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UN POLICIER MUNICIPAL SANCTIONNÉ
JANVIER 2003


ATTENTION : LES INFOS SONT CLASSEES DE LA PLUS RECENTE A LA PLUS ANCIENNE...

 

POLICIER MUNICIPAL SANCTIONNÉ : REACTIONS DANS LE PARISIEN
mardi 14 janvier 2003

Le Parisien, dans son édition du 92, publie ce matin plusieurs réactions sur l'affaire du policier municipal sanctionné arbitrairement et illégalement par le maire. Le Parisien reprend notamment le co
mmuniqué du PS et cite le forum de police.online.fr où les témoignages de policiers contre la mairie de Puteaux s'accumulent. On attend en revanche toujours les réactions du préfet et du procureur de la République sur ce scandale !




 

POLICE MUNICIPALE : UNE PETITION CONTRE MONPUTEAUX ?
jeudi 5 juin 2003

Un des responsables de la police municipale ferait circuler une pétition contre MONPUTEAUX.COM. ll serait très fortement conseillé à tous les agents de la signer...
Mon site porterait atteinte à l'image des policiers de la municipalité (sic) !
Quand on sait que les surveillants municipaux sont employés sous CDD... et qu'il y a quelques jours, 2 d'entre-eux ont été mis à la porte pour de faux prétextes... quelle valeur faudra-t-il accorder à cette pétition... signée sous la menace de je ne sais quelles sanctions ?
Il est bien entendu que je n'ai rien contre les policiers et surveillants municipaux. Au contraire, je salue le travail effectué par ces femmes et ces hommes courageux. A mon égard, ils ont toujours été respectueux. Et d'ailleurs, je fais une totale différence entre les donneurs d'ordres et ceux qui doivent les appliquer, bien malgré eux.

 

QUAND LE MAIRE REFAIT L'HISTOIRE POUR SE DÉBARRASSER D'UN FONCTIONNAIRE
mercredi 12 mars 2003

Le policier municipal, sanctionné après avoir verbalisé un ami du maire, passe la semaine prochaine devant une commission paritaire qui doit statuer sur sa révocation. Le fonctionnaire risque non seulement de perdre son emploi, mais aussi de se retrouver dans l'impossibilité d'exercer son métier dans une autre ville !

Cette révocation de la fonction publique -mesure disciplinaire exceptionnellement grave-, Charles Ceccaldi cherche pas tous les moyens à la justifier, triturant les faits jusqu'à l'incohérence la plus totale, refaisant l'histoire avec un incroyable aplomb...

Nos responsables locaux nous prennent-ils pour des idiots ?


Les propos sont rapportés dans Le Parisien (édition du 92, du 10 mars 2003) : Hier soir, en conseil municipal, le maire a évoqué -sans la dater et sans citer de nom- l'histoire d'un policier municipal qui aurait tagué le véhicule d'un individu. "Le policier a été condamné en correctionnelle". Le maire fustige cette dérive et considère qu'on ne peut pas "être flic la journée, voyou la nuit".

Cette histoire -racontée par le maire de manière incomplète, déformée et uniquement à charge- remonte en fait à 1999 ! A l'époque, le policier en question n'est pas policier municipal, mais simple contractuel, employé à la mairie en CDD de 3 mois. Pourtant, à ce moment, le maire ne se débarrasse pas de lui, comme il pouvait le faire très facilement... Mieux : il décide de payer un avocat pour le défendre. Mieux encore : l'année suivante, le contractuel est définitivement embauché. Il passe son concours, suit une formation de 6 mois... et devient policier municipal !

4 ans après, les faits ont été amnistiés... Mais le maire ne se gène pas : il ressort le dossier ... pour charger le gèneur. On voit mal un juge le suivre... On voit déjà d'ici les futurs titres de presse si la convocation était prononcée.

Mais le pire est à lire dans le dernier "Puteaux Infos"...

Dans le numéro de mars du magazine municipal (n°148), on peut lire, page 5, la "lettre ouverte à la population" d'un homme qui "proteste et proclame sa vérité". Il fait bien de préciser que c'est la sienne !
Il s'agit de la personne qui a été verbalisée pour avoir griller un feu rouge et qui est allée se plaindre à la mairie. "Puteaux Infos" affirme qu'"en réalite, la contravention n'a pas été retirée". Et oui ! Et c'est la cause de toute l'affaire : seul le policier verbalisateur ou le procureur peuvent faire sauter un PV... le policier convoqué a refusé... cela lui vaut aujourd'hui la sanction que l'on sait. Quant au procureur... on sait que le maire voudrait se substituer à lui (Dans Le Parisien, Charles Ceccaldi a affirmé que désormais tous les PV passaient par son cabinet !).
Le "vilain contrevenant", comme il se définit lui-même, passera donc devant le tribunal de police de Puteaux, le 5 juin. La presse y sera.

Dans sa lettre ouverte, écrite à la manière du maire (citation comprise... de Montesquieu, cette fois !), le citoyen joue au dénonciateur : "mon enquête m'a conclut à apprendre que ledit policier a été surpris en train de taguer la voiture d'un jeune homme". "Il s'agit d'un malfaisant qui honore peu la police et la société" ! "Le policier a appartenu à la brigade canine. Il m'a traité comme un chien (sic)"...
Tout cela est écrit dans le journal municipal, je vous assure ! Quelle honte ! Si Puteaux était une mairie de gauche, la droite crierait au "procès stalinien"... Et elle aurait bien raison !


 

LE POLICIER MUNICIPAL MENACÉ DE REVOCATION !
jeudi 20 février 2003

L'image de "maire bien aimé" tiendra-t-elle encore longtemps... quand on voit de la manière dont Charles Ceccaldi traîte ses employés municipaux ! J'apprends que le policier municipal sanctionné, après avoir mis un PV à un proche de la mairie, risque maintenant de se retrouver tout simplement au chômage... avec l'impossibilité pour lui de retrouver un travail dans une autre municipalité. Après l'avoir autoritairement sanctionné, le maire a en effet maintenant décidé de le faire révoquer de la fonction publique ! La procèdure est en route : une commission disciplinaire se réunira dans un mois pour statuer sur ce cas.

Le résultat de cette réunion laisse malheureusemnt peu de doute : la dernière fois que la commission paritaire s'est réunie, pour 2 autres demandes de révocation, on avait pu constater que, y compris, les représentants FO avaient voté en défaveur des employés qu'ils sont censés défendre ! Il faudra que le syndicat Force Ouvrière s'explique très rapidement sur cette situation scandaleuse.

Pourquoi la révocation ? Le maire reproche au policier municipal de s'être exprimé dans Le Parisien et d'avoir critiqué la politique de la municipalité. Voilà donc l'argument de toujours : si vous critiquez, c'est la porte !

Le citoyen que je suis ne peut qu'exprimer sa peine et son dégoût.

 

UN POLICIER MUNICIPAL DE PUTEAUX BRISE L'OMERTA
lundi 3 février 2003

Exceptionnellement, c'est dans son intégralité que je vous livre l'article publié ce matin dans Le Parisien, édition du 92. Un article dans lequel le policier municipal sanctionné par le maire confirme ce que je vous avais annoncé :

"Le policier municipal brise l'omerta
EXCÉDÉ par les
nombreuses critiques dont il a été la cible, Jean-Pierre a décidé de réagir. A 45 ans, ce policier municipal en poste à Puteaux depuis cinq ans aurait été récemment sanctionné par Charles Ceccaldi-Raynaud, sénateur-maire UMP, après avoir verbalisé l'ami d'un élu qui venait de brûler un feu rouge (voir notre édition du vendredi 10 janvier) . Désormais affecté exclusivement au service de nuit, Jean-Pierre attend aujourd'hui une réponse à sa demande de mutation. Malgré la pression et les risques qu'il prend à s'exprimer, Jean-Pierre a souhaité revenir sur cette affaire. Pourquoi parlez-vous aujourd'hui ? Jean-Pierre (policier municipal à Puteaux). A cause des propos tenus par Gaston Garino, adjoint au maire, chargé de la circulation à Puteaux, sur le site Internet de la ville. Ce monsieur prétend que je n'ai jamais été sanctionné alors que le maire lui-même le reconnaît. Et puis, si je n'ai pas été sanctionné, je demande à savoir comment cela s'appelle. Je suis le seul sur deux brigades à m'être retrouvé, du jour au lendemain, affecté exclusivement à la nuit. Cela équivaut à une perte sèche d'environ 610 € (4 000 F) sur mon salaire. Que s'est-il passé le jour où vous avez verbalisé cet automobiliste ? Contrairement à ce qu'a déclaré le maire, je n'étais pas planqué derrière un feu tricolore mais bien en patrouille dans une voiture. Avec un collègue, nous avons vu passer comme une balle un automobiliste alors que le feu était passé au rouge. Nous nous sommes lancés à sa poursuite et nous avons quasiment dû mettre notre véhicule en travers de la chaussée pour le stopper. Au début, il a reconnu avoir grillé le feu puis soudain, il a commencé à faire valoir, sur un ton déplaisant, qu'il travaillait à la mairie et qu'il y connaissait du monde. En dressant un PV, le maire vous a reproché de ne pas faire votre métier, qu'en pensez-vous ? Je tiens à rappeler au maire que la présence de policiers dans les halls d'immeuble, comme il le réclame, correspond à du maintien de l'ordre, mission dévolue à la police nationale. De plus, la lutte contre les infractions au code de la route fait partie de nos prérogatives. Je ne suis pas dégoûté du métier mais plutôt du comportement du maire à mon égard. Une dizaine de collègues comme moi ont déjà adressé leur demande de mutation pour travailler ailleurs.
Propos recueillis par Stéphane Sellami"



POLICIER SANCTIONNE : NICOLAS SARKOZY DONNE TORT A PUTEAUX
jeudi 23 janvier 2003

Un policier municipal de Puteaux a dressé un PV à un automobiliste qui avait grillé un feu rouge. Seulement voilà le chauffard était un ami d'un adjoint. Résultat, c'est le policier qui a été sanctionné. Cette histoire vraie a été révélée par MonPuteaux.Com avant d'être reprise par Le Parisien. Depuis, face au scandale, la préfecture des Hauts-de-Seine est restée silencieuse. Mais le ministre de l'intérieur a indirectement réagit ! Dans une circulaire envoyée aux différents services de sécurité, Nicolas Sarkozy condamne en effet les indulgences vis-à-vis des contraventions : "La lutte contre la délinquance routière est une priorité du gouvernement", rappelle Nicolas Sarkozy. "Pour autant, cette politique n'aura d'efficacité que si la sanction est équitable, qu'elle s'applique à tous les citoyens et que nul ne bénéficie de tolérance ou de bienveillance particulière, du fait de sa notoriété ou de ses fréquentations, réelles ou prétendues". "L'importance de l'écart constaté entre le nombre d'infractions constatées et le nombre de sanctions infligéees suscite des doutes légitimes sur l'égalité devant la loi et la crédibilité de l'action publique".

 

 

POLICIER MUNICIPAL SANCTIONNE : NADINE JEANNE ECRIT AU PREFET
jeudi 16 janvier 2003

La conseillère municipale socialiste Nadine Jeanne a écrit au préfet des Hauts-de-Seine pour lui demander de faire appliquer la loi à Puteaux, en réaction à l'affaire du policier municipal sanctionné illégalement par le maire. Voici le texte intégral de ce courrier :

Monsieur le Préfet des Hauts-de-Seine,
C'est avec stupéfaction que nous avons appris qu'un policier municipal de Puteaux avait été sanctionné par le Maire pour avoir verbalisé un automobiliste qui avait brûlé un feu rouge.
A notre connaissance, un policier municipal se doit de verbaliser toute infraction grave dont il peut être témoin quelle que soit par ailleurs la mission prioritaire qui lui a été confiée par son employeur, en l'occurrence ici, le maire de Puteaux.
Par ailleurs, nous apprenons que le Maire veut que désormais tous les PV établis par la police municipale passent par le bureau de son directeur général des services. Est-ce à dire qu'il veut décider lui-même de qui doit être ou non sanctionné ? N'est-ce pas la fonction du juge ?
En conséquence, nous vous demandons d'intervenir rapidement pour que les droits et les devoirs des uns et des autres soient clairement définis et pour que la loi soit respectée dans notre ville.
En vous remerciant par avance, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Préfet, nos très respectueuses salutations.
Nadine Jeanne pour le groupe Gauche plurielle.



POLICIER MUNICIPAL SANCTIONNE : NOUVELLE REACTION SYNDICALE
jeudi 16 janvier 2003

L'affaire du policier municipal sanctionné arbitraitement par le maire de Puteaux n'en finit pas de faire des vagues. Un autre syndicat de policiers municipaux, le SNPM/CFTC, réagit à son tour :

Le SNPM/CFTC a pris connaissance avec effarement des déclarations de Monsieur le Sénateur Maire de PUTEAUX (92) faites dans le PARISIEN des HAUTS DE SEINE, le vendredi 10 janvier 2003.
Cette information relate qu’un policier municipal a été sanctionné au motif qu’il aurait verbalisé « un ami du maire » (pour non respect d’un feu rouge) et fait état de déclarations de Monsieur Charles CECCALDI-RAYNAULT qui (s’ils elles sont exactes) ne sont pas acceptables de la part d’un élu.
En effet le journal relate les propos du Maire : «  mes policiers ne sont, de toute façon, pas là pour chasser le contrevenant mais le délinquant ! ce policier n’avait rien à faire à ce feu rouge. Il n’était pas à son poste de combat. Mes agents doivent être dans les halls d’immeuble pour lutter contre les voyous. Car l’ennemi, aujourd’hui, c’est le délinquant et pas le contrevenant. » A l’interrogation du journaliste : « un contrevenant qui brûle un feu tricolore n’en devient-il pas un délinquant ? et si une femme avec son enfant avaient été renversés par cet automobiliste ? le Maire répond : « je m’en moque ! la police nationale n’a qu’a faire son boulot. Si une chose pareille arrive , la police nationale n’a qu’à être là. ».
Si les propos rapportés dans l’article de presse ont bien été tenus, il semble que Monsieur le Sénateur Maire de PUTEAUX n’a rien compris du message de Monsieur le Président de la République ainsi que de celui de Monsieur le Premier Ministre faisant de la lutte contre l’insécurité routière une grande cause nationale.
La majorité des accidents mortels ont lieu en agglomération, lieu d’exercice quotidien des policiers municipaux.
Une des missions essentielles de la police municipale est donc aujourd’hui la lutte contre la délinquance routière.
Par ailleurs, Monsieur Charles CECCALDI-RAYNAULT semble ignorer totalement la Loi du 15 avril 1999 relative aux polices municipales pour laquelle il s’est certainement prononcé en qualité de parlementaire.
En effet, cette Loi donne des prérogatives importantes aux policiers municipaux en matière de constatation des infractions au code de la route.
De plus, la suite donnée à ces constatations dépend de la seule autorité du Procureur de la République, en aucun cas un Maire ne peut classer sans suite une contravention relevée par des policiers municipaux, cette règle qui semble méconnue par l’édile municipal doit également être rappelée de manière très claire.
Le SNPM/CFTC se réserve le droit d’intervenir afin de soutenir l’agent de police municipal mis en cause dans cette affaire, qui à priori, n’a fait qu’exercer pleinement la mission que lui confère la Loi.
JP COLIN-LALU Président du SNPM/CFTC



LES BREVES "CHAUDES" DE PUTEAUX
mardi 14 janvier 2003

- Le préfet des Hauts-de-Seine, dont le départ pour la Franche-Comté est déjà annoncé, reste pour l'instant sans voix sur l'affaire du policier municipal sanctionné... Il faut dire que le dossier est délicat pour le haut fonctionnaire... quand on connait les liens entre le ministre de l'intérieur et notre maire... mais même s'il ne dit mot, il n'en pense pas moins...

 

 

POLICIER SANCTIONNE : PROTESTATION SYNDICALE
mardi 14 janvier 2003

L'affaire du policier municipal sanctionné par le maire de Puteaux fait réagir Michel LECQUIO, le président de l'Union nationale Autonome de la Police Municipale (UNAPM) :

Quel étonnement à la lecture d’un article publié dans le journal « Le Parisien » le Vendredi 10 janvier 2003 et quel scandale d’apprendre qu’un policier municipal de la ville de Puteaux a été sanctionné par son maire alors que celui-ci accomplissait correctement sa mission lors de la verbalisation d’un automobiliste ayant commis une infraction au Code de la route.
Alors qu’actuellement, le Ministre de l’Intérieur invite les automobilistes à prendre conscience des incivilités et des délits routiers par l’intermédiaire des actions de prévention routière, le maire de la ville de Puteaux se permet de se substituer aux instances judiciaires, à la seule raison que le contrevenant est l’un des amis d’un adjoint au maire. Suite à la verbalisation de cette infraction, le policier municipal s’est vu retirer son carnet à souches par le maire et a été aussitôt muté d’office en brigade de nuit
Le 1er magistrat de la ville de Puteaux devrait étudier la loi n° 99-291 du 15 avril 1999 relative aux polices municipales. Le maire n’est pas destinataire des timbres amendes dressés par les agents de police municipale, le seul destinataire étant l’Officier du Ministère Public.
Notre section U.N.A.P.M. départementale dénonce cet abus digne du moyen âge et demande que l’agent de police municipale soit réintégré dans ses fonctions antérieures.
Michel LECQUIO
Président national de l’UNAPM.




LES POLICIERS MUNICIPAUX DE FRANCE SOUTIENNENT LEUR COLLEGUE DE PUTEAUX
dimanche 12 janvier 2003

L'affaire du policier municipal sanctionné arbitrairement par le maire de Puteaux (lire mes articles du 8 janvier et des jours suivants) fait le tour de toutes les polices municipales de France. Le site police.online.fr notamment a ouvert un forum consacré à ce seul sujet. On peut y lire de nombreuses réactions de policiers. En voici quelques unes :

>Cette histoire est édifiante ! Ce maire se trouve dans l'illégalité la plus totale, et je conseille à l'agent de porter un recours devant le tribunal administratif, ainsi quà prendre contact avec le procureur de la République pour lui signaler les décisions illégales d'un "élu".

>L
es APM ont pour mission:
De seconder, dans l'exercice de leurs fonctions, les officiers de police judiciaire ;
De rendre compte à leurs chefs hiérarchiques de tous crimes, délits ou contraventions dont ils ont connaissance ;
De constater, en se conformant aux ordres de leurs chefs, les infractions à la loi pénale et de recueillir tous les renseignements en vue de découvrir les auteurs de ces infractions, le tout dans le cadre et dans les formes prévues par les lois organiques ou spéciales qui leur sont propres.
(L. n o 2001-1062 du 15-11-2001) «De constater par procès-verbal les contraventions aux dispositions du code de la route dont la liste est fixée par décret en Conseil d'État.»

>Je viens apporter mon soutien au collègue "mis en cause"... Je suis dans une commune ou le Maire pense pareil que celui de Puteaux... Alors je comprends bien le problème. Mais ces élus UMP et autres devraient quand même écouter les priorités du gouvernement non ?
j'invite tous les collègues de Puteaux à regarder ailleurs pour le travail, il y a plein de communes dans lesquelles ont peux travailler normalement, en application de la Loi de 1999, en toute légalité sans que les Maires se prennent pour l'OMP ou le Procureur.
Laissez ces communes se débrouiller toutes seules ! Les agents de la "nouvelle génération" ne voudront jamais aller travailler chez eux. ils se retrouveront petit à petit sans aucun PM ou alors quelques anciens qui ne veulent pas partir.
Ils ont un mandat de 6 ans, nous sommes fonctionnaires, n'oubliez jamais ça !

>Quelle honte d'avoir comme patron un Maire comme celui de cette ville.
Oui les syndicats doivent unanimement défendre ce PM, il en va de notre crédibilité. De plus il faut alerter la Presse régionale et faite du tapage sur cette affaire Ecrire à une chaîne de télé est très bien venu, et ça fait son effet ( j'ai déjà pratiqué ). En expliquant les choses correctement, certains journalistes ne vont pas se faire prier pour exploiter et se farcir ce Maire irresponsable et parvenu !
Tenez bon Puteaux Bien amicalement

>Il est inadmissible de sanctionner quelqu'un qui fait son travail. Un agent qui ne reléve pas les infractions qu'il constate commet une faute et sans carnet il ne peut pas les relever. De plus le fait d'affecter d'office un agent uniquement à des missions de nuit constitue une modification des conditions de travail et le maire doit obligatoirement obtenir l'avis de la CTP, avis qu'il n'est pas obligé de suivre. Dans ce cas il s'agit de mesure discriminatoire et un recours pour harcelement doit être possible. Il faut prendre contact avec un syndicat pour qu'il intervienne auprés du maire, si cela ne suffit pas un courrier d'info au procureur, copie au maire et peut-être un dépot de plainte pour harcelement. Solidaire avec ce policier j'éspère que le maire va revenir sur sa décision et laiser travailler correctement notre collégue.

>chers collègues,
je viens de lire la scandaleuse nouvelle qui concerne le collègue sanctionné par son maire. Notre Ministre je vous rappelle est assez peu d'accord avec ce genre de pratiques plus ou moins illégales!!
Pour ma part je souhaiterai s'avoir ce qu'en pense le Procureur du ( 92 ) quand à cette sanction sans fondement, douteuse et nauséabonde!
Mais surtout le préfet du département . Ainsi que les représentants des syndicats!
Je souhaite que cette sanction lui soit levée très vite, et qu'il soit réintégré rapidement à ses fonctions! Il n'a fait que son devoir : SERVIR
à lui , bon courrage.

>Cela n'est pas une surprise, il ya plusieurs années que la Mairie et son Maire font faire n'importe quoi à la PM et je crois qu'elle détient le record de la mutation dans le 92 et la petite couronne. Donc à nos amis policiers municipaux, nous vous encourageons à maintenir ce record.


 

POLICE MUNICIPALE OU POLICE POLITIQUE ???
samedi 11 janvier 2003

Alors comme ça, le maire crie haut et fort qu'il se substitue à la justice ! En effet Charles Ceccaldi, dans le Parisien de vendredi, déclare que "désormais toutes les contraventions dressées à Puteaux passent par le bureau du directeur général des services". De quel droit ?

Les policiers municipaux sont assermentés et agréés par le préfet et le procureur de la république. A partir du moment où un policier dresse un procès verbal, il accompli un acte judiciaire qui ne concerne que lui-même, le contrevenant et la justice.

Rappelons qu'en France seul le procureur peut procéder à un classement sans suite d'une infraction... et que dans tout Etat de droit, il y a une règle de base qui consiste en la séparation des pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire... Il semble que le premier magistrat de la commune ait oublié, malgré sa formation de juriste, ces principes de base du droit français.

Une question se pose maintenant : y-a-t-il eu à Puteaux des classements sans suite de contraventions dressées par les policiers municipaux... et si oui, selon quels critères ?

L'opposition municipale va-t-elle saisir le préfet ou le ministère de l'intérieur ?

Le syndicat officiel de la mairie (FO) va-t-il défendre et demander à ce que le policier mis en cause retrouve la plénitude de ses fonctions et attributions ?

Rappelons encore que Nicolas SARKOZY lui-même s'est fermement opposé à toutes indulgences concernant les infractions au code de la route.

Quand le maire se contredit une fois de plus :

Dans la rubrique AGORA du site de la ville, Charles Ceccaldi répond en ces termes à une habitante qui se plaint des réunions de jeunes place Stalingrad : "Il n'existe pas de moyen juridique de s'opposer à ces réunions. Le gouvernement présente un texte pour punir les rassemblements dans les halls d'entrée. C'est un tollé du côté de ceux que l'on appelle les droits de l'hommistes. Il ne reste plus que la contravention pour tapage nocturne. Il appartient à la police nationale d'agir. Je saisi le commissaire de ce problème qu'il connaît bien...".

Là, il affirme que le maintien de l'ordre incombe à la police nationale et non pas au policiers municipaux ! C'est exactement le contraire de sa déclaration faite au Parisien !!!


L'esprit de la loi Chevènement du 15 avril 1999 était d'attribuer aux policiers municipaux des compétences en matière de répression des infractions au code la route, afin que la police nationale puisse se concentrer sur le traitement de la vraie délinquance. Cela semble en effet assez logique... mais à Puteaux, la politique municipale a abandonné depuis longtemps toute logique.

Pierre F.

Nous avons contacté la préfecture des Hauts-de-Seine. Nous attendons la réaction du préfet sur ce scandale. Nous attendons aussi les réactions des syndicats CGT et FO représentés à la mairie de Puteaux...

LAISSEZ VOTRE REACTION DANS LA FORUM




POLICE MUNICIPALE : LA VILLE DE PUTEAUX AVAIT DEJA ETE CONDAMNEE

samedi 11 janvier 2003

L'affaire actuelle nous en rappelle une autre : en 1996, le maire avait été condamné pour avoir licencié abusivement un policier municipal. Un article publié dans le journal LIBERATION le jeudi 26 septembre 1996 nous donne des indications supplémentaires sur l'attitude de Charles Ceccaldi vis-à-vis de "sa" police. En voici quelques extraits :

"Puteaux devra réintégrer son indésirable.

La mairie est condamnée pour avoir licencié un policier municipal syndicaliste. Le tribunal administratif de Paris vient de rendre un jugement très embarrassant pour le premier magistrat.
L'arrêté du 13 janvier 1995 par lequel le maire de Puteaux a licencié le policier municipal Walid Chleda est annulé. Le tribunal ordonne par conséquent la réintégration de cet agent.
En 1990, Walid Chleda avait été reçu premier au concours de recrutement de policier municipal. Une brillante carrière s'offrait à ce jeune homme de 26 ans, qualifié d'"excellent élément" par le maire adjoint délégué à la sécurité et félicité par le maire en personne.
Mais les relations avec le chef de service se dégradent rapidement, au point que Walid prend en mars 1994 l'initiative de créer, en compagnie d'une poignée de collègues, une section de l'Union nationale autonome de la police municipale (UNAPM).
A la mairie de Puteaux, où les syndicats de la fonction publique ne sont jamais parvenus à créer une section ni à faire élire leurs représentants aux commissions paritaires, une telle initiative relève du sacrilège.
Non content de piétiner ce tabou, le policier dénonce aux procureurs de la République une série de dysfonctionnements dans son service, notamment des violations de correspondance ou encore des micros cachés dans les vestiaires d'agents municipaux.
Quelques semaines après ces dénonciations, classées sans suite par le parquet, Walid Chleda est licencié pour une soudaine "insuffisance professionnelle".
La mairie soutient que la sanction s'imposait pour assurer le fonctionnement du service et qu'elle est bien entendu sans rapport avec les activités syndicales de l'intéressé.
Deux mois après la signature de son arrêté, Charles Ceccaldi-Raynaud a reçu en mars 1995 une mise en garde du préfet des Hauts-de-Seine: "Qu'il s'agisse de faute ou d'insuffisance professionnelle, il est impératif de respecter la procédure (...) visant notamment à rendre obligatoire la consultation de la commission administrative paritaire formée en conseil de discipline, afin de veiller à la garantie des droits de la défense."



MISE AU PAS DE LA POLICE MUNICIPALE : REACTION DU PS
vendredi 10 janvier 2003

La section socialiste vient de diffuser à la presse le communiqué suivant :
Nous nous élevons avec la plus grande fermeté contre la sanction prise par le Maire de Puteaux à l'encontre d'un policier municipal ayant eu l'audace de verbaliser un ami d'un de ses amis.
Même si les policiers municipaux n'ont pas pour mission première de s'occuper de la délinquance routière, ils ne peuvent en tant qu'agents assermentés par la préfecture, fermer les yeux lorsqu'ils sont témoins d'une infraction grave mettant en danger la sécurité des piétons.
En outre, en exigeant que désormais tous les PV établis par la police municipale soient contrôlés par le directeur de son cabinet, le Maire s'arroge le droit de décider qui doit être ou non sanctionné et se substitue au juge ! Nous dénoncons cet abus de pouvoir manifeste et nous attendons la réaction de la Préfecture.




CHARLES CECCALDI SE "MOQUE" DE LA SECURITE ROUTIERE
vendredi 10 janvier 2003

Reprenant les révélations publiées avant-hier (8 janvier) sur Monputeaux.com, Le Parisien (édition des Hauts-de-Seine) consacre ce matin 2 articles à Puteaux : le premier sur l'affaire du policier municipal qui a été sanctionné après avoir mis un PV à l'ami d'un adjoint qui venait de griller un feu rouge ("le maire de Puteaux sanctionne sa police"...) ; le second sur la personnalité particulièrement autoritaire du maire ("je suis le chef et je veux qu'on m'écoute"...).

Les déclarations de Charles Ceccaldi dans les 2 articles sont des bijoux !

EXTRAITS DU PREMIER ARTICLE : « En verbalisant cet automobiliste, ce policier municipal n'a pas fait son travail, déclare le sénateur-maire UMP de Puteaux. "Les agents doivent porter leur attention sur les gens qui ne payent pas leur stationnement et qui volent, de ce fait, la mairie et les contribuables de cette ville. » « Mes policiers ne sont pas là pour chasser le contrevenant mais le délinquant ! . Ce policier qui s'est pris pour un cow-boy n'avait rien à faire à ce feu rouge. Il n'était pas à son poste de combat. Mes agents doivent d'être dans les halls d'immeuble pour lutter contre les voyous. Car l'ennemi, aujourd'hui, c'est le délinquant et pas le contrevenant ! » Un contrevenant qui brûle un feu tricolore n'en devient-il pas délinquant ? Et si une femme avec son enfant avaient été renversés par cet automobiliste ? « Je m'en moque ! La police nationale n'a qu'à faire son boulot... Si une chose pareille arrive, la police nationale n'a qu'à être là. Mes policiers ne sont pas payés pour ce genre de mission". (interview Le Parisien)

EXTRAITS DU SECOND ARTICLE : « Je suis le chef ici et j'entends bien qu'on m'écoute, prévient-il. Toutes les contraventions dressées à Puteaux passent désormais par le bureau du directeur général des services à la mairie. "C'est un moyen d'apprécier si mes agents s'attellent à la mission prioritaire que je leur ai fixée : la lutte contre les délinquants. » Son hégémonie sur les destinées de sa ville, Charles Ceccaldi-Raynaud entend bien la maintenir encore quelques années. « Avant moi, les socialistes sont restés au pouvoir pendant soixante ans. J'y suis depuis trente-quatre ans. Il reste encore vingt-six ans à faire pour équilibrer la balance. Ma fille et d'autres prendront la relève. Cela n'a rien d'anormal. » (interview Le Parisien)

Au moins les choses ont l'avantage d'être claires : notre maire assume pleinement son népotisme... Quelle honte pour notre ville !!! Quelle image odieuse
donne-t-il de Puteaux au reste des Hauts-de-Seine et du pays !!! Hier, après les révélations de monputeaux sur cette affaire, le maire a voulu répondre en se faisant photographier tout sourire en compagnie de tous les policiers municipaux... une manipulation de plus... mais personne n'est plus dupe.




LE MAIRE VEUT METTRE AU PAS LA POLICE MUNICIPALE
mercredi 8 janvier 2003

Le départ de Puteaux de la directrice générale des services, Madame Françoise Baron, annonçait d'autres changements : l'actuel directeur de la police municipale est sur la sellette... La mairie lui cherche un remplaçant ! Pour preuve, cette annonce publiée cette semaine dans la Gazette des communes : "Puteaux recrute son directeur de sécurité" (Lire l'intégralité de l'annonce ci-dessous). Le coup est rude pour Dominique Boulanger, en poste à Puteaux depuis environ 2 ans. Au siège de la police municipale, l'ambiance est bien évidemment au plus bas. Le directeur était apprécié par ses hommes... et aucun ne comprend ce départ annoncé.

Par ailleurs, depuis la semaine dernière, les agents municipaux n'ont plus le droit de verbaliser. Ordre du maire ! Pourquoi cette surprenante interdiction en pleine campagne gouvernementale contre l'insécurité routière ? L'explication -désormais connue dans toute la ville- est bien génante pour la majorité municipale : l'ami d'un élu a été verbalisé pour avoir grillé un feu rouge... infraction grave ! Mais... c'est le policier municipal auteur du PV qui a été convoqué par un adjoint pour se faire enguirlander ! Et c'est lui qui a été sanctionné : le policier, trop honnète, ne travaillera désormais que la nuit. Quant aux autres agents, privés depuis de leurs carnets de contredance, c'est pratiquement le chômage technique !

Bref, quand la droite parle de tolérance zéro... c'est uniquement pour les autres...
Voici une bien drôle de façon de gérer la police municipale !

Annonce parue dans La Gazette des communes du 06/01/2003 :


"La Ville de Puteaux - 41 000 habitants - Hauts-de-Seine - Recrute selon conditions statutaires (par voie de détachement ou de mutation ou sous contrat) :
son Directeur de la Sécurité h/f
Au sein d'une structure comportant 70 agents, avec sous son autorité un chef de la Police Municipale et un Chef de la Surveillance Vidéo, le Directeur de la Sécurité aura pour mission la mise en oeuvre des actions municipales en matière de sécurité et de prévention.
Placé directement sous l'autorité du Maire et du Directeur Général des Services, il aura en charge le contrôle et la coordination de l'ensemble des missions des services de Police Municipale et de Surveillance Vidéo, ainsi que l'encadrement administratif et opérationnel des agents.
Profil :
- Fermeté, rigueur, disponibilité,
- Sens du Service Public,
- Expérience souhaitée dans fonctions similaires, y compris en Police Nationale et en Gendarmerie.
Veuillez adresser votre lettre manuscrite, CV, photo à : Monsieur le Sénateur-Maire, 131, rue de la République, 92800 PUTEAUX."

VOUS AVEZ INTERNET... PENSEZ A CEUX QUI NE L'ONT PAS
ET QUI NE PEUVENT PAS CONSULTER CE SITE
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