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ELECTION CANTONALE PARTIELLE DE PUTEAUX
10 ET 17 NOVEMBRE 2002


PHILIPPE PEMEZEC SE SACRIFIE POUR CHARLES PASQUA (Le Parisien)
jeudi 14 novembre 2002

Pour mieux comprendre pourquoi l'élection cantonale partielle de Puteaux s'est déroulée si tardivement, ce dernier article du Parisien (édition des Hauts-de-Seine), publié ce matin, nous donne quelques explications. Instructif...

 

 

"IL Y A DES CECCALDI DANS LA CAMPAGNE" (le parisien)
lundi 11 novembre 2002

Le journal Le Parisien (édition des Hauts-de-Seine) publie ce matin un article sur les résultats du premier tour. Le journaliste reprend une déclaration faite hier soir par le maire : "Ce sont les premières élections sans un Ceccaldi dans la compétition… Mais il y a des Ceccaldi dans la campagne… ". Ainsi les choses sont claires.





LA CANDIDATE DU MAIRE (le parisien)

vendredi 1er novembre 2002

Le journal Le Parisien (édition des Hauts-de-Seine) publie un article sur la cantonale "L'opposition s'en prend à la candidate du maire"





DÉPÔT DES CANDIDATURES

vendredi 18 octobre 2002

Les personnes qui veulent se présenter à la cantonale partielle qui aura lieu à Puteaux les 10 et 17 novembre pourront déposer leur candidature en préfecture entre le 25 et le 31 octobre.

Vous ne serez pas à Puteaux le week-end du 11 novembre ? Le site de ma municipalité vous explique comment voter par procuration...

 

 

LES ELUS DE L'OPPOSITION TIENNENT UNE PERMANENCE
dimanche 24 novembre 2002

Les Putéoliens vont pouvoir rencontrer plus facilement les conseillers municipaux de l'opposition. Le PS de Puteaux a annoncé ce week-end sur son site la création d'une permanence régulière. Les représentants du groupe de l'opposition vous attendent à partir du 7 décembre au local des élus, Maison des associations, 40, rue Benoît Malon, les 1er et 3ème samedis du mois de 10h30 à 12h.

Toujours sur son site, le PS de Puteaux diffuse un message de Nadine Jeanne adressé aux Putéoliens qui ont voté pour elle le 17 novembre. "Ce scrutin marque un tournant dans la vie politique locale. Par votre vote, vous nous avez encouragés à poursuivre notre action. Soyez assurés que nous n'y manquerons pas", écrit notamment la conseillère municipale socialiste.



"LES CECCALDI SERONT TOUJOURS PRESENTS", DECLARE LE MAIRE
mardi 19 novembre 2002

Dans un édito sur son site internet, le maire revient sur le résultat de l'élection de dimanche. Il affirme notamment que "les Ceccaldi n’ont pas quitté la compétition pour toujours, mais pour un scrutin. L’un ou l’autre sera toujours présent pour faire barrage aux illusions. L’un ou l’autre accompagnera la victoire et pour longtemps". Voilà un parfait exemple de texte propagandiste sur un site municipal payé avec nos impôts (cela est-il légal ?) ! Bien entendu, on attend le droit de réponse du groupe de l'opposition sur la même page (ou alors il faudra rebaptiser le site www.mairie-puteaux.fr en www.mairie-ceccaldi.fr).
Dans cet article, le maire oublie de retranscrire ses insultes odieuses ("vous, les vichystes" etc...) adressées dimanche soir à la candidate de l'opposition. N'assume-t-il plus son délire verbal ? Ses troupes lui ont demandé de se calmer ? Certaines voix à droite ont osé s'élever pour exprimer leur désaprobation. Une première à Puteaux !
Le maire qui se félicite de l'élection de "sa" candidate pour mieux prévenir qu'au prochain scrutin, dans 1 an et demi, c'est un "Ceccaldi" qui se présentera à "sa" place... c'est tout de même très drôle. Au moins, on rigole beaucoup à Puteaux.




VICTOIRE "HONORABLE" DU CANDIDAT DE LA MAIRIE - LA GAUCHE PROGRESSE TRES FORTEMENT
lundi 18 novembre 2002

Reine Denoulet, 74 ans, succède à Joëlle Ceccaldi au siège de conseillère générale des Hauts-de-Seine jusqu'en 2004, année des prochaines élections cantonales.
La candidate de la municipalité a été élue au second tour, hier, avec 58% des suffrages exprimés. La candidate socialiste Nadine Jeanne obtient 42%.

L'écart entre le candidat municipal et celui de la gauche n'a jamais été aussi réduit. Il faut rémonter à 1981 pour retrouver à Puteaux un score socialiste presque comparable dans un scrutin local : lors de la législative qui avait suivie l'élection de François Mitterrand, le PS avait alors obtenu 38%.

Par rapport à ses 73% obtenus lors de la dernière élection municipale, la droite locale est très loin de réaliser le résultat "éclatant et sans appel" désiré. Le score de Reine Denoulet a d'ailleurs seulement été qualifié d'"honorable" hier soir par un Charles Ceccaldi habituellement plus prolixe en superlatifs. Cette fois, dans le camp ceccaldiste, l'autosatisfaction n'était pas de mise. Mais à Puteaux, la droite ne craint pas d'ajouter le ridicule à la provocation : devant une centaine de ses fans réunis à l'hôtel-de-ville pour la proclamation des résultats, le maire, en reconnaissant la forte progression de la gauche, a prévenu -théâtral- qu'"il y aura TOUJOURS un CECCALDI à PUTEAUX pour faire BARRAGE aux socialistes, ces Vichystes !!!".

"Une ville comme Puteaux ne va pas basculer du jour au lendemain. Mais cet excellent score de la gauche est un signe de la déliquescence de la dynastie Ceccaldi" a estimé Nadine Jeanne.

La participation de ce second tour a été légèrement plus forte qu'au premier : 36,5% (contre 30% le 10 novembre). Le scrutin a aussi été marqué par un taux de "nuls" très élevé (7,5%) : 647 électeurs se sont déplacés dans les bureaux... mais ont refusé de choisir entre les 2 candidates. S'agit-il d'électeurs du Front national ou bien de ceccaldistes rejetant la candidature Denoulet ?

Ce qui est certain, c'est que ce second tour rééquilibre le paysage politique putéolien. Le rapport de force ceccaldisme/gauche a grandement changé hier soir.


RESULTAT DU SECOND TOUR :

Inscrits : 24.054
Votants : 8.591
Nuls : 647
Exprimés : 8.144

Reine Denoulet : 4.730 (58,08%)
Nadine Jeanne : 3.414 (41,92%)


 

VERS UNE PARTICIPATION LEGEREMENT PLUS IMPORTANTE
dimanche 17 novembre 2002 16:30

Le second tour de la cantonale partielle de Puteaux semble marqué par une légère augmentation de la participation par rapport à dimanche dernier. A 11 h, le taux de participation atteignait en effet 13 pour cent, contre 10 pour cent lors du premier tour organisé en plein week-end du 11 novembre.
Rappelons qu'au premier tour, la participation avait finalement atteint 30,12 pour cent.
Les bureaux de vote ferment à 20h.
Le résultat et les premieres réactions à lire ce soir et demain sur monputeaux.com.

 

 

ON RETOURNE AUX URNES DIMANCHE
vendredi 15 novembre 2002

Rappelons-le encore, car les électeurs de Puteaux n'ont plus l'habitude : il y a un second tour pour l'élection cantonale partielle ! Dimanche 17 novembre, Reine Denoulet, qui n'a pas réussi à se faire élire dimanche dernier, affrontera Nadine Jeanne.
La candidate de la municipalité, arrivée largement en tête au premier tour avec 49,66 % des voix, devrait très logiquement être élue.
Si elle l'emporte, Reine Denoulet remplacera au conseil général Joëlle Ceccaldi, la fille et première adjointe du maire, devenue députée.
La semaine dernière, à peine 1 électeur sur 3 s'est rendu aux urnes. Quelle sera la participation cette fois ? La quasi absence de campagne et un résultat sans surprise pourraient en décourager beaucoup ; et en même temps ceux qui ont manqué le premier tour pour cause de week-end prolongé pourraient vouloir se rattraper. La mairie, qui a peu apprécié le vote de défiance du 10 novembre, a d'ailleurs sonné le rappel des troupes. Dimanche, elle espère pour sa candidate un résultat éclatant !
Autant que le résultat, il faudra surveiller le déroulement du scrutin lui-même. Dimanche dernier, le vote a en effet été marqué par quelques incidents (lire mes articles). A Puteaux, la municipalité aime mener la vie dure à l'opposition. Ainsi, dans les bureaux de vote, les délégués des candidats doivent rester debout ! Ce détail, qui peut paraître insignifiant, est en fait très symbolique d'une attitude plus générale...

 

LE FACE A FACE DE 2 CANDIDATES
jeudi 14 novembre 2002

Vous devez avoir reçu par la Poste les professions de foi et les bulletins de vote pour le second de la cantonale partielle de dimanche prochain (17 novembre). 2 femmes sont en lice : Reine Denoulet, la candidate de la municipalité, et Nadine Jeanne, la candidate de la gauche "rassemblée".


Reine Denoulet et Nadine Jeanne


Reine Denoulet appelle "tous les Républicains" à "se rassembler autour de la municipalité élue"... et donc de voter pour elle. Comme lors du premier tour, elle affirme que choisir la gauche se serait "ruiner la ville pour un siècle dans l'enfouissement de la Nationale 13", un projet, selon elle, "pharaonique et mégalo".
Pour sa part, Nadine Jeanne appelle les électeurs à dire "non à la ségrégation urbaine" et au "clientélisme" de la droite locale. Face aux attaques lancées contre son programme, elle souligne que la majorité municipale se garde bien d'expliquer selon quels critères sont attribuées les places en crèches et les logements HLM.


 

PEMEZEC DEMISSIONNE... LE PCF DENONCE LE SCANDALE...
mardi 12 novembre 2002

A la suite de la démission de Philippe Pemezec, conseiller général du Plessis-Robinson, la veille du premier tour de scrutin à Puteaux, Patrice Leclerc, le secrétaire de la Fédération des Hauts-de-Seine du PCF et conseiller général, affirme que :

"La droite départementale fait passer les intérêts personnels de Charles Pasqua avant les intérêts des populations des Hauts-de-Seine. C'est véritablement scandaleux ! On nous organise les élections cantonales à Puteaux le 10 novembre, pour que cela soit le plus tard possible. Tant pis pour la participation électorale: 30,12% ! Puis, le Conseiller général Philippe Pemezec démissionne le samedi 9 novembre. Pas avant comme il pouvait le faire depuis plusieurs mois, ni après comme il peut encore le faire, mais maintenant, dans un seul but: repousser le plus tard possible l'élection de la présidence du Conseil général. L'objectif est de laisser le temps au gouvenement de faire un amendement "Pasqua" permettant le cumul mandat européen et exécutif départemental! Tout cela au mépris du bon fonctionnement de l'Assemblée départementale puisqu'il n'y a plus vraiment d'exécutif et au mépris de l'intérêt des Alto-séquanais puisque des décisions risquent d'être retardées de ce fait".

On comprend mieux maintenant le pourquoi d'une élection organisée en plein week-end du 11 novembre...

 

PIERRE AUBRY... LA SURPRISE DU PREMIER TOUR...
mardi 12 novembre 2002


Pierre Aubry, le candidat RSL, a diffusé le communiqué suivant :

"Je remercie les nombreux électeurs qui m’ont accordé leur confiance et voté pour le projet que j’ai soutenu.
Le score que j’ai obtenu (7,39% !) est considéré par les commentateurs comme l’une des deux surprises du scrutin malgré une campagne très courte, l’autre surprise étant le score de Madame Denoulet en dessous de la barre des 50%, bien inférieur aux performances habituelles du candidat soutenu par la majorité municipale dans les précédents scrutins.
Ces deux évènements sont liés et marquent un tournant  : les électeurs ont témoigné par leurs votes leur volonté d’un renouveau politique à Puteaux comme dans notre département et en France. Ils ont aussi apprécié ma présence sur le terrain et mon écoute.
Un second tour opposera dimanche prochain Mme Jeanne (PS) à Mme Denoulet (UMP) : tout en laissant à chacun la liberté de voter selon sa conscience, je considère qu’il est dans l’intérêt des habitants de Puteaux comme des habitants des Hauts de Seine de voter pour la candidate représentante de l’UMP.
Le message qui m’a été adressé par les habitants de Puteaux m’encourage à continuer et à développer, avec le Rassemblement Social et Libéral, mon action politique à Puteaux et dans notre département.
Merci et à bientôt .
Pierre Aubry"



LE PCF APPELLE A VOTER NADINE JEANNE
lundi 11 novembre 2002

Dans un communiqué, la candidate du Parti communiste remercie les 258 électeurs qui ont voté pour elle. Pour le second tour, dimanche prochain, Annick Herbin appelle à voter pour la candidate de la gauche, Nadine Jeanne.

 

UN FRONT NATIONAL CONTENT DE LUI...
lundi 11 novembre 2002

Bruno Ligonie est satisfait du résultat de son parti : le Front national a progressé par rapport aux dernières législatives : 12,85 pour cent, contre 9,4 pour cent en juin dernier.
"La non élection de Madame Denoulet ne m'étonne pas du tout", déclare le candidat FN, "il y a plusieurs raisons à cela : ce n'était pas un Ceccaldi qui se présentait et il s'agissait d'un long week-end du 11 novembre pluvieux".
"La date du 10 novembre n'a pas non plus été choisie par hasard", note Bruno Ligonie. Selon lui, cette élection partielle et celle à venir du Plessis-Robinson ont été retardées le plus possible, le temps de permettre au parlement de voter un amendement (dit "pasqua") à la loi anti-cumul. Amendement qui permettra à Charles Pasqua de récupérer la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine.
"Avec 26 pour cent des suffrages, Nadine Jeanne n'a pas réussi à mobiliser fortement ses troupes", souligne enfin Bruno Ligonie. Il s'en réjouit.



TEMPETE PUTEOLIENNE : LA DEFAITE DES CECCALDISTES
dimanche 10 novembre 2002 23:30

Pour la première fois depuis 33 ans, le camp ceccaldiste a perdu une bataille. Reine Denoulet n'a pas franchi les 2 fameux obstables : elle ne fait pas 50 pour cent des voix et n'obtient pas le quart des inscrits. C'est une première victoire de l'opposition putéolienne.
Dimanche prochain, Madame Denoulet sera opposée à la conseillère municipale socialiste Nadine Jeanne, arrivée 2eme de ce scrutin marqué par une forte abstention. La défection est notamment venue des électeurs ceccaldistes qui n'ont pas toujours très bien compris le choix de la candidature Denoulet. Bien entendu, au second tour, la droite a toutes les chances de l'emporter. Le ballottage lui est très favorable. Mais, comme le disait un candidat, cette élection marque un tournant... et ses effets se ressentiront au-delà du 17 novembre.


Résultats du premier tour :

Nombre d'électeurs inscrits : 24.054
Nombre de votants : 7.246 (30,12%)
Abstentions : 16.808 (69,88%)
Nombre de nuls : 383 (5,29%)
Suffrages exprimés : 6.863 (94,71%)

- Bruno Ligonie (Front national) : 882 (12,85%)
- Reine Denoulet (UMP) : 3.408 (49,66%)
- Pierre Aubry (RSL) : 507 (7,39%)
- Nadine Jeanne (Parti socialiste) : 1.808 (26,34%)
- Annick Herbin (PCF) : 258 (3,76%)



UNE JOURNEE D'ELECTION A PUTEAUX
dimanche 10 novembre 2002 20:01

Ca y est, le scrutin est clos. Place maintenant au dépouillement. Ce sera rapide, car la participation, on s'en doutait, a été faible : seulement un électeur sur 3 s'est rendu aux urnes.
La question de la participation est très importante, car pour être élu au premier tour un candidat doit non seulement obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés (la moitié, plus 1), mais aussi un nombre égal au quart des électeurs inscrits, soit ici : 6.000 voix (il y a 24.000 électeurs inscrits à Puteaux).

Reine Denoulet, hyper favorite, a-t-elle réussie ce soir à franchir ces 2 obstables ? Etant donné le faible taux de participation, il lui faudra atteindre un score très élevé (autour de 75 pour cent).

Habituellement présidente au bureau 8, école de la Pyramide, Madame Denoulet tenait cette fois le bureau 25, dans le quartier Berthelot. Qu'une candidate tienne elle-même un bureau a de quoi étonner. Ce n'est pourtant pas contraire au code électoral. Toutefois, à 74 ans, Reine Denoulet aurait pu s'épargner cette charge.
La candidat indisponible, c'est donc Joëlle Ceccaldi, la maire par intérim, qui a fait, en voiture avec chauffeur, la tournée des différents bureaux de vote.



C'est dans sa propre voiture que Nadine Jeanne, la candidate socialiste, a fait cette même tournée.
Par 2 fois, des présidents de bureau, obscurs élus du conseil municipal, ont refusé de lui serrer la main ! Pascal Caumont, président du 23eme bureau, à l'ancien couvent (rue Gutenberg), et Franck Cavaye, président du 18eme bureau (à la tour Défense 2000), ont eu une attitude franchement limite. Un président de bureau doit faire preuve d'une totale neutralité. Par leur manifestation, nos 2 "jeunes" conseillers ont exposé leur position politique au sein même du bureau, ce qui est interdit par le code électoral. En plus, refuser ostensiblement une poignée de main qu'une dame vous tend n'est pas des plus courtois ! Mais plus grave, un assesseur a dit tout haut, et devant plusieurs témoins, que des consignes avaient été données pour ne pas saluer la candidate de l'opposition. Une question : qui a donné ces consignes ? Tout cela n'est pas très joli. Certains seront tentés de dire que "dans le fond... c'est le jeu politicien"... Moi, je dis que c'est vraiment petit. Encore une fois, Puteaux mérite vraiment mieux que ces pratiques d'un autre temps et qui font se détourner de la politique bon nombre de gens.



Pierre Aubry, le candidat du RSL, n'a pas eu ce genre de problème. Effectuant sa tournée, ce matin, il a reçu un plutôt bon accueil. Petit nouveau à Puteaux, il attend avec impatience les premières tendances. Réussira-t-il à franchir le cap des 5 pour cent ?
Bruno Ligonie, le candidat du Front national, n'a pas ce souci. A 1 heure de la clôture, il estimait fort probable un second tour...




VERS UNE PARTICIPATION TRES FAIBLE
dimanche 10 novembre 2002 18:00

A 11h, le taux de participation était de seulement 10 pour cent. A noter qu'on votait nettement plus ce matin dans les bureaux du haut de Puteaux que dans ceux d'en bas.
Dans l'après-midi, la tendance s'améliorait tout de même un tout petit peu :
à 17 heures, à 3 heures de la clôture du scrutin, la participation atteignait 30 pour cent.
Cela reste faible.
Le mauvais temps, un long week-end, la veille du 11 novembre... autant d'éléments qui n'ont pas incité l'électeur à se déplacer.




LE RISQUE D'UNE TRES FORTE ABSTENTION
samedi 9 novembre 2002

C'est demain que les Putéoliens sont appelés à choisir leur nouveau conseiller général. Malheureusement, ce scrutin, comme il est partiel, ne bénéficie pas de la publicité médiatique d'une élection nationale. Il est par ailleurs organisé en plein week-end du 11 novembre. 2 éléments qui font que l'abstention risque dimanche d'être très grande : surement plus de 70 pour cent. Dans un article paru ce matin dans Le Parisien, les candidats regrettent cette situation. La question est de savoir à qui elle profitera ? Demain soir, Monputeaux diffusera les résultats, ainsi que les premières réactions.




FIN DE LA CAMPAGNE OFFICIELLE
vendredi 8 novembre 2002

La campagne officielle du premier tour s'achève. Les candidats n'ont plus le droit de s'exprimer jusqu'à la clôture du scrutin, dimanche à 20 heures. Pour les sites, aucune nouvelle déclaration ne peut plus être publiée. Lire la réglementation sur ce sujet.

Cette campagne, très courte, aura été marquée par la forte présence sur le terrain de l'opposition et par l'absence quasi totale de la candidate de la majorité. La sécurité, l'éducation, les crèches, l'aide aux personnes agées ont été les principaux sujets évoqués par les candidats.
La campagne a aussi et enfin été marquée par une polémique née d'une déclaration de Reine Denoulet. La candidate de l'UMP a écrit dans l'un de ses tracts qu'un conseiller général de gauche ne pourrait pas obtenir de subventions de l'assemblée départementale pour son propre canton. Une affirmation qui a été vivement dénoncée par le PS et le PCF et qui a mis dans l'embarras la majorité départementale.





LA MAIRIE INTERVIENT DANS LA CAMPAGNE

vendredi 8 novembre 2002

La majorité municipale a utilisé cet après-midi le site internet de la ville pour intervenir dans la campagne ! La droite locale répond à un point précis de la profession de foi de la candidate socialiste. Nadine Jeanne réclame la mise en place de l'allocation pour l'autonomie, qui donne les moyens aux personnes dépendantes de rester chez elles (plus de 8.000 dossiers reçus au 31 mai 2002 par les services du conseil général). Le site de la mairie lui répond notamment qu'"à Puteaux, 171 dossiers ont été déposés". "Le département, comme tous les autres, accomplit sa mission", ajoute la mairie. Utiliser le site internet municipal pour répondre à une candidate au dernier jour de la campagne officielle, voici un cas limite : "L’attention de la Commission Nationale des Comptes sera attirée sur cette situation, le moment venu", pour reprendre un précédent article de ce même site municipal, pour le moins propagandiste.



CANTONALE : LES SOCIALISTES ALERTENT A LEUR TOUR LE CONSEIL GENERAL
vendredi 8 novembre 2002

Après le PCF, la candidate socialiste, Nadine Jeanne, a écrit au président du Conseil général, Jean Paul Dova, pour l'alerter sur les propos de Reine Denoulet :

"Nadine JEANNE
Conseillère municipale de Puteaux
Candidate à l'élection cantonale partielle

à Monsieur Jean-Paul DOVA
Président du Conseil général des Hauts-de-Seine

Puteaux, le 7 novembre 2002

Monsieur le Président,
Je souhaitais vous informer des propos que je qualifierai de "diffamatoires" qui sont tenus à l'égard du Conseil général par ma principale adversaire, à savoir Reine Denoulet.
"La ville a besoin d'un Conseiller général qui obtient des subventions, pas d'un Conseiller général qui ne peut en obtenir"
"Un Conseiller général d'opposition rencontrerait l'indifférence de la majorité en place au Conseil général."
Ces phrases sous-entendent que le Conseil général n'accorderait des subventions qu'aux cantons qui auraient élu un Conseiller de droite. C'est tout à fait scandaleux car je sais pour ma part que vous accordez des subventions selon des critères objectifs qui n'ont rien à voir avec l'appartenance politique de tel ou tel. Wilfried Vincent, Conseiller général de Montrouge, qui était notre invité à la réunion publique que nous avons tenue hier soir, nous l'a encore reconfirmé.
J'espère de votre part un démenti formel à de telles allégations qui mettent en doute l'objectivité et l'honnêteté du Conseil général.
En vous remerciant par avance, je vous prie d'agréer, Monsieur le président, mes très respectueuses salutations.

Nadine JEANNE"

 

REINE DENOULET SORT UN AUTRE TRACT TRES SECURITAIRE
vendredi 8 novembre 2002

Absente du terrain pendant toute la campagne, Reine Denoulet se reveille le tout dernier jour en sortant encore un autre tract dans lequel elle vante cette fois "l'endettement zéro de la ville".
Grâce en effet à La Défense, Puteaux a la chance d'être une ville très riche. Nous en profitons tous. Sur un budget de presque 200 millions d'euros, nous reversons environ 3 millions au titre de la péréquation en faveur des villes pauvres. Voici un bel acte de solidarité qui ne risque vraiment pas de nous ruiner, contrairement à ce que n'arrête pas de dire la municipalité. D'autre part, l'argent que la ville a pu placer grâce au magot de La Défense nous rapporte bien plus en intérêts chaque année. Tout cela ne justifie donc en rien la dernière hausse de 3 pour cent des impôts locaux. Ainsi à Courbevoie, notre voisine, la taxe d'habitation est moins élevée qu'à Puteaux.
Reine Denoulet conclu son tract par un tout autre sujet, très sécuritaire celui-là. Elle indique qu'un "jeune" (sic : pourquoi dire un "jeune", alors qu'il s'agit ici d'un "voyou" ? pourquoi pratiquer volontairement et systèmatiquement cet amalgame malsain ?) a été arrêté sur un parking des Bergères avec du haschich et que s'il y avait eu des caméras "il aurait été coffré depuis longtemps". Pour commencer, Madame Denoulet, gentille mamie putéolienne, utilisant le mot "coffrer" à la place d'"interpeller"... cela a de quoi étonner. Nous n'irons pas jusqu'à dire qu'elle n'a pas écrit ce tract... mais bon quand même... Enfin, tout démontre que seule la présence sur le terrain de personnels formés (policiers, éducateurs, etc..) peut effectivement donner des résultats sur la sécurité. Une caméra ne remplacera jamais la présence humaine. Ainsi, à Levallois, malgré ses 80 caméras, la délinquance a fortement augmenté l'an dernier.


 

 

LE PCF ALERTE LE PRESIDENT DU 92
vendredi 8 novembre 2002

Les propos de Reine Denoulet, qui affirme que seul un conseiller de droite pourrait obtenir des subventions pour le canton, provoquent du remous à gauche. Le responsable départemental du PCF, Patrice Leclerc, a écrit hier à Jean Paul Dova, le président du Conseil Général. Voici ce courrier :

"Nanterre, le 7 novembre 2002

MonsieurJean-Paul Dova
Président du Conseil Général
Conseil général des Hauts-de-Seine
2/16 rue Soufflot
92015 Nanterre

Monsieur le Président,
Je viens de prendre connaissance d'un dépliant électoral de Madame Reine Denoulet, Maire-Adjointe de Puteaux, candidate aux élections cantonales partielles soutenue par "l'exécutif et la majorité départementale en place, de l'U.M.P., de l'U.D.F. et du R.P.F."
Je suis stupéfait et inquiet, qu'avec le soutien "de l'exécutif départemental", Madame Reine Denoulet puisse écrire: "Un conseiller Général d'opposition rencontrerait l'indifférence de la majorité en place au Conseil général".
J'ose espérer qu'il s'agit de sa part d'un dérapage malencontreux du à une fougue mal contrôlée dans le cadre de sa campagne électorale. Si tel n'était pas le cas, il s'agit d'une vision extrêmement dangereuse du (non) débat démocratique, une remise en cause des droits et rôle de l'opposition (quelle que soit son étiquette politique). Il s'agirait aussi d'un changement d'attitude de la majorité départementale vis à vis de son opposition.
Jusqu'à ce jour, j'avais l'impression que la majorité du Conseil général respectait son opposition. Je voudrais donc savoir, Monsieur le Président, si, comme l'annonce Madame Denoulet, vous avez décidé de changer d'attitude.
En vous remerciant de votre attention,
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments distingués.

Patrice Leclerc"

 

 

LES NOUVELLES ATTAQUES DE REINE DENOULET
vendredi 8 novembre 2002

En ce dernier jour de campagne, Madame Denoulet a fait distribuer un nouveau tract, dans lequel elle se contente encore d'attaquer les propositions des autres candidats, mais sans toujours en faire elle même. Cette méthode est habituelle à Puteaux ; il en a toujours été de même au cours des précédentes campagnes. Mais cette fois, la gauche a eu plusieurs fois l'occasion de répondre, sur le net, ainsi que dans la presse locale. Il est d'ailleurs à souligner que grâce à internet, les propos de Madame Denoulet que j'ai mis en ligne se retrouveront bientôt référencés sur les moteurs de recherche et constitueront pour les internautes, notamment les étudiants en sciences politiques, un contre-modèle de bonne pratique politique. Ses propos sur le Conseil général du 92, qui n'accorderait des subventions qu'aux élus de droite, seront lus bien au-délà de Puteaux, par toutes les personnes qui feront dans le futur une recherche sur l'assemblée départementale.

 

 

PIERRE AUBRY : "C'EST LE DEBUT D'UNE NOUVELLE PERIODE POUR PUTEAUX"
vendredi 8 novembre 2002

Pour le petit nouveau de la droite putéolienne, Pierre Aubry, "quel que soit le résultat de dimanche prochain, cette élection marque certainement le début d'un changement de période politique à Puteaux". "Une page est en train de se tourner. On ne fait plus de la politique aujourd'hui, comme on la pratiquait il y a 20 ou 30 ans", nous a déclaré le candidat RSL.
Celui-ci espère, dimanche, dépasser les 5 pour cent et même atteindre 6 ou 7 pour cent des suffrages.







LES DECLARATIONS DE REINE DENOULET FONT BONDIR L'OPPOSITION

vendredi 8 novembre 2002

Dans un dernier tract distribué dans nos boîtes aux lettres, Reine Denoulet affirme que "la ville a besoin d'un conseiller général qui obtient des subventions, pas d'un conseiller général qui ne peut pas en obtenir". Elle ajoute : "un conseiller d'opposition rencontrerait l'indifférence de la majorité en place au conseil général".

Cela revient-il à dire que le conseil général des Hauts-de-seine n'accorde de subventions qu'aux cantons de droite !? Tout cela est faux bien entendu. Les conseillers socialistes, communistes et vert des Hauts-de-Seine obtiennent, on l'espère, globalement autant de subventions pour leurs cantons que les autres. Mais s'il était vrai que les subventions étaient distribuées en fonction de l'étiquette politique, le scandale serait énorme, les juges saisis et le département condamné.

Cette affirmation de Reine Denoulet a d'ailleurs fait bondir Patrice Leclerc, le sécrétaire du PCF des Hauts-de-Seine : "Cela démontre de la part de la candidate de l'UMP une conception dangereuse de la démocratie", nous a-t-il déclaré.

Dans son dépliant, Reine Denoulet écrit également : "je m'engage à demander une large subvention pour l'installation d'un système de vidéo-surveillance nécessaire à la sécurité de la ville". "Bravo, répond Patrice Leclerc, mais le conseil général a déjà voté cette subvention lors de la dernière séance !".
Le département financera à hauteur de seulement 12 pour cent un projet qui coûtera à la ville plus de 4 millions d'euros (26 millions de FF), sans compter les frais de fonctionnement et de maintenance très élevés des caméras (plusieurs centaines de milliers d'euros chaque année), pour une efficacité qui reste à démontrer (En 2001, la délinquance a augmenté de 25 pour cent à Levallois, ville pourtant équipée de 80 caméras !).

Autre sujet évoqué par Madame Denoulet : la proposition des socialistes d'aménager enfin le quartier des Bergères. Nadine Jeanne propose notamment l'enfouissement de la RN13, comme cela a déjà été fait pour d'autres grands axes traversant des communes du 92. Reine Denoulet affirme que ce projet nous coûterait 76 millions d'euros et que "la ville serait ruinée pour un siècle" (sic). "Nous n'avons pas l'intention de ruiner la ville !", s'est insurgée Nadine Jeanne, mercredi soir, lors d'une réunion publique, précisant que "cette opération devrait être bien entendu financée par l'Etat, la région, le département... et non pas uniquement par la ville !".

"Un conseiller général doit être une personne calme, pas une passionnaria, ni un agité" conclu Reine Denoulet. De qui veut-elle parler ? Cette attaque est à rapprocher d'une déclaration faite par Joëlle Ceccaldi dans le dernier "Puteaux Infos" : "l'opposition recourt à la violence verbale". Qui pratique la violence verbale dans le cas présent ? Et surtout qui recourt au mensonge ?



RECEPTION DES PROFESSIONS DE FOI
jeudi 7 novembre 2002

Je ne sais pas vous, mais moi j'ai reçu ce matin dans mon courrier les professions de foi et les bulletins des 5 candidats pour le vote de dimanche :

- Sous le slogan "Identité et Sécurité", Bruno Ligonie, pour le Front national, affirme que Jean-Marie Le Pen et son parti "constituent la seule alternative à la politique conduite depuis des années par les socialistes et la droite chiraquienne". Enumérant les 10 engagements du FN pour "les Français d'abord", il n'aborde par les questions locales.

- Reine Denoulet, pour l'UMP, "opte pour les subventions et pour la sécurité". De manière assez surprenante, elle écrit, noir sur blanc, qu'un conseiller de l'opposition ne pourrait obtenir aucune subvention du conseil général. Affirmation douteuse, car si cela était vrai, cela vaudrait à l'assemblée départementale un rapport sévère de la cour des comptes !
Sous la forme d'un petit texte manuscrit, Joëlle Ceccaldi apporte son soutien à Madame Denoulet, "une élue expérimentée".

- Nadine Jeanne, présentée par le Parti socialiste, sous le slogan "Puteaux pour tous", affirme qu'"il est temps de mettre un terme dans notre commune" aux "décisions prises sans consultation préalable des administrés" et aux "mesures d'intimidation à l'égard de toute personne se permettant la moindre critique".

- Pierre Aubry, du Rassemblement social et libéral, explique qu'il faut "une nouvelle génération d'hommes et de femmes pour entreprendre les réformes nécessaires à la France et à notre département". "La démocratie, ajoute-il, est asphyxiée dans les Hauts-de-Seine et à Puteaux. Un petit nombre d'élus occupe l'ensemble des mandats..."

- Et enfin, Annick Herbin, du Parti communiste, affirme que "face à la droite, contre le pouvoir de l'argent, "pour faire grandir une force résolument anticapitaliste" et "pour dire ce que vous pensez de la politique du gouvernement", il n'y a que "le vote communiste".

 

 

LES PETITS MALHEURS DE NOTRE REINE
jeudi 7 novembre 2002

La candidate de l'UMP à la cantonale de dimanche prochain cumule les petits soucis. Son affiche a été refusée par la préfecture ! Elle était imprimée sur fond blanc. Or, il est interdit d'utiliser l'une ou l'autre des 3 couleurs du drapeau national pour la propagande électorale. Le coquille d'oeuf remplace donc le blanc sur l'affiche de Madame Denoulet. A croire que sa campagne est menée dans la plus grande des improvisations. A croire aussi que lorsque ce n'est pas un Ceccaldi qui se présente, la majorité locale, d'habitude si efficace pour ce genre d'exercice, s'en fiche un peu cette fois. La Reine est bien seule en son royaume.

 

CANDIDAT CHERCHE SON PANNEAU
lundi 4 novembre 2002

Une erreur s'est glissée dans l'ordre des candidatures publié par la mairie. Si Bruno Ligonie a bien le panneau numéro 1 et Reine Denoulet le 2, en revanche Annick Herbin est rétrogradée en 5eme place. Ce qui fait que Pierre Aubry et Nadine Jeanne remontent d'un cran, avec respectivement les panneaux 3 et 4. Vous avez tout suivi ?

Pour résumer :

1. Bruno Ligonie
2. Reine Denoulet
3. Pierre Aubry
4. Nadine Jeanne
5. Annick Herbin

La campagne officielle a commencé. Vous allez recevoir, dans la semaine, les professions de foi de chaque candidat et les bulletins. Pour voter dimanche prochain, vous devez vous présenter dans votre bureau habituel, muni de votre carte d'électeur (ou à défaut de votre carte d'identité). Si vous êtes absent de Puteaux ce jour là, vous pouvez voter par procuration. Dans ce cas, rendez-vous au commissariat de police pour remplir la demande. La personne qui vote à votre place doit être de la commune, mais par obligatoirement du même bureau.



UN DIMANCHE DE CAMPAGNE-L'OPPOSITION ESPERE UN BALLOTTAGE
dimanche 3 novembre 2002

Les candidats ont eu de la chance : le soleil aidant, beaucoup de Putéoliens se sont rendus ce matin au marché... une temps idéal pour se montrer et distribuer ses derniers tracts avant le premier tour de scrutin.

4 des 5 candidats à la cantonale de dimanche prochain étaient donc présents :
- la communiste Annick Herbin et ses troupes ont distribué un tract qui reprend en fait l'interview donnée à MonPuteaux. Quel honneur pour moi !
- la socialiste Nadine Jeanne a distribué un tract intitulé "Puteaux pour tous - sécurité et solidarité".
- le front national Bruno Ligonie était également présent avec plusieurs de ses militants.
- enfin, petit nouveau à Puteaux, Pierre Aubry, du Rassemblement social et libéral, a distribué un tract ("Une nouvelle génération pour notre département et pour la France") en compagnie de Corinne Barrière, la présidente de ce mouvement de centre-droit.

En revanche, Madame Reine Denoulet, la candidate de l'UMP, s'est faite remarquer par son absence. Ni elle, ni ses troupes n'étaient là pour mener campagne. Messieurs Gaston Garino et Henri Boumendil ont été les seuls représentants de la mairie visibles ce matin sur le marché.

J'ai pu aussi constater personnellement la présence du nouveau directeur du service des sports, Ali Bouaouina. Bizarrement, tout le monde à Puteaux semble vouloir me connaître, m'approcher et me parler !

M. Boumendil nous a dit qu'il souhaitait qu'il n'y ait pas de second tour. Ainsi, la mairie pense que Madame Denoulet sera élue conseillère générale dès le 10 novembre.
De son côté, la concurrence espère bien un ballottage : avec un Parti socialiste à plus de 28 pour cent, un PC a 4, un front national autour de 14 et un candidat centre-droit à 4 pour cent... l'objectif semble -en effet- fort possible. D'autant que cette fois-ci, les électeurs n'auront pas de bulletin "Ceccaldi" à prendre sur la table.
Un ballottage serait déjà une grande victoire pour l'opposition municipale et un événement à l'échelle de Puteaux.




"PUTEAUX ALTERNATIVE" APPELLE A NE PAS S'ABSTENIR
samedi 2 novembre 2002

Pour "Puteaux Alternative", une association qui regroupe des militants issus de différents mouvements de gauche et d'extrême-gauche, la campagne actuelle ressemble "à un numéro de chaises musicales visant à assurer le pouvoir de la dynastie Ceccaldi et le maintien de la baronnie de droite au Conseil général".
Dans un tract distribué dans la ville, "Puteaux Alternative" estime que la candidature de Madame Reine Dénoulet, "chaudement recommandée par M. Ceccaldi et sa fille", apparaît comme une solution de dernière minute ; "M. Ceccaldi ayant été, au cours des trois décennies de pouvoir personnel, plus soucieux d'assurer sa succession que de promouvoir des cadres à même de gérer la commune".
Dans ce tract, "Puteaux Alternative", qui a choisi de ne pas se présenter à ce scrutin, appelle à ne pas s'abstenir "face à la droite et à l'extrême droite" et à voter pour une des deux candidates de gauche, "sans aucune tractation et sans taire nos critiques", précisent les "Alternatifs".






LA PAROLE AUX CANDIDATS

jeudi 31 octobre 2002

Pour la première fois à Puteaux, une tribune web est offerte aux candidats d'une élection. J'ai demandé aux 5 postulants pour le siège de conseiller général s'ils voulaient bien m'accorder une interview : 4 ont accepté, une seule a refusé. Je vous invite à lire leurs réponses :

Pierre Aubry, du Rassemblement social et libéral
Reine Denoulet, de la majorité municipale
Annick Herbin, du Parti communiste
Nadine Jeanne, du Parti socialiste
Bruno Ligonie, du Front national









OUVREZ VOS OREILLES, LA REINE PARLE !

mardi 29 octobre 2002

La candidate de la majorité municipale à l'élection cantonale du 10 novembre a enfin lancé sa campagne : un tract a commencé à être distribué dans nos boîtes. On a craint un moment que Madame Reine Denoulet reste muette ! Mais non...
Dans ce tract, elle explique justement qu'elle n'a pas besoin de faire campagne ("je n'ai pas besoin de tribune politique") , qu'elle n'a pas besoin d'expliciter son programme ("Je prends devant vous les engagements qui me paraissent conformes à la logique dans la position où je suis"), puisqu'elle suivra à la lettre la politique municipale ("Je prends l'engagement de demander le soutien financier du département pour tous les projets municipaux tels qu'ils seront votés par la majorité élue du conseil municipal"). A la limite, on se demande pourquoi il faut aller voter le 10 novembre !
A la fin de son message, Madame Denoulet émet tout de même quelques idées : elle appelle le Conseil général "à soutenir davantage les communes qui investissent dans la sécurité" et elle dit approuver la "vidéo-surveillance", les "grilles de protection" et le "projet de loi sur la sécurité intèrieure". En revanche, sur la culture, sur l'éducation, les crèches, les transports, le logement, l'aide aux personnes agées, etc... Madamne Denoulet reste ... totalement muette.

Télécharger le tract de Madame Reine Denoulet (230k - format jpeg)

>Un lecteur de MonPuteaux m'a envoyé le petit mot suivant : "Quel langage châtié ! Combien de Putéoliens (liennes) - que je ne prends pourtant pas pour des illétrés - devront, comme moi, ouvrir leur Petit Larousse ou leur Robert pour comprendre (encore que) la deuxième phrase : "Il a été excipé de ..." ?"
Personnellement, même avec mon dico, je n'ai pas encore très bien compris ce qu'on a -fichtrement- voulu lui faire dire !!!

>autre réaction d'un lecteur :
" Excipée, mais pas excitée...
Le tract de Madame Denoulet, me rappelle la fameuse tirade du roi Agamemnon dans " La Belle Hélène" d'Offenbach :
Je cite : " Le roi barbu qui s'avance, bu qui s'avance...C'est Agamemnon.
Et ce nom seul me dispense d'en dire plus long.
J'en ai dit assez je pense en citant mon nom...."
Si le texte de la sus-nommée est assez semblable, la musique est moins belle...
Un mélomane.
"



ILS SERONT FINALEMENT 5...
lundi 28 octobre 2002

Il y aura donc 5 candidats à l'élection cantonale du 10 novembre, 3 femmes et 2 hommes. C'est le Front National Bruno Ligonie qui a déposé le premier son dossier de candidature, vendredi matin, à la préfecture des Hauts-de-Seine. Il prend donc le panneau électoral numéro 1. Panneau N°1 que d'habitude la majorité municipale met un point d'honneur à occuper... mais voilà, Madame Denoulet, la candidate de la mairie, est arrivée en préfecture avec un dossier incomplet !!! Elle s'est donc faite coiffer au poteau par le FN et occupera le panneau N°2. Ca commence bien pour elle !!
En N°3, c'est la candidate communiste, Annick Herbin. En N°4, c'est l'invité surprise de cette cantonale : Pierre Aubry du "Rassemblement Social et Libéral". Le RSL est un mouvement indépendant créé en 1997 qui veut baisser les impôts, les charges et le chômage, augmenter les moyens pour l'éducation et la culture, tout en luttant contre la misère. Pierre Aubry a 37 ans. Juriste d'entreprise, il est père de 2 enfants. Il s'était présenté à la législative en juin dernier.
Enfin, 5eme et dernière inscrite en préfecture, la candidate socialiste Nadine Jeanne.
Le dépôt des candidatures en préfecture est possible jusqu'à jeudi 16h30, mais sauf nouvelle grosse surprise, il ne devrait pas y avoir d'autre partant.



LA DROITE LANCE ENFIN SA CAMPAGNE
vendredi 25 octobre 2002

Mieux vaut tard que jamais... La droite, qui s'est enfin trouvée une candidate, a lancé sa campagne pour la cantonale partielle du 10 novembre : 2 tracts ont été distribués ces jours-ci dans nos boîtes aux lettres par de serviables militants putéoliens de l'UMP. Ces 2 tracts sont signés pour l'un par Joëlle Ceccaldi et pour l'autre par Charles Ceccaldi. En revanche, la candidate, elle, n'a pas encore pris la parole. Présente au Conseil municipal de mercredi, on ne l'a pas entendu. Qui est Madame Reine Denoulet ? Adjointe déléguée à l'action sociale, elle est l'ancienne directrice de la maison de retraite Wallace, un poste aujourd'hui occupé par son fils. Elle est aussi directrice de publication de "Puteaux Infos", le magazine qui sert la propagande de la mairie (rappelons les 9 photos du maire et de sa fille dans le dernier numéro d'octobre).

Dans un courriel, Madame Denoulet m'écrit qu'elle ne souhaite pas s'exprimer sur monputeaux, car "elle n'a pas besoin de ma page pour se faire connaître des Putéoliens". Voilà une attitude bien surprenante de la part d'une candidate en campagne... elle repousse une occasion de s'adresser aux électeurs. Je prends acte. Vous aussi sans doute. Cela ne m'empêchera pas de vous communiquer ses tracts et son programme..


 

UNE CANDIDATE PROBABLE A DROITE
lundi 21 octobre 2002

selon nos informations, Reine Denoulet pourrait représenter la majorité municipale à l'élection cantonale du 10 novembre. Madame Denoulet est 8ème Maire-adjointe, déléguée à l'action sociale et aux relations publiques.








DU MONDE SUR LE MARCHE

lundi 21 octobre 2002

Il y avait du monde sur le marché dimanche matin :

- une demi douzaine de militants socialistes et Verts ont distribué un tract consacré à la gestion des crèches et des collèges à Puteaux et dans le 92.

- Le FN était également présent en force : une dizaine de militants... Bruno Ligonie en tête. Ils ont distribué une plaquette à la gloire du front national. Bruno Ligonie serait candidat à la cantonale.

- "Puteaux alternative" était également sur le terrain avec le n°3 de son journal.

En revanche, personne de la majorité municipale : le maire malade, la mairie semble tourner au ralenti.



LES COMMUNISTES NE SONT PAS CONTENTS DE LA DATE
vendredi 18 octobre 2002

Le premier tour de l'élection cantonale partielle de Puteaux aura lieu le dimanche 10 novembre. "Avec le lundi 11 novembre férié, ce week-end de trois jours est davantage propice à des départs à la campagne qu'à la participation à un scrutin électoral" fait remarquer Patrice Leclerc, le secrétaire fédéral du Parti communiste, dans un courrier adressé au préfet des Hauts-de-Seine. "Quand on connaît les taux importants d'abstention lors des élections partielles, il me semble que vous rajoutez ainsi des conditions plus favorables à l'abstention qu'à la participation. Cela est dommageable pour la démocratie", écrit encore le responsable communiste, qui demande donc au préfet d'étudier une autre date pour ce scrutin. C'est Annick Herbin qui représentera à Puteaux les couleurs du PCF.



LES 10 ET 17 NOVEMBRE
vendredi 11 octobre 2002

On connait enfin les dates de l'élection cantonale partielle à Puteaux. Le premier tour aura lieu le 10 novembre et le second tour le 17 novembre. Ces dates ont été annoncées ce matin à Nanterre par Jean-Paul Dova, le remplaçant de Charles Pasqua à la tête du département, lors de la session d'ouverture du Conseil général.
On ne connait en revanche toujours pas le nom du candidat de la droite. Beaucoup pensent à présent que le maire ne se présentera pas et laissera le soin à l'un de ses adjoints de mener campagne. Sa fille a dit à plusieurs interlocuteurs qu'elle ne se voyait pas maire dans l'immédiat. Le scénario reste donc ouvert. Il n'y a plus que quelques jours à attendre... On en saura peut-être plus à l'occasion du prochain conseil municipal.

 

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