de façon
violente, car de toute évidence l'expression libre et pacifique
qui est la leur pour que soit respectée la démocratie
dans leur commune déplaît au Maire.
Les Verts des Hauts-de-Seine constatent qu'à Puteaux, mais
aussi dans d'autres communes du département dirigées
par la droite, l'expression citoyenne est de plus en plus difficile
et de plus en plus muselée.
Les Verts des Hauts-de-Seine rappellent que les mairies sont par nature
les maisons du peuple. En ce sens, elles ne peuvent ni ne doivent
être bunkérisées.
Les Verts des Hauts-de-Seine rappellent encore que la loi exige que
les séances des Conseils municipaux soient (sauf cas exceptionnel)
publiques, à Puteaux comme ailleurs.
Les Verts des Hauts-de-Seine entendent que la démocratie et
les lois de la République soient respectées partout
et par tous.
Les Verts des Hauts-de-Seine soutiennent David MICHEL et Christophe
GREBERT dans la lutte nécessaire qu'ils mènent pour
plus de transparence et de démocratie.
Les Verts des Hauts-de-Seine manifesteront concrètement leur
solidarité lors du rassemblement devant la mairie de Puteaux
vendredi 17 octobre 2003 à 19 heures à l'occasion du
Conseil Municipal".
CONSULTER
LE COMMUNIQUÉ SUR LE SITE DES VERTS
DU 92
SOCIALISTES,
COMMUNISTES ET VERTS PRÉSENTS VENDREDI À PUTEAUX
mercredi 15 octobre 2003
Le site local du PS (www.ps-puteaux.com)
l'a annoncé ce matin : Pascal Buchet, le premier secrétaire
fédéral socialiste, autrement dit le responsable du
PS dans les Hauts-de-Seine, sera présent vendredi à
19 heures devant la mairie de Puteaux. Pascal BUCHET "viendra
s'assurer que Christophe Grébert, comme n'importe quel autre
citoyen de la ville, pourra assister au conseil municipal du 17 octobre.
Le responsable socialiste a écrit au Préfet pour lui
demander de tout mettre en oeuvre afin que la sécurité
de Monsieur Grébert soit assurée", écrit
le PS.
Les Verts, dont un militant est également "interdit"
de conseil municipal par le maire, seront aussi représentés
vendredi à 19 heures devant l'hôtel-de-ville de Puteaux
par Francine BAVAY vice présidente du conseil régional
d'Ile-de-France et Frédéric PUZIN, conseiller municipal
à Sèvres et Secrétaire départemental Verts
92.
Les Communistes du 92 seront aussi là : Gabriel Massou, Conseiller
régional, membre de la direction départementale et Annie
Mandois, Conseillère municipale de Levallois, ont notamment
annoncé leur venue.
Marie-Laure Meyer, élue de Nanterre
et "survivante" de la tuerie du 27 mars 2002, ne pourra
pas être présente, mais elle a tenu à soutenir
cette action sous la forme d'un très beau et émouvant
message :
"Je
ne pourrai malheureusement pas assister au conseil municipal de Puteaux
vendredi soir, la ville de Nanterre dévoilant à la même
heure une plaque à la mémoire des algériens tués
lors de la répression sanglante de la manifestation pacifique
du 17 octobre 1961.
Je le regrette car je crois qu'il est extrêmement important
pour le bon fonctionnement de notre démocratie que les débats
des élus du peuple soient publics y compris et surtout pour
leur opposition. Car, en démocratie, l'opposition d'aujourd'hui
est la majorité de demain : les citoyens doivent avoir le choix.
Mais ce n'est que partie remise...
Le drame du 27 mars 2002, où 8 élus ont été
tuée et 19 autres blessés gravement en pleine séance
de conseil, ne doit pas être un alibi pour moins de démocratie,
au contraire. Nos conseils sont toujours libres d'accès, nos
réunions publiques dans les quartiers se déroulent pacifiquement
et nous n'avons ni chauffeurs, ni gardes du corps.
Nous avons besoin d'une démocratie plus claire, plus simple,
nous devons soutenir des élus qui n'ont pas peur du débat,
qui respectent le résultat des élections et ne cherchent
pas à s'en servir pour capturer le pouvoir à leur seul
profit.
Craindre le débat public, c'est en pas avoir suffisamment confiance
dans l'intelligence des citoyens et dans sa propre capacité
de conviction. Et c'est à nous élus de donner l'exemple
de la tolérance et du respect des règles démocratiques.
En démocratie, on gagne par la conviction, pas par la répression."
Marie-Laure Meyer
2ème adjointe au maire de Nanterre
Présidente du groupe des élus socialistes
LE
GRAND PRIX CYCLISTE DE PUTEAUX REVIENT DE LOIN
mardi 14 octobre 2003
En ce dimanche 12 octobre 2003 avait lieu le grand prix cycliste de
Puteaux. Une petite quarantaine de coureurs, dont la moitié
du CSM Puteaux, s'est élancée en milieu d'après-midi
pour 40 boucles d'un circuit dans les rues du centre ville sous le
soleil et avec un léger vent. Pendant plusieurs tours, six
échappés ont mené la course avant d'être
rejoints par une grande partie du peloton.
Les primes offertes par des commerçants, des spectateurs et
des admirateurs permettaient d'animer la course lors des sprints intermédiaires.
Le sprint final s'est joué entre deux coureurs, un junior d'Argenteuil
l'emportant devant un représentant du CSM Puteaux.
Malgré un beau dimanche automnal, il y avait peu de spectateurs
le long du parcours, un peu plus sur la ligne d'arrivée et
trop peu d'encouragements de la part d'un public bien trop sage, à
l'image des plus hauts représentants de la municipalité
(Note du webmaster : le papa et sa fille !), présents pendant
quelques minutes rue Chantecoq et qui n'ont pas applaudi une seule
fois les coureurs lors des passages successifs, ce qui témoigne
une nouvelle fois du peu de cas qu'ils accordent aux sportifs et au
développement du sport à Puteaux.

Les gagnants
A l'heure de la remise des prix, par un temps un peu frisquet, il
ne restait plus que le fidèle d'entre les fidèles, l'adjoint
au maire chargé des sports, présent pendant toute la
course et qui n'a pas ménagé ses efforts pour que la
course se déroule dans de bonnes conditions.
Le premier récompensé fut le vainqueur de la course,
Cyrille Patoux, d'Argenteuil. Puis ce fut le tour du deuxième
et premier Putéolien : François Ladurée. Pascal
Partrofort, également du CSMP Puteaux, a lui terminé
meilleur junior !
Espérons que ce Grand Prix retrouve sa place dans le calendrier
cycliste au mois de juin 2004, permettant une meilleure lisibilité,
gage du succès, tant auprès des coureurs que des spectateurs
.
J.
LES
ÉCHOS DU GRAND PRIX
-
44 coureurs pour ce prix cycliste dont 19 pour le CSMP Puteaux
et 9 pour l'ASMIN (Rungis). C'est toutefois un coureur d'Argenteuil
qui a gagné. François Ladurée est pour
sa part le premier du club de Puteaux. Les coureurs ont bien
précisé que leur espoir était de rejoindre
les meilleurs ! hummm... affirmation risquée à
Puteaux !
- quand l'animateur a salué la présence du maire
et de sa fille il y a eu quelques applaudissements en revanche
lorsqu'il a cité Gaston Garino, le maire adjoint chargé
des sports, on a entendu seulement 2 personnes applaudir...
- Avant la course des grands, il y a eu la course des benjamins
et des minimes (20 gamins)... tous putéoliens... nos
futurs champions en herbe !
-
"Puteaux infos" avait annoncé "une centaine
de coureurs venus de la France entière"... Il y
en avait 2 fois moins... et ils venaient tous de la région
! Cherchez l'erreur !
- Saluons le président du CSMP cycliste, Raymond Plaza,
qui a sauvé le club de la disparition. Il n'y a en effet
que 2 Putéoliens dans son équipe de coureurs.
Il a malgré tout obtenu du maire la survie du cyclisme
putéolien. Bel exploit ! D'autres clubs n'ont pas eu
cette chance.
- "Vous voyez, je ne fais pas que compter les chaises...
je sais aussi organiser un grand prix" a lancé le
maire adjoint chargé des sports... allusion à
l'épisode du restaurant de l'île de Puteaux ! quel
humour (noir) !
- Gaston Garino qui a du téléphoner plusieurs
fois au maire pour qu'il vienne assister à "son"
grand prix cycliste. "Si tu ne viens pas rapidement, ça
va gueuler" lui a t il lancé devant tout le monde.
Le maire et sa fille sont finalement arrivés vers 17h30
et son réparti presque aussitôt, sans effectivement
applaudir, ni même regarder les coureurs.
- Pape et fifille étaient plus interessés par
la présence du webmaster de Monputeaux.Com. Ils ont même
envoyé des employés municipaux zélés
pour l'insulter : "vous n'êtes qu'une grosse merde
!" ont lancé des responsables de la mairie à
Christophe Grébert venu assister à la course.
Et cela devant plusieurs témoins ! Quelle intelligence
! :o/ Puteaux mérite mieux !
|
C'EST
LA CHIENLIT AU CLUB DE TENNIS
lundi 13 octobre 2003
De l'aveu même d'un adhérent "c'est la chienlit
au CSMP-Tennis, et peut-être même la mutinerie".
Depuis un mois, une affiche signée "la mairie" indique
: "plus de possibilité de jouer après le 6 octobre
sans les nouveaux badges 2003/2004", date à laquelle tous
les joueurs de tennis putéoliens ont reçu leurs inscriptions,
mais pas un seul non habitant de Puteaux. C'est le résultat
de la nouvelle politique du maire de refuser les adhésions
des "hors-Puteaux" dans les clubs sportifs de la ville...
Le week-end dernier, le maire est passé au club de tennis admirer
la splendeur de ses nouveaux palmiers (chacun ses priorités).
Il s'est fait interpeller par le vice-président (la présidente
a démissionné depuis un moment !) qui lui a fait remarquer
que le club était devenu un désert... Le maire aurait
répondu qu'on l'avait trompé, que les Putéoliens
s'étaient plaints qu'ils ne pouvaient pas jouer faute de place.
Après tous les avertissements que les adhérents du club
lui ont donné, cela semble difficile à croire ! Il a
dit qu'il allait faire quelque chose...
Lundi dernier (échéance du 6), devant la désertification
du club ou pour éviter une émeute, la direction a décidé
d'octroyer une semaine de survie de plus aux "hors-Puteaux"...
Mais ce week-end, la coupe a débordé. Les joueurs spoliés
sont rentrés dans la cabinet du directeur, et ça a bardé...
Le nouveau directeur ("bras armé" de la mairie) n'a
sans doute pas passé un bon moment.
Face aux plaintes, l'administration a sorti de son chapeau magique
30 enveloppes contenant les noms de 30 "hors-Puteaux" finalement
autorisés à profiter des installations putéoliennes
!!! Selon quels critères ont-ils été choisis
? pourquoi 30 et pas 60 ou 100 ? Fureur accentuée des adhérents
: une seule personne parmi celles présentes était l'un
des bénéficiaires de la précieuse autorisation
!
Voilà où en sont les choses au CSMP-tennis à
l'heure actuelle. Il y aura peut-être des suites : des adhérents
avocats de profession l'ont promis et ont menacé : la procédure,
tout à fait arbitraire, est en plus parfaitement illégale.
Le chaudron du sport à Puteaux ne fait que commencer... A suivre
A.
DES
TRAVAUX SUR LE CIRCULAIRE
dimanche 12 octobre 2003
Des travaux sont en cours le long du circulaire... à priori
pour éviter le stationnement "sauvage" le long du
couloir de bus. Cela remet sur la table la question d'aménagement
plus global du circulaire et des relations ombrageuses entre la ville
de Puteaux et l'EPAD. La majorité municipale est opposée
à la transformation du circulaire en boulevard urbain, avec
piste cyclable et feux rouges.
S.

PROCHAIN
CONSEIL MUNICIPAL : LE VENDREDI 17 OCTOBRE A 19 HEURES
samedi 11 octobre 2003
Le conseil municipal se réunira vendredi prochain (17 octobre)
à partir de 19 heures. Bien entendu, je compte bien m'y rendre.
Comme à chaque fois depuis plus d'un an, le maire m'empêchera-t-il,
avec ses gros bras (hommes en civil, membre de la section de boxe,
personnes louches...), d'accéder à la mairie ? Je vous
propose de le constater vous même en venant assister à
cette réunion.
Voici quelques unes des questions qui seront abordées par les
conseillers municipaux :
- résultat
de l'appel d'offres sur l'édification d'un signal près
de la Vieille Eglise,
- résultat de l'appel d'offres sur la mise en lumière
des façades de l'Hôtel-de-ville, de la crèche
des Cèdres et de l'hôpital de Puteaux,
- résultat du marché pour la réalisation des
travaux de remise en conformité des installations électriques
de l'Hôtel-de-ville,
- résultat de l'appel d'offres relatif aux services de traiteurs
pour les réceptions du nouvel an 2004,
- dossier de consultation d'entreprises relatif à la location
de matériel de réception,
- dossier de consultation de concepteurs pour l'aménagement
du square de la Pergola,
- dossier de consultation de concepteurs pour le réaménagement
des locaux pour la création d'une crèche Felix Pyat,
- dossier de consultation d'entreprises pour le réaménagement
de la voirie et la rénovation de l'éclairage rue Roque
de Fillol,
- dossier de consultation d'entreprises pour les travaux de clôture,
de grillage et de serrurerie sur l'ensemble de la ville,
- autorisation au maire de déposer un permis de construire
et dossier de consultation d'entreprises pour l'aménagement
de salles de danse provisoires dans les locaux du 198 rue de la République,
- contrat de maîtrise d'oeuvre pour la création d'une
fontaine rues des Pavillons et Jean Jaurès,
- décompte définitif pour les travaux de construction
d'une clôture autour de la résidence des Rosiers,
- mise en location de locaux commerciaux appartenant à la ville
au 31/33 boulevard Richard Wallace,
- modification de la liste des logements de fonction,
- mission de contrôle des comptes des associations sportives,
- attribution de subventions,
- convention avec l'association CSMP Judo,
- convention avec l'association CSMP Tennis,
- convention avec l'ASM de gymnastique de Puteaux.
LES
BRÈVES DE PUTEAUX
vendredi 10 octobre 2003
- Des
idées pour Puteaux. La municipalité a mis une boîte
à idées à la disposition des Putéoliens
dans le hall administratif de l'Hôtel-de-ville. Après
les palmiers de la rue Jean Jaurès (qui ont supprimé
les dernières places de stationnement encore disponibles !),
la piste de ski (qui a causé des dégâts au parvis
de la mairie) et les silhouettes d'animaux à chaque coin de
rue (trop mortel !)... les élus de la majorité sont
en effet à court d'idées pour dépenser bêtement
nos impôts !
- La
nouvelle association des commerçants.... de Joëlle.
Le dernier "Puteaux infos" nous apprend la création
de l'APAC (l'association putéolienne de l'artisanat et du commerce).
L'ancienne association des commerçants de Puteaux a en effet
été dissoute. Sa prise de position contre les palmiers
lui a été fatale. Tous les commerçants de la
ville sont "de facto" adhérents de l'APAC, explique
le magazine municipal ! Or, que constatons-nous... que le président
de cette nouvelle association n'est autre que le coiffeur de Joëlle
Ceccadi... que la vice-présidente (entre-temps partie de Puteaux)
était son esthéticienne... Quelles heureuses coïncidences
!!! Il y a comme de la reprise en main dans l'air, non ?
- Encore
un site internet sur Puteaux ! Un de plus... Roger Cohen est Putéolien
depuis 35 ans, depuis en fait l'accession de Charles Ceccaldi à
la mairie. Il le connait donc très bien. Retraité, il
a décidé de consacrer un peu de son temps libre à
la réalisation de son site web pour dire "sa vérité"
sur la ville de Puteaux. Le site s'intitulera "Vive Puteaux"...
tout un programme. "J'ai trouvé ce nom très rigolo",
explique Roger Cohen tout encore au bonheur des mariages récents
de son fils et de sa fille. Les heureux élus sont d'ailleurs
en photo page 25 du "Puteaux infos" d'octobre ! Si Monsieur
Cohen est si bien introduit à la mairie, gageons que ses infos
seront instructives ! Le site ouvrira dans quelques semaines. Nous
en serons des lecteurs attentifs.
- Les
socialistes putéoliens préparent l'alternance. A
5 mois de l'élection cantonale, les militants socialistes désigneront
leur candidat lors d'une réunion le 21 octobre.
- 2 juges de proximité débarquent à Puteaux
pour régler les "petits litiges". 2 juges de
proximité viennent de prendre leur fonction dans notre ville.
Ils jugeront les petites infractions pénales (contraventions
des 4 premières classes) et au civil les affaires qui n'engagent
pas des sommes supérieures à 1.500 euros. Le but est
de soulager le tribunal d'instance. Pour les saisir, une simple déclaration
au greffe du TI suffit. C'est gratuit.
LE
PRÉFET DONNE SON ACCORD A L'EXPLOITATION DE LA CENTRALE DE
LA DÉFENSE
vendredi 10 octobre 2003
L'annonce faite jeudi par le préfet des Hauts-de-Seine est
une terrible nouvelle pour les riverains qui se battent, depuis l'explosion
meurtrière de 1994, pour obtenir une réelle sécurisation
de la chaufferie de La Défense. Le représentant de l'Etat
a révélé à la presse qu'il allait donner
un avis favorable à la demande d'exploitation de la centrale
thermique déposée par la société Enertherm
et qui avait donné lieu au printemps dernier à une enquête
publique. L'avis favorable du préfet est cependant assorti
d'un certain nombre de conditions.
10 ans après un drame qui a coûté la vie à
3 personnes, des milliers d'habitants de Courbevoie vont donc demeurer
sous la menace d'une nouvelle catastrophe. La première réaction
du CRAC est le découragement : "Voilà une grosse
bataille perdue, comme on pouvait s'y attendre certes, mais il faudra
bien du courage pour continuer", déclare une adhérente
du Collectif des Riverains Anti Centrale. Charles Ceccaldi a joué
un grand rôle dans ce dossier, puisqu'il est le président
du syndicat de Chauffage Urbain de La Défense (SICUDEF), qui
regroupe les Communes de Courbevoie, Nanterre et Puteaux, et qui a
choisi l'exploitant de la chaufferie dans des conditions actuellement
instruites par la justice
A LIRE :
- un dossier sur la Centrale
sur le site du PS de Puteaux
- un article d'août 2002 sur Monputeaux : "Plus
d'eau chaude, ni de chauffage"
- plusieurs articles en septembre 2002 sur Monputeaux, dont : "Le
maire de Puteaux menace le préfet de guerre civile"
- le site du CRAC
- un article sur le sujet est publié ce vendredi matin dans
LE
PARISIEN (édition du 92).
RAVALEMENT
DE FACADE À LORILLEUX
jeudi 9 octobre 2003
Grands travaux à Lorilleux : on change les fenêtres,
on ravale les façades. Il est vrai que cette résidence
HLM en avait bien besoin. Puteaux est l'une des villes les plus riche
de France, elle a donc parfaitement les moyens d'entretenir son parc
social, même si parfois elle se fait un peu prier pour le faire.
Il faut dire que le maire préfère les résidences
de standing "du type hôtels particuliers du Marais"
(sic) plutôt que les logements populaires...
Rappelons une petite phrase du maire lors de la réunion sur
le PLU : "la loi nous impose 20% de logements sociaux. A Puteaux,
nous en avons 35%. Notre objectif sera d'aller vers les 20%"
! Ce qui signifie donc que la majorité municipale compte soit
construire beaucoup d'immeubles de grands standings (ce qui semble
impossible vu le peu de terrains disponibles dans notre ville) soit
de détruire des logements HLM ! Voilà donc le futur
que nous réserve le clan ?

QUAND LORILLEUX
RETROUVE DES COULEURS
PUTEAUX
HONORE "IN EXTREMIS" LA PETITE REINE
mercredi 8 octobre 2003
Le 1er juillet dernier, MonPuteaux vous annonçait que le mois
de juin se terminait sans que le grand prix cycliste de la ville de
Puteaux ait eu lieu.
En effet, depuis de nombreuses années, le grand prix cycliste
avait lieu un soir du mois de juin ; mais en cette année 2003,
la mairie décida de le supprimer, décision faisant sans
doute partie de son opération «Sport libéré».
Libéré de quoi ? Nul ne le sait !
Devant le tollé suscité par une telle décision
et piquée au vif par la révélation de MonPuteaux,
la mairie se décida à réagir : Christophe Grébert
insulté téléphoniquement par le maire-adjoint
chargé des sports et branle-bas de combat à tous les
étages furent les premières réactions d'un état-major
municipal affolé et incapable de maîtriser ses nerfs...
Prenant conscience de la bévue, décision fut prise d'organiser
un grand prix au plus tôt ; mais comme une telle organisation
supporte plus de contraintes et nécessite davantage de délai
qu'une réception «Champagne-Petits fours», la mairie
sonna la garde et l'arrière-garde qui communiquèrent
à tout va, quitte à travestir la vérité
pour tenter d'éteindre l'incendie.
Une demande fut sollicitée en urgence auprès de la Fédération
Française de Cyclisme qui magnanime autorisa ce critérium.
Preuve de cette précipitation, le site de la FFC n'a pas été
mis à jour ; il fait état de la course «Paris-Conneré»
organisée le CSM Puteaux le 5 octobre qui a bien failli ne
pas avoir lieu (Cf. Le Parisien du 04/10) et du GP de Levallois le
19 octobre, mais point de GP à Puteaux le 12 octobre.
Autorisé in extremis par la FFC, ce grand prix cycliste, enfin
rétabli, aura lieu ce dimanche 12 octobre de 16 à 18
heures à Puteaux.
Je vous invite à venir nombreux pour encourager tous les cyclistes
engagés dans cette course et plus particulièrement nos
cyclistes putéoliens qui apprécieront le réconfort
des spectateurs après l'année difficile qu'ils viennent
de vivre.
J.
Circuit : Rues République, Chantecoq, Jaurès et Lafargue.
LES
BRÈVES DE PUTEAUX ET DU 92
mardi 7 octobre 2003
- A
la "fac Pasqua", l'Etat reconnaissant. Le diplôme
d'ingénieur attribué par le pôle universitaire
Léonard de Vinci a obtenu une première reconnaissance
officielle. L'habilitation de ce diplôme a été
accordée pour quatre ans. Environ 150 élèves,
sur les 1.500 que compte l'école financée par le Conseil
général, suivent actuellement ce cursus. Depuis sa création
en 1995, le pôle universitaire a coûté au département
environ 300 millions d'euros. L'aide du conseil général
représente 10.600 euros par étudiant et par an alors
qu'elle n'est que de 15 euros par étudiant pour la faculté
de Nanterre.
- Centrale
de La Défense : les Verts tirent le signal d'alarme. La
proximité de la centrale de la Défense avec des immeubles
d'habitation, des crèches, des haltes-garderie, inquiètent
les Verts des Hauts-de-Seine qui s'étonnent du non respect
des procédures légales. Les Verts dénoncent le
maintien de la centrale dans une zone où vivent plus de 15.000
personnes et demandent son déplacement dans une zone à
vocation industrielle. Ils stigmatisent la fuite en avant des pouvoirs
publics, notamment du Conseil général qui a entériné
la construction d'un centre de protection maternelle et infantile
à une centaine de mètres de la centrale. En 1994, la
chaufferie a explosé, tuant 2 personnes et en blessant plusieurs
dizaines d'autres.
- Le
Front national en campagne pour les régionales et les cantonales
de mars 2004. Marine Le Pen sera la tête de liste du FN
dans les Hauts-de-Seine pour les régionales. A la cantonale
de Puteaux, c'est Bruno Ligonie qui représentera le parti de
Jean Marie Le Pen. Il sera également candidat aux régionales.
- Homophobie et mairie de Puteaux. Secrétaire national
de l'UMP, conseiller régional d'Ile-de-France, président
d'"Elus Locaux contre le sida" et "On Est Là
!", Jean Luc Romero viendra parler de son livre "virus de
vie" au palais de la culture le jeudi 16 octobre à 19
heures. Pour assister à cette rencontre, il faut retirer une
invitation au palais de la culture. "Homme d'engagement, Jean-Luc
Romero a choisi de se faire l'avocat de causes souvent méprisées
en choisissant de plaider en faveur des "humiliés".
Partisan d'un discours sans complaisance sur la lutte contre le sida
et les discriminations, cet élu entend combattre les tabous",
écrit la municipalité sur son site internet. Amusant...
quand on se rappelle que j'ai personnellement fait l'objet d'insultes
homophobes à la mairie de Puteaux !
- Les
sportifs putéoliens fichés. Les informations demandées
sur la fiche à remplir pour l'obtention de la carte Omnisports
sont les mêmes que la saison dernière, sauf qu'en plus,
il est indiqué que les sportifs sont fichés par la mairie
et que ce fichier a fait l'objet d'une déclaration auprès
de la CNIL.
ADIEU
QUINCAILLERIE !
dimanche 5 octobre 2003
La quincaillerie du Boulevard Richard Wallace va disparaître.
Un groupe bancaire a acheté les locaux afin d'y installer une
agence. A terme, rien qu'à ce carrefour, ce seront 3 banques
qui se disputeront la clientèle putéolienne...
DES
TRAVAUX RUES JEAN NENNIG ET EICHENBERGER
vendredi 3 octobre 2003
Les
travaux ont commencé rue Jean Nennig, un passage situé
entre les rues Jean-Jaurès et Eicheinberger. Plusieurs entrepôts
insalubres vont disparaîtres et un immeuble d'habitations va
être détruit. Dommage pour celui-ci, il aurait pu faire
l'objet d'une réhabilitation heureuse, le bâtit extérieur
semble en bon état.

Les travaux du marché Chantecoq ont aussi commencé...
La phase 1 est en cours. Il en reste 2 autres, pour au moins six mois
de chantier.
VIOLENCES
A PUTEAUX : LE PREFET DES HAUTS-DE-SEINE SE DECLARE ATTENTIF À
LA SITUATION
mercredi 1er octobre 2003
Le PS de Puteaux a publié aujourd'hui sur son site
la réponse du préfet des Hauts-de-Seine au courrier
que lui a adressé Pascal Buchet, le premier secrétaire
fédéral du parti socialiste, après les violences
exercées contre moi et d'autres personnes lors de la réunion
publique sur le PLU du 8 septembre.
Dans cette réponse, Michel Delpuech affirme avoir "évoquer
cette situation auprès de la Direction Départementale
de la sécurite publique". "Les services locaux
de la circonscription de sécurité publique de Puteaux
(..) continueront à être très attentifs à
la situation", ajoute le représentant de l'Etat dans
notre département.