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LE COUP DE FORCE DU MAIRE LORS DU CONSEIL MUNICIPAL
DU VENDREDI 17 OCTOBRE 2003

LES IMAGES DE FRANCE 3, Où L'ON VOIT LES VIOLENCES DES GROS BRAS DU MAIRE CONTRE DES CITOYENS, DES ÉLUS ET DES JOURNALISTES, SONT REDIFFUSÉES SUR LE SITE WWW.PUTEAUX92.COM

 

 

 

QUELQUES ARTICLES PUBLIÉS SUR CETTE SOIRÉE :

- PUTEAUX : INTERDITS DE MAIRIE ? (LES VERTS DE SEVRES)

- PUTEAUX C'EST VRAIMENT TROP ! (LES VERTS DE SEVRES)

- PUTEAUX VILLE TOTALITAIRE INDYMEDIA PARIS)

- PUTEAUX : INTERDITS DE MAIRIE (FRANCIS BAVAY-LES VERTS)

- PUTEAUX : LA DÉMOCRATIE DÉTOURNÉE (PS 92)

- UN MAIRE PAS TRES NET (NOUVEL OBSERVATEUR)

 

 

L'INTERDICTION DU MAIRE ILLÉGALE

 

 

CES EVENEMENTS ONT ENTRAINE DE NOMBREUSES RÉACTIONS DANS LE FORUM...

ET NOTAMMENT CELLE-CI :

 

>jeudi 23 octobre 2003 16:37

Cher Camarade,
Je sais la difficulté de ton combat pour nos idées. Je mesure l’intolérance et le sectarisme que tu affrontes.
La démocratie est bafouée dans le silence des autorités officielles.
Tu as tout mon soutien et celui du Parti socialiste.
Amitiés.
François HOLLANDE
Premier secrétaire du Parti socialiste

Ce mot de soutien du responsable d'un important parti politique s'adresse à la fois au militant, au citoyen et à l'animateur du site Monputeaux... mais il doit surtout être compris comme un message d'encouragement pour tous les démocrates de notre ville...
Il s'adresse donc aussi aux élus de l'opposition qui se battent depuis des années pour faire entendre leurs idées, malgré les attaques, les insultes et les pressions de toutes sortes...
Il s'adresse enfin à tous les Putéoliens qui depuis 1 an et demi ont pris la parole sur ce forum pour exprimer leur volonté de changement.
Christophe

 

 

REVUE DE WEB : UNE DELEGATION PS RECUE AU CONSEIL GENERAL (NADINEJEANNE.COM)
mercredi 29 octobre 2003

Sur son site perso, Nadine Jeanne, la candidate socialiste à la cantonale de mars 2004, annonce qu'une délégation de Puteaux a été reçue au conseil général le vendredi 24 pour exposer à Charles Pasqua ce qui s'était passé à Puteaux.

LIRE L'ARTICLE

 

 

 

REVUE DE PRESSE : SARKOZY APPELLE AU CALME... ET FRANCOIS HOLLANDE S'INSURGE (LE PARISIEN)
mercredi 29 octobre 2003

Nicolas Sarkozy et François Hollande réagissant aux événements de Puteaux ! C'est ce matin dans l'édition des Hauts-de-Seine du Parisien !

«JE NE PUIS, comme vous, que souhaiter que revienne à Puteaux la sérénité nécessaire à l'exercice apaisé d'une démocratie locale préférant l'expression des urnes et des assemblées légitimes à celle de la rue. » Le message est on ne peut plus clair et il est signé Nicolas Sarkozy. Interpellé par le patron du PS des Hauts-de-Seine au lendemain des échauffourées qui ont eu lieu devant l'hôtel de ville de Puteaux peu avant la séance du conseil municipal du 17 octobre dernier, le ministre de l'Intérieur n'a pas tardé à répondre... et à appeler clairement chacun au calme". écrit le Parisien.


A la suite de la réaction du ministre de l'intérieur, le quotidien du 92 publie celle de François Hollande, déjà diffusée sur mon forum.

 

 

 

REVUE DE PRESSE : ECHAUFFOUREES A LA MAIRIE (LE PARISIEN)
samedi 18 octobre 2003

LE PARISIEN dans son édition des Hauts-de-Seine publie un long article sur ce qui s'est passé vendredi soir devant l'Hôtel-de-ville : "Les militants et élus venus soutenir Christophe Grébert, habituellement interdit d'accès au conseil municipal, se sont tous fait refouler manu militari de l'hôtel de ville par des hommes de main du sénateur-maire".

 

 

 

REVUE DE PRESSE : UN MAIRE PS S'INVITE AU CONSEIL (LE PARISIEN)
mercredi 15 octobre 2003

Le Parisien, dans son édition du 92, annonce ce matin que "LE MAIRE de Fontenay-aux-Roses et premier secrétaire fédéral du Parti socialiste, Pascal Buchet, sera présent, vendredi soir à Puteaux, juste avant le début du conseil municipal, à 19 heures. L'élu veut ainsi marquer son soutien au militant PS, Christophe Grébert. L'animateur du site contestataire monputeaux.com est interdit d'accès à la séance publique du conseil depuis plusieurs mois par le maire (UMP) Charles Ceccaldi Raynaud. Scandalisé, le patron du PS départemental a sommé il y a quelques semaines le préfet d'intervenir pour assurer « la sécurité » du militant et son « droit élémentaire d'expression et de participation à la vie citoyenne ». Dans un nouveau courrier envoyé lundi dernier, Pascal Buchet informe le préfet qu'il se rendra « personnellement à Puteaux avant le conseil municipal ». « J'espère qu'à cette occasion, monsieur Grébert aura toute la liberté de participer à cette séance publique et donc à la vie citoyenne de la commune dans laquelle il réside, écrit l'élu PS. Je vous remercie par avance de tout mettre en oeuvre afin que sa sécurité - invoquée par le maire pour lui refuser l'entrée - soit assurée. »

 

 

LE VENDREDI 17 OCTOBRE 2003, UN CONSEIL MUNICIPAL DOIT AVOIR LIEU À L'HÔTEL-DE-VILLE. COMME A CHAQUE FOIS, J'Y VAIS... EN SIMPLE CITOYEN...
COMME A CHAQUE FOIS, LE MAIRE M'EMPECHE DE PASSER. IL EST DANS L'ILLEGALITE. IL S'EN MOQUE. IL CONSIDERE QU'IL EST LE MAITRE ABSOLU A PUTEAUX. "ICI, C'EST NOUS QUI FAISONS LES LOIS" ONT L'HABITUDE DE DIRE SES PARTISANS.

MAIS CETTE FOIS, DES ÉLUS DU 92 ET DES JOURNALISTES SONT LÀ. ILS SONT TÉMOINS DE CE QUI SE PASSE. LE MAIRE S'ÉNERVE ET LACHE SES GROS BRAS SUR LE PETIT GROUPE PARFAITEMENT PACIFIQUE. HEUREUSEMENT, LA POLICE NATIONALE INTERVIENT POUR EVITER LE PIRE.

RESTE DES IMAGES ET LE SENTIMENT QU'A PUTEAUX, LA DEMOCRATIE NE S'APPLIQUE PLUS.

VOICI TOUTES LES INFORMATIONS PARUES SUR CETTE TRISTE SOIRÉE :

 

"ON DIRAIT CESAR !" - LE DISCOURS DU MAIRE DU 17 OCTOBRE 2003
vendredi 24 octobre 2003

Le site www.puteaux92.com diffuse le son d'une partie du discours qu'a prononcé le maire le soir du 17 octobre 2003, avant de lacher ses gros bras sur les citoyens et élus venus assister pacifiquement au conseil municipal. "On dirait César ! ", commente quelqu'un dans la foule. Un document à la fois amusant et triste, car les pratiques d'un autre siècle de Charles Ceccaldi font beaucoup de mal à la politique...

ECOUTER CE SON (C'EST UN FICHIER WAV QUI FAIT ENVIRON 1 MO)

"Nous vous avons laissé pénétrer (dans la mairie) car nous sommes des démocrates" ose dire le maire ! C'est fort de café ! C'est un commissaire de police qui -forçant le barrage des gros bras municipaux- m'a permis d'atteindre le hall de l'hôtel de ville, d'où je serai ejecté manu militari aussitôt après la fin du discours du maire !

Comprenez-vous comme moi qu'à un moment Charles Ceccaldi lance"A mort les totalitaires !" ? Comme il venait de dire juste avant que j'étais un totalitaire... n'est ce pas là une menace de mort à mon encontre prononcée par mon maire ????

 

APRES LE COUP DE FORCE DU MAIRE : SILENCE ASSOURDISSANT À DROITE
mercredi 22 octobre 2003

Alors que les messages de soutien à MonPuteaux.com et les déclarations publiques condamnant Charles Ceccaldi se multiplient à gauche jusqu'au plus haut niveau... étrangement à droite c'est le silence radio : personne à l'UMP et aucun élu de droite dans le 92 (même pas Balkany !) pour soutenir le maire de Puteaux et sa fille. Ces derniers ont pourtant été qualifiés d'anti-démocrates ! Or, il n'y a aucun sénateur pour défendre un vieux collègue, ni un seul député pour venir en aide à la jeune suppléante du ministre phare du gouvernement !

Ce silence assourdissant est révélateur. Il montre combien les Ceccaldi sont isolés et ne règnent désormais plus que sur leurs seules terres putéoliennes. Charles et Joëlle ne peuvent plus compter que sur ceux qui, à Puteaux, acceptent encore leur domination. Mais combien de temps encore ce réseau clanique et clientéliste vieillissant tiendra-t-il ?
Par la propre volonté du maire, la sociologie de Puteaux a bien changé depuis 10 ou 20 ans. Et de nombreux électeurs de droite, vivant dans les nouveaux immeubles de standing constuits sous le Ceccaldisme, ne se reconnaissent plus du tout dans cette UMPuteaux là !

Il n'y a qu'à lire le tract de "l'UMP Puteaux" diffusé hier et aujourd'hui dans nos boites aux lettres par des employés municipaux (pendant leurs heures de travail, donc avec nos impôts !), pour réaliser combien le ceccaldisme est moribond. Politiquement, il n'existait déjà plus depuis longtemps.

LA MAIRIE FAIT DIFFUSER PAR DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX UN TRACT DE "L'UMP PUTEAUX"

"Un commando conduit par des socialio-communistes venus d'ailleurs tente en vain un coup de force contre la mairie", signe le conseiller municipal ceccaldiste Pascal Caumont

Je vous laisse juge : RECTO - VERSO



Dans ce tract, la municipalité affirme encore une fois que j'ai tenté de "casser la porte d'accès réservée aux handicapés" de l'Hôtel-de-ville. Tout cela est absurde et totalement faux. Si j'avais tenté de casser quoi que ce soit, la mairie se serait fait un plaisir de me poursuivre. Or, rien. Bien entendu, puisque c'est un mensonge. J'ai donc l'intention de porter plainte auprès du procureur de la République pour diffamation.
Christophe Grébert

 

 

LES EVENEMENTS DE PUTEAUX ÉVOQUÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NANTERRE
mercredi 22 octobre 2003

Le conseil municipal de Nanterre s'est réuni mardi 21 octobre. Au cours de la séance, Patrice Marchal , conseiller municipal socialiste, a fait la déclaration suivante devant ses collègues :

"Cher(e) collègue,
Les élus socialistes de Nanterre sont indignés et sous le choc. La ville de Puteaux ne semble plus être en République. Les droits élémentaires du citoyen y sont régulièrement bafoués : un habitant de cette commune est empêché systématiquement d'assister au Conseil municipal. Vendredi dernier, une étape supplémentaire a été franchie puisque des élus et des citoyens qui venaient assister pacifiquement au conseil municipal ont été empêchés d'entrer dans la mairie, avant même le début de la séance, celle-ci étant « gardée » par des dizaines de personnes violentes aux ordres du maire. Comme vous le savez la liberté d'expression, de réunion et de circulation sont des droits civiques fondamentaux. A Puteaux, ces droits élémentaires sont bafoués par ceux-là même qui sont en charge de les faire respecter.
Depuis plus d'un an, Christophe Grébert, journaliste et militant politique, est empêché de participer aux conseils municipaux de Puteaux par la force. Dès qu'il se présente à la mairie pour assister à un conseil municipal, comme il est de droit pour tout citoyen, il est immédiatement
saisi par le personnel communal et expulsé violemment. Cette interdiction a depuis peu été élargie à d'autres réunions municipales. Son crime, il a ouvert un site Internet où il publie ses opinions et celles de ses concitoyens sur la politique menée par le sénateur-maire Charles Céccaldi-Raynault. Monsieur le sénateur-maire justifie cette interdiction par le fait qu'il ne serait pas en mesure d'assurer la sécurité du citoyen Grébert dans la salle du conseil municipal. A cause de ses opinions et pour le protéger, il le fait expulser systématiquement de la mairie !!!
Ces explications, pas plus que l'usage de la force contre des citoyens et des élus sous l'autorité du maire ne sont acceptables.
Vendredi soir 17 octobre, des élus et des militants ont constaté et ont été victimes des violences dirigées contre Christophe Grébert. Devant les caméras de télévision et les journalistes de la presse écrite, le maire de Fontenay-aux-Roses, premier secrétaire du parti socialiste, Pascal Buchet, Francine Bavay Vice-présidente du conseil régional (Verts), Maurice Lobry (PS) conseiller régional, Gabriel Massou (PCF) conseiller régional, et les nombreux militants et élus présents qui accompagnaient Christophe Grébert, ont été molestés par le personnel communal à l'entrée de la mairie. Dans
le même temps, par la sonorisation extérieure, Charles Céccaldi, micro à la main, exhortait ses employés à utiliser la force je cite : « dehors les hordes d'envahisseurs socialos-communistes, vive l'UMP ».
Madame la Députée-maire, cher(e) collègue, ces événements graves démontrent que des dérives inacceptables sont à l'oeuvre dans cette commune voisine. Si des représentants élus font subir aux citoyens et aux élus des violences illégitimes, c'est notre pacte républicain qui est rompu.
Comment s'étonner ensuite des violences contre les élus si les institutions chargées de faire respecter la loi s'en prenne physiquement aux citoyens, donnant là un exemple lamentable ?
Pour ma part, je siège sous la présidence de monsieur Charles Céccaldi-Raynault au SICUDEF, syndicat de chauffage de la Défense. Tant que le citoyen Grébert n'aura pas la possibilité d'exercer l'intégralité de ses droits civiques et que l 'état de droit ne sera pas redevenu la règle de vie commune à Puteaux, je refuserai de participer aux réunions d'une institution présidée par l'individu responsable de cette situation.
Je demande à chacun de mesurer la gravité de ce qui s'est passé et j'interpelle publiquement les pouvoirs publics et la justice. Vous n'êtes pas sans savoir que ces incidents se sont déroulés dans la circonscription du ministre de l'Intérieur.
Madame la Députée-maire, en tant que parlementaire, vous ne pouvez pas non plus rester insensible à ces événements.
Nous prenons nos responsabilités et espérons que chacun prendra les siennes. C'est pourquoi je demande à tous les groupes politiques de marquer publiquement leur réprobation à l'encontre de ces agissements".

 


COUP DE FORCE DU MAIRE : RÉACTIONS DES COMMUNISTES DES HAUTS-DE-SEINE
mardi 21 octobre 2003

>ANNIE MANDOIS, conseillère municipale communiste de Levallois-Perret, était présente vendredi soir devant l'hôtel-de-ville de Puteaux. Elle témoigne de ce qu'elle a vu dans un communiqué diffusé à la Presse :

" ASSEZ DU TOTALITARISME DE CECCALDI-RAYNAUD !
J'étais à Puteaux, Hauts-de-Seine, Ile de France, France, ce 17 octobre 2003. Pourtant, je me suis demandée en quel pays et à quelle époque nous étions !
Comment des élus, Maire ( M. Ceccaldi- Raynaud ), Députée ( Mme Ceccaldi, fille du Maire et suppléante en 1997 de M. Sarkozy, aujourd'hui ministre de l'Intérieur), pouvaient ainsi en toute impunité, et en utilisant la violence physique, bafouer les lois de la République et la démocratie !
Tout cela pour empêcher un citoyen putéolien, Christophe Grébert, d'assister au conseil municipal dont il est interdit de séjour depuis plusieurs mois.
Son délit : avoir créé un site sur lequel montrant son intérêt pour sa ville, il donne des informations et dit ses désaccords avec la politique municipale.
Un vrai crime de lèse-majesté pour M. Ceccaldi-Raynaud et sa fille!
Vendredi, des habitants de Puteaux et des élus PC, PS, Verts du département sont venus lui apporter leur soutien à l'occasion de la réunion d'un conseil municipal, où il entendait se rendre malgré l'interdiction.
Deux rangées de " gros bras", prêts à tout, barraient la porte d'entrée et ont poussé avec violence, les élus de gauche, dont la conseillère municipale PS de Puteaux, citoyens putéoliens considérés comme des intrus dans leur propre mairie, et journalistes.
Comment le Ministre de l'Intérieur peut-il tolérer que de tels faits se produisent dans sa circonscription, dans son département ?
Nous ne pouvons pas laisser faire. La démocratie est en danger.
Mrs Balkany à Levallois-Perret, Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, Pémezec au Plessis-Robinson, Aeschlimann à Asnières, etc..la liste est longue des comportements anti- démocratiques des élus de droite dans ce département.
Non, les Hauts-de-Seine ne sont pas un " fief " à part. Ces élu(e)s ne peuvent pas tout se permettre.
Ils ne sont pas au-dessus des lois de la République. En les bafouant, ils bafouent tous les citoyens
Elus, leur premier devoir, est, pour eux-mêmes, de les respecter.
Nous ne nous laisserons pas intimider, sinon vers quel totalitarisme allons-nous?
Démocrates, républicains, élus et citoyens, nous avons une responsabilité particulière.
Je lance un appel à tous les signataires de " L'appel contre le populisme", qui m'ont apporté leur soutien dans mon action contre P.Balkany, pour qu'ensemble nous élargissions la riposte.
Je propose, pour l'immédiat, de faire fonctionner le réseau d'alerte créé sur le site de la fédération du PCF, pour révéler tous les faits, et j'appelle les signataires à aller vers des actes de solidarité multiples, à envisager les différentes formes d'actions que pourrait prendre notre détermination à faire reculer de tels comportements et faire avancer la démocratie dans les Hauts-de-Seine. "

>Roland Muzeau, Sénateur des Hauts-de-Seine, fait une déclaration et écrit au Ministre de l'Intérieur :

"Gennevilliers, le lundi 20 octobre 2003
Scandaleux : M. Ceccaldi-Raynaud opère le tri sélectif entre citoyens !
Interdire l’accès à une séance publique du Conseil municipal : ça n’existe pas ! A Puteaux, si ! Un citoyen de Puteaux, dont le seul « crime » est de montrer son intérêt à la vie locale, de créer un site Internet sur sa Ville, qui donne des informations, des points de vue, des critiques, est, depuis un an, interdit d’accès en Mairie pour suivre ce qui se dit pendant les séances du Conseil municipal. Vendredi dernier, il se fait accompagner d’élus de gauche du département. Même motif, même punition : les gros bras du sénateur-maire UMP sont là pour les refouler, sous le prétexte que la salle a déjà été remplie depuis 2 heures ! C’est incroyable, et inadmissible ! On aurait pu croire ces pratiques dictatoriales révolues ! Mais monsieur Ceccaldi-Raynaud confirme, une fois de plus, qu’il fait fi de toute pratique républicaine usuelle. Il ignore avec mépris, l’aspiration la plus élémentaire de citoyens à participer à la vie sociale et démocratique de leur ville et de leur pays. Je formule le vœu que cette exigence citoyenne devienne majoritaire. J’adresse mon soutien solidaire aux citoyens de Puteaux confrontés aux diktats d’un potentat local. Je proteste immédiatement auprès du ministre de l’intérieur".

 

"Gennevilliers, le lundi 20 octobre 2003
Monsieur Nicolas SARKOZY
Ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales Monsieur le Ministre,
Je tiens à vous faire part de ma surprise et de mon indignation, suite aux évènements survenus le vendredi 17 octobre dernier en Mairie de Puteaux.
Tout d’abord interdire l’accès aux séances du Conseil municipal, en principe publiques, à un citoyen de la Ville, sous prétexte qu’il a osé émettre des critiques envers l’action de son sénateur-maire est dangereux et scandaleux.
Cette situation de fait ne doit pas nous étonner : vous connaissez comme moi les tendances autoritaires de monsieur Ceccaldi-Raynaud, et sa propension à faire le tri entre ses administrés.
Rappelons-nous le 20 août 1996, et l’affaire du transfert sur Gennevilliers, d’employés communaux de Puteaux, tous d’origine africaine.
Ces tendances étant bien connues, j’estime qu’il vous incombe, au regard des déclarations publiques faites sur l’Etat de droit, d’anticiper de tels manquements, et d’intervenir dans votre circonscription, auprès de votre collègue de parti, et suppléant, pour faire respecter l’ordre républicain.
La Commune de Puteaux ne peut devenir une zone de non-droit livrée aux mains partisanes d’un clan.
En effet, non seulement ce citoyen, monsieur Christophe Grébert, a été refoulé manu militari par des sbires de monsieur le sénateur-maire, non seulement différents élus de gauche et verts du département n’ont pu entrer dans la salle du conseil « préparée » pour les empêcher d’assister à la séance, mais monsieur le Commissaire de police de Puteaux s’est vu également interdire l’accès de la Mairie.
Je souhaiterais donc que vous usiez de votre autorité pour diligenter une enquête préalable aux mesures à prendre, de façon à ce que la vie démocratique et citoyenne puisse être garantie dans cette Commune qui doit être rendue à la Liberté.
Dans l’attente d’une réponse que j’espère favorable,
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre
Roland MUZEAU"

 

 

ETAT DE NON DROIT DANS LA CIRCONSCRIPTION DE NICOLAS SARKOZY
lundi 20 octobre 2003

L'article L2121-18 du code général des collectivités territoriales précise "les séances des conseils municipaux sont publiques". La salle des séances doit être accessible à toute personne, sans restriction.
A Puteaux, cet article est bafoué depuis plus d'un an par le maire qui l'assume au grand jour.
Depuis plusieurs mois, cette atteinte aux lois fondamentales de la République a été portée à la connaissance du commissariat de police de Puteaux, du préfet des Hauts de Seine et du ministre de l'Intérieur. Journaux, radios et télévisions en ont parlé. Mais à ce jour, aucune autorité n'a rien fait pour que la loi s'applique à Puteaux comme dans n'importe quelle autre commune de France.
Fort d'un soutien implicite ou explicite, le maire ne fait plus dans la dentelle et n'hésite pas à muscler ses méthodes.


La milice municipale bloque l'entrée de l'hôtel-de-ville

Il a commencé par interdire l'accès des tribunes aux sympathisants de l'opposition en les remplissant plus de deux heures à l'avance avec des employés municipaux et des sympathisants de l'UMP, du même coup les simples citoyens ne peuvent plus y accéder.
Puis, le maire a jugé que la présence de sympathisants de l'opposition dans les couloirs de la mairie, c'était encore trop. Il a donc décidé de leur interdire d'entrer dans la mairie.
Après un premier essai lors de la réunion du PLU, il a décidé de franchir une nouvelle étape, celle des violences physiques, mise en oeuvre vendredi soir devant les caméras de la télévision publique, les journalistes et de nombreux putéoliens abasourdis face à un tel déferlement de violence que rien de saurait justifier.


un Ceccaldiste donne un coup de pied dans la direction du cameraman de France 3


Alors que le ministre de l'Intérieur s'est donné pour mission d'éradiquer les zones de non droit sur l'ensemble du territoire, combien de temps acceptera t'il que dans sa propre circonscription les règles les plus élémentaires de l'Etat Républicain soient bafouées au grand jour par un maire, sénateur de la République ?
Attendra t'il qu‚il y ait mort d'homme pour prendre les mesures qui s'imposent et qu'il a déjà mises en oeuvre dans d'autres communes de France ?
A force de tergiverser ou de laisser faire, l'image de l'homme public qui s'est engagé à rétablir l'autorité de l'Etat, en pâtira-t-il au point d'hypothéquer ses chances d'accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat ?
J.



DE QUOI LES CECCALDI ONT PEUR ?
lundi 20 octobre 2003

Charles et Joëlle Ceccaldi, le père et la fille, tous deux parlementaires, peuvent constater dans les tribunes de l'Assemblée et du Sénat la présence de spectateurs de tous bords, sympathisants des différents partis ou simples citoyens. Il en est ainsi depuis que la République est notre.

Dans toutes les communes de France, les séances du conseil municipal sont publiques sauf à Puteaux où le maire remplit les tribunes avec des employés municipaux et des sympathisants de l'UMP et interdit l'entrée de la mairie aux sympathisants de l'opposition. Pourquoi ?

Pourquoi auraient-ils peur de quelques militants de gauche alors qu'ils sont réélus depuis des années avec des scores très confortables ?
Auraient-ils des choses à cacher ?

Souvenons-nous des révélations sur les mandatures Chirac-Tibéri suite à l'arrivée de la gauche en 2001 à la mairie de Paris : emplois fictifs ou de complaisance, logements pour la famille ou les amis, frais de bouche, voyages, pleins d'essence pour les véhicules personnels aux pompes municipales, etc...

Alors que le budget de la ville de Paris est de 3.000 euros par parisien, celui de la ville de la ville de Puteaux est de 7.000 euros par putéolien ! Avez-vous l'impression d'en avoir pour votre argent ?

En cas de victoire de la gauche à Puteaux, la droite aurait-elle tout à craindre d'un audit ?

Puteaux, c'est en effet 280 millions d'euros de budget pour 40.000 habitants, c'est 2.000 employés municipaux, c'est 5.000 logements de l'office HLM municipal... Puteaux, ce sont les 2 tiers du quartier de La Défense, le CNIT, la Grande Arche, les Quatre Temps, les sièges des plus grandes sociétés internationales... Puteaux, c'est beaucoup de pouvoir, beaucoup d'argent. Les Ceccaldi règnent ici en maîtres absolus depuis 35 ans.

Il est plus que temps que ceux qui savent parlent ! Il est plus que temps que les Putéoliens se réveillent et ne s'aveuglent plus de ce clientélisme d'un autre temps. La politique, c'est autre chose. Puteaux mérite mieux !
J. et C.

 

 

LE MAIRE ET SA FILLE N'EN SONT PAS A LEUR PREMIER "COUP"
lundi 20 octobre 2003

Ce qui s'est passé vendredi dernier à la mairie de Puteaux n'est que le dernier "coup" de la famille Ceccaldi. En février dernier, ils avaient fait un scandale au commissariat de Puteaux, accusant les policiers d'être des "socialistes" (pour eux, c'est une insulte). Les policiers avaient eu le tort de verbaliser Vincent Franchi-Ceccaldi, le propre fils de la 1ere adjointe et députée et petit-fils du sénateur maire...

A l'époque, le Parisien avait rapporté l'affaire et iTélé avait diffusé un reportage.

LIRE L'ARTICLE DU PARISIEN

LIRE LE SUJET DE iTélé (FICHIER REAL)




 

QUAND LE MAIRE ORGANISE UNE FAUSSE MANIF DE PUTÉOLIENS
lundi 20 octobre 2003

Le maire a organisé vendredi soir une "fausse" manifestation de la "population en colère" contre l'opposition. Vous avez vu la tête des putéoliens qui tiennent les banderoles ? (pour la petite histoire, il s'agit d'employés municipaux)... Je vous assure les Putéoliens ne sont pas tous des barbouzes ! :o////


(image France 3)



QUAND JE SUIS EXPULSÉ DE LA MAIRIE (IMAGES FRANCE 3)
lundi 20 octobre 2003

Voici quelques images tirées du film de France 3. Après avoir pu passer la première porte de l'hôtel-de-ville grâce à l'intervention d'un commissaire de police, je suis expulsé par les gros bras du maire ("dehors les envahisseurs" lance Charles Ceccaldi dans la sono !) :

 

 

LE POINT SUR LE COUP DE FORCE DU MAIRE : ARTICLE DANS LIBÉRATION, DANS "20 MINUTES" ET LE PARISIEN... LETTRES DU PS À NICOLAS SARKOZY ET AU PREFET... PLAINTE POUR VOL DU JOURNALISTE DE L'AFP...
lundi 20 octobre 2003

> Pascal Buchet, responsable du PS 92, maire de Fontenay-aux-Roses et Conseiller général, a écrit au ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy :

"Monsieur le Ministre,
La ville de Puteaux ne semble plus être en République. Les droits élémentaires du citoyen y sont régulièrement bafoués : un habitant de cette commune est empêché systématiquement d’assister au Conseil municipal.
Après être intervenu auprès de Monsieur le Préfet des Hauts-de-Seine, j’ai voulu me rendre compte personnellement de la situation et ai donc voulu venir à la dernière séance du Conseil municipal, ce vendredi 17 octobre 2003.
J’ai tout d’abord constaté qu’il était impossible d’entrer dans la mairie avant même le début de la séance du Conseil municipal, celle-ci étant « gardée » par des dizaines de personnes violentes aux ordres du maire.
Conseiller général des Hauts-de-Seine et demandant à entrer, j’ai été molesté par ces individus de même que les élus municipaux de l’opposition, le citoyen en question, les journalistes présents ainsi que les deux commissaires de la Police nationale isolés sans que les 8 agents de Police stationnés sur le trottoir n’interviennent.
L’irresponsabilité du maire est certaine mais je considère que la responsabilité de l’Etat est en cause pour manquement grave à garantir la sécurité des personnes et la liberté des citoyens à Puteaux.
Monsieur le Préfet m’a pourtant assuré que les instructions avaient été données mais de fait n’ont pas été appliquées en ce vendredi 17 octobre.
Aussi, je me permets de vous saisir pour qu’une enquête soit diligentée par vos services sur cette grave affaire, que vous m’indiquiez les raisons qui ont motivé l’absence d’intervention et la faiblesse de la Police nationale à garantir la sécurité des élus et citoyens présents, ainsi que les mesures que vous comptez prendre pour que les principes constitutionnels et la loi républicaine s’appliquent enfin à Puteaux.
Dans l’attente de vous lire, je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma haute considération".

 

>Les élus putéoliens de l'opposition ont envoyé un courrier au préfet du 92 pour demander l'annulation du conseil municipal du 17 octobre :

"Monsieur le Préfet,
Le vendredi 17 octobre s'est tenu un Conseil municipal à Puteaux. Trois élus de l'opposition sur cinq étaient présents devant l'hôtel de ville : Monsieur GHENASSIA, Monsieur BRISSET, Madame JEANNE. Monsieur REIN avait donné mandat à Madame JEANNE, Madame BENSAID était absente et n'avait pas donné mandat.
Nous avons voulu avant d'entrer nous assurer que Monsieur Grébert, militant socialiste, interdit de conseil depuis près d'un an et récemment molesté à l'entrée d'une réunion publique, pourrait assister, comme n'importe quel autre citoyen, à ce conseil. Or il n'en a rien été.
A deux reprises, Monsieur Grébert, les conseillers municipaux de l'opposition, les élus du département, de la région ainsi que tous les citoyens de Puteaux non invités par le Maire ont été violemment repoussés à l'extérieur de l'hôtel de ville.
Monsieur Ghénassia a néanmoins pu parvenir jusqu'à la salle du conseil où il a déclaré, en notre nom, que nous ne pouvions siéger dans de telles conditions.
En conséquence, nous demandons l'annulation de tous les actes de ce conseil.
Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Préfet, l'expression de notre haute considération".



> Le journal LIBERATION publie ce lundi matin un article (page 17) sur la soirée de vendredi devant l'Hôtel-de-ville :

"Politiques- Puteaux: un PS indésirable au conseil municipal
Il dénonce les méthodes du maire et écrit à Sarkozy.
Par le karst marylin
lundi 20 octobre 2003 selon Pascal Buchet, maire (PS) de Fontenay-aux-Roses et conseiller général, la passivité des services de l'Etat face aux méthodes très particulières du sénateur-maire UMP de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud, doit être qualifiée de «scandale de la République». Vendredi soir, l'élu socialiste participait devant la mairie de Puteaux à une manifestation dénonçant le fait que Christophe Grébert, militant du PS et animateur du site contestataire monputeaux.com, se voit depuis des mois interdire l'accès à la séance du conseil municipal. Quand le petit groupe a tenté de pénétrer dans l'hôtel de ville, il a été refoulé par des gros bras municipaux employés par la mairie. Les journalistes et cameramen présents ont également été bousculés, alors qu'une contre-manifestation d'une centaine de personnes conduites par Joëlle Ceccaldi, députée (UMP), première adjointe et fille du maire, dénonçait le «totalitarisme» et les «socialo-communistes».
Pascal Buchet écrit aujourd'hui au ministre de l'Intérieur et probable patron des Hauts-de-Seine pour déplorer que «la ville de Puteaux ne [soit] plus en République». Il demande l'ouverture d'une enquête pour expliquer «l'absence d'intervention et la faiblesse de la police nationale pour garantir la sécurité des élus et citoyens présents». Et accessoirement, pour faire respecter l'accès libre au conseil municipal".
 
LIRE L'ARTICLE SUR LE SITE DE LIBERATION

 

> Le Parisien, dans son édition des Hauts-de-Seine, revient également sur cette soirée. Il nous apprend notamment que le journaliste de l'AFP présent à Puteaux vendredi a porté plainte pour vol de son carnet de notes à l'intérieur de la mairie :

Puteaux - Le PS en appelle à Sarkozy
LA COULEUR avait été annoncée dès vendredi soir. Après avoir été refoulés manu militari de la mairie de Puteaux, en marge de la séance du conseil municipal, les élus et sympathisants de gauche avaient promis de donner suite. Comme à chaque fois qu'il est interdit de conseil municipal, Christophe Grébert a déposé une main courante. Ce journaliste putéolien est indésirable depuis qu'il a créé un site Internet très critique à l'égard de la majorité de Charles Ceccaldi-Raynaud. Motif invoqué par le maire (UMP) : « Ses positions sont tellement détestées que sa sécurité ne serait plus assurée s'il assistait au conseil. » Certes, vendredi il avait pu rejoindre le hall de la mairie, sous escorte policière, avec Pascal Buchet, conseiller général PS, mais le répit ne fut que de courte durée, puisqu'il s'est une seconde fois retrouvé dehors. Pascal Buchet, de son côté, a choisi d'adresser aujourd'hui un courrier au ministre de l'Intérieur, afin qu'il diligente une enquête. En se rendant au côté de Christophe Grébert, avec d'autres élus, il tenait à se « rendre compte de la situation ». « L'irresponsabilité du maire est certaine, mais je considère que la responsabilité de l'Etat est en cause pour manquement grave à garantir la sécurité des personnes et la liberté des citoyens à Puteaux », indique-t-il en interrogeant Sarkozy sur « l'absence d'intervention et la faiblesse de la police nationale ». Les trois élus socialistes, qui ont finalement refusé de siéger vendredi, ont réclamé par lettre au préfet l'annulation de la séance. Enfin, un journaliste de l'AFP a déposé plainte après le vol de son carnet de notes dans la mairie.
C.S.

LIRE L'ARTICLE SUR LE SITE DU PARISIEN

 

>Le journal gratuit "20 minutes" rapporte les faits de vendredi :

"Bagarre au conseil municipal : bousculades, vendredi soir, à l'entrée du conseil municipal de Puteaux (92).
Plusieurs dizaines d'opposants à la municipalité UMP, qui affirment qu'on leur refuse l'accès au conseil, étaient venus, accompagnés d'élus de gauche, faire la preuve de cette entrave. Les journalistes présents sur place ont également été bousculés et expulsés".

 

 

LES RÉACTIONS LOCALES DU PS, DE L'UMP (CECCADISTE) ET DU FN
dimanche 19 octobre 2003

Les réactions politiques après ce qui s'est passé vendredi soir devant la mairie de Puteaux sont déjà nombreuses au plan local. Mais cela ne fait certainement que commencer... En effet, dans les dernières images diffusées samedi soir sur France 3 on distingue parfaitement des employés de mairie frapper des gens. Tout cela bien entendu devrait avoir des suites.

- Sur son site www.ps-puteaux.com, la section locale socialiste qualifie cette soirée de vendredi de "surréaliste" : "Sous l'oeil des caméras et des élus du département et de la région, la Majorité actuelle a donné une belle image de la façon dont elle conçoit la démocratie ! Les élus de l'opposition ont refusé de siéger dans ces conditions. Ils ont écrit au Préfet pour demander l'annulation des actes de ce conseil".

- Sur son site "officieux", l'UMPuteaux (branche ceccaldiste de l'UMP), accuse pêle mêle l'opposition et les journalistes de "Médisance, perfidie, calomnie, harcèlement", de se "repaître avec délectation de ce que (le mensonge) engendre, la haine, la violence, l'humiliation, le désarroi, l'atteinte à l'honneur", de "vomir des torrents de boue nauséabonde sans se soucier des dégats irréparables occasionnés". "Cela fait peur, notre démocratie vacille, elle est en danger", "Il suffit de regarder derrière soi pour voir et apprécier tout ce qui a été accompli depuis plus de trente ans et de regarder devant soi à travers le Plan d'Urbanisme ce qui va l'être. Ce torrent de boue qui se veut être dévastateur, sera asséché par tous ceux et toutes celles qui sont en quête de la Vérité", ajoute le porte parole UMP officieux de Puteaux sur son site web dans une réaction mise en ligne le 18 octobre.

- enfin, Bruno Ligonie, représentant du Front National à Puteaux, "s’inquiète de la Démocratie telle qu’elle est pratiquée par l’UMP". "Il est plus que temps pour les putéoliens de renvoyer dos à dos les acteurs de cette échauffourée", déclare le candidat FN à la cantonale de mars 2004.

 

 

LE COUP DE FORCE DU MAIRE DIFFUSÉ SUR FRANCE 2 ET FRANCE 3
samedi 18 octobre 2003

Les images de France 3, filmées vendredi soir devant la mairie de Puteaux, ont été diffusées aujourd'hui dans la partie régionale du 12/14 et du 19/20, ainsi que dans le journal de 13 heures de France 2.

Le reportage de France 3 Région montrait bien la violence organisée par le maire pour empêcher des citoyens et des élus d'assister au conseil municipal. 2 sujets différents ont été diffusés le midi et le soir. Dans celui passé le soir on voit distinctement les gros bras de la mairie frapper ! Bientôt des extraits et des images ici.

Le premier reportage (celui du 12/14) est rediffusé sur le site www.Puteaux92.Com...



"La fièvre monte à Puteaux. Depuis un an , les incidents se mutiplient autour du conseil municipal. Tout est parti de la création par un militant socialiste d'un site internet critiquant le sénateur maire Charles Ceccaldi Raynaud. Le journaliste militant est interdit de conseil depuis 1 an et demi. Et hier soir, on a atteint des sommets. Reportage malgré les heurts et les bousculades..."

"Christophe Grébert, militant socialiste, est interdit de séjour au conseil municipal de Puteaux. Hier, son expulsion devenue habituelle a tourné a une violente empoignade générale..."

"Retour sur une soirée mouvementée. 18 heures 30, le maire UMP de Puteaux sort de sa mairie à la tête d'une manifestation d'une centaine de personnes. Charles Ceccaldi Raynaud, 78 ans, dont 35 à l'hôtel de ville, entend s'opposer, dit-il, aux socialo-communistes".

"Je ne suis pas né autoritariste. Et je ne l'ai jamais été... à la différence de quelques autres qui sont leurs associés... et qui sont les héritiers de ceux qui ont soutenu Staline et les Bolcheviques... qui ont fait 80 millions de morts", déclare le maire.

"Il nous a été très difficile d'interviewer le maire, d'autant que sa fille Joëlle, première adjointe, nous a empêché à plusieurs reprises d'approcher son père".

"Retour du défilé à la mairie sous les sifflets d'un groupe de manifestants de gauche. Pour couvrir les cris, la mairie déclenche un contre feu musical...".

"Accompagné de la police et du responsable socialiste des Hauts-de-Seine, Christophe Grébert sera finalement admis au sein de la mairie. Repit de courte durée, puisque le militant socialiste a été agressé et expulsé de l'hôtel-de-ville. Les élus de gauche refuseront d'assister au conseil municipal..."

"A plusieurs reprises, le cameraman de France 3 a été pris à parti
, menacé et molesté. Puteaux dans la banlieue Ouest avait hier des allures de farwest..."

 

 

REVUE DE PRESSE : "HEURTS ET BOUSCULADES A L'ENTREE DU CONSEIL MUNICIPAL DE PUTEAUX" (AFP)
samedi 18 octobre 2003

L'AGENCE FRANCE PRESSE, qui alimente en informations tous les médias du pays, a diffusé une dépêche vendredi soir :

"Heurts et bousculades à l'entrée du conseil municipal de Puteaux
PUTEAUX (Hauts-de-Seine), 17 oct (AFP) - 20h48 - Des heurts et des bousculades se sont produits vendredi en début de soirée devant la mairie de Puteaux opposant plusieurs dizaines de partisans et d'opposants de la municipalité peu avant la tenue d'un conseil municipal, a constaté l'AFP.
Ces incidents ont eu pour origine la volonté de citoyens de la ville d'assister au conseil municipal alors que l'accès à la mairie leur est, selon eux, interdite.
Opposant du maire actuel, Charles Ceccaldi-Raynaud (UMP), ils se voient à chaque conseil objecter les risques que leur présence ferait courir à l'ordre et à leur propre sécurité, a expliqué à l'AFP l'un d'entre eux, Christophe Grebert.
Venus avec plusieurs élus, socialistes ou verts, du département ils ont été refoulés de l'entrée de la mairie alors qu'une sonorisation couvrait leur protestations. A cette occasion, les journalistes et cameramen présents ont
également été bousculés et également expulsés.
Peu avant, une contre-manifestation d'une centaine de personnes avec à sa tête Joëlle Ceccaldi député (UMP), première adjointe et fille du maire, était arrivée sur les lieux portant des banderoles dénonçant le "totalitarisme" et les "socialo-communistes".
A la sortie de la mairie, Pascal Buchet, maire (PS) de Fontenay-aux-Roses et conseiller général, a dénoncé l'absence de la police nationale qui aurait du, selon lui, faire respecter l'accès à la salle du conseil."

 

 

GROS BRAS ET SONO GUEULANTE POUR FAIRE TAIRE L'EXPRESSION CITOYENNE
vendredi 17 octobre 2003

"Mais c'est incroyable ce qui se passe ici ! Je n'ai jamais vu ça ! Je n'aurais même jamais pu l'imaginer !" me dit une petite dame venue de Levallois-Perret.

Moi, je pensais pourtant que les manières du maire de Levallois ressemblaient à celles du nôtre. Et bien pas du tout ! Puteaux est vraiment un cas unique !

Rappel des faits : depuis 1 an, je ne peux plus accéder aux séances du conseil municipal. Le maire, Charles Ceccaldi Raynaud, 78 ans, sénateur, devenu gaulliste sur le tard, m'en interdit arbitrairement l'accès. Il me reproche de révéler sa manière clientéliste et clanique de gérer "sa" ville. Il ne supporte surtout aucune opposition. Il a peur de l'expression démocratique.

Mais ce soir, des élus et des responsables politiques, socialistes, communistes et Verts, maires, conseillers généraux, conseillers régionaux sont venus constater cette interdiction illégale. Beaucoup de simples militants sont aussi là...

Pascal Buchet, maire de Fontenay... Francine Bavay, Gabriel Massou, Maurice Lobry, tous trois conseillers régionaux, et tous les autres élus des Hauts-de-Seine qui étaient présents (de Sceaux, Boulogne-Billancourt, Levallois-Perret, etc.) ont été servis ! Mon maire pour eux s'est surpassé !

Dès 17h30, les employés municipaux avaient reçu pour consigne de se rassembler à la mairie. On prépare des bandéroles "A bas les totalitaires" (un appel au meurtre ???)... un tract délirant est tiré : "No Pasaran !" proclame-t-il, affirmant que la "population est en colère" (ah bon ?), "Non au coup de force socialo-communistes" !!! Quelle blague !!!


A 18h, les employés municipaux sortent de la mairie avec leurs belles banderoles... font le tour de l'Hôtel-de-ville... pour revenir une demi heure plus tard ! quelle manif parfaitement spontanée de la population putéolienne "en colère" ! (je blague !)


La "contre-manif" organisée par le maire et sa fille : des employés municipaux prisonniers d'un système odieux de soumission au maitre...


La mairie se barricade. Le garage municipal est fermé. Des gros bras -employés de mairie, boxeurs amateurs, castagneurs recrutés pour l'occasion ?- se rassemblent devant l'entrée. Une sono est installée de chaque côté.

Ils attendent qui ? moi ! pauvre citoyen qui tente en vain depuis 1 an d'assister au conseil municipal ! Quelle énergie et que d'argent public dépensés !

J'arrive sur le parvis de l'hotel-de-ville à 18h45... Là, je tombe sur une petite centaine d'employés municipaux convoqués et quelques supporters ceccaldistes. Joëlle Ceccaldi (notre députée, fille du maire et suppléante de Nicolas Sarkozy !) est en tête. Autour, les Putéoliens se marrent : "ils nous fait quoi le maire ce soir encore ?". Les "manifestants", payés en heure sup, commencent à contourner la mairie pour atteindre l'entrée du conseil, 150 mètres plus loin ! quel défilé ! Je les devance.

Sur les marches de la mairie, j'aperçois une vingtaine de gros bras, milice privée, qui m'attendent. Impressionnant !

Heureusement, ce soir, je ne suis pas seul... Il y a beaucoup de témoins de ce cinéma anti-démocratique ceccaldiste : la sono crache maintenant à fond de la musique (plainte pour tapage ?). La manif "organisée" arrive, grimpe les marches et entre dans la mairie au cri de "ceccaldi, ceccaldi !". "barbouze, barbouze !", scandent de leur coté des militants de Puteaux Alternatives. Ambiance !



Pascal Buchet, maire et conseiller général du 92, me dit "venez, on entre aussi"... Il me tire par la manche... mais je suis aussitôt repoussé violemment par les gros bras du maire. Plusieurs fois, je manque de tomber. Pascal Buchet lui-même est bousculé ! D'autres élus le sont aussi. Ces gros bras ne sont dépositaires d'aucune légitimité pour nous barrer le passage ! Qui sont-ils ?

La police nationale est présente en force. Pascal Buchet demande à un commissaire de me permettre d'entrer. Le commissaire passe devant moi... Lui aussi est bousculé !

Nous profitons de l'intervention de la police nationale : avec Pascal Buchet, nous parvenons à passer la première porte de la mairie ! Nous sommes dedans ! Miracle ! Mais là, nous faisons face à des gens fous furieux ! Je vois la haine sur leurs visages !

Les insultes, les accusations pleuvent. Les policiers nationaux sont bloqués par les gros bras ! Ils doivent sortir et mettre leurs brassards "POLICE" pour ne pas se faire boxer !? La situation est tendue ! Joëlle Ceccaldi insulte, vocifère, menace : nous sommes chez elle, chez son père (l'hotel-de-ville). Le père reste en arrière. Puis, pour couper court à la crise de nerf délirante de sa fille, il prend le micro. La sono extérieure crache la voix nasillarde du maire : "dehors les envahisseurs totalitaires ! Vive l'UMP !" (re-re-re-sic).

Sur ordre du maire, les fauves sont lachés : je suis expulsé manu militari... Mes pieds ne touchent plus terre ! Je me retrouve dehors. Le maire a fait la démonstration de ce qu'il est.

Plusieurs journalistes ont assisté à tout ca. France 3 a tout filmé. Le cameraman reçoit quelques coups des gros bras (payés avec quel argent ?).


Pascal Buchet répond aux questions de France 3

Le groupe socialiste de Puteaux a refusé d'assister dans ces conditions au conseil municipal et écrira au Préfet pour faire annuler les actes de cette séance du 17 octobre.

Je voudrais remercier tous ceux qui sont venus me soutenir vendredi soir. Merci aussi pour tous vos messages. Certains me disent que j'ai du courage. Je ne crois pas avoir spécialement de courage. J'étais plutôt effrayé par tout ce remu ménage.
C'est parce que je crois en la démocratie que j'ai la force de faire tout ça. Mais je pense aussi que la démocratie n'est jamais acquise, que c'est un combat de tous les jours... La preuve ce soir.
Christophe Grébert


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