Retour /Sommaire

PALAIS ET CULTURE

Le 26 avril dernier, MonPuteaux posait la question à ses visiteurs (dans la rubrique sondages) : "fréquentez-vous le Palais de la culture de Puteaux". 3 sur 4 répondaient NON.

Cette question était bien sur réductrice.
Parmi ceux qui ont répondu non, il aurait fallu aussi demander pourquoi (la culture ne les intéresse pas ? les choix proposés ne les intéressent pas ?) afin de leur proposer un programme alternatif qui réponde à leurs attentes.

C'est vrai que la mairie propose des activités sans se soucier de savoir si elles coïncident avec les attentes des putéoliens.


Le palais de la culture propose :


– Des spectacles putéoliens gratuits (concert à la vieille église, théâtre, conférence ...)
– Des spectacles putéoliens payants (théâtre des Hauts-de-Seine)
– Des places payantes pour des spectacles parisiens
– Des activités à l'année (informatique, langues, art floral, photo ...)
– Des activités à l'année dans d'autres lieux (danses au palais de la danse ; cuisine à l‚atelier des gourmets ; dessin, peinture ... au palais des arts plastiques ...).

Quelle est ta définition du mot « fréquenter » ?


Doit-on répondre oui si l'on achète des places pour le concert de Renaud au Zénith ou ne peut-on répondre oui que si on suit des cours d'espagnol à l'année ?

Les activités proposées par le palais de la culture sont perfectibles ; mais tout n'est pas à jeter.

L'autre samedi, la vieille église était comble pour le concert de musique classique (Mozart, Beethoven et Schubert) et les applaudissements nourris.

Les adaptes de musique classique peuvent trouver leur bonheur dans les concerts donnés à la vieille église.

Les spectacles parisiens proposés à prix attractifs permettent de satisfaire les amateurs de comédies musicales (Notre Dame de Paris ...), d'opéras (Aïda ...), de chansons françaises (Renaud, Hallyday...) etc...

C'est clair que les amateurs de rap ne trouveront pas leur bonheur dans les propositions du palais de la culture.

Il est légitime de s'interroger sur l'importante subvention par la ville des places pour des spectacles parisiens.


C'est vrai que c'est souvent les mêmes qui en profitent et pas forcément les plus nécessiteux.

Il serait peut-être préférable d'ouvrir plus largement les locaux culturels pour que les putéoliens puissent faire de la musique, du théâtre ... monter des spectacles ... et se produirent devant leurs concitoyens.

Parmi les activités à l'année, certaines s'y prêtent bien (danse, peinture ...) ; par contre, pour d'autres, il serait préférable de mettre en place des modules sur une durée plus courte.

Apprendre à surfer sur Internet pendant toute une année, çà me semble un peu long, à moins d'être un peu ramollo des neurones !

 

Les horaires devraient être adaptés pour permettre à ceux qui travaillent tard d‚en bénéficier. En effet, la plupart des cours ont lieu dans la journée ou débutent à 19H00 pour les plus tardifs.

Il conviendrait également de mettre en place des formules d'essai d'une activité sur une ou deux semaines, ce qui permettrait de tester l'activité et de s'inscrire si cela plait, plutôt que de s'inscrire pour une année et d'abandonner après quelques semaines, empêchant l'inscription de quelqu'un de plus intéressé.

Des opérations pourraient être organisées pour que la culture aille vers les putéoliens à l'occasion des journées du livre, du cinéma, du théâtre, de la musique ... et leur donne envie de revenir ... mais il faudrait une volonté politique qui aujourd'hui fait défaut !

 



Mais le problème de fond, c'est que la culture à Puteaux est régie par le maire et sa fille qui en ont une vision conservatrice, vieillotte et quelque peu étroite.

Il est assez plaisant de constater que ceux qui se disent libéraux sont les moins ouverts en terme d'activités culturelles. C'est souvent dans les villes de gauche que l'on trouve une activité culturelle intense et diversifiée.

Puisse Puteaux avoir un maire adjoint à la culture volontaire et ouvert pour dynamiser les activités culturelles à Puteaux et les faire enfin entrer dans le 21ème siècle.

J.

(mis en ligne le 2 mai 2003)

 


Retour /Sommaire